Câline, 10 ans que tu es partie, cette année

[Invité]

En avril 2007, ce fera 10 ans que notre lapine "Câline" nous a quittés.
Elle est décédée à l'âge de 18 mois d'une occlusion intestinale. Je dois avouer que ses dernières heures elle les a passées dans une grande souffrance et pourtant j'ai tout fait pour essayer de la sauver.

Câline,

Tu es arrivée dans notre foyer un jour de janvier 1996. Parmis tous les lapins qui étaient avec toi dans cette grande cage, c'est toi qui est venue vers nous la première. Tu as instinctivement lèché les mains de notre fils, qui n'avait alors que 5 ans, et il nous a dit, on prend celui-ci et on l'appellera Câline. Tu était toute petite alors. Nous t'avons acheté la plus grande cage qui existait dans le magasin, elle était si grande, que le vendeur nous a dit qu'avec une cage comme ça, on pourrait mettre au moins 10 petits lapins !
Nous voulions le meilleur pour toi et le confort surtout.
Tu t'es tout de suite plu chez nous. C'était la première fois que nous avions un lapin. Nous nous sommes beaucoup documentés afin de ne pas faire d'erreur et pour que tu ne manques de rien.
Tu mangeais comme 10 et tu nous lèchais tout le temps. Très vite nous t'avons appris à sortir de ta cage en notre présence, tu courais partout dans l'appartement, mais très vite tu t'es mise à mâchouiller certains fils électriques, le bas des rideaux, la moquette sous le lit et même mes chaussures !
Au début lors de tes ballades hors de ta cage, tu faisais tes besoins un peu partout et nous avons réussi à ce que tu sois propre et que tu ne touches plus aux fils électriques. Et tu as compris, au fils des semaines des mois tu n'y allais plus. Tu n'avais qu'une hâte, c'était de sortir de ta cage, le soir à notre retour. Tu aimais vadrouiller sur notre terrasse au soleil.
Bien vite, nous avons remarqué que tu grandissais très vite, et lors d'une consultation chez notre vétérinaire, il nous a dit que tu étais loin d'être un lapin nain, qu'il y a dû avoir "surdosage" car tu étais presque aussi grand qu'un lapin de Garennes. A ce moment nous avions été contents d'avoir pris une grande cage, car tu y avais toute la place qu'il te fallait, malgré ta grande taille.
Nous avons passé 16 mois de bonheur et de complicité avec toi, tu étais presque comme un chat.
Et quand vinrent ces affreux jours où tu est tombée malade, ce fut épouvantable pour nous. Tu poussais des petits hurlements de douleurs, et on ne comprenait pas pourquoi. Il y avait bien ce sang des tes selles, mais le vétérinaire n'avait pas l'air de trop en connaître la raison.
Il te faisait des piqures, on te donnait des antibiotiques et ça repartait pour quelques semaines, jusqu'à ce dernier week end d'avril, ce samedi matin, ou ne pouvant plus te voir souffrir je t'ai ramenée chez le vétérinaire qui m'a dit ne pas savoir ce que tu as. Il t'a fait une unique injection, t'a mise sous antibiotique et m'a renvoyée chez moi en me disant que je devais revenir le lundi afin qu'il te sonde. Je suis rentrée, je t'ai gardée toute la journée pratiquement dans mes bras, car je pense que le fait d'être dans mes bras te soulageait de ta douleur, où sentais-tu que c'était déjà la fin pour toi ? moi je ne voulais le croire. Je t'ai veillée une bonne partie de la nuit, assise par terre dans la cuisine, dans mes bras, enveloppée dans une couverture. Dès que tu avais un spasme et que tu criais, je te serrai dans mes bras en te parlant et tu te calmais. Tu as fini par t'endormir dans mes bras. Pensant bien faire, je t'ai déposée dans ta cage, enveloppée dans ta couverture. J'y ai cru, je croyais que tu survivrai, que la douleur était passée. Plusieurs jours que tu n'avais plus fais tes besoins, ton ventre ne devait être que douleurs, mais j'y croyais encore. Tu dormais d'un souffle régulier, je ne savais pas que tu partirais sinon je ne t'aurai pas laissée toute seule dans ta cage, non je ne t'aurai pas laissée, je serai restée avec toi à tes côtés.
Je suis allée me couchée, épuisée, moi aussi. Au petit matin le lendemain, mon fils est venu me réveiller en me disant que tu dormais dans ta cage, mais que tu avais "les yeux ouverts". Mon sang n'a fait qu'un tour, je me suis levée comme une folle et le triste spectacle que j'ai découvert, me fait remonter les larmes au souvenir. Tu étais là, allongée de tout ton long, dans ton mangeoire. Tu es allée mourir dans ton mangeoire. Que s'est-il passé ? je ne le saurai jamais. As-tu eu un dernier spasme ? as-tu voulu boire ou te nourrir ? as-tu souffert, sûrement je pense et je n'ai pas été avec toi. Tu n'as même pas poussé de cris qui auraient pu me réveiller, rien le silence, tu t'en est allée dans la souffrance en silence.
J'ai pleuré avec mon fils des jours durant. En amenant ton petit corps meurtri et sans vie chez le vérérinaire, il m'a dit qu'en fin de compte tu avais eu la "maladie des lapins nains" et que c'était une occlusion intestinale. Qu'il n'aurait pas pu te sauver de toute façon et que les lapins étaient en règle général des animaux très fragiles qui ne vivaient pas longtemps.
Mon fils et moi sommes repartis avec notre peine et ces 16 mois passés avec toi ont défilé devant nos yeux, tu n'étais plus là. Ne restait que cette grande cage vide.
Nous ne t'oublierons jamais Câline, tu as été notre premier lapin. Tu reposes en paix depuis 10 ans déjà petite Câline et nous t'aimons toujours, tu n'as pas quitté nos coeurs.

[Janick11 0]

dur le forum ce soir bisous à toi et les tiens; penséeSS pour Câline

[Is@ 0]

pour en avoir eu, je sais combien un lapin peut etre attachant et faire parti intégrante de la famille.

pensé pour toi Caline

[Invité Anonymou]

Tres belle hommage...

[Scouby 0]

Qu'elle était jolie, Câline...
Gros bisous.

[Sissi08 0]

Booooouuuh, c'est trop triste , mais Caline a été super aimée, bisous à toi petit lapin ...