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Aides maternels chez les Passereaux

Le Mérion superbe, un passereau d'Australie, élève ses oisillons en couple ou en groupe. Des « Aides maternels », souvent de jeunes mâles, participent à l'élevage des petits. Les oisillons reçoivent un apport supplémentaire de 19 %, mais ne deviennent pas plus gros que ceux nourris par leurs parents. L'avantage est que les mères économisent ainsi leur énergie, en concevant des œufs plus petits avec un jaune moins riche en lipides et en protéines: elles vivent alors plus longtemps et font davantage de couvées… (Selon Andrew Russel - Université de Sheffield – UK) A.L.G.






Une coopération qui profite aux mères

NOUVELOBS.COM | 15.02.2008 | 20:10


Le mâle mérion se pare de brillantes couleurs bleues à la période des amours. (Dr. Rebecca Kilner)

Si pour la majorité des espèces d’oiseaux la reproduction est uniquement une affaire de couple, certains oiseaux s’entourent d’aides maternelles pour élever leurs petits. Dans ces systèmes coopératifs, les aides renoncent à se lancer eux-mêmes dans la reproduction et restent auprès des couples pour les aider à nourrir leur progéniture. Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, les petits oiseaux ainsi élevés ne sont ni plus gros ni plus gras que ceux qui ont été nourris par leurs seuls parents. Malgré de nombreuses études, les chercheurs n’ont pas démontré que les enfants profitaient vraiment du système.

Une étude menée en Australie apporte une réponse à ce paradoxe. Chez les mérions superbes (Malurus cyaneus) qui nichent dans le sud-est de l’Australie, les grandes gagnantes de ce système coopératif sont les mères. L’équipe d’Andrew Russell (University of Sheffield, GB) a en effet observé que chez les couples aidés les femelles pondaient des oeufs plus petits avec un jaune moins riche. Ce handicap de départ est compensé par le surcroît de nourriture apporté par les aides–qui sont des mâles, le plus souvent issus de la précédente couvée. Quant aux femelles mérions, elles économisent leurs forces et augmentent ainsi leurs chances de survie d’environ 30%, expliquent les chercheurs dans la revue Science publiée aujourd’hui.

Russell et ses collègues supposent que ce mécanisme existe chez d’autres oiseaux coopératifs. Selon une seconde étude menée sur des étourneaux d’Afrique, cette coopération est parfois guidée par les incertitudes climatiques. En comparant des étourneaux de la savane, du désert ou de la forêt tropicale, les chercheurs ont constaté que ces oiseaux avaient surtout développé la coopération dans la savane, là où les précipitations varient le plus d’une année sur l’autre (1).

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(17/08/07)

(1) Rubenstein et al, Current Biology, 21 août 2007.




si vous voulez en savoir plus sur ce joli oiseau, je vous invite à allez visiter :

wilképia

moi il m'a touché ce ziozio, il est joli, et trés malin ! flower

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Invité
[img]http://yelims5. Isa

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Ce petit oiseau porte un bleu magnifique ! [IMG]http://smileys.

Très futé ce comportement de coopération !

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