Is@ 0 Posté(e) le 5 janvier 2009 Risque vaccinal, vaccinose et réflexions à propos de l’innocuité des vaccins en santé animale La législation de pratique vaccinale telle qu’elle est admise en médecine vétérinaire Une vaccine est d’abord un accident vaccinal: trouble sévère qui peut survenir à l’occasion d’un vaccin ou d’un rappel. Si cet accident n’est pas immédiatement traité, il devient une vaccinose, maladie vaccinale, et sa chronicité s’installe sous forme pathologique. On se trouve alors face à une maladie, fibrosarcome, maladie auto-immune, cancer, qui va être traitée en-dehors de son contexte, sans être corrélée la plupart du temps à son origine vaccinatoire. Ainsi considérée, isolée de son étiologie élective, les chances de guérison sont très faibles. En médecine vétérinaire, l’ensemble vaccine+vaccinose est regroupé sous le terme de "risque vaccinal", lequel s’étend depuis l’apparition de la réaction, à la maladie ou jusqu’au choc anaphylcatique. L’immunologie vétérinaire estime que les deux principales causes du risque vaccinal sont une vaccination réalisée à tort, comme chez un animal pourtant considéré non vaccinable, ou une mauvaise application du vaccin (ce qui pourrait être en toute logique apparenté aux informations proposées précédemment sur ce site à propos de la durée de protection vaccinale réelle d’une seule injection )Il est noté également en immunologie vétérinaire, et ceci dans les cours traditionnels qui sont donnés aux futurs DMV, que "les effets indésirables de la vaccination sont des risques vaccinaux pouvant survenir chez l’animal pourtant vacciné selon les recommandations habituelles".L’innocuité du vaccinElle se mesure à la rareté de ses effets indésirables, à la composition la plus saine possible de sa fabrication, et à son application respectueuse des lois immunologiques. On peut estimer qu’aucune de ces trois conditions n’est respectée : les vaccinoses sont de plus en plus fréquentes, surtout chez le chat - dans la composition des vaccins la quantité d’hydroxyde d’aluminium est fort élevée - les lois immunologiques ne sont pas respectées au vu des recherches scientifiques sérieuses qui démontrent l’action durable d’un rappel sur plusieurs années.Le risque vaccinal devrait être considéré comme inacceptable en santé animale, étant donné que cet acte médical est avant un acte dit préventif !Il y a toutefois pour les vétérinaires des règles à respecter avant d’injecter un vaccin = ils doivent absolument procéder à la vérification que l’animal est bien en état d’être vacciné. On appelle ceci la "vaccinabilité " de chaque sujet. Le vétérinaire, comme tout médecin, doit aussi être en mesure de délivrer au maître l’étendue des informations fiables et sérieuses concernant ce vaccin, sa traçabilité, ses effets indésirables, son innocuité si elle existe vraiment, son pourcentage d’efficacité (en santé animale, on peut considérer que les vaccins sont en moyenne efficaces à 70%, parfois 80%, rarement 100% )Les contre-indications vaccinales en médecine vétérinaireElles sont destinées à empêcher les vaccines et vaccinoses lorsqu’un individu est susceptible de les déclarer à un taux plus élevé ou plus grave que d’autres sujets. Voici la liste des principales contre-indications à la vaccination en médecine vétérinaire =contre-indications générales, concernant surtout les vaccins vivants (ou à virulence résiduelle élevée), contre-indications qui ne sont pas forcément mentionnées, ou non explicitement, dans les fiches signalétiques. L’immunodépression, les maladies inter-récurrentes, le traitement par glucocorticoïdes, notamment, font partie de ces contre-indications générales.contre-indications particulières, fonction de l’état de santé de l’animal, de ses fragilités, de son dossier complet à la clinique etc. Un examen clinique attentif de l’animal doit être réalisé avant tout acte vaccinatoire, ainsi que l’indiquent les textes officiels de médecine vétérinaire, afin d’évaluer chez cet animal les risques d’hypersensibilité à un composant, l’état potentiel de gestation ou d’allaitement chez la femelle, la contre-indication de ce vaccin pour cette espèce etc. D’où l’intérêt que le dossier de suivi de chaque animal soit correctement enrichi par le vétérinaire ou son ASV à chacun des visites ...contre-indications au rappel vaccinal chez un animal qui a déjà présenté une réaction d’hypersensibilité, une vaccine identifiée, ou qui souffre déjà d’une maladie vaccinale. Dans ce cas, il faut soit modifier la stratégie vaccinatoire, soit cesser de procéder au rappel jusqu’à nouvel ordre.Contre-indications générales : ne pas oublierl’immaturité immunitaire des nouveaux-nés de moins d’un moisle processus de mise en place immunitaire durant la première année de vie chez tout mammifère, renforcé par l’allaitement naturel mais qui a besoin de se consolider sous l’activité normale du thymus (activité qui décroît ensuite dès la fin de la première année de vie)l’affaiblissement naturel de la femelle qui vient de mettre bas, l’accouchement entraînant une modification normale ponctuelle de l’activité hormonaleles individus vivant au contact de nouveaux-nés peuvent infecter ceux-ci ; ces compagnons, même adultes, en contact direct avec les bébés ne doivent donc pas être vaccinés tant que la portée n’est pas suffisamment âgée.Enfin, les textes indiquent clairement que le vétérinaire est tenu de = 1)prévenir le propriétaire de la survenue possible d’une réaction vaccinale, laquelle doit disparaître en 48 heures, 2) de lui en expliquer les symptômes en fonction du vaccin reçu, et 3) d’informer des précautions à observer à la maison concernant l’animal venant de recevoir un vaccin = repos, alimentation fraîche et équilibrée, contrôle de l’état général, de la température, pendant quelques jours.Vaccinabilité des chiens et des chatsUn animal est considéré non vaccinable quand il répond à l’une ou à plusieurs des catégories suivantes =Il est déjà porteur de la maladie ciblée par le vaccin (incubation, portage sain, sont compris)Il a un risque élevé d’exposition à cette maladie dans les jours qui suivent le vaccinIl est porteur d’une maladie infectieuse et non encore guériIl est parasité (helminthes, ectoparasites, etc.) : à ce titre soit la maladie parasitaire doit être guérie avant d’envisager le vaccin, soit un traitement anthelminthique doit être réalisé (vermifuge), au moins une semaine avant de procéder au vaccin ou à son rappel.Il a déjà manifesté une réaction vaccinale, une hypersensibilité, lors d’une vaccination précédenteIl souffre d’une maladie vaccinale ou d’une maladie grave (fibrosarcome, maladie auto-immune, cancer etc.)Virulence résiduelle des vaccins et risque vaccinalUn ensemble d’éléments microbiens, ou non microbiens mais potentiellement dangereux, présents dans le vaccin peuvent occasionner un risque non négligeable pour l’animal, même adulte et en bonne santé :la persistance de la capacité d’infection et de multiplication des vaccins vivants, qu’ils soient ou non atténuésla persistance d’une partie (loin d’être infime) des toxines, endotoxines et enzymes dans le vaccin. Les endotoxines sont, à ce titre, des éléments bactériens dont il est particulièrement difficile de se débarrasser.la présence de certains composants ou substances reconnues toxiques, tels que les dérivés aluminiques (conservateurs), ou des mycotoxines (on se demande bien ce qu’elles font dans un vaccin, soit dit en passant...)Ainsi, les vaccins vivants sont considérés comme étant les plus agressifs en santé animale. Ce sont généralement les plus pratiqués, même sous leur forme dite atténuée.Manifestations les plus fréquentes d’une réaction vaccinaleRéaction locale, située le plus souvent autour du point d’injection ou à son endroit = douleur, inflammation, gonflement, prurit, chute de poils ...Réaction générale, qui doit disparaître sous 48 heures pour pouvoir être considérée comme normale = légère hyperthermie, manque d’entrain, manque d’appétit, besoin d’être "scotché" au maîtreSi une réaction vaccinale persiste au delà de cette durée de 48 heures, il est indispensable que l’animal soit mis sous protocole homéopathique sans attendre, l’homéopathie demeurant bien la seule médecine réellement en mesure de traiter en profondeur la relation "le sujet/sa vaccine", ainsi que de prévenir la déclaration de vaccinoses, et reconnue à cet effet. (les travaux sur le sujet sont répandus et nombreux)Il faut savoir que la réaction vaccinale apparaît souvent rapidement après (quelques heures, une journée) l’injection mais pas systématiquement. Un délai d’une petite semaine n’est pas si rare avant l’expression de la réaction.La réaction vaccinale diffère de la vaccinose, qui, elle, est une maladie vaccinale (qui deviendra chronique, le plus souvent grave et difficilement guérissable si elle n’est pas considérée rapidement comme telle), suite à une réaction durable, aux manifestations non considérées normales, et non prise en charge.Pour conclureIl est impératif que chaque propriétaire d’animal connaisse l’ensemble du critère de vaccinabilité de son chien ou de son chat, mais aussi les contre-indications générales ou individuelles à la vaccination. Un animal malade, ou allergique reconnu, même en voie de guérison, mais pas encore guéri, ne doit en aucun cas être vacciné, ceci est clair dans les textes, comme nous venons de le voir. Un animal immunodéprimé (quelle que soit la maladie concernée dans son espèce) constitue une contre-indication au rappel des vaccins. Une femelle gestante ou allaitante, un sujet trop jeune (bébé) ou vivant auprès de très jeune, un animal parasité par des vers, un animal sous glucocorticoïdes, sont autant de cas où la vaccination devient une contre-indication momentanée.Il est faux de croire qu’un rappel "ne peut pas attendre". Au contraire, c’est un gage de professionalisation, de sérieux, que de patienter le temps que l’animal remplisse toutes les conditions nécessaires pour recevoir son rappel.Le cas des maladies dépistablesComme nous l’avons vu précédemment, le vaccin ne doit pas être injecté dans le cas où l’animal peut être porteur sain ou en incubation de la maladie pour lequel ce vaccin vise la prévention. Le vétérinaire doit donc expliquer au propriétaire la nécessité de procéder au dépistage de la maladie en question avant de vacciner l’animal. Vous comprenez bien les dégâts (ravages serait un terme plus juste) que peuvent engendrer un vaccin contre la leucose sur un chat porteur de la leucose ... par exemple. Cette règle est valable tout autant pour les maladies non dépistables : un chat porteur du coryza ne doit pas être vacciné contre le coryza, un chien souffrant de la toux du chenil ne doit pas être vacciné contre la toux du chenil, et ainsi de suite.En règle générale, s’il ne fallait se souvenir que d’une seule loi = un animal malade, quelle que soit sa maladie, ne doit pas être vacciné tant qu’il n’est pas considéré comme guéri.Nous pouvons tous agir en prévention : soit en appliquant systématiquement une couverture de protection homéopathique individualisée (et non passe-partout... car le remède valable pour l’un n’est pas forcément celui de l’autre) sur un animal effectivement vaccinable (tous les critères de la vaccinabilité sont alors remplis), soit en déclarant aux autorités concernées, de manière sobre bien entendu, les constatations des réactions vaccinales engendrées sur notre animal à propos de tel vaccin (mentionner son nom, son numéro de lot, sa marque, tout ce que vous possédez comme informations à son sujet sur le carnet de santé de l’animal)Les réactions vaccinales, vaccines et vaccinoses, sont en effet loin d’être des cas isolés. La santé animale n’est pas un jeu, elle obéit à des textes stricts. Il est essentiel que les maîtres deviennent pleinement acteurs, et non plus spectateurs, en matière de sécurité pour le maintien en santé de leur compagnon.source : http://www.naturavox.fr/Risque-vaccinal-vaccinose-et-reflexions-a-propos-de-l-innocuite-des-vaccins-en-sante-animale.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites