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L’histoire du Chien-Guide d’aveugle,

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Fiche pratique » Métiers
L’histoire du Chien-Guide d’aveugle,
L’histoire des chiens-guides d’aveugle a sans doute commencé de la même manière un peu partout dans le monde, lorsqu’on s’est aperçut que l’animal pourrait aider l’homme à se diriger.

A l’heure actuelle cette formation est assurée de manière sérieuse par des professionnels qui savent préparer les chiens à rendre les services que l’on attend d’eux.


Historique

Les chiens-guides d’aveugles firent leur apparition en Allemagne en 1915 pour aider les aveugles de guerre.

C’est à un nommé Kraemer qu’on doit la première école, mise en place après qu’il eut observé comment son chien pouvait, spontanément, diriger un soldat aveugle dans ses déplacements.

Un livre de Moris Frank nous raconte l’histoire de Buddy première chienne-guide aux Etats-Unis. Son futur maître aveugle se rendit en Suisse en 1928 auprès de Mme Eustis qui avait un centre de dressage pour les besoins de la police et de la Croix-Rouge et qui élevait des Bergers Allemands. La chienne formée arriva en Amérique avec son maître pour qui elle avait une dévotion sans faille. Elle su charmer la presse et gagner le cœur du public par ses prestations qui permettaient à son maître une autonomie idéale.

En Janvier 1929 fut fondée l’association sans but lucratif “ l’œil qui voit ” qui permit l’éducation de centaines de chiens-guides.

L’auteur raconte un des défis lancé par les journalistes, traverser West Street à New-York, une artère large de 75 mètres avec un trafic intense : “ Nous nous engageons sur une chaussée si bruyante qu’il me semblait m’enfoncer dans une muraille de sons. Buddy fait quatre pas et s’arrête. Un fracas assourdissant et une bouffée d’air chaud m’indiquent le passage en trombe d’un énorme camion. Ma chienne avance, dans ce bruit à vous briser le tympan, s’arrête, recule, repart. J’ai perdu tout sens de l’orientation et me fie entièrement à elle. Jamais je n’oublierais les trois minutes suivantes. Les camions nous frôlent à toute allure, les taxis klaxonnent dans nos oreilles, les conducteurs nous insultent. Quand enfin nous parvenons de l’autre côté et que je me rends compte du travail admirable qu’elle vient d’accomplir, je me penche sur Buddy, la serre dans mes bras et lui assure qu’elle est la plus brave de toutes les braves filles ! ”

Buddy était une chienne Berger Allemand, d’un gris foncé éclairé d’une tache crème sur la gorge, qui mourut à 10 ans après avoir été la pionnière par excellence des chiens-guides sur tout le continent américain.

En France c’est sur l’initiative du commandant Malric et du Lieutenant Megnin qu’un centre est créé en 1917.

Tous les pays allaient suivre et on verra en Belgique la Reine Elisabeth organiser une course d’obstacles naturels entre un chien-guide belge et un chien-guide allemand, c’est l’équipe belge qui la remportera.

En France c’est surtout Paul Corteville qui donnera l’impulsion à ce type de formation, un véritable passionné qui dressa son premier chien, à l’âge de 10 ans, pour un de ses amis Pierre Blin (âgé de 8 ans) devenu aveugle à la suite de l’explosion d’une grenade qu’il avait découvert en jouant sur la plage. Son école de chiens- guides fut fondée à Wasquehal dans le Nord en 1952.


Les yeux de son maître

Lorsqu’on voit évoluer un chien, guidant son maître aveugle à travers les mille obstacles de la ville, on accepte le fait, on trouve cela normal, tout en y allant d’un compliment : “ c’est quand même formidable ce que font ces chiens pour leur maître ! . ”

On constate l’aide que peut apporter le chien à son maître, mais on ne s’interroge pas souvent sur ce que peut ressentir le chien qui accomplit ce service continuellement. A-t-il la notion de travail et d’abnégation dans le sens de sacrifice volontaire pour les humains ? Sommes-nous parvenus à le conditionner au point qu’il est devenu une machine, une prothèse vivante qui supplée aux déficiences du maître comme certains veulent le faire croire ?

En fait, et cela risque de choquer les rêveurs ou les idéalistes qui ne connaissent pas assez le chien pour être en prise directe avec la réalité, le chien, quoi qu'on fasse, ne sera jamais ni un humain ni une machine. C’est un être vivant, une espèce différente de l’homme qui a comme ancêtre un loup et comme cousins directs : le chacal ou le coyote. En tant qu’espèce il a sa propre intelligence, différente de celle des humains, il a également des besoins, des élans naturels, des instincts, qu’on ne peut réprimer complètement malgré sa longue domestication. L’identification qu’il fera envers l’espèce humaine (qu’il voit comme des canidés) va être utilisée par l ‘homme pour se l’attacher et lui demander des services.

Dans l’équipe chien-guide et Aveugle les relations interagissent et on constate que l’instinct le plus fort du chien qui est utilisé est celui de la coopération dans la meute, en particulier la faculté de guider l’autre en situation de chasse. Dans cette coopération, il faut faire corps avec l’autre individu, surtout s’il a un statut hiérarchique supérieur. On doit aussi faire preuve de loyauté, du désir de collaborer, de disposition à imiter, etc.

La vraie autorité du maître vient surtout de la confiance et de l’estime que lui porte son chien et non de procédés de force et de punition. En dehors de cette coopération il reste peu de choses au chien de naturel dans son service de guide et comme disait Janet “le travail est un genre d’action plus difficile et plus rare qu’on ne le croie. Il n’existe pas chez l’animal ni chez l’homme primitif, malgré les apparences : nous les faisons agir et peiner pour notre avantage, mais ils ne font pas eux-mêmes l’acte de travail ”.

Des études ont été menées sur les capacités de travail des chiens-guides d’aveugles en fonction des conditions de leur existence à l’étape chiot, en fonction également de l’âge auquel ils vivront dans la famille d’accueil. N’oublions pas que les qualités essentielles du chien-guide sont : l’équilibre caractériel, c’est-à-dire la maîtrise de ses émotions ; le goût pour l’apprentissage dans des situations nouvelles ; la sociabilité envers les humains, les congénères ou les autres animaux.

On peut raconter l'histoire de ce chien - guide d’aveugle japonais nommé Serve qui s’interposa entre une voiture et son maître non-voyant. Il y laissa une patte mais devint le symbole de la prévention routière. Il eut droit à des cadeaux, des émissions de télé, une statue et à sa mort sa tombe allait être perpétuellement fleurie.
Auteur :


Visitez le site de l'auteur : http://ecole.du.chiot.free.fr/

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Ca , c'est un super truc !!!

Pres de la ou j'habite a quelques kilometres , il y a une ecole
de chiens d'aveugle !!
C'est souvent qu'ils les emmenent en ville pour les faire travailler !!
C'est absolument genial , ca m'emeut chaque fois que je les vois !!

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