Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Marine-perruche

Calopsitte élégante (Nymphicus hollandicus)

Messages recommandés


La Perruche Calopsitte ou Calopsitte élégante (Nymphicus hollandicus)
(en Anglais, Cockatiel)




La Calopsitte Elegante fait partie des psittaciformes, de la famille des Cacatuidés. La Calopsitte élégante est un petit donc un petit cacatoès qui est originaire d’Australie. On peut trouver une multitude de mutations chez les calopsittes élevées en captivité. Elle est grégaire et sociable, avec plusieurs générations de vie en captvité.


A l’état sauvage
La calopsitte élégante fréquente les zones arides et semi arides et apprécie la proximité des poins d'eau. Elle fréquente aussi les zones urbaines, les parcs et les cultures. On la trouve en Australie, dans la campagne où il y a quelques arbres, dans les zones cultivées, les savanes, les campagnes ouvertes arides ou semi-arides et les forêts ouvertes, le tout près de l’eau. En dehors de la saison de nidification, elles forment de grands rassemblements qui se déplacent en suivant la montée en graines des plantes herbeuses et des céréale. La Calopsitte élégante est un voilier puissant, effectuant un vol direct et rapide. Elle se pose au sommet des cimes d’arbres ou sur les pylônes électriques au bord des routes, en ayant la même posture et le même centre l’intérêt. La calopsitte élégante dort la nuit dans les dortoirs communs, cachés dans des arbres au feuillage denses. Elles quittent le dortoir très tôt le matin, avant le lever du soleil. Elle se nourrit de graines de plantes (acacias en majorité). Elle s’alimente en plus de graines, de fruits et de baies. La calopsitte élégante est très commune et très répandue sur l'ensemble de son aire. Elle a bénéficié des installations et des réservoirs artificiels pour le développement de l'agriculture. Les effectifs au niveau mondial sont estimés à près d'un million d'individus. Les nombreux individus qui se sont échappés aux Etats-Unis ont échoué dans leurs tentatives pour s'établir à l'état sauvage. En Australie, les Calopsittes élégantes sont souvent persécutées car elles sont nombreuses et considérées comme des nuisances pour l'agriculture.



En captivité
La Calopsitte est considérée aujourd'hui comme un oiseau domestique. Elle possède diverses panoplies de mutations, le plus commun étant le gris. Elles possèdent toutes une huppe érectile, comme le cacatoès, mais beaucoup plus petite. Elles ont une longue queue effilée. Le dimorphisme sexuel est facile à observer chez la perruche calopsitte grise. Le mâle a la face jaune et les joues orange foncé, tandis que la femelle a le dessous de la queue barré horizontalement de jaune et parfois de gris. Mais cette méthode de sexage n'est pas toujours valables dû à certaines souches où la femelle a également de fortes joues oranges. Les juvéniles sont semblables à la femelle, avec le bec de couleur corne et gris. Elle atteint sa maturité sexuelle entre dix-huit mois et deux ans. Elle mesure entre 30 et 35 cm, pour un poids de 100 à 120 grammes. Sont espérance de vie se situe entre 10 et 15 ans.

Alimentation
L’alimentation de la perruche Calopsitte se compose de son mélange pour grande perruche, enrichi en alpiste et en essayant de lui donner le moins de tournesol possible (sauf pour les récompenses, car elle a tendance à l’embonpoint). Il lui fa également des graines germées, des fruits, des légumes (très important pour la vitamine A, D, B et les minéraux comme le phosphore et le calcium). En période de mue et de reproduction on apportera un supplément en pâtée aux oeufs. Enfin, il faudra lui fournir de l’os de seiche et des blocs minéraux. Pensez enfin aux pousses fraîches, aux graines m-mures, et aux plantes sauvages comestibles.


Comportement
La Calopsitte élégante est gracieuse et paisible, elle est très sociable et peu territoriale. Souvent, seul le mâle chante et imite. Certaines d’entre elles peuvent apprendre à parler, souvent les mâles. Elle siffle très bien, quoique certaines n'en seront jamais capables. Elle n’est pas destructrice et elle s'adapte généralement très aux cohabitations avec d’autres espèces calmes. Elle est très facilement apprivoisable. Enfin, il faudra savoir apprécier ses cris matinaux et sa grande quantité de poussière de plumes dégagées (qui assure sa santé).


Reproduction
La Calopsitte élégante se reproduit facilement, et en tout saison. Il faut out de même limiter le nombre de pontes à 2 par an pour ne pas épuiser la femelle, et attendre que les calos aient 18 mois au moins pour leur pleine maturité. Elles ont besoin d’une large volière d’au moins 1 mètre sur 1 mètre 50. Le nichoir doit mesure au moins 25x25x 35 à 40cm de haut , avec un trou d'entrée de 6 à 7cm de diamètre. Il faudra remplir le fond de 4 à 5cm de tourbe et de copeaux de bois. Elle pond 4 à 7 oeufs, avec une incubation d'une vingtaine de jours. Le mâle couve le jour et la femelle la nuit. Entre 28 et 35 jours, les petits sont entièrement emplumés. Les jeunes quittent le nid après 5 à 6 semaines et sont encore nourris par les parents pendant environ 15 jours. Le baguage se fait vers le dixième jour (diamètre : 5,5mm). La première reproduction devra être bien suivie et aidé, c'est elle qui déterminera souvent la qualité des autres reproductions du couple.


Les mutations les plus fréquentes sont :
- grise (type sauvage)
- edged
- panaché
- fallow (bronze et cendré)
- face blanche

- face pâle
- ino
- opaline
- cinnamon
- joues jaunes


Sources :
"Le grand livre des perroquets" éditions De Vicchi
"Parrots of the world"
oiseaux.net/oiseaux/calopsitte.elegante.html
oiseaux-birds.com/fiche-calopsitte-elegante.html
callopsitte.free.fr
mesoiseaux-noirmoutier.com/html/becscrochus/calopsitte.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Calopsitte élégante : Nymphicus Hollandicus



Famille:
bien qu'étant souvent considérée comme une perruche et classée dans la famille des psittacidés, la calopsitte appartient en fait à la famille des cacatoès, c'est donc un cacatuidé.

Particularité:
huppe érectile. La position de celle-ci est très significative et peut aider à décripter ce que ressent une calopsitte:

à l'horizontale: la huppe est bien lisse et forme une pointe légèrement relevée; c'est un signe de bien-être, elle est calme et détendue.

à la verticale: elle est intéressée, curieuse.

huppe redressée vers l'avant: c'est un signe d'excitation.

huppe plaquée vers l'arrière avec la tête tendue ver l'avant et le bec entre-ouvert: c'est un signe de peur, d'angoisse, elle est prête pour l'attaque et à ce moment, elle imitera le bruit du chat apeuré qui souffle sur son adversaire.


Répartition géographique:
les calopsittes peuplent tout le continent australien à l'exception des côtes humides.

Taille: entre 30 et 35 cm dont environ 15 cm de queue.

Poids: entre 80 et 100 grammes.

Longévité: de 15 à 20 ans.

Maturité sexuelle: entre 6 et 9 mois mais il est recommandé de ne pas faire de reproduction avant 15 mois.

Mutations:
- grise (type sauvage)
- lutino
- albino
- perlée (opaline)
- face blanche
- cinnamon (cannelle)
- panachée
- bronze fallow
- fallow cendré
- olive
- joue jaune
- edged
Il existe également des combinaisons de mutations, par exemple: cinnamon perlée



Quelques petites précisions sur le sexage des calopsittes. Je ne sais pas si ça sera très clair, n'hésitez pas à me corriger.


Le dimorphisme sexuel

Après la mue juvénile (6 à 9 mois), il est possible de sexer la plupart des calopsittes grâce au dimorphisme sexuel. Attention, la mutation panachée ne présente aucun dimorphisme sexuel, elle est insexable visuellement.

Les juvéniles naissent avec un plumage identique à celui de la femelle : pas de masque, stries sur le dos et la queue, spots sur les ailes. Après la mue, les mâles acquièrent leur plumage d'adulte : le masque (jaune ou blanc) apparait progressivement, les plumes des ailes et de la queue sont remplacées par des plumes unies. C'est particulièrement visibles avec les oiseaux de type sauvage, cinnamon, face blanche.

Les jeunes mâles opaline perdent leurs perles dès la première mue (c'est également le cas chez les oiseaux panachés opaline, mais les perles peuvent mettre plusieurs mues avant de disparaitre totalement). Une fois adultes, il est très difficile de différencier un mâle opaline d'un mâle de type sauvage.

Il existe bel et bien un dimorphisme sexuel chez les lutinos et albinos, même s'il n'est pas évident à repérer. Comme avec les autres mutations, les oiseaux lutinos naissent avec des stries et des spots, qu'ils perdent après la mue juvénile. Mais il y a un deuxième critère, plus facile : les mâles ino adultes prennent un léger voile brun sur les ailes, ce qui rend le miroir alaire clairement visible.

Le sexage au nid via la génétique

Il y a quatre mutations récessives liées au sexe chez les calopsittes : ino, opaline, joues jaunes et cinnamon. Leur mode de transmission permet, dans certains cas, le sexage des jeunes dès la pousse des plumes, voire dès la naissance (en orange les oiseaux sexables au nid) :

Cas 1 : mâle mutant x femelle normale --> 100% mâles porteurs, 100% femelles mutantes
Cas 2 : mâle mutant x femelle mutante --> 100% mutants dans les deux sexes
Cas 3 : mâle porteur x femelle normale --> 50% mâles normaux, 50% mâles porteurs, 50 femelles normales, 50% femelles mutantes
Cas 4 : mâle porteur x femelle mutante --> 50% mâles porteurs, 50% mâles mutants, 50% femelles normales, 50% femelles mutantes
Cas 5 : mâle normal x femelle mutante --> 100% mâles porteurs, 100% femelles normales

Dans le premier cas, notre couple permet de sexer 100% des jeunes au nid et dans le troisième cas, il permet de sexer la moitié des femelles. Un exemple concret : si on fait reproduire un mâle ino avec une femelle de type sauvage, on aura des jeunes mâles de type sauvage porteurs d'ino (duvet jaune et yeux noirs à la naissance) et des jeunes femelles ino (duvet jaune et yeux rouges). Même pas besoin d'attendre la pousse des plumes, on connait avec certitude le sexe de nos oisillons. Smile

Cette méthode est aussi valable avec les combinaisons de mutations, elle est très utile pour sexer les oiseaux panachés sans avoir recourt au sexage ADN.

Remarque : les femelles ne peuvent pas être porteuses d'une mutation récessive liée au sexe.

Le sexage comportemental

Le comportement des jeunes peut être un indice utile, bien qu'il ne soit pas fiable à 100%. Un jeune mâle, dès 3-4 mois, commence à siffler, à imiter des sons, puis un peu plus tard à parader (ailes en coeur, mouvements vifs du bec contre les perchoirs et grillage) etc.

Attention : un oiseau qui siffle a de fortes chances d'être un mâle. Le contraire est moins vrai Wink

Le sexage ADN

Si aucune des méthodes ci-dessus ne vous donne satisfaction (un oiseau panaché dont on ne connait pas les mutations des parents, par exemple), la seule méthode fiable restante est le sexage ADN, auprès d'un laboratoire.

Note : Si on vous parle de différences morphologiques telles que l'écartement des os pelviens, l'intensité du rouge de la joue, la taille de l'oiseau, de sa tête ou de sa huppe, méfiance ! Ce n'est pas fiable du tout, cela dépend des souches.



Génétique (mutations) :

Il n'est pas facile de prévoir la couleur des futurs oisillons, il faut connaître les antécédents familiaux du couple pour y parvenir.
En effet, une mutation peut en cacher une autre: les calopsittes peuvent afficher une mutation et être "porteuses" d'une autre mutation qui n'est donc pas visible mais qui pourra être transmise à la descendance.

Je prends pour exemple mon couple:
Kalou, femelle cinnamon perlée et Zorro, mâle face blanche.

1) si ils ne sont porteurs d'aucune autre mutation, les petits seront gris (de type sauvage);

2) si Zorro est porteur cinnamon, il y aura des petits gris et des cinnamons;

3) si Zorro est porteur perlé, il y aura des petits gris et des perlés;

4) si Zorro est porteur cinnamon et perlé, il y aura des petits gris, des cinnamons, des perlés et des cinnamons-perlés;

5) si Kalou est porteuse face blanche, on ajoutera aux 4 exemples précédents des petits face blanche.

Je remercie madame Dolorès Boucher, éleveuse de calopsittes au Québec, pour ces explications. http://www.oiselleriedj.ca/



Reproduction:

Il convient d'utiliser un nid boîte de 32 cm de hauteur, 25 cm de largeur et 25 cm de profondeur avec un trou d'envol de 8 cm de diamètre.

Il n'y a pas de période de reproduction spécifique; si on élève à l'intérieur, elles peuvent se reproduire toute l'année; par contre, à l'extérieur, elles se reproduiront entre le printemps et le début de l'automne.

Une fois conquise, la femelle se couche sur son perchoir, la queue de côté, et réclame les ardeurs de son mâle par des petits cris; celui-ci grimpe sur le dos de madame et se positionne pour que les 2 cloaques se touchent.

Si vous avez vu vos oiseaux s'accoupler, vérifiez régulièrement le nid car le 1er oeuf arrive assez vite.

La femelle pond, en général, de 4 à 6 oeufs à 2 jours d'intervalle.
Il est fréquent que la 1ère ponte ne donne que 2 oeufs qui ne seront malheureusement pas fécondés, surtout si les parents sont trop jeunes.

L'incubation dure de 18 à 21 jours.
Les 2 parents couvent: la femelle principalement la nuit et le mâle, le jour mais il n'est pas rare de les trouver tous les 2 au nid en même temps.
Le mâle couvant, il ne nourrit pas la femelle qui doit se débrouiller seule.
Il est important de donner de la pâtée d'élevage dès le début de la couvaison afin que les parents s'habituent à en manger avant l'éclosion.

Les 2 parents nourrissent les petits qui resteront au nid entre 30 et 33 jours.
Ils viendront se monter au trou d'envol 2 ou 3 jours avant la sortie.

Lors du sevrage, environ une dizaine de jours après la sortie du nid, il est important de mettre des branches de millet et de la pâtée d'élevage à la disposition des petits car c'est ce qu'il mangent le plus facilement.

Remarque importante: lorsqu'un couple de calopsittes est formé, c'est pour toute la vie et à la mort de l'un, l'autre acceptera difficilement un nouveau compagnon.



Comportement:

la calopsitte est plus indépendante que les autres cacatoès, elle peut jouer seule pendant des heures.


Mais il ne faut pas oublier que les perroquets sont grégaires (aiment vivre en groupe) et qu'il est toujours préférable d'acquérir un couple.
Chez les calopsittes, une fois qu'un couple se forme, c'est pour la vie.

La calopsitte crie généralement pour attirer l'attention de son maître;c'est pourquoi il est préférable de ne pas instaurer de rituels sinon les cris peuvent devenir un véritable enfer, la calo criant jusqu'à obtenir gain de cause!

C'est un oiseau très attachant qui est sociable et s'adapte assez vite.
Il sera possible, avec beaucoup de patience, d'apprivoiser une calopsitte qui n'a pas été élevée à la main.

Les mâles sifflent en général très bien, ils peuvent reproduire des airs connus et certains sont même capables d'apprendre à parler.

N'oublions pas que dans la nature, les oiseaux volent régulièrement et il est donc impensable de les laisser enfermés 24h/24 dans une petite cage.
Permettez-leur de sortir et de voler plusieurs heures par jour ou offrez-leur une grande cage ou mieux encore une volière horizontale.

Les calopsittes, comme tous les perroquets, ont besoin de gruger (ronger) pour user leur bec; dans la nature, elles s'attaquent aux arbres.
Si vous ne voulez pas qu'elles s'en prennent à vos meubles, mettez à leur disposition des jouets à détruire,une branche de millet, un os de seiche et un bloc de minéraux.
Il est possible de réaliser soi-même de nombreux jouets à moindre frais. Wink



Sources utilisées:
http://www.calopsitte.com/Description.htm
http://www.animauxexotiques.com/
http://callopsitte.free.fr/

Fiche extraite de Psitta Passion

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Quelques petites précisions sur le sexage des calopsittes. Je ne sais pas si ça sera très clair, n'hésitez pas à me corriger.

Le dimorphisme sexuel

Après la mue juvénile (6 à 9 mois), il est possible de sexer la plupart des calopsittes grâce au dimorphisme sexuel. Attention, la mutation panachée ne présente aucun dimorphisme sexuel, elle est insexable visuellement.

Les juvéniles naissent avec un plumage identique à celui de la femelle : pas de masque, stries sur le dos et la queue, spots sur les ailes. Après la mue, les mâles acquièrent leur plumage d'adulte : le masque (jaune ou blanc) apparait progressivement, les plumes des ailes et de la queue sont remplacées par des plumes unies. C'est particulièrement visibles avec les oiseaux de type sauvage, cinnamon, face blanche.

Les jeunes mâles opaline perdent leurs perles dès la première mue (c'est également le cas chez les oiseaux panachés opaline, mais les perles peuvent mettre plusieurs mues avant de disparaitre totalement). Une fois adultes, il est très difficile de différencier un mâle opaline d'un mâle de type sauvage.

Il existe bel et bien un dimorphisme sexuel chez les lutinos et albinos, même s'il n'est pas évident à repérer. Comme avec les autres mutations, les oiseaux lutinos naissent avec des stries et des spots, qu'ils perdent après la mue juvénile. Mais il y a un deuxième critère, plus facile : les mâles ino adultes prennent un léger voile brun sur les ailes, ce qui rend le miroir alaire clairement visible.

Le sexage au nid via la génétique

Il y a quatre mutations récessives liées au sexe chez les calopsittes : ino, opaline, joues jaunes et cinnamon. Leur mode de transmission permet, dans certains cas, le sexage des jeunes dès la pousse des plumes, voire dès la naissance (en orange les oiseaux sexables au nid) :

Cas 1 : mâle mutant x femelle normale --> 100% mâles porteurs, 100% femelles mutantes
Cas 2 : mâle mutant x femelle mutante --> 100% mutants dans les deux sexes
Cas 3 : mâle porteur x femelle normale --> 50% mâles normaux, 50% mâles porteurs, 50 femelles normales, 50% femelles mutantes
Cas 4 : mâle porteur x femelle mutante --> 50% mâles porteurs, 50% mâles mutants, 50% femelles normales, 50% femelles mutantes
Cas 5 : mâle normal x femelle mutante --> 100% mâles porteurs, 100% femelles normales

Dans le premier cas, notre couple permet de sexer 100% des jeunes au nid et dans le troisième cas, il permet de sexer la moitié des femelles. Un exemple concret : si on fait reproduire un mâle ino avec une femelle de type sauvage, on aura des jeunes mâles de type sauvage porteurs d'ino (duvet jaune et yeux noirs à la naissance) et des jeunes femelles ino (duvet jaune et yeux rouges). Même pas besoin d'attendre la pousse des plumes, on connait avec certitude le sexe de nos oisillons. Smile

Cette méthode est aussi valable avec les combinaisons de mutations, elle est très utile pour sexer les oiseaux panachés sans avoir recourt au sexage ADN.

Remarque : les femelles ne peuvent pas être porteuses d'une mutation récessive liée au sexe.

Le sexage comportemental

Le comportement des jeunes peut être un indice utile, bien qu'il ne soit pas fiable à 100%. Un jeune mâle, dès 3-4 mois, commence à siffler, à imiter des sons, puis un peu plus tard à parader (ailes en coeur, mouvements vifs du bec contre les perchoirs et grillage) etc.

Attention : un oiseau qui siffle a de fortes chances d'être un mâle. Le contraire est moins vrai Wink

Le sexage ADN

Si aucune des méthodes ci-dessus ne vous donne satisfaction (un oiseau panaché dont on ne connait pas les mutations des parents, par exemple), la seule méthode fiable restante est le sexage ADN, auprès d'un laboratoire.

Note : Si on vous parle de différences morphologiques telles que l'écartement des os pelviens, l'intensité du rouge de la joue, la taille de l'oiseau, de sa tête ou de sa huppe, méfiance ! Ce n'est pas fiable du tout, cela dépend des souches.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...