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Marine-perruche

L'apprentissage du cris chez le perroquet - la signature vocale

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L'apprentissage du cris chez le perroquet - la signature vocale


Bonjour, je vais vous présenter des extraits de différents sites internet, sur l'étude in vivo de Karl Berg sur les cris des perroquets, réflexion sur l'aspect inné ou acquis de leur langage et principalement der leurs cris. L'extrait est tiré de l'article traduit par bruno Scala sur futura-sciences.com. Le texte original, en Anglais, est disponible sur le site internet :
Arrowhttp://rspb.royalsocietypublishing.org/content/early/2011/07/07/rspb.2011.0932

Citation :
Extrait de : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/les-perroquets-apprennent-a-crier_31440/
Publiée cette semaine dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society Biology, elle montre que les chez les perruches à croupion vert (ou toui été), espèce de la famille des psittacidés vivant en Amérique du Sud, les cris ne sont pas innés. Grâce à une population de ces perruches attentivement observée depuis 1987 et vivant au Venezuela, l’équipe de scientifiques américains (des universités Cornell et Berkeley) a pu mettre en évidence le mécanisme d’apprentissage des cris chez les jeunes perroquets.

Étudier les cris des perroquets est très instructif pour comprendre les mécanismes d’acquisition du langage, chez les humains notamment parce que, comme pour nous, l’apprentissage du langage se fait tout au long de la vie. Néanmoins, une des interrogations récurrente est de savoir si les premiers cris sont innés ou bien s’ils sont enseignés aux jeunes individus par leurs parents ou autres.

Pas de lien génétique
On suspectait que les premiers cris étaient le fruit d’un apprentissage dispensé par les membres de la famille. Mais ces résultats avaient été obtenus en laboratoire, et il s’agissait ici de les vérifier grandeur nature. Une mission difficile quand on sait que cette espèce vit perchée et cachée en haut des arbres. C’est pour cela que la population vénézuélienne a été particulièrement précieuse. Les scientifiques ont pu créer des nids artificiels dans lesquels les perruches sont venues se loger puis pondre.

Et les observations sont étonnantes (voir vidéo ci-dessus). D’abord, ce ne sont pas nécessairement les parents biologiques qui enseignent les cris à leur progéniture. C’est simplement le premier adulte qui va s’en occuper. En outre, quand l’adulte qui enseigne le cri n’est pas un des parents biologiques, le cri appris ne ressemble pas nécessairement à celui des parents biologiques. Preuve que ce cri n’a aucune source génétique.


Une signature vocale unique
Quand elle est jeune, la perruche se voit attribuer une signature par ses parents adoptifs ou biologiques : l’adulte qui s’occupe des jeunes leur donne un modèle de cri que chacun des jeunes adapte pour qu’il devienne unique. Une sorte de nom. Pour l’oreille humaine, tous ces cris sont identiques mais quand on y regarde plus près, ils sont bien différents, comme le montre la seconde vidéo...

Ce cri permettra ensuite aux adultes de reconnaître les jeunes dont ils s’occupent afin de les nourrir. Car pendant les trois semaines suivant le départ du nid, les jeunes sont encore dépendants d’un adulte pour la nutrition. Un cri unique, ça n’est pas de trop pour retrouver quelqu’un dans la jungle vénézuélienne !

La vidéo du nourrissage avec la reconnaissance vocale :
http://vimeo.com/9117349

La vidéos des empreintes vocales, des signatures vocales uniques :
http://vimeo.com/26317334



Les perroquets se donnent des prénoms
Extrait de : http://www.slate.fr/lien/41213/perroquets-prenoms


Citation :
Le talent d’imitateur des perroquets ne sert pas seulement à divertir les humains, il permet surtout de développer des interactions sociales complexes au sein de l’espèce, notamment en donnant des prénoms à leur progéniture, rapporte le site Nature.

Le phénomène était déjà connu pour les oiseaux vivant en captivité, mais les scientifiques ne savaient pas comment apparaissaient ces «signatures vocales», l’équivalent des prénoms chez les êtres humains. Il fallait donc déterminer s’ils étaient innés, acquis ou s’il s’agissait d’une «aberration» liée à la vie en captivité.

C’est en observant des nids où les oisillons avaient été adoptés, à la suite d'un échange d’œufs organisé, que Karl Berg, un spécialiste du comportement animal, a pu confirmer la dimension sociale du phénomène et écarter le facteur biologique.

Dans leurs milieux naturels, les groupes de perroquets se divisent, changent régulièrement d’où l’utilité d’apprendre la «signature vocale» de ses congénères, comme nous humains le faisons avec les prénoms. «Quand un perroquet imite la signature d’appel d’un autre, il attire l’attention et ouvre ainsi la porte à d’autres échanges d’informations plus complexes», explique Karl Berg.
Jusqu’à ce jour, ce type de phénomène n’a été observé que chez trois espèces: les humains, les dauphins et maintenant les perroquets.



Sources directes :
Arrowhttp://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/les-perroquets-apprennent-a-crier_31440/
Arrowhttp://blogs.nature.com/news/2011/07/dont_call_me_polly_parrots_hav.html
Arrowhttp://actualite.portail.free.fr/tech-sciences/sciences/18-07-2011/les-perroquets-apprennent-a-crier/
Arrowhttp://www.perroquet-perroquets.com/

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