Solutions rapides pour un perroquet qui mord

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SOLUTIONS RAPIDES POUR UN PERROQUET QUI MORD
COMMENT FAIRE CESSER LES MORSURES

Votre perroquet vous mord ? Vous êtes à bout ? Vous ne savez plus quoi faire ?

Nous avons TOUTES les solutions pour qu’il arrête très rapidement. Il suffit de quelques heures d’exercices à quelques demi-journées, et les mauvaises habitudes seront terminées. Ces exercices ont été appliqué concrètement sur de perruches et des perroquets qui mordaient depuis des mois voir des années, et en moins d’une journée, cela a fonctionné. Mais il vous faudra pour cela être très à l’écoute de votre perruche ou perroquet, car quelque soit le psittacidé qui est chez vous, il est très intelligent et saura rapidement apprendre à ne plus mordre, il vous suffit seulement de mieux le comprendre et de mieux réagir et répondre à ses besoins.

Avant d’appliquer les exercices, il vous sera essentiel de lire ces articles pour mieux comprendre votre perruche ou votre perroquet :

• Améliorer le quotidien des perruches
  
• Les gestes de pacification du perroquet
  
• Le comportement du perroquet : valeur adaptative et expérience subjective
  

LA RÈGLE PRINCIPALE QUAND UN PERROQUET VOUS MORD

Vous devez impérativement rester stoïque, ne pas le regarder, ne pas crier, se pas réagir vivement ou violemment, ne prenez surtout pas peur, poussez le sèchement et ignorez le. Restez vigilants aux signes d’inquiétudes de sa part et de fuite (dilatation des pupilles, hérissement du plumage, pattes accrochées au perchoir, œil qui fixe le doigt), respectez son rythme, ainsi vous ne serez pas mordus. Le plus important est d’éviter ses morsures, surtout quand c’est vous qui vous vous approchez de lui et le forcez en quelque sorte à réagir par défaut de la sorte. S’il vous mord et que vous vous éloignez, vous le renforcerez à recommencer, car c’est ce qu’il attendait. Apprenez à l’apprivoiser plus doucement et avec plus de respect par rapport à ses besoins.

Quand c’est lui qui vient vous mordre, c’est différent, il recherche votre attention, votre regard, votre voix, et quand vous criez et gesticulez, cela l’amuse. C’est pourquoi il est essentiel que lorsque la morsure se produit, il est trop tard, il ne faut pas réagir vivement ou crier ou s’éloigner, il faut utiliser votre bras pour le pousser vivement et l’ignorer. Il sera vexé, et après plusieurs essais de sa part et votre même réponse inintéressante pour lui, il cessera. Dès qu’il arrête, félicitez le, récompensez le de toute sorte, et jouez avec, ayez des activités ensemble. Apprenez à avoir de l’égard pour lui, des activités en commun, qu’il soit au cœur de la vie de la pièce, car sinon, si l’ennui l’accapare, il sera obligé de vous attirer comme il le peu, et par défaut, après les cris, les morsures…

LES EXERCICES CONCRETS

Citation :

"Ma conure à joues vertes a la manie de nous arracher les cheveux et les poils, elle nous fait mal et elle est très insistante, malgré nos punitions..."

Exercice qui a fonctionné :
Pour qu'une conure arrête un comportement, rien ne sert la punition, qui n'est pas comprise des perroquets, mais vaut mieux utiliser le renforcement positif qui lui est TRÈS utile et EFFICACE rapidement. Si tu agis bien, en une heure le problème peut être résolu.

A chaque fois qu'elle vous arrachera un poil ou cheveux, ou ne serais-ce qu'elle le touchera pour bientôt l'arracher, tu la fait descendre de toi et tu la pousse plus loin de façon ferme (mais respectueuse et sans douleur, faire attention). Elle va revenir, recommencer, vous allez refaire de même, vous la descendez, et pousser, et vous ne la regardez pas, vous ne lui parlez pas, aucun égard. Si elle le fait c'est qu'il n'y a qu'ainsi qu'elle attire votre attention et que cela semble l'amuser. A-t-elle un parc ? Des jouets ? des compagnons ? Faites vous des jeux ensemble ? Il faut enrichir son environnement et son quotidien en activités, ce qui évitera qu'elle essaye ainsi d'attirer l'attention.

Continuons dans l'exercice. Quand elle reviendra mais que cette fois-ci elle ne touchera plus vos poils et cheveux, dès qu'elle revient et qu'elle est correct, félicitez là, accordez lui de l'attention, des félicitations et des gourmandises dont elle raffole. Il faut enrichir ce non-comportement, pour qu'elle l'apprécie, et qu'elle continue à ne plus faire ce qui est déplaisant mais à faire ce qui est agréable. C'est ainsi pour tout. Dès qu'elle recommence à arracher un poil, pas un mot, pas un regard, déposez la fermement et plus loin, et dès qu'elle est sage, récompensez là. Ça devrait vous évitez bien des soucis et se régler rapidement.

Citation :

"Que je pianote sur mon ordinateur, ou que je sois dans mes affaires à travailler, elle me saute dessus et me mord très fortement les doigts, l'épaule, cela l'amuse beaucoup, nous on a mal, on crie, on la puni, rien y fait..."

Exercice qui a fonctionné :
Ta perruche manque d'attention et d'activités (jeux, exercices, etc), elle concentre donc son énergie à te faire réagir de n'importe qu'elle façon qui puisse, et si ce n'est pas par les rires et la joie, ce sera par les cris et l'énervement. ça ne l'amusera peut être pas tout autant, mais elle s'occupera de cette manière par défaut. A chaque fois qu'elle viendra pour te mordre, tu la fais descendre de toi et tu la pousse plus loin de façon ferme, sèche (mais respectueuse et sans douleur, faire attention), sans un regard, sans un mot, sans une réelle réaction hormis la rejeter. Elle va revenir, recommencer, tu va refaire de même. Elle va vite tester et se lasser, et dès qu'elle optera pour un comportement plus calme, plus agréable, félicites là, récompenses la, joue avec elle, amuse là, distrait là. C'est l'ennui qui leur fait adopter de tels comportements.

Citation :

"Un beau jour, mon conjoint a voulu approcher notre conure alors qu'il était sur mon épaule, et il est devenu malin et a voulu mordre mon conjoint. j'ai eu peur...et j'ai réagit fortement... j'ai eu peur qu'il me saute au visage... Suite à cette mauvaise expérience, il a commencé à me mordre à chaque fois que je le laissais sortir de sa cage. Pourtant il venait de lui-même sur ma main. Les morsures sont devenues de plus en plus forte."

Exercice qui a fonctionné
Qu'allons-nous tenter avec ta conure ? Nous allons tenter l'extinction d'un comportement, celui de la morsure. C'est quoi, l'extinction? C'est provoquer la disparition d'un comportement que l'on ne désire pas voir se reproduire. Comment faire? Tout comportement a une fonction pour l'animal. L'oiseau n'agit qu'en fonction de ce qui lui rapporte. Si l'oiseau mord, c'est que ce comportement lui rapporte quelque chose (il éloigne le mari ou il éloigne la main ou il obtient l'attention). Pour que la morsure disparaisse, l'humain doit faire en sorte que mordre ne rapporte plus rien, mais vraiment RIEN et ce, à chaque fois. Facile à dire, moins facile à faire. L’extinction, c'est une chose. Mais ce procédé fonctionne beaucoup mieux si, parallèlement, on indique à l'oiseau ce qu'il est souhaitable qu'il fasse, et c'est là qu'intervient le renforcement positif. Récompenser l'oiseau pour chaque comportement (ou séquence comportementale) que l'on souhaite revoir. Donc on travaille sur deux axes à la fois: l'extinction pour faire disparaître le comportement non désiré et le renforcement (récompense) pour voir augmenter la fréquence des comportements désirés. Les perroquets sont si intelligents qu'il ne leur faut pas bien longtemps pour comprendre. C'est un avantage. L'inconvénient de leur grande intelligence, c'est que si l'humain fait une erreur, il apprend de cette erreur... (il n'a pas mis longtemps à apprendre à mordre). J'ajoute qu'une bonne récompense est une récompense qui arrive immédiatement après le comportement désiré (traduire sans délai). J'ajoute encore qu'aucun perroquet ne comprend la punition et que les punitions favorisent la peur, l'anxiété, la confusion, et conséquemment l'agressivité. (la pie bavarde)

Citation :

Quand mon Cacatoès me mordait j'ai essayé de ne rien faire pour ne pas renforcer éventuellement ce comportement. Seulement elle ne s'arrête pas d'elle même. Je me suis rendue compte que lorsqu'elle agresse elle "s'acharne". Résultat , la douleur devenant trop vive j'étais obligée de réagir en la remettant en cage et la faire lâcher.

Exercice qui a fonctionné
Ignorer la morsure n'est pas la meilleur des solutions dans le cadre de la douleur, parce que comme tout exercice où l'on ignore un comportement négatif pour le faire diminuer - et où l'on avantage et félicite les bons comportements - quand on ignore, il ne faut pas oublier la période d'accroissement. C'est-à-dire qu'à partir de votre non considération (rester stoïque face à la morsure) de l'acte, l'oiseau aura une période d'insistance du comportement : encore plus de fréquences d'agression et surtout encore plus fort. A ce moment là, cela devient trop douloureux pour le commun des mortels que de telles agressions et on finit par réagir, ainsi on a renforcé l'oiseau dans l'idée de mordre plus fort, et on a baissé son seuil de tolérance par la même occasion.

La technique d'ignorer un comportement fonctionne très bien pour les comportements sans douleur, comme par exemple un oiseau qui vous arrache les touches du clavier. Dès qu'il mordille, vous le déposer plus loin, sans émotions, et il va revenir, insister, et tant que vous gardez cette ligne de conduite de l'ignorer, il va augmenter les fréquences pour finalement constater que ce n'est pas la bonne solution, et tester autre chose. Et comme vous allez renforcer les bons comportements, il va se tourner vers ceux-ci.

A cause de cette période d'insistance et d'accroissement du comportement (il expérimente), ignorer une morsure n'est pas la meilleure des solutions. Mieux vaut tout simplement impérativement éviter d'en arriver là. Et je sais que c'est là où réside la difficulté. Parce que, comment éviter une morsure si l'oiseau ne fait appel à aucun signe corporels avant coureur de la morsure ?

Les signes corporels précédant la morsure sont : une dilatation des pupilles, des grognements, un plumage gonflé autour du cou, un amincissement du corps, le regard d'un seul œil, des claquements de bec, les pattes fixées au perchoir et le regard fixé sur vous ou votre main. Si vous observez cela, le plus sage est de vous retirer et de laisser votre oiseau s'apaiser. Vous reviendrais plus tard. Votre perroquet va ainsi comprendre qu'il est respecté, qu'on ne le force pas avec des demandes ou comportements qu'il ne veut pas, et cela lui fait comprendre que morde n'est pas utile.

Ou ne prend-t-il plus la peine de ces signes là? Une fois que les morsures sont renforcées, certains perroquets ne prennent plus la peine de communiquer corporellement leur mécontentement, angoisse ou frustration, il n'y a plus de signes avant coureurs et cela devient très compliqué d'éviter cette morsure impulsive (seuil de tolérance bas).

"Le remettre dans sa cage" c'est à double tranchent. Soit elle le vit comme une punition, ou une situation négative, et dans ce cas, suivi d'une morsure ça peut atténuer le comportement d'agression (il est prouvé que les punitions ont des conséquences néfastes sur la psychologie à long terme et baissent le seuil de tolérance des oiseaux, qui deviennent plus facilement angoissés.). Soit la remettre dans sa cage est pour elle positif, c'est ce qu'elle voulait, retrouver son territoire, sa sécurité. Dans ce cas là c'est un renforcement et elle a trouvé un merveilleux moyen d'imposer son retour en cage quand elle subit une situation d'angoisse ou de frustration.

Il faudra travailler sur le renforcement positif et récompensez ses comportements quand ils sont adaptés ou recherchés, et éviter le plus possible de se faire mordre en respectant les codes de communication. Quand la morsure arrive, il faut réagir le moins possible et déposer l'oiseau plus loin pour le laisser s'apaiser. Il faudra lui apprendre à rentrer et sortir de la cage sur commande, et ne pas hésiter à utiliser un perchoir portatif pour l'y aider, afin qu'elle n'ait pas à craindre la main et que ça ne la freine pas dans son apprentissage. Il est parfois plus facile pour certains perroquets d'apprendre avec un perchoir plutôt que la main.

Citation :

Quand je sors mon perroquet de sa cage, il me mord. On dirait qu'il veut jouer mais il me fait mal. Je quitte la pièce il me suit. J'ai déjà essayé de lui dire "non" en montrant mon doigt mais ça ne marche pas non plus, même si je lui tapote le bec et que je le remets dans sa cage.

Exercice qui a fonctionné
Surtout, ne jamais réagir avec des comportements aversifs ou punitifs, comme le "non", la remise en cage, et le "tapotage sur le bec", pour la simple et bonne raison que tu vas renforcer la morsure. Ce ne sont absolument pas des comportements appropriés à l'éthogramme des psittacidés. Le "non" ne leur évoque rien, parce que c'est purement culturel et anthropomorphique, les oiseaux n'ont aucun apprentissage de la part de leurs parents, par le renforcement négatif ou par la punition. En outre, es punitions ont des conséquences néfastes sur la psychologie à long terme et baissent le seuil de tolérance des oiseaux, qui deviennent plus facilement angoissés.

Ce sont des procédés aversifs inappropriés, l'oiseau n'est que renforcé dans son comportement. S'il mord, c'est parce qu'involontairement, votre comportement l'a renforcé à avoir un intérêt pour opter pour la morsure.

La première façon d'éviter une morsure, et donc de ne pas la renforcer, c'est d'observer les signes corporels précédant la morsure : une dilatation des pupilles, des grognements, un plumage gonflé autour du cou, un amincissement du corps, le regard d'un seul œil, des claquements de bec, les pattes fixées au perchoir et le regard fixé sur vous ou votre main. Si vous observez cela, le plus sage est de vous retirer et de laisser votre oiseau s'apaiser. Vous reviendrais plus tard. Votre perroquet va ainsi comprendre qu'il est respecté, qu'on ne le force pas avec des demandes ou comportements qu'il ne veut pas, et cela lui fait comprendre que morde n'est pas utile.

La deuxième façon, à associer à la première, c'est lors de la morsure, votre réaction. Évidemment, cela fait mal. Ce qu'il faut impérativement éviter, ce sont les cris, les blâmes, les signes d'affolement, ou de violence (et d'énervement). Restez stoïque dans la mesure du possible, déposez simplement votre oiseau plus loin, en lui prouvant qu'il n'aura aucun intérêt à mordre.

• Pas de récompense verbale : pour lui les "non", les cris, les plaintes, c'est le récompenser et le renforcer.
  
• Pas de récompense comportementale : le rejeter dans sa cage, ça peut aussi le renforcer, parce que, s'il vous mord, et que vous le mettez en cage, et qu'ainsi il recommence, c'est peut-être qu'il a trouvé un excellent moyen pour pouvoir retourner en cage rapidement et efficacement, et être tranquille.
  

Enfin, il faut cerner les éléments déclencheurs, de la morsure, et remettre votre comportement en question, le réadapter à votre oiseau, et ainsi réhabiliter des échanges sains et non agressifs. Pour cela, nous avons besoin de l'historique à la morsure (c'est l'ABC du comportement), c'est la meilleure méthode de trouver les causes et de résoudre un problème de comportement : souvent c'est un problème de compréhension entre humains et oiseaux.

Dès qu'il optera pour des comportements appropriés, renforcez-les en lui donnant une récompense (renforcement positif). Avec le temps, les renforcements positifs des bons comportements, associés à l'entrainement à la sortie et à l'entrée en cage, et au respect de ses codes de communication, la mauvaise habitude de la morsure disparaitra.

S'il vous mord quand vous voulez le sortir de la cage, à mon avis, c'est qu'il n'a pas envie d'être sortie, ou que la présentation de la main lui déplait. Il peut se sentir forcé, oppressé, ou stressé. C'est là qu'il est important d'observer son comportement. Le renforcement positif serait idéal. Vous apprendriez à votre oiseau à sortir sur commande, ce qui amène à néant les risques de morsures, puisque chaque sortie ou rentrée en cage seraient associées à des récompenses : friandises, grattouilles, compliments, ou jouets, selon ce qu'il préfèrera. Parfois, les perroquets préfèrent qu'on les sortent avec un perchoir portatif plutôt qu'avec le doigt (ça dépend des préférences et des traumatismes de l'oiseau).