L'importance d'une pâté d'élevage maison et recettes

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L'importance d'une pâté d'élevage maison (faite soi-même)
Nos recettes

La pâtée d'élevage, qui sert à nourrir les parents reproducteurs, et puis les petits lors du nourrissage de la mère à sa nichée, devrait être systématiquement faite par vos soins. Nous allons vous expliquer l'importance vitale de la qualité de la pâté d'élevage, qui ne peut l'être que si elle est faite par nos soins, car elle sera la plus complète et efficace possible.

Personne ne devrait donner de la pâté du commerce tel quel, parce que celle-ci ne comporte que des produits dénaturé et enrichis synthétiquement. La pâté du commerce, c'est :
- Des lipides, soit de la graisse (beurre avec du lactose potentiellement néfaste, palme, ou colza, ou tournesol, les graisses des plus pauvres en nutriments et oligo-éléments)
- Des protéines (issus de produits à base d’œuf principalement, mais aussi de graines broyés, ou de préparations cuites comme les biscuit qui sont sans aucun apport vitaminique et minéral)
- Les glucides, soit du sucre (souvent du miel, voir même directement du sucre, les miettes de biscuit et les graines en comportent)
- des complexes vitaminiques et minéraux synthétiques (et encore, sur les pâtés de qualité, d'autres n'ont même pas cela).

Ce genre de mélange permet seulement d'engraisser la femelle et le mâle, et évite leur épuisement physique. Cependant, les effets sont dévastateurs sur leur jabot (flore intestinale détruite, sans parler de la flore buccale), sur le foie (trop gras, qui s'épuise à épurer les nutriments complètements appauvris et altérés de graisse), les muscles (qui doivent travailler à puiser dans les réserves en vitamines pour synthétiser correctement ces glucides et lipides en énergie), l'ossature (les réserves en calcium s'épuisent car l'alimentation et carencé, la femelle doit donc puiser dans ses propres os pour libérer du calcium pour la calcification des oeufs, par la même occasion libérant du phosphores dans les urines) et enfin plus généralement les défenses immunitaires, qui seront amoindries et sur-sollicités. A cause de tout cela, elle va transmettre à ses petits une alimentation appauvries et inadéquate pour le pleine évolution et leur métabolisme. Ainsi, il développe des pathologies et infections qui peut causer malformation, retard de croissance ou la mort.


Il est essentiel qu'une pâté d'élevage comporte les nutriments suivants :

• un apport de vitamines et minéraux (A, D et B principalement), essentiels pour la construction des cellules et leur bon développement ainsi que la croissance chez les petits, le renforcement des os et le renforcement des défenses immunitaires chez la maman comme chez les petits (fruits et légumes verts et orangés crus).
• un apport de calcium et phosphore (os de sèche en poudre, écailles d'huitre effrité, coquille d’œuf effrité, en plus des fruits et légumes, c'est associatif et complémentaire) pour la création des os solides chez les petits et le renforcement des os de la femelle (avec vitamine D et magnésium).
• un apport de protéines et oligo-éléments (œuf, un peu de pâté du commerce, germe de blé, levure de bière, germinations) pour la vitalité et permettre de fournir l'énergie nécessaire au développement des œufs et puis des petits sans pour autant épuiser la maman.
• un apport des indispensables enzymes, et probiotiques, (solution en poudre spéciale probiotiques, et germinations!!!), nécessaire à créer et maintenir une flore intestinale saine qui renforce les défenses immunitaire de la mère comme des petits et réduit donc fortement le taux de mortalité. Ces probiotiques, ou bonnes bactéries vont contribuer à la destruction des bactéries nocives et des microbes (donc cela élimine les potentielles infections dès leur arrivée) et surtout, ces bactéries vont faciliter le travail des enzymes pour la digestion et la synthétisation des vitamines (assimilation), et enfin elles produiront les bonnes vitamines (B majoritairement) favorables au développement des molécules, des organes, de la peau, des plumes et des défenses immunitaires, encore.
• Quant aux glucides et lipides de qualité, il seront apportés par des féculents et oléagineux cuits (à la vapeur pour conserver les apports vitaminiques), ou germés. ils permettront de maintenir la femelle dans un état de vitalité et d'énergie pour assurer sa couvée ainsi que les efforts de nourrissage.

Une pâtée du commerce ne comporte rien de tout cela, seulement des glucides, lipides et protéines à l'état pur. Pour que la femelle synthétise cela en énergie, et en vitamines qui lui seraient propice, elle va devoir puiser dans ses propres réserves de vitamines A, B, D, magnésium, calcium, elle va donc fragiliser son organisme, affaiblir son ossature, et tout son métabolisme sera en insuffisance (ostéoporose, mal de ponte, épuisement, abandon de la nichée, mutilation ou auto-mutilation, mort des petits). Cela génère une faiblesse immunitaire et donc le taux de mortalité au nid est plus conséquent. Elle a plus de difficultés au nourrissage des petits, d'autant plus que ce nourrissage sera de maigre qualité.


Lorsque la mère nourrit ses petits, il n'y a pas seulement un transfert de nourriture allant permettre le développement des petits. La mère ingurgite une alimentation qui doit être abondante, et riche de vitamines, minéraux, oligo-éléments, probiotiques, enzymes et protéines. Tout cela va permettre d'enrichir son métabolisme, remplir ses réserves des différents besoins énergétiques, et ses défenses immunitaires. Cela va permettre une création d'un œuf solide, que le calcium aura bien solidifié, qui va protéger le petit des agressions. Mais également, le liquide dans lequel il évoluera sera chargé en nutriments adéquates à son bon développement, déjà dans la coquille même.

Puis quand il vient à naitre, la maman va utiliser les aliments qu'elle a ingurgité, mais également sa flore intestinale qui est directement en relation, avec la création de l'aliment régurgité (le fameux lait de jabot, qui n'est rien d'autre que les aliment ingurgité, dont les enzymes et bonnes bactéries de la flore intestinale ont travaillé pour les rendre optimaux en apports nutritifs). Cette régurgitation sera optimale et riche d'apports vitaminiques et autres pour l'oisillon si au préalable la maman a été excellemment bien nourrie. Et ce n'est pas la nourrir 1 semaine ou deux au préalable en abondance et qualité, mais plusieurs semaine, 4 à 6 étant idéal.

L'oisillon qui est nourri va recevoir tous les nutriments nécessaire à son développement, sa croissance, et une croissance de qualité. De plus, cela va immédiatement lui générer une flore intestinale et buccale de qualité, avec de bonnes bactéries défenseurs et productrice de nutriments, enrichissant encore l'organisme, en plus de le protéger des infections.

L'alimentation des parents reproducteurs, et donc des petits, est un des piliers essentiels de la réussite d'une reproduction, certainement le plus important !

Nos recettes

Exemple de recette de pâté d'élevage faite soi-même :
- graines germées (millet, alpiste, épeautre, gruau d'avoine, blé, chènevis, sésame)
- Fruits et légumes crus en morceaux (carottes, épinards)
- Féculents et oléagineux cuits (lentilles corail, riz complet, blé complet, quinoa)
- poudre d'os de sèche / écailles d'huitre broyés
- ajout de probiotiques / enzymes / germes de blé




Recette de Martin :
- 3 œufs durs
- germinations
- Un peu de carotte
- de la pâtée commerciale mais très peu
- poudre d'os de seiche, minéraux et coquilles d’œufs broyés
- germe de blé avant de servir


Alimentation complète et équilibrée :
http://www.perruches.org/t15-l-alimentation-de-la-perruche-ondulee