L'importance d'une cage ou volière spacieuse : l'idéal pour votre oiseau

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L’IMPORTANCE D’UNE CAGE OU VOLIÈRE SPACIEUSE :
L’IDEAL POUR VOTRE OISEAU

Définitions : Larousse, Hachette, CNRTL

Définitions de « prison » : Établissement où sont détenues les personnes condamnées à une peine privative de liberté. Lieu quelconque où quelqu'un est ou se sent séquestré, enfermé, privé de liberté. Local clos où l'on garde enfermés des individus pendant un temps plus ou moins long. Ce qui tient serré, ce qui enferme étroitement.

Définitions de « cage » : Enceinte fixe ou portative de grandes dimensions, garnie de barreaux, où l'on enferme des animaux. Habitacle de grandes dimensions, muni de barreaux, dans lequel on enferme des animaux.

Définitions de « Volière » : Enclos grillagé pour oiseaux. Grande cage où l’on élève les oiseaux. Lieu ordinairement grillagé. Cage où l'on nourrit et élève des oiseaux, d'une capacité assez grande pour que ceux-ci puissent y voler.

Définitions de « Liberté » : État de celui, de ce qui, qui n'est pas soumis à une ou des contrainte(s) externe(s). Condition de celui, de ce qui, n'est pas soumis à la puissance contraignante d'autrui. Condition de celui qui n'est pas retenu prisonnier, qui n'est pas détenu. État d'un animal qui ne vit pas en captivité.

Par cette introduction peu ordinaire, il faut en comprendre que la première partie de l’article, partie importante, vous aide à recadrer ce que signifie concrètement « cage » et « volière ». Le but premier du forum, c’est le respect des conditions naturelles et génétiques de nos oiseaux, donc de leurs besoins physiques et psychologiques, pour un mode de vie le plus approprié et idéal, dans le cadre de la captivité. Nous ne souhaitons pas nous contenter du minimum vital, de conditions de détentions acceptables, mais bien de conditions optimales.


Nous ne sommes pas à compter chaque centime pour subsister, sinon nous n’aurions pas d’animaux, qui sont concrètement ce qui s’appelle des gouffres financiers, où notre argent disparait dans le seul but de répondre aux besoins de nos animaux; cet individu qui a ses propres besoins et envies. De plus, les bons plans existent, les produits d’occasion peu onéreux et de qualité : donc les problèmes de financement sont vites résolus.

En outre, si l’on a des problèmes financiers, ou des difficultés à investir dans le bien être de ses animaux, il ne fallait ni acheter ni adopter ces animaux et les responsabilités couteuses qui vont avec. Il faut choisir, la vie d'autrui en dépend.

Il n’y a pas non plus particulièrement de problèmes d’espace à accorder à nos animaux, pour la bonne raison que la cohabitation existe, pour le bien-être et l’épanouissement de chacun. De plus des solutions sont envisageables pour que chacun ait son espace dans le respect de l’autre. Les volières ou aires de jeu peuvent s’installer en hauteur, espace qu’on occupe rarement, ou dans des coins de pièces qui peuvent y être dédiés.

Et enfin, il ne requiert pas énormément de votre temps si vous créez un espace de liberté contrôlé (sécuritaire) et autonome. Avec les sites et boutiques qui existent où vous pourrez trouver des accessoires d’enrichissement, des parcs et jeux, vous ne risquez pas de manquer d’inspiration pour agrémenter vos cages, volières et parcs.

(Martin)

Pourquoi ce besoin d'espace?

Comme le définissent le Larousse, Hachette et le CNRTL, il y a des nuances entre prison, cage, volière, semi-liberté et liberté. Malheureusement, par méconnaissance ou parfois par indifférence, alors que nous croyons apporter une cage ou volière adaptée à notre oiseau, nous lui apportons une prison. Et les conséquences en sont néfastes, tant sur le plan psychologique que physique.

Pourquoi insister sur la nécessité d’un espace de vie quotidien le plus grand possible? Pourquoi ne pas se contenter du minimum, de l’acceptable, pourquoi lutter contre les préjugés et stéréotypes? Pourquoi dire continuellement "plus grand"?

Non pas pour vous ennuyer ou vous déplaire, mais pour vous faire comprendre que si votre oiseau avait la faculté de se faire entendre plus efficacement, il vous le demanderait lui, plus d’espace, plus de liberté, plus d’enrichissement, parce qu’il a génétiquement et naturellement été conçu pour, de ses grandes ailes et de son bagage génétique, s'adonner au haut vol sportif.

Si bien-être et conditions optimales ne vous motivent pas assez, ce que je peux comprendre au vu des contraintes quotidiennes auxquelles nous sommes confrontées, je vais être plus concrète sur les conséquences physiologiques et cognitives du manque d'espace :

• Plus l’espace de vie sera grand, plus votre oiseau aura la capacité physique d’entrainer son organisme au vol et à l’activité physique dont il a besoin pour son organisme et son espérance de vie. Il sera plus combatif face aux infections, et l’activité physique libère des molécules qui permettent la sensation de détente, de bien être et de repos.
  
  
• Plus vous vous contentez du minimum, plus ses muscles s’atrophieront, plus cela accélèrera le vieillissement de son organisme et facilitera les infections, l’obésité dont le foie gras, l’arthrose, le diabète, les cataractes, etc. Plus vous réduisez l’espérance de vie de votre perruche, plus vous accélérez les souffrances du vieillissement.
  
  
• Plus l’espace sera grand, plus vous permettez de laisser place à l’exploration, à l’enrichissement, car vous avez matière à exploiter, à changer les parcours de jeux et de vol, les matières et accessoires. Plus vous enrichissez ainsi le quotidien de votre animal, par conséquent vous permettez à votre animal d’exploiter ses capacités cognitives et intellectuelles. Votre perruche ou perroquet passe 50% de on temps à l’état naturel à rechercher, gruger, et réfléchir sur son alimentation et ses activités de distraction, il est conçu intellectuellement pour un environnement spacieux et riche. Cela lui permettra de vous montrer ses capacités, son évolution, il sera plus interactif avec ses congénères, et par conséquent moins criard, moins surexcité ou anxieux.
  
  
• Le manque d’espace qui entraine un manque de possibilités d’exploration et de nouveautés engendre les léthargies sociales (diminution et incapacité d’interagir normalement avec un congénère, et de s’occuper à des activités d’exploration), des troubles du comportement légers à sévères qui sont nuisibles voir mortels. Vos perruches et perroquets peuvent avoir des troubles du comportement sexuels (pontes compulsives, masturbations excessives), des troubles d’hyper-anxiété, hyper-dépendance ou hyper-vocalisation parce que les activités exploratoires canalisent leur énergie et leur attention et permettent également de libérer des molécules positives pour l’épanouissement, évitant ainsi le cercle vicieux de l’apathie, de l’anxiété, la dépression, le picage, l’automutilation, entrainant un mal-être profond de votre oiseau.
  

Vos oiseaux ne doivent plus survivre ou même vivre, mais s’épanouir et profiter de leurs pleines capacités. Nous avons la possibilité de nous informer idéalement pour le bien-être de nos animaux et de leur apporter un cadre de vie optimal. Alors, quitte à investir, parce que de toute façon avoir un animal nécessite un minimum d’investissements, autant le faire idéalement

(Martin)

Les différents espaces et cages/volières possibles

Une cage est un environnement où l’on conditionne son animal. Pour l’équilibre de votre oiseau, la cage ne doit pas être l’unique lieu de vie et d’épanouissement, surtout si elle est restreinte en espace. Elle doit auquel cas être temporaire, ainsi l’animal bénéficie de plusieurs heures de liberté quotidiennes pour les raisons essentielles et indispensables que nous avons évoqués précédemment. Cette cage ne doit pas non plus être trop restrictive, sinon elle sera rapidement anxiogène et donc aura des conséquences douloureuses pour les oiseaux y logeant. Il ne faut pas que cela tende à l’emprisonnement en terme d’espace.

Une volière est un environnement beaucoup plus spacieux où, cette fois-ci, vos oiseaux peuvent loger quotidiennement. Mais pour cela, et encore une fois pour les raisons évoquées ci-dessus, la volière doit permettre le vol de vos oiseaux, c’est-à-dire plusieurs battements d’ailes consécutifs et non un seul. L’espace alloué doit permettre à tous les congénères de voler, s’isoler, s’alimenter, jouer et explorer. Si votre « volière » ne permet pas cela, ce n’en est pas une, auquel cas les heures de liberté quotidiennes devront être nécessaires et appliquées.

Enfin, il y a la semi-liberté, ce qu’on peut appeler les énormes espaces qui ne donnent nullement l’impression d’être enfermé comme les pièces entières dédiées aux oiseaux, ou les énormes volières de 10 à 20 mètres cubes et plus. Sans oublier le vol libre.

(Margaux)

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Aujourd'hui je vis très mal le fait de voir des oiseaux enfermés (plus généralement, des animaux). Il y a quelques années, alors que je devenais responsable d'un joli couple de perruches ondulées, je n'étais pas persuadée qu'ils en souffraient réellement!

Avant de passer aux oiseaux, j'ai eu de nombreux animaux, rongeurs et lagomorphe qui vivaient en liberté totale au jardin. Celui-ci était non clôturé, non sécurisé, et pourtant gerbilles, cochons d'Inde et lapin y ont vécu sans la moindre contrainte.
Je pense que c'était une grosse prise de risque, en particulier pour les gerbilles, qui ne sont pas des animaux domestiques, et qui auraient très bien pu prendre la poudre d'escampette! Mais elles sont restées autour de la maison, et revenaient régulièrement dans leur territoire (parfois sans nouvelles pendant plusieurs jours), à savoir une petite cage ouverte en permanence.

Quand nous avons déménagé d'ailleurs, nous avons replacé les gerbilles en cage, quelle ne fut pas leur réaction! Elles se sont entre tuées, probablement dans le but de défendre un territoire trop restreint...

Avec mes perruches, j'ai toujours eu dans l'idée de les laisser vivre en liberté, mais on m'a tellement déconseillé de le faire que j'ai abandonné l'idée.
Si je pouvais à nouveau offrir cette liberté à chacun de mes perroquets, je serais aux anges, mais surtout, eux le seraient aussi!