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Coraline11

L'apprivoisement...

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Merci Christiane....
C'est vrai, un oiseau apprivoisé n'est pas obligé de venir tout le temps sur la main...
Ces perruches sont géniales.... il suffit de temps... et d'imitation...
Comme je l'avais expliqué, il me restait donc mes deux jeunes de 5 mois apprivoisés, mais les parents ne l'étaient pas... du reste, les jeunes ont repris un peu de distance en grandissant... sans être peureux, ils ne viennent pas particulièrement vers moi....
Mais voilà... il y a mes petiots en ce moment.... du coup, ils sont très intéressés.... et tour à tour, ils reviennent vers moi.... comme vous l'avez toujours dit... ce sont eux qui viennent et qui décident et non pas l'inverses...
Parfois un des parents s'aventure à l'extérieur intentionnellement ou par mégarde... au début il ne retrouve pas la porte de la cage, les jeunes viennent autour pour lui montrer le chemin...
C'est fabuleux d'observer le comportement de ce petit monde volant... et c'est ça qui est sympa, avoir ces perruches en colonie mais tout de même garder le lien avec eux...

Eux ont leur vie d'oiseau entre eux et le lien reste et même se créer avec les mamans... que j'ai depuis longtemps... les papas restent un peu plus timides ayant grandi en volière... mais je suis aux anges avec ces ptites bébètes....

Comme m'a dit Christiane... Patience.... patience... mes adultes ont mis 2 et 3 ans avant de se sentir à l'aise... mais aujourd'hui, elles ont confiance en moi... c'est chou...

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On pourrait se questionner sur le bien fondé de l'apprivoisement.

Personnellement j'ai toujours cru utile, et même peut-être nécessaire d'apprivoiser ou de familiariser un minimum ses oiseaux.

Par le fait qu'ils sont destinés à une vie captive auprès des hommes, pour que celle-ci leur soit la plus supportable/agréable possible, leur apprendre à ne plus nous craindre me semble une nécessité.

L'oiseau qui ne craint pas l'homme n'est pas un oiseaux anxieux au quotidien ou susceptible de réagir exagérément au moindre "dérangement".

J'ai eu des oiseaux très farouches, certains faisaient des réactions de stress intense, si ce n'est de panique à l'approche des humains.
Je n'appelle pas cela une vie... pour un individu qui est voué à en côtoyer jusqu'à la fin de ses jours, ce n'est pas une vie que de paniquer à la moindre approche!

Après beaucoup de travail, les plus farouches apprennent à ne plus nous craindre, sans forcer, sans contraindre et sans solliciter parfois.

Marine pourra vous parler de Platine, la perruche Catherine que je lui ai confié et qui faisait partie de ces oiseaux qui avaient développé une véritable phobie pour l'espèce humaine.
Platine est méconnaissable, et s'aventure même sur l'épaule de Marine, impensable il y a quelques années!

Le véritable revers de la médaille avec la familiarisation, puis l'apprivoisement, c'est qu'il s'établit inévitablement une relation de confiance réciproque entre l'homme et l'animal. Une relation qui peut être enrichissante est stimulante pour l'animal (et accessoirement pour l'humain) mais qui peut amener ses dérives... telles que l'hyper-attachement, la dépendance affective, l'anxiété de séparation... etc.

Et ce indépendamment (EAM, EPP ou MAN) du mode d'élevage, malheureusement. Bien que les EAM sont évidemment prédisposés à développer ces problèmes.

Trouver le juste milieu n'est pas toujours évident, d'autant que l'apprivoisement est une démarche relationnelle réciproque, l'oiseau décide lui même jusqu'où il veut aller.

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Oui, je suis tout à fait d'accord... et effectivement, je pense que ça doit être réciproque et naturel....
Et c'est chouette... j'ai la prétention de penser que mes perruches se sentent bien ici... et j'ai beaucoup appris grâce à ce site, car la “semi-liberté" elles l'avaient, mais il ne m'était pas venu à l'idée qu'elle pouvaient avoir besoin de jouets....

Mon grand-père, aujourd'hui décédé, a toujours eu une perruche dans la cuisine... je m'en souvient de deux... ces immenses cuisine des vieilles maison anglaises, très très hauts plafonds... bon j'étais petite aussi... les distances changent... mais il n'y avait pas de jouets ni même de branches... elle allait se poser ou elle pouvait ou sur les bords de fenêtre... et accessoirement venait picorer sur la table lors des repas...
Je découvre ce petite monde avec émerveillement...

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