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Birdsmania

Important: Grippe aviaire lettre de la coordination oiseaux

Messages recommandés

Bonjour,

Voici un document qui m'a été envoyer par mon président de club et rédigé par la coordination oiseaux ...

Bonjour à tous.
Notre situation évolura favorablement si on y rajoute tout le poids des éleveurs français.
Une coordination "Française" a entrepris des actions et met en place quelques dispositions.
Vous avez en attaché de nombreux documents dont "les lettres à adresser au Premier Ministre et au Commisaire Européen".
Merci de faire suivre cette information au maximun.

De la réussite de cette opération dépend notre chance d’être entendu, alors n’hésitez pas à faire envoyer par toutes les personnes adhérentes a vos idées ce courrier et ce mail pour ceux qui ont Internet entre le 26 avril et le 06 mai 2006.

Mobilisez-vous ! Mobilisez vos amis ! Le grand père, la grand-mère, les enfants, les oncles, les tantes, les cousins, les amis il ne doit manquer personne !

Amis internautes diffuser rapidement et largement ce courrier dans vos forum

Tous ensemble agissons pour défendre le droit d’exercer notre passion.

Après ce sera trop tard. Il ne faudra s’en prendre qu’a nous-même.

N’hésitez pas, expédiez votre lettre et votre mail le plus vite possible. N’attendez pas.

De notre motivation, de la réussite de cette action générale dépend notre devenir.

Lettre tract DGSANCO

Nom, Prénom……………………………….. Paris, le …………………………. 2006
Adresse……………………………………….
………………………………………………..


Monsieur Markos KYPRIANOU Monsieur Markos KYPRIANOU
margaritis.schinas@cec.eu.int Commissaire Européen
(Chef de Cabinet de M. Kyprianou) DG Santé Protection
du Consommateur
B – 1049 BRUXELLES
Objet : Influenza aviaire


Monsieur le Commissaire,

Je suis …………………………….………………………..……………………………………………………………
Mon activité est en train de mourir du fait des mesures de précaution contre l’Influenza aviaire, que l’Europe a imposé durant sept longs mois.

. Mes oiseaux meurent, car leur mode de vie ne supporte pas le confinement. Le confinement est contraire aux réglementations européennes et nationales relatives à la protection des animaux qui imposent que ces derniers soient placés dans des conditions conformes à leurs besoins physiologiques.

. En tant qu’éleveur, je n’ai aucune reproduction cette année, car mes oiseaux privés de liberté ne se reproduisent pas

. J’élève pour préserver des espèces et des races en voie de disparition : cette année, certains de mes oiseaux vont avoir des difficultés de reproduction du fait des mesures de confinement généralisé. Les conséquences seront graves pour la sauvegarde de la biodiversité.

. Interdit de rassemblement, je ne peux participer à aucune exposition, ni à aucune bourse d’échange, ni à aucun concours. Tous mes efforts d’élevage et de sélection sont annihilés. Mon année est condamnée.

. Mes oiseaux étant continuellement élevés en cage ou en volière, ils ne sont jamais en contact avec l’extérieur. Tous les participants à nos expositions, concours ou bourses d’échange sont dans cette même situation de confinement permanent. Comment est-il possible que l’on interdise les rassemblements d’oiseaux détenus à l’intérieur ou en volières confinées depuis plusieurs générations sous le seul prétexte de contamination par des oiseaux migrateurs ? Aucun contact ne pouvant avoir lieu !

. N’ayant participé à aucun rassemblement, championnat ou bourse, mes volières sont occupées par un nombre important de spécimen alors que les autres années à cette époque, elles sont vides. Je suis donc obligé de réduire l’élevage 2006 à sa plus simple expression faute de place, ce qui n’est pas sans conséquence sur le travail accompli sur mes lignées permettant l’amélioration des souches. C’est une année de perdue.

. Eleveur amateur d’espèces d’oiseaux soumis à quota (arrêté du 10 août 2004), je régule le nombre d’oiseaux adultes présents dans mon élevage pour ne pas avoir à passer le certificat de capacité. Compte tenu de l’impact négatif de l’influenza aviaire sur l’écoulement de mes surplus d’élevage, au passage à l’âge adulte de mes jeunes, je vais dépasser les quotas, contre ma volonté. Je serai hors la loi et, en cas de contrôle, passible d’une lourde amende.

. Président d’une association d’éleveurs amateurs d’oiseaux, j’ai investi comme les autres années, les fonds nécessaires à l’organisation de nos manifestations qui ont par la suite été interdites. Du fait de cette situation, notre association est financièrement en difficulté malgré l’appel aux subventions qui ne viennent pas. Nous souhaitons pour ne pas disparaître, bénéficier des aides de l’Etat comme les autres catégories socioprofessionnelles.

. L’interdiction de la chasse aux oiseaux d’eau avec appelants m’a empêché de chasser durant toute la saison de chasse écoulée. Au-delà de la passion que ces mesures ont brutalement contrariée, j’avais engagé d’importantes sommes d’argent pour pouvoir pratiquer ce mode de chasse. Qu’en sera-t-il l’automne prochain ?

. Mes oiseaux (des rapaces) ne peuvent pas supporter le confinement. Ils doivent impérativement recevoir de la lumière en abondance et pouvoir voler et chasser régulièrement.

. Je n’ai pu participer à aucun rassemblement, et donc à aucun combat de coqs. Notre activité va être condamnée à vivre une année blanche. Nos coqs de combat meurent en volière faute de ne pouvoir combattre, nos gallodromes sont au bord de la faillite. Comment cela serait-il possible ?

. Mon activité d’éleveur de gibier de chasse est très compromise pour l’année à venir : toutes les commandes s’annulent les unes après les autres, les sociétés de chasse n’ayant aucune visibilité.

. Mon activité de vente de volailles et vente d’oiseaux sur les foires, marchés et expositions est totalement stoppée du fait de ces mesures imposées à travers toute la France. Cette situation conduit à notre faillite.

. Mon activité de vente d’oiseaux d’ornement est totalement stoppée du fait de ces mesures imposées à travers toute la France. Cette situation mène à notre perte.

. Au vu des 7 mois qui se seront écoulés jusqu’au 31 mai 2006, je suis très inquiet des mesures que l’Europe entendra imposer cet été et l’automne prochain : je ne pourrais pas comprendre que la chasse soit interdite au titre d’une précaution qui toucherait toute l’Europe.

. L’activité d’importation d’oiseaux est totalement arrêtée du fait de ces mesures de précaution. Les importateurs déposent un à un le bilan.


Monsieur le Commissaire, ces mesures de précaution sont trop contraignantes. Qu’allez-vous faire après le 31 mai 2006 ?
Jamais ces mesures draconiennes ne seront supportables plus longtemps. En aucun cas, elles ne paraissent pouvoir être reconduites maintenant ou cet automne, au risque de tuer la passion, le loisir et/ou l’activité économique de millions d’européens.

Par ces mesures de précaution, c’est mon existence même qui est remise en cause. C’est tout un pan de culture et de tradition qui est menacé.
Il faudra que les préjudices économiques soient pris en compte.
Mais au-delà des préjudices économiques subis, c’est de la survie
. de mon activité
. de ma passion
qu’il s’agit.

Monsieur le Commissaire, par la présente, je vous demande de bien vouloir reconsidérer la gestion du risque Influenza aviaire, à la lumière des connaissances acquises au cours de l’hiver et en joignant le principe de proportionnalité au principe de précaution.
Pourquoi interdire tous les rassemblements d’oiseaux, sans distinction ?
Pourquoi imposer à toute l’Europe des mesures de précaution tellement draconiennes qu’on les réserve habituellement aux foyers de maladie déclarés ?

. Si l’Influenza aviaire sévit dans une zone où je réside, je comprendrai les mesures qui me sont appliquées et je les suivrai scrupuleusement, conscient du danger.
Mais là où il n’y a rien, pourquoi nous imposer l’intenable ?

. Si l’Influenza aviaire sévit dans une zone où je réside, certaines mesures de protection s’imposeront d’elles-mêmes. Toutefois, l’application des mesures concernant les espèces avicoles doit être envisagée avec parcimonie et proportionnellement au risque, pour les oiseaux de cages et volières.
Mais là où il n’y a rien, pourquoi nous imposer l’intenable ?

Monsieur le Commissaire, ne tuez pas au nom d’un Principe de Précaution mal appliqué, l’emploi ou la passion de plusieurs millions de citoyens européens.



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Technique vaccination:

technique vaccination
NOTE TECHNIQUE SUR LA VACCINATION
CONTRE L'INFLUENZA AVIAIRE

1 : Situation réglementaire de la vaccination contre l'influenza aviaire

P Principe de base : vaccination interdite
D'après les règles internationales, fixées par l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (l'OIE), le principe de base est l'interdiction de la vaccination contre l'Influenza aviaire.
Ce principe est dicté à la fois par des considérations techniques et commerciales.
- technique : s'agissant d'une opération de vaccination de populations (et non d'individus), on n'est jamais certain que la vaccination soit réussie à 100% sur tous les animaux. Certains pourraient donc être insuffisamment protégés et permettre la circulation du virus à bas bruit, sans qu'on s'en aperçoive, permettant à la maladie de perdurer et d'éclater à tout moment.
- commerciale : elle découle de la précédente, dans la mesure où un pays ayant adopté la vaccination, pourrait exporter sans le savoir, des volailles ou des produits de volaille dans lesquels le virus circule à bas bruit. Il diffuserait alors le virus. Ainsi, le statut indemne d'un pays ne peut être garanti lors d’une vaccination contre l'Influenza aviaire.
D'où le principe de base d'interdire la vaccination et de lutter contre les foyers d'Influenza par des mesures sanitaires (abattage des élevages touchés, mesures de protection, dites de « biosécurité », …).

P Vaccination d’urgence
Toutefois, l'OIE admet que la vaccination puisse apporter une aide supplémentaire aux pays atteints par l'Influenza aviaire, lorsqu'ils ne parviennent pas à maîtriser le phénomène par les seules mesures sanitaires. Il s'agit surtout, dans ce cas, d'une vaccination d'urgence autour des foyers d'IA ou généralisée si les foyers sont nombreux. Cette procédure est en cours au Vietnam et en Chine.

P Vaccination préventive
A son tour, l'Union Européenne a intégré la vaccination dans sa réglementation, tout en précisant que les Etats membres candidats devraient soumettre leur plan de vaccination à l'adoption par le Comité d'experts de l'UE.
En dehors de la vaccination d'urgence, la vaccination préventive peut-être envisagée dans certains cas particuliers. C'est le cas actuellement en France pour la vaccination des oiseaux de parcs zoologiques et des élevages de canards et d'oies en plein air du département des Landes (les 2 autres départements 44 et 85 n'ayant quasiment pas opté pour la vaccination).
C'est également ce qui se produit aux Pays-Bas pour les élevages de particuliers ("hobby flocks").

Néanmoins, ces opérations de vaccination sont toujours accompagnées de mesures de restriction et ne permettent pas de s'affranchir de toutes les mesures sanitaires de biosécurité préalables.
A titre d'exemple, reste obligatoire :
- Dans les zoos : protéger les oiseaux détenus d’un contact avec l’avifaune sauvage, matériel dédié à chaque volière, pédiluves à l’entrée des volières, changement de tenue vestimentaire et lavage des mains avant l’entrée dans les zones de confinement, visites vétérinaires, suivi sérologique d’un échantillon d’oiseaux, interdiction de sortie des oiseaux du parc zoologique.
- Dans les élevages de canards et d'oies : protéger quand même l’élevage contre l’entrée des oiseaux sauvages (abreuvement et alimentation à l’abri, etc …). Surveillance post-vaccinale par visite vétérinaire mensuelle, mise en place d’oiseaux sentinelles qui ne sont pas vaccinés et sur lesquels on surveille l’arrivée éventuelle de H5N1. Volailles vivantes, poussins d’1 jour et œufs à couver interdits de sortie du territoire. En revanche, la viande peut être vendue et exportée, moyennant un contrôle renforcé en abattoir.

Il faut donc retenir que la vaccination des oiseaux peut être autorisée dans certains cas. Cela passe, en France par un avis de l’AFSSA, un accord des autorités françaises puis par l’approbation du plan de vaccination par les experts européens.
Mais la vaccination vient toujours en plus des mesures de biosécurité de base et elle s’assortit de restrictions au mouvement des oiseaux.


2 : Des vaccins existent-ils contre H5N1 pour les oiseaux ?

P Oui : des vaccins existent contre H5N1 pour les oiseaux.
Il faut préalablement préciser que l'immunité contre l'IA est liée à l'hémagglutinine (H) et spécifique de cette hémagglutinine. Elle n’est pas liée à la neuraminidase (N).
Ainsi, les vaccins sont fabriqués à partir de virus H5Nx, x étant différent de 1.

Cela présente un avantage en matière d'analyse sérologique : un vaccin obtenu à partir d'un virus H5Nx différent de 1 (par exemple H5N2 ou H5N3) laisse des traces sérologiques anti-neuraminidase chez l'oiseau, qui se distinguent de celles que laisserait le virus H5N1 lui-même. Ainsi, il est possible de faire la différence entre un oiseau vacciné et un oiseau contaminé par le virus H5N1.

Une nuance significative toutefois : les canards donnent des réponses sérologiques au vaccin différentes des autres oiseaux et a priori plus faibles, ce qui ne permet pas de faire cette différence entre vaccin et virus H5N1. Nous en reparlerons plus loin.

P Quels sont les critères indispensables pour autoriser de tels vaccins ?
Tout d’abord, pour des raisons de sécurité, ces vaccins doivent être impérativement à virus inactivé (et non atténué). Ce type de vaccin ne peut être administré que par voie générale, par injection. Pas d’administration orale ni par nébulisation possible.

En outre, 2 critères doivent être pris en compte : il faut que le vaccin protège l'oiseau contre les symptômes, afin qu'il ne soit pas malade, mais il faut aussi qu'un oiseau vacciné n'excrète pas le virus H5N1 s'il venait à être contaminé, sinon il entretiendrait la maladie à bas bruit, lui permettant un jour ou l'autre d'éclater. Il faut donc :
- une efficacité contre la maladie clinique
- une baisse maximale de l'excrétion virale

Seuls les vaccins répondant à ces 3 critères sont retenus en Europe.
Il est très rare que l'excrétion virale soit stoppée à 100% par un vaccin à virus inactivé contre l'IA. Il faut en conséquence que la baisse soit suffisante pour que le rejet de virus par un animal vacciné ne permette pas de contaminer un congénère.
L'avis de l'AFSSA sur la vaccination prescrit les caractéristiques techniques à atteindre pour qu’un vaccin puisse être autorisé. Aujourd’hui, 2 dossiers de vaccins remplissent les exigences. Un seul vaccin est disponible pour l’instant.

P Pour quels oiseaux ?
Le laboratoire produisant le vaccin autorisé et disponible en France aujourd’hui (vaccin NOBILIS INFLUENZA du laboratoire INTERVET), a des données d’efficacité et de diminution d’excrétion virale sur gallinacés (poule, dinde), sur canards et sur des oiseaux de zoos de différents ordres.
Aucune donnée en revanche, sur faisan et perdrix. Peu de données sur les rapaces (à part les rapaces nocturnes), mais ils ont été vaccinés dans les parcs zoologiques et sont donc suivis : des informations pourront en être retirées.

Le vaccin actuellement autorisé en France est donc efficace sur le canard et sur certains oiseaux de zoos. En revanche, il ne permet pas de faire, par une analyse sérologique, la différence entre canards vaccinés et canards contaminés par H5N1. Ceci entraîne la mise en place obligatoire de canards non vaccinés sentinelles et leur suivi régulier. Par ailleurs, la vaccination ne peut se faire que par injection.
3 : Technique de vaccination pour les canards

P Où se procurer le vaccin ?
Le vaccin autorisé n’est pas en vente libre, et les vétérinaires n’en disposent pas tous (réservé aux vétérinaires sanitaires des élevages ou parcs zoologiques concernés) : sa distribution aux professionnels est extrêmement encadrée.
Administrativement, ce vaccin n’a pas d’AMM (autorisation de mise sur le marché). Il n’a qu’une ATVAP (autorisation temporaire de vente aux professionnels)
Le principe est le suivant :
L’achat est centralisé au niveau de la DGAL (Direction Générale de l’Alimentation au ministère de l’Agriculture).
La distribution passe par le canal des DDSV (directions départementales des services vétérinaires) qui tiennent le registre des commandes des vétérinaires sanitaires, avec leur identité, le nombre de doses commandées, les élevages concernés et le nombre d’oiseaux dans les élevages.
La vaccination se fait sous la responsabilité du vétérinaire sanitaire de l’élevage qui supervise l’équipe de vaccinateurs directement placée sous son autorité.
Le vétérinaire sanitaire, à l’issue de la vaccination, transmet un rapport d’intervention à la DDSV
Les doses résiduelles de vaccin non utilisées doivent être détruites par les vétérinaires sanitaires et faire l’objet d’un enregistrement

P Etapes de la vaccination pour le canard
2 injections d’1ml sont nécessaires à 3-4 semaines d’intervalle
La première injection doit se pratiquer à l’âge de 3 semaines minimum (4 semaines pour les oies)
L’immunité commence à apparaître 1 mois après la première injection (c’est donc plus favorable à une vaccination de prévention que d’urgence)
La durée d’immunité chez le canard n’est pas encore connue. On la suit actuellement. Chez la poule, elle est de 46 semaines

P Des canards sentinelles sont obligatoires
Du fait qu’il n’est pas possible de faire sérologiquement la différence entre un canard vacciné et un canard contaminé par H5N1, le protocole vaccinal prévoit de conserver une certaine proportion de canards sentinelles (environ 10% de l’effectif) qui ne sont pas vaccinés, qui sont identifiés et reconnaissables et qui sont suivis régulièrement. La surveillance se fait tout d’abord par observation régulière de la part de l’éleveur, et par des prélèvements d’écouvillons trachéaux et cloacaux tous les mois environ.

P Surveillance sérologique
Etant donné que l’on ne connaît pas parfaitement la cinétique des anticorps sérologiques chez le canard, le protocole français prévoit également de désigner quelques élevages de canards pour une surveillance sérologique régulière, destinée à évaluer l’évolution des anticorps dans le sang.


Conclusion : la vaccination des appelants d’oiseaux d’eau
et des rapaces de chasse au vol est-elle envisageable ?

techniquement, elle peut l’être, avec néanmoins un certain nombre de restrictions des mouvements et un suivi vétérinaire important.
en tout état de cause, elle n’exonèrerait pas des mesures de biosécurité « élémentaires ». Elle permettrait la déclaustration, mais certaines précautions resteraient sans aucun doute maintenues
pour les canards, il faudrait s’attendre à la mise en place d’une population sentinelle
la décision doit de toute façon être prise par les autorités françaises, sur avis de l’AFSSA, avec en outre une validation de l’Union Européenne.
Sur l’avis européen, les chances ne sont peut-être pas nulles, dans la mesure où la démarche des Pays-Bas de vacciner les oiseaux des particuliers se rapprocherait de celle-ci.
Sur l’avis de l’AFSSA, la question reste entière.
Cette hypothèse de la vaccination a en tout cas été évoquée lors de la dernière réunion sur les appelants au MEDD.

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Lettre a envoyé à matignon:

LettreNom, Prénom……………………………….. Paris, le ……………………........... 2006
Adresse…………………………………….....
……………………………………………….


Monsieur Dominique de VILLEPIN Monsieur Dominique de VILLEPIN
premier-ministre@premier-ministre.gouv.fr Premier Ministre
Hôtel Matignon
57, rue de Varenne
75700 PARIS
Objet : Influenza aviaire


Monsieur le Premier Ministre,

Je suis …………………………….……………………… ……………………………………………………………
Mon activité est en train (risque) de mourir du fait des mesures de précaution contre l’Influenza aviaire, que l’Europe a imposé durant sept longs mois.

£ Mes oiseaux meurent, car leur mode de vie ne supporte pas le confinement. Le confinement est contraire aux réglementations européennes et nationales relatives à la protection des animaux qui imposent que ces derniers soient placés dans des conditions conformes à leurs besoins physiologiques.

£ En tant qu’éleveur, je n’ai aucune reproduction cette année, car mes oiseaux privés de liberté ne se reproduisent pas

£ J’élève pour préserver des espèces et des races en voie de disparition : cette année, certains de mes oiseaux vont avoir des difficultés de reproduction du fait des mesures de confinement généralisé. Les conséquences seront graves pour la sauvegarde de la biodiversité.

£ Interdit de rassemblement, je ne peux participer à aucune exposition, ni à aucune bourse d’échange, ni à aucun concours. Tous mes efforts d’élevage et de sélection sont annihilés. Mon année est condamnée.

£ Mes oiseaux étant continuellement élevés en cage ou en volière, ils ne sont jamais en contact avec l’extérieur. Tous les participants à nos expositions, concours ou bourses d’échange sont dans cette même situation de confinement permanent. Comment est-il possible que l’on interdise les rassemblements d’oiseaux détenus à l’intérieur ou en volières confinées depuis plusieurs générations sous le seul prétexte de contamination par des oiseaux migrateurs ? Aucun contact ne pouvant avoir lieu !

£ N’ayant participé à aucun rassemblement, championnat ou bourse, mes volières sont occupées par un nombre important de spécimen alors que les autres années à cette époque, elles sont vides. Je suis donc obligé de réduire l’élevage 2006 à sa plus simple expression faute de place, ce qui n’est pas sans conséquence sur le travail accompli sur mes lignées permettant l’amélioration des souches. C’est une année de perdue.

£ Eleveur amateur d’espèces d’oiseaux soumis à quota (arrêté du 10 août 2004), je régule le nombre d’oiseaux adultes présents dans mon élevage pour ne pas avoir à passer le certificat de capacité. Compte tenu de l’impact négatif de l’influenza aviaire sur l’écoulement de mes surplus d’élevage, au passage à l’âge adulte de mes jeunes, je vais dépasser les quotas, contre ma volonté. Je serai hors la loi et, en cas de contrôle, passible d’une lourde amende.

£ Président d’une association d’éleveurs amateurs d’oiseaux, j’ai investi comme les autres années, les fonds nécessaires à l’organisation de nos manifestations qui ont par la suite été interdites. Du fait de cette situation, notre association est financièrement en difficulté malgré l’appel aux subventions qui ne viennent pas. Nous souhaitons pour ne pas disparaître, bénéficier des aides de l’Etat comme les autres catégories socioprofessionnelles.

£ L’interdiction de la chasse aux oiseaux d’eau avec appelants m’a empêché de chasser durant toute la saison de chasse écoulée. Au-delà de la passion que ces mesures ont brutalement contrariée, j’avais engagé d’importantes sommes d’argent pour pouvoir pratiquer ce mode de chasse. Qu’en sera-t-il l’automne prochain ?

£ Mes oiseaux (des rapaces) ne peuvent pas supporter le confinement. Ils doivent impérativement recevoir de la lumière en abondance et pouvoir voler et chasser régulièrement.

£ Je n’ai pu participer à aucun rassemblement, et donc à aucun combat de coqs. Notre activité va être condamnée à vivre une année blanche. Nos coqs de combat meurent en volière faute de ne pouvoir combattre, nos gallodromes sont au bord de la faillite. Comment cela serait-il possible ?

£ Mon activité d’éleveur de gibier de chasse est très compromise pour l’année à venir : toutes les commandes s’annulent les unes après les autres, les sociétés de chasse n’ayant aucune visibilité.

£ Mon activité de vente de volailles et vente d’oiseaux sur les foires, marchés et expositions est totalement stoppée du fait de ces mesures imposées à travers toute la France. Cette situation conduit à notre faillite.

£ Mon activité de vente d’oiseaux d’ornement est totalement stoppée du fait de ces mesures imposées à travers toute la France. Cette situation mène à notre perte.

£ Au vu des sept mois qui se seront écoulés jusqu’au 31 mai 2006, je suis très inquiet des mesures que votre Gouvernement entendra imposer cet été et l’automne prochain : je ne pourrais pas comprendre que la chasse soit interdite au titre d’une précaution qui toucherait toute la France.

£ L’activité d’importation d’oiseaux est totalement arrêtée du fait de ces mesures de précaution. Les importateurs déposent un à un le bilan.


Monsieur le Premier Ministre, ces mesures de précaution sont trop contraignantes. Qu’allez-vous faire après le 31 mai 2006 ?
Jamais ces mesures draconiennes ne seront supportables plus longtemps. En aucun cas, elles ne paraissent pouvoir être reconduites maintenant ou cet automne, au risque de tuer la passion, le loisir et/ou l’activité économique de millions de français.

Par ces mesures de précaution, c’est mon existence même qui est remise en cause. C’est tout un pan de culture et de tradition qui est menacé.
Il faudra que les préjudices économiques soient pris en compte.
Mais au-delà des préjudices économiques subis, c’est de la survie
£ de mon activité
£ de ma passion
qu’il s’agit.

Monsieur le Premier Ministre, par la présente, je vous demande de bien vouloir reconsidérer la gestion du risque Influenza aviaire, à la lumière des connaissances acquises au cours de l’hiver et en joignant le principe de proportionnalité au principe de précaution.
Pourquoi interdire tous les rassemblements d’oiseaux, sans distinction ?
Pourquoi imposer à toute la France des mesures de précaution tellement draconiennes qu’on les réserve habituellement aux foyers de maladie déclarés ?

£ Si l’Influenza aviaire sévit dans une zone où je réside, je comprendrai les mesures qui me sont appliquées et je les suivrai scrupuleusement, conscient du danger.
Mais là où il n’y a rien, pourquoi nous imposer l’intenable ?

£ Si l’Influenza aviaire sévit dans une zone où je réside, certaines mesures de protection s’imposeront d’elles-mêmes. Toutefois, l’application des mesures concernant les espèces avicoles doit être envisagée avec parcimonie et proportionnellement au risque, pour les oiseaux de cages et volières.
Mais là où il n’y a rien, pourquoi nous imposer l’intenable ?

Monsieur le Ministre, ne tuez pas au nom d’un Principe de Précaution mal appliqué, l’emploi ou la passion
de plusieurs millions de citoyens.



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Bonjour,

Si nous voulons que les expositions reprennent le 31 Mai alors ne restons pas passif et envoyons ces lettre qui peux être ferront réflechir nos chers hommes politique Very Happy ...

A+
SéB

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Moi je suis en parti contre ce courrier car il est en faveur de la chasse . Etre chasseur c'est une chose et etre éleveur d'oiseaux exotiques en est une autre . L'un détruit pour le plaisir, l'autre élève pour le plaisir . Faisons un courrier pour nous les éleveurs d'oiseaux OK mais laissons les chasseurs se débrouiller . Ne mélangeons pas tout .

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Bonjour Dani,

Je n'apprécie pas non plus d'être associer aux chausseurs et aux éleveurs de coqs de combats mais l'opération dépend du nombre de lettres recu par le premier ministre, si il en recoit 5000 cela ne ferra aucun effets par contre si il en recoit 500 000 cela aura plus de poids.
Donc pour une fois je serais associer à eux et tant pis ...

Et pour qu'il y ai du nombre il faut indispensablement etre associer avec toutes les autres passions que les mesures prisent par le gouvenrement dérange ...

A+
SéB

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Mais non mais il ne faut pas envoyer la totalité.
C'est un courrier type a vous de choisir les options qui vous correspondent.

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Ah OK, là je comprend mieux . On choisit les paragraphes qui nous correspondent et on rédige la lettre ? C'est vrai que je me met à la place du 1er ministre lol , s'il reçoit une lettre ou y a tous les paragraphes au complet il va se demander qu'es-qu'on est exactement... et ça risque de pas etre crédible No

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Bonjour,

Il ne vous reste plus que 4 jours pour envoyer les lettres, dépêchez vous !

A+
SéB

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Bonjour à tous...
Depuis aujourd'hui (1° mai...) la Suisse et la Belgique ont suspendu le confinement (jusqu'à l'automne?) pourquoi la France ne fait-elle pas pareil???
Vive l'Europe!
Eric06 NoNoNo

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eric06 a écrit:
Depuis aujourd'hui (1° mai...) la Suisse et la Belgique ont suspendu le confinement (jusqu'à l'automne?)


Bonjour,

Pour la suisse les mesures sont levés depuis 26 avril et pour la Belgique il me semble que c'est depuis le 27.

eric06 a écrit:
pourquoi la France ne fait-elle pas pareil???
Vive l'Europe!


Que dire de plus, je suis totalement de ton avis !
La question est la même sur l'autorisation de détenir des indigène en phénotype sauvage ...

A+
SéB

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slt, voici la lettre que j'ai envoyé par @mail au Premier Ministre et idem au Commissaire Européen ! à suivre ... Wink

Nom Jean Michel…….. le 30 avril 2006,
adresse vieux village.....
34888 Ville…………………….


Monsieur Dominique de VILLEPIN
premier-ministre@premier-ministre.gouv.fr
Hôtel Matignon
57, rue de Varenne
75700 PARIS
Objet : Influenza aviaire


Monsieur le Premier Ministre,

Je suis éleveur amateur d’oiseaux exotiques et mon activité risque de mourir du fait des mesures de précaution contre l’Influenza aviaire, que l’Europe a imposé durant sept longs mois.

J’élève pour préserver des espèces et des races en voie de disparition : cette année, certains de mes oiseaux vont avoir des difficultés de reproduction du fait des mesures de confinement généralisé. Les conséquences seront graves pour la sauvegarde de la biodiversité.

Mes oiseaux étant continuellement élevés en cage ou en volière, ils ne sont jamais en contact avec l’extérieur. Tous les participants à nos expositions, concours ou bourses d’échange sont dans cette même situation de confinement permanent. Comment est-il possible que l’on interdise les rassemblements d’oiseaux détenus à l’intérieur ou en volières confinées depuis plusieurs générations sous le seul prétexte de contamination par des oiseaux migrateurs ? Aucun contact ne pouvant avoir lieu !

Monsieur le Premier Ministre, ces mesures de précaution sont trop contraignantes. Qu’allez-vous faire après le 31 mai 2006 ?
Jamais ces mesures draconiennes ne seront supportables plus longtemps. En aucun cas, elles ne paraissent pouvoir être reconduites maintenant ou cet automne, au risque de tuer la passion, le loisir et/ou l’activité économique de millions de français.

Mais au-delà des préjudices économiques subis, c’est de la survie
de ma passion qu’il s’agit.

Monsieur le Premier Ministre, par la présente, je vous demande de bien vouloir reconsidérer la gestion du risque Influenza aviaire, à la lumière des connaissances acquises au cours de l’hiver et en joignant le principe de proportionnalité au principe de précaution.
Pourquoi interdire tous les rassemblements d’oiseaux, sans distinction ?
Pourquoi imposer à toute la France des mesures de précaution tellement draconiennes qu’on les réserve habituellement aux foyers de maladie déclarés ?

Monsieur le Premier Ministre, ne tuez pas au nom d’un Principe de Précaution mal appliqué, l’emploi ou la passion de plusieurs millions de citoyens.

Signature : exotiques@tiscali.fr

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