La maladie de Carré

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Maladie de Carré


La maladie de Carré est causée par un virus, de la famille de Paramyxoviridae, très contagieux qui est très proche du virus de la rougeole. C’est un virus qui est peu résistant dans la nature et se propage de chien en chien par contamination directe, inhalation par les voies respiratoires, car toutes les sécrétions du chien malade contiennent des particules virales. Le virus se multiplie dans les amygdales et les bronches puis de propage dans l’organisme en environ 8 jours. Il est surtout rencontré dans les endroits où il y a une bonne concentration de chiens comme les élevages, les animaleries, les refuges, etc. et affecte aussi les carnivores sauvages. C’est plutôt rare de rencontrer cette maladie depuis 1960 à cause de la vaccination.



Se sont surtout les chiots qui sont sujet à attraper le virus et le taux de guérison est presque nul. Les symptômes sont: la toux, l’écoulement nasal, la difficulté respiratoire, de la diarrhée, des vomissements, une conjonctivite, les yeux secs, la diminution de la vision, de l’épilepsie ou d’autres atteintes du système nerveux, de la fièvre, de l’abattement et l’anorexie. Il y a tellement de symptômes variés, peu spécifiques et la sensibilité à l’infection varie tellement d’un chien à l’autre qu’il est difficile pour un vétérinaire de diagnostiquer la maladie rapidement. Il y a trois réactions possibles suite à l’infection. La première réaction est une réponse immunitaire développée à la suite de l’infection et cette réponse est suffisante pour faire disparaître le virus. La deuxième réaction est lorsque l’immunité du chien est déjà défaillante, il y a présence des symptômes caractéristiques de la maladie. Ensuite, la troisième réaction qui est la plus classique, se caractérise par une incubation de 3 à 7 jours sans aucune manifestation de l’infection puis lors de la dissémination du virus dans l’organisme, quelques symptômes apparaissent durant 2 à 3 jours tels que l’augmentation de la température, l’écoulement de liquides aux yeux et à la truffe ainsi que des boutons sur l’abdomen. Le chien semble redevenir normal puis vient ensuite l’apparition de d’autres symptômes comme de la fièvre, l’inflammation des muqueuses, de la trachée et des bronches, de la diarrhée, une toux et l’apparition des symptômes nerveux. Il y a aussi des formes atypiques comme la forme cutanéo-nerveuse et encéphalite.


Il est possible de faire la recherche de «corps de Lentz» dans le sang ou une recherche d’anticorps pour aider au diagnostique. Le vétérinaire doit réunir 4 des 7 critères parmi les suivants: l’écoulement oculaire, des symptômes digestifs, des symptômes respiratoires, des symptômes nerveux, la persistance de l’élévation de la température et le jeune âge, pour conclure le diagnostic. On peut traiter en donnant des doses importantes de sérum et surveiller les surinfections éventuelles. On doit aussi mettre le chien malade en quarantaine. Le chien peut guérir sans séquelles mais peut aussi guérir en gardant quelques séquelles de cette maladie. Un vaccin fabriqué de virus vivants atténués existe pour aider à prévenir la maladie, il peut être administré au chiot dès l’âge de 7 semaines avec un rappel après un mois puis des rappels annuellement.


La maladie de Carré
Contamination, symptômes et diagnostic

La maladie de Carré est due à un virus proche du virus de la rougeole. Elle sévie plus fréquemment en automne et en hiver. C'est un virus peu résistant qui se transmet de chien à chien. La loi du 22 juin 1989 la classe comme vice rédhibitoire [ Lire notre article "Les vices rédhibitoires" ]. Rappelons que le délai de
rédhibition est fixé à trente jours si un certificat de suspicion a été rédigé par un vétérinaire moins de huit jours francs après l'achat.

La contamination
La contamination se fait par contact, par voie orale ou respiratoire et la durée d'incubation est d'une semaine.

Les symptômes

Les symptômes peuvent être très variés de par le nombre d'organes susceptibles d'être affectés. Les principaux sont :
Respiratoires : toux, écoulement nasal, difficultés respiratoires...
Digestifs : vomissements, diarrhées, déshydratation grave...
Oculaires : conjonctivite, larmoiement...
Nerveux : épilepsie, paralysie, tremblements musculaires...
Aussi : fièvre, abattement, anorexie...
Le diagnostic
Il est peu aisé. Il nécessite une prise de sang qui n'apporte pas toujours de certitude absolue. Il faut alors, en présence de plusieurs symptômes associés, éliminer les autres hypothèses.

[Invité Cyn]

Je vais complémentais je pense demain

[Guillie 0]

Génial Cynthia

[Invité Cyn]

Voila la suite.

Maladie de Carré.

Maladie contagieuse, virulente et inoculable du chien et de certains carnivores, due à un virus spécifique (Paramyxovirus), caractérisée cliniquement par des symptômes polymorphes d’atteinte des viscères et des tissus épithéliaux et dont l’évolution est souvent mortelle.

• Symptômes

Incubation :
Le temps qui s’écoule entre l’introduction du virus dans l’organisme et l’apparition des premiers symptômes est de 3 à 7 jours.

Si 4 des critères cliniques suivants sont réunis, le diagnostic de maladie de Carré est très probable :

1. Hyperthermie persistance.

L’hyperthermie est voisine de 40°C, 5 à 9 jours après l’infection, puis la température baisse, se rapproche de la normale pendant 2 à 3 jours, et subitement la fièvre réapparaît devenant persistante. Il faut savoir que toute maladie virale a des complications bactériennes (« le virus fait le lit à la bactérie »). Le virus est donc accompagné de bactéries secondaires : staphylocoques, streptocoques… provoquant des complications (digestives, respiratoires, nerveuses).

2. Catarrhe oculonasal.

Les yeux sont rouges (la conjonctive présente de l’œdème).
On constate la présence de plus au niveau des yeux et du nez.

3. Symptômes digestifs.

Les chiots qui n’ont que quelques semaines présentent une diarrhée profuse, parfois hémorragique, se déshydratent et meurent peu de jours après leur contamination.
En effet, la protection par les anticorps maternels, apportés par le colostrum, a un effet maximum pendant une semaine.
Chez le chiot plus âgé, les vomissements et la diarrhée se manifestent entraînant la déshydratation.

4. Symptômes respiratoires.

La toux, inflammation des amygdales et parfois la broncho-pneumonie apparaissent.

5. Symptômes nerveux.

Ils surviennent plus tard. Les signes neurologiques se manifestent par des convulsions, de l’incoordination motrice, des paralysies. Ils sont rapidement suivis par le coma et la mort.




6. Symptômes cutanés.

On peut constater une hyperkératose (épaississement avec desquamation de la peau) des coussinets plantaires (Hard Pad Disease).

• Notions sur l’épidémiologie.

Espèces infectées : canidés, procyonidés (ratons laveurs…), mustélidés (furet, belette…).
Le chien est sensible quel que soit son âge.
Le virus est fragile : il survit 20 minutes dans un exsudat nasal à 20 °C.
Le virus émis dans le milieu extérieur par les sécrétions, importantes à la phase aiguë de la maladie, contamine l’atmosphère. La maladie peut donc être transmise par l’air sans contact de chien à chien. On assiste à de véritables épizooties (plutôt à la campagne), où l’extension de la maladie prend une allure explosive dans certains foyers d’infection.
En ville la maladie de Carré est à l’état endémique (maladie permanente).
La contagion se réalise habituellement sur le mode direct, pénétration du virus par voie nasale ou conjonctivale.

• Diagnostic.

Repose essentiellement sur les signes cliniques. Cependant il existe des examens complémentaires :
• Mise en évidence des inclusions intracytoplasmiques dans les cellules épithéliales (corps de Lentz).
• Mise en évidence de l’antigène viral.
• Recherche du virus par inoculation au furet.

• Traitement de la maladie.

1. Sérothérapie.

La sérothérapie consiste à injecter du sérum homologue de chiens hyperimmunisés.
Elle n’est efficace qu’à la phase débutante de la maladie et doit être réservée à l’immunisation passive d’animaux non encore atteints dans un effectif non vacciné dans lequel on constate un premier cas.

2. Le traitement des complications.

• Lutte contre les infections secondaires : antibiothérapie, sulfamidothérapie.
• Traitement symptomatique des gastro-entérites (anti-diarrhéiques…)
• Traitement symptomatique des trachéo-bronchites et des broncho-pneumonies.
• Traitement symptomatique des paralysies, des convulsions, des myoclonies (contractions musculaires involontaires ayant le plus souvent un aspect rythmique).

Remarques : un chien guéri de maladie de Carré reste immunisé pour le reste de sa vie, sauf si son système immunitaire est déprimé pour différentes raisons.




• Prophylaxie sanitaire.

On isole les effectifs sans avec mise en quarantaine pendant 12 jours des animaux à introduire dans les l’effectif, avec surveillance de leur courbe thermique.

• Prophylaxie médicale.

Immunisation passive, avec du sérum homologue, pour la protection d’un chien non vacciné ayant été en contact avec un chien suspect de maladie de Carré ou vivant dans un milieu contaminé.
Immunisation active avec des vaccins homologues à virus vivant atténué. Les injections sont réalisées en sous-cutanée le plus souvent, la voie intraveineuse peut être utilisée, l’immunité est alors plus rapide.

 Primo vaccination

1ère injection à l’âge de 8 semaines
2ème injection 3 à 4 semaines plus tard.

 Vaccination de rappel

1 an après la primo vaccination,
Puis tous les ans pendant toute la vie de l’animal.

[Guillie 0]

Merci Cynthia c'est vraiment génial

[Invité Cyn]

De rien c'est normal et bientôt je mettrais la toux du chenil

[Guillie 0]