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Evey

eskimo canadien

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Voila quatre ans que l'on attendait... et enfin nous pouvons faire venir un eskimo canadien !

Encore 7 jours d'attente.. ça deviens long !

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On pourrai plutôt le comparer au Groenlandais. (Eskimo canadian n'est pas encore reconnu en europe tout comme le groenlandais au canada)

Pour les standards (repris de http://www.thekennelclub.org.uk/item/47 avec traduction aproximative)

Apparence générale
Chien de type spitz cou épais et large poitrine, les pattes de longueur moyenne. Physique puissant et qui est constitué pour un travail dur, et non la vitesse.


Tête large, bien proportionnée, en forme de coin. museau de longueur moyenne. Les femelles sont beaucoup plus étroites du crâne que les mâles .

Yeux
Largement espacés, obliquement fixés. En règle générale, noisette foncé ou jaune, en fonction de la pigmentation. Jamais bleu.


Neck
Court, droite, épaisse et très musclé.

Larges épaules, bien décontracté. Bien musclés. Ergots autorisée.


Pattes
Coussinets épais avec des poils entre les orteils.


Manteau
Épaisse, dense avec un gros sous-poils. Chez les mâles, une crinière sur les épaules et le cou en donnant l'apparence d'une plus grande hauteur.

Couleur
Toutes les couleurs et pigmentation sont acceptés

Taille
Mâles 58-70 cms Femelles 50-60 cms .

Poids
chiens de 30-40 kg les femelles 18-30 kg


Pour l'histoire tout est la:

http://www.swisscool-mushing.com/shop/chien/ced.htm

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merci!!!

Sans vouloir froisser personnes, je dirais qu'il pourrait être plus proche d'un croisement Groen-mala...
Mais très joli chien...

Et coté comportement? avec ses congénères, avec l'homme?
Coté travail?

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je suis tout à fait d'accord, mais jamais vu de croisé groen-mala lol! lol! lol!

Côté "humain": il sont très indépendant, pas trop "bisous-bisous" comme les malas. Mais rien méchant ! Parfois un peu peureux pour ceux que j'ai connus (mauvaise sociabilisation dès le jeune âge Question ) Mais malgré son indépendance il est très gardien. Gare à celui qui touche ou approche son maître ou sa meute. J'ai eu une fois un chien qui m'avait grogné, j'ai cru qu'il le démontait....

Côté "congénères" selon les rumeurs très bagareur, d'après moi, c'est comme avec les autres, ils ont tous leurs caractères! Chez moi les croisés que j'ai sont "tout en bas" de la meute.

Côté "travail", j'ai jamais vu un chien pareil. Très bosseur, il a sa cadence que l'on doit respecter, mais rien de lui fait peur. (peut-etre comme le groen? je ne connais pas assez)

Pour la petite histoire, on a eu l'hiver passer l'eskimo canadian d'un ami chez nous. Un jour on a du laisser les traîneaux à mi-parcours car trop de danger d'avalanches + nuit qui tombe. L'eskimo n'a pas voulu quitter le traîneau. On a continué à monter en pensant qu'il nous rejoindrai.. résultat on a pu redescendre et on a du prendre le traîneau avec. Sinon impossible de le faire bouger!

Après je n'ai que (4) chiens croisés avec de l'eskimo et j'ai connu que 2 pur.. donc difficile de faire une généralité.

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merci pour ton explication et tes ressentis.
Je ne connais absolument pas d'eskimo canadien mais j'ai eu l'occasion de voir des croisés mala/groenlandais. Et bien la ressemblance est tres proche de ta deuxieme photo evey(point de vu morpho).
Les croisés que je connais ont vraiment un temperamment en acier trempé que se soit vis a vis du travail, de la meute....... c'est en tout cas comme ca que je les ai percu....
ils m'ont impressionné mais aussi beaucoup faciné....

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Dites moi, svp, je vois qu'il y a deux parties distinctes entre Qimmiq et Eskimeau canadien, j'étais persuadé que c'était deux noms différents pour un même chien, je suis dans l'erreur ?

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Alors d'après Brian Ladoon (fondateur du programme d'élevage pour la sauvegardes des eskimos) il semblerai que Quimmik (ou Quimmiq) veuille dire chiens en Inuit. donc voila ;-)

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Oui je connaissais ça, mais en fait ça ne répond pas vraiment à ma question Very Happy
Sur ce forum, je peux aussi lire ceci :
Amarok a écrit:
Qimmik : chien Inuit, chien Esquimau ou chien Husky.

Caractéristiques des chiens inuits de race pure:

Corps : Généralement massif et musclé, dos relativement droit et long, cou épais, poitrine forte, pleine et large, pattes robustes.

Tête : Bien proportionnée, un peu large, crâne en forme de dôme et museau carré et pointé, truffe généralement noire ou brun foncé. Il a souvent un masque autour des yeux (taqulik).

Oreilles : Triangulaires, courtes et érigées, légèrement pointées vers l’avant.

Yeux : Généralement marrons, en amande, légèrement
obliques, pas très grands; le contour des yeux est
foncé.

Queue : Touffue et enroulée juste au-dessus du creux des reins.

Fourrure : Les poils sont épais, droits, longs ou mi-longs, souvent plus longs autour du cou et de la poitrine, formant ainsi un genre de crinière de lion. Les couleurs varient du blanc, au noir, au gris, au doré, au fauve ou à toute combinaison de ces couleurs.

Poids : De 25 à 50 kg 55 à 110 livres)

Hauteur : De 55 à 60 cm, parfois plus (au garrot).


C'est informations sont issues du site de la course de traîneau Inuit : Ivakkak


Qimmiq ou Qimmik, ce sont deux orthographes différentes pour un même mot ou bien ce sont deux mots différents? C'est peut être pour ça que je ne comprends pas ?

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D'après ce que j'ai pu lire a droite ou a gauche:
Quimmiq = Qimmik = esquimo canadien

Donc oui sur le forum nous avons ouvert deux rubriques mais il est aussi vrai qu'il est possible qu'elles fassent doublons!!
Apres on a choisit de les conserver car a l'heure actuelle nous n'avons pas de certitudes (en tout cas pour ma part).

Maintenant si tu as des infos ou des sources d'infos je suis preneur!!!!
lol!

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Ok merci, je comprends mieux. Non je n'ai vraiment aucune info, bien au contraire, les seules que je croyais avoir étaient "mises en péril" avec ces deux parties distinctes Very Happy

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Je suis allée me renseigner auprès du "canadian kennel Club"
Alors le Quimmiq et l'eskimo canadien seraient exactement les même chiens.
Les anlgais auraient plus l'habitude d'utiliser le terme quimmiq et les canadiens le terme eskimo ou inuit dogs.

Voici quelques photos venant de chez Brian Ladoon (fondateur de la base d'élevage au Canada)
De Eskimo canadiens

De Eskimo canadiens


De Eskimo canadiens




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jerome b a écrit:
c'est un chien qui m'apparait fascinant............
geek


Il faut que je fouille dans mes archives mais il me semble que "nos groenlandais", ne seraient qu'autre des eskimo canadiens, jusqu'à ce que la fci tranche et l'appel définitivement chien du groenland...je fouille et je vous tiens au jus

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chouette grigrid!!! fouilles fouilles...............

j'avais eu un écho dans le sens de ce que tu écris.

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Ingrid a écrit:
jerome b a écrit:
c'est un chien qui m'apparait fascinant............
geek


Il faut que je fouille dans mes archives mais il me semble que "nos groenlandais", ne seraient qu'autre des eskimo canadiens, jusqu'à ce que la fci tranche et l'appel définitivement chien du groenland...je fouille et je vous tiens au jus


ce que j'ai pu lire, les souches sont semblables sauf qu'elles ont évolués dans deux différentes régions
Au canada le Groenlandais n'est pas reconnu en tant que race de même que l'eskimo ne l'est pas ici !

Je reçois deux chiens eskimos fin de l'année! je me réjouit !

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[size=18]J'ai trouvé, en fait nos groenlandais actuel avaient un tas de "denomination" dont celui d'esquimau du canada....et je lis donc:
doc 1:
- La FCI nous a fait savoir par ailleurs, en date du 7 mai 1974, que le standard de l'esquimau du canada etait supprimé et remplacé par celui du "chien du groenland" etc etc....

doc 2:

En 1976, un programme d'elevage a été entrepris par le ckc et abouti en 1985 par l'enregistrement de 300 chiens nés à la fondation de recherche pour le chien eskimo. Depuis cette date le ckc a enregistré 650 spécimens. Plusieurs de ces chiens ont été d'ailleurs exportés vers l'europe.
Les spitz ont ete subdivisés en races comme le finnitz spitz, l'elkound norvegien, le samoyede, l'ours de carelie; le husky de sibrie; les laïkis russes et tant d'autres, dans les années precedentes ( 1935 ) le malamute d'alaska fut developpé comme une race, les eskimos en faisant partie. D'autres erreurs furent commises dans la classification des races comme par exemple la fci classant les huskies de siberie, les alaskans malamutes et les "huskies du groenland" comme ESKIMOS.
Des corrections furent effectuées donnant des references à chaques races, mais incluant l'eskimo du groenland ou groenlandais comme une race à part entiere.
Puis la fci fit une différence entre l’eskimo canadien, et les chiens du groenland. Des particuliers importèrent des groenlandais en Europe et se basant sur le stand art selectionnerent un type particulier de groenlandais de l’ouest parmis tous les type de groenlandais qui existaient.
Par exemple les chiens de l’est du grœnland sont beaucoup plus petit que ceux de l’ouest, ou deux trois type de chiens apparaissent clairement.
Le kennel club en Angleterre malgres tout continua à utiliser le nom d’eskimo pour les grœnlandais les canadiens et différents croisement entre les deux souches qui arrivèrent de l’antartique britanique ( quelques exemplaires de ces sujets leur furent envoyés).
Le résultat de tous ça a amené la nécessité de rechercher, d’identifier et de définir nos propres eskimos comme des chiens eskimos du canada.
Le travail de William Carpentier a commencé par la recherche des spécimens ayant un phénotype acceptable. Ceci fut suivi avec un programme d’elevage qui cherchait une pureté génétique des chiens ayant des origines canadienne.
Un travail identique fut effectué par Ken Maury Frobisher Bay, et par Brian Ladoon à Churchill, Manitoba.
Leurs eskimos canadiens venaient des lignées sur plac et autour de la péninsule de Melville dans les territoires du nord ouest.
La base de l’elevage était de 39 animaux, 23 mâles et 16 femelles. Une sélection supplémentaire les accidents la maladie, l’age, la stérilité réduisit la lignée à 30 chiens, 18 mâles et 12 femelles.
Tous les chiens furent décrits dans un registre et nommés. Le nom du chenil, QIMMIIT fut utilisé pour tout les chiens. Ils furent tous tatoué suivant les normes du CKC par series «  N4T » attribué à la fondation de William J Carpenter.
Ce tatouage fut placé à l’interieur de la levre supérieure gauche, en plus du N4T la lignée se vit ajouter un n° de 1 à 39.
Le programme d’elevage de la fondation de recherche pour les chiens eskimos a produit une premiere puis une deuxième puis une troisième génération qui a donné de vrais phénotypes dans tous les cas. Un total de 502 animaux fut produit en 8 ans de 1976 à 1983. La majorité de ces chiens furent en trop pour les besoins du programme et à peu pres 300 d’entre eux furent donnés aux trappeurs sur place et au inuits dans différents camps du canada arctique
Les programmes d’elevage de la fondation de Ken Mc Mury et de Ladoon ont tous contribué à l’établissement d’une lignée pure d’eskimos canadiens.
Il est indéniable que l’eskimo est une race à part entiere, mais divisée en plusieurs variétés comme le canadien et les différents groenlandais.

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Ingrid a écrit:
[size=18]J'
Les programmes d’elevage de la fondation de Ken Mc Mury et de Ladoon ont tous contribué à l’établissement d’une lignée pure d’eskimos canadiens.
Il est indéniable que l’eskimo est une race à part entiere, mais divisée en plusieurs variétés comme le canadien et les différents groenlandais.


La vidéo avec l'ours, on y voit Ladoon. Mes chiens viendront également de chez lui !

Merci pour les infos supplémentaires !

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vraiment génial,ces louloups,de plus en plus génial,mais pas facile d'en avoir,j'ai l'inpression,si il faut les faire venir du canada,je vais rester avec mon gros husk,c'est déja pas mal

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Lorsque on en avait discuté, François BEIGER m'avait dit que dans le
Nord Canadien, il y avait plusieurs modèles de chien esquimo (comme il
y a plusieurs modèles de groenlandais au Groenland suivant les régions
et les usages de la population locale).

Et effectivement quand il avait fait son raid au Groenland, il avait
retrouvé chez les groenlandais des ressemblances avec l'esquimo
canadien tant au niveau morphologie qu'au niveau caractère.


Dis Evey, on aura le droit de les voir, dis on aura le droit. Dis, dis dis, on aura le droit.
On pourra même leur faire des papoilles Dis Dis Dis Oui

C'est qui ,nous rendrait barge ces grosses boules de poils.

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Bin... on en à discuté avec Evey, tu pourra les voir Youry, mais à une condition.


























geek geek geek
C'est de signer le papier suivant:

LES SAMS SONT DE VRAIS CHIENS DE TRAINEAUX, DES BÊTES DE GUERRE.

Lu et approuvé

........................

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DOM a écrit:
Ingrid lorsque tu as copié le texte qui vient de swisscool, tu n'as pas eu alerte virus ?


[url=http://www.swisscool-mushing.com/shop/chien/ced.htm
http://www.swisscool-mushing.com/shop/chien/ced.htm[/quote[/url]]

Salut Dom, je ne savais pas que swisscool avait ça aussi sur son site....j'ai en ma possession deux cartons d'archives, dont certains papiers originaux retraçant l'histoire du groenlandais, dont les copies de pedigrés des premiers groenlandais inscrit en France comme Frimas de Disko 10/07/56 mâle issus des chiens utilisé pour les expéditions polaires françaises en terre adelie( A'Yaka, Y'suaq, Y' sermek) les deux dernier étant un cadeau d'adieu de mrs Christensen gouverneur du nord groenland à Mrs G Taylor membre des expédition polaires françaises en 1950. Et un tas de photos qu'il faut que je trie encore.

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Un document rare pour Jerome b, il existe bien des achives comme quoi le samoyède a vraiment été utilisé comme chien de traineau

[size=21

]LES CHIENS ARCTIQUES AVANT 1900 [/size]



Avant 1900

Aux 17e et 18e siècle, les Russes établirent des cartes de toute la côte sibérienne, des bords de l�Europe au détroit de Behring, et entreprirent de vastes excursions avec des chiens et des traîneaux. Pendant que les Russes voyageaient avec beaucoup de chiens, les aventureux Européens utilisaient surtout des hommes ; Un Américain, le lieutenant Peary, qui vit l�avantage d�employer des chiens en eût plus d�une centaine à la fois.

ITaplin, écrivant dans � The Sportsman�s Cabinet � en 1803, dit que le Chien du Groenland était légèrement différent du Chien du Kamtschatka. Selon lui, ces chiens creusaient leur lit dans la neige, ne laissant visible que leur truffe ; ils nageaient admirablement et pouvaient chasser en meute ou en solitaire. Ils aidaient à chasser le renard arctique, le phoque et les ours polaires et avaient une réputation de forte agressivité envers les quelques animaux domestiques importés au Groenland à cette époque. Ils pouvaient se battre entre eux jusqu�à la mort. Taplin nota que l�hydrophobie n�était pas connue dans ces régions si froides (un intéressant commentaire pour l�époque ). Les premiers écrivains constatèrent qu�il y avait beaucoup d�antipathie entre les chiens européens et les chiens arctiques, mais c�était toujours les Européens qui cherchaient les bagarres, les Nordiques faisant des efforts pour éviter les conflits. Les chiens du Kamtschatka étaient forts et vifs, légèrement différents en taille des rustiques chiens russes et ils étaient tenus pour être les plus endurants et les plus rapides de toute la Sibérie. Des sommes considérables furent payées pour des chiens de Sibérie, 10 livres environ était un prix courant. Une somme appréciable était aussi consacrée à l�élégance de leur équipement. Les gens de ces régions froides voyageaient toujours en traîneaux équipés de sièges qui étaient recouverts de fourrures. Chaque traîneau avait une traverse à laquelle étaient reliés les harnais ; de petites clochettes et des morceaux de fer y étaient accrochés, leurs tintements encourageaient les chiens au travail. De tels traîneaux étaient rarement utilisés pour transporter plus d�une personne à la fois, mais des provisions étaient chargées derrière le conducteur. Habituellement, quatre chiens suffisaient pour tirer un tel traîneau, mais à l�époque où Taplin écrivit, certains commencèrent à en atteler cinq. L�obéissance des chiens au conducteur dépendait entièrement de la voix, mais ils transportaient aussi un bâton tordu qui servait à la fois de trique et de guide. En plantant le bâton dans la neige, la vitesse des chiens pouvait être contrôlée ou l�attelage arrêté si besoin était. L�une des man�uvres la plus difficile était de lancer le bâton sur les chiens qui méritaient d�être punis puis de le récupérer sans descendre du traîneau en mouvement (un art qui nécessitait une grande expérience). Durant le 18e et le 19e siècle, les mushers n�étaient pas réputés pour leur gentillesse envers leurs chiens (même si leur vie dépendait d�eux la plupart du temps). Les chiens étaient livrés à eux-même la majorité du temps, mangeant des moules, des baies et tout ce qu�ils pouvaient trouver. Occasionnellement, si la chasse aux phoques avait été bonne, les chiens étaient nourris avec le sang et les parties de l�animal que les chasseurs ne mangeaient pas. Même si cela peut nous faire frissonner aujourd�hui, certaines personnes mangeaient leurs chiens et les engraissaient dans ce but. Rien n�était gaspillé, les peaux de chiens servaient à fabriquer des couvertures et des vêtements et aussi comme joints de calfeutrage pour leurs igloos. Les fils les plus fins étaient obtenus à partir des intestins. Au Groenland, lorsqu�un transport était chargé de 5 à 6 phoques, et avait à couvrir 16 miles en un jour, un attelage jusqu�à 10 chiens devait être utilisé. Youatt, écrivait fin 1851, que six à douze chiens étaient utilisés, chacun relié au traîneau par un trait unique. Le fouet était utilisé le plus rarement possible, malgré la charge à tracter, les chiens étaient féroces et devaient subir de petites corrections. Chaque animal était capable de tirer jusqu�à 120 livres sur la neige à la vitesse de 7 à 8 miles à l�heure. Les mois d�été, ils étaient utilisés comme animal de bât, portant bien en sécurité sur leur dos, environ le tiers de leur propre poids, régulièrement de 30 à 40 livres. C�était pendant ces mois que les chiens étaient les mieux traités, nourris de déchets de requins et de veaux marins. A la fin du 19eme siècle, M. Walter K Taunton, autorité à propos des chiens étrangers, découvrait les difficultés à obtenir des chiens Esquimaux, résultats des quelques spécimens vus en Grande-Bretagne. A cette époque, les seules lices Esquimaux connues étaient celles de Taunton lui-même ; l�une d�elle, Zoé, ayant donné naissance à sa 4eme portée. Ceux qui étaient présentés en exposition, occasionnellement, étaient une attraction pour les spectateurs. La majorité de ce que découvrit Taunton était identique à ce qu�avaient écrit les premiers écrivains, mais il se référait à des attelages de quatre chiens, capables de tracter de 300 à 400 livres sur 30 à 35 miles en un jour sur une bonne piste. L�essentiel, disait-il, dépendait du leader, le meilleur chien de trait étant toujours placé à cette position. Taunton s�émerveillait de leur endurance malgré leur souffrance dans des conditions difficiles, et, comme d�autres l�avait écrit avant lui, il était fermement persuadé que ces chiens avaient du sang de loup. A propos de leur caractère, il considérait la race plus affectueuse que querelleuse. Il y avait une race plus petite de chiens en Laponie et une autre identique en Islande. Bien sur, les chiens des régions arctiques n�étaient pas facilement identifiables comme des races différentes et souvent le terme 'chiens Esquimaux � était utilisé pour englober une large diversité. On considérait qu�au Nord Groenland de tels chiens étaient monogames et que n�importe quelle interférence dans la relation entre mâles et femelles pouvait aboutir à un combat jusqu�à la mort. Beaucoup de ressemblances louvesques purent être observées, cette sorte de chien n�aboyant pas habituellement mais hurlant le plus souvent, les habitudes alimentaires étaient aussi proches de celles du loup. Ils avaient une habileté à dépecer un poisson en laissant juste l�arête centrale. Une particulièrement bonne combinaison utilisée pour tuer au début de ce siècle , fut le croisement entre les chiens Esquimaux et ce qui était connu au Canada comme le Staghond (chien de Cerf ?) chien d�Elan ? St Hubert ? ) pour la vitesse, la force, et la résistance. Les pieds des chiens de traîneaux étaient de la première importance et les mushers disaient d�un chien : il est seulement aussi bon que ses pieds. Le Samoyède aussi, fut utilisé pour tracter le traîneau en hiver, bien qu�il fut aussi renommé pour ses qualités de berger (pour les troupeaux de rennes ) et de gardien de maison. La différence dans les types de chiens utilisés apparaît peut-être le plus clairement dans la grande différence de gabarit(de 40 à 135 livres). Les mâles étaient plus gros que les femelles, mais les explorateurs préféraient généralement une taille intermédiaire, jusqu�à 100 livres maximum ; un poids supérieur étant un handicap pour un travail acharné. Ceux qui, apparemment, travaillaient le mieux et finissaient la journée la queue haute, avaient généralement un poids autour des 85 livres. Le fameux explorateur arctique, Lieutenant Commandant Donald b.Macmillain, parlant d�un voyage de 1000 miles à travers la glace de la mer polaire, disait que les chiens qui avaient fini le voyage dans les meilleures conditions pesaient entre 70 et 80 livres. Le premier chien à être importé par bateau pesait 125 livres. Il y avait des chiens de pratiquement toutes les couleurs ; une lignée particulière utilisée aux Etats-Unis produisait des chiens au corps blanc et à la tête noir charbon. Ils furent ramenés de l�Ile de Baffin par Macmillain. Cette lignée unique, qui indubitablement était d�un grand intérêt, disparût malheureusement après une épidémie de Maladie de Carré. Il était généralement admis deux types de poil de couverture, normal et long (les deux ayant nécessairement un sous-poil très dense et très laineux). Bien sûr, beaucoup de chiens dormaient dans la neige dès l�âge d�un mois. Au Labrador où la variété à poils longs était plus représentée, il était régulier de voir des poils longs et des poils courts dans la même portée.

-Robert DAVIN et FRIMAS DE DISKO -
22/02/1959 -ST DIZIER DU MOUCHEROTTE

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DOM a écrit:
bon ingrid, on attend les photos....


Ce sont des photos des ancêtres de mes chiens, et des chiens qui ont marqué l'élevage en france, en suisse en belgique et en Suéde...beaucoup sont à scanner car sur papier photo, et d'autres sur CD, mais je vois que toi et le barbu avez vous aussi vos sources alors vous gênez pas .

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j'ai cru que tu avais des photos de groenlandais dans les années 50

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Ben ça m'interesse aussi un peu, sans les noms je pouvais pas aller bien loin, mais la ça fait une base, en même temps je suis pas allé bien loin quand même. J'ai pas cherché des heures, mais je n'ai pas l'impression qu'il y est énormément de chose sur internet (avec le non du chien)

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ingrid, aurais tu une autre photo de Frimas de Disko genre on le voit mieux!!

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youri a écrit:


Dis Evey, on aura le droit de les voir, dis on aura le droit. Dis, dis dis, on aura le droit.
On pourra même leur faire des papoilles Dis Dis Dis Oui

C'est qui ,nous rendrait barge ces grosses boules de poils.


Il va d'abord falloir attendre qu'il ait les 56 jours légaux pour qu'il arrive ici, étant donné que se sera entre Noël et Nouvel-an et que toutes les administrations sont fermées ça sera pour le mois de janvier ;-)

De Eskimo canadiens


De Eskimo canadiens

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Ingrid a écrit:
photo du 22.2.1959 à st Mizier du Moucherotte de Robert Davin et Frimas de Disko
c est pas plutot st Nizier du moucherotte C EST BIEN entre grenoble et villars de lans ?

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Même si je comprend pas tout du texte, les images !!!

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merci pour ton documentaire,voir ces lascars au boulot,ça donne envie d'en accroché un ou deux

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Invité
j'ai trouver sa

  • Le chien Inuit du Canada, appelé anciennement Qimmiq.

Comment reconnaître un Qimmiq - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)



Il s'apparente totalement au Groenlandais. Du même type et du même caractère, sa forme se rapproche beaucoup de celui de la côte est. Très bagarreur avec ses confrères, il est jaloux mais respecte l'être humain. Il faut être très ferme dans son éducation dès le plus jeune âge.

Une belle complicité - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)



On en trouvait dans tout l'arctique canadien, mais à l'apparition de la motoneige, la vraie race disparaissait. Heureusement, certains éleveurs ont préservé cette race. On en trouve encore en Terre de Baffin, à Churchil et chez moi au Centre Nature et Chiens de traîneau d'Entrelacs au Québec



et sa aussi


Après 19 ans vécus avec leurs chiens Franck et Sylvie son épouse ont créer en 2005 le PREMIER ET UNIQUE CENTRE DU CHIEN POLAIRE DANS LES VOSGES : où différentes races de chiens du GRAND NORD se cotoient (huskys sibériens, malamutes d'Alaska, groenlandais et le seul INUIT du Canada en France), Franck le musher définit comme MUSHER PASSION et Sylvie vous feront découvrir leur univers

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nordic a écrit:
j'ai trouver sa

Très bagarreur avec ses confrères, il est jaloux mais respecte l'être humain.




le seul INUIT du Canada en France), Franck le musher définit comme MUSHER PASSION et Sylvie vous feront découvrir leur univers



Comme tous les chiens, ça dépend de leur caractère.. mais je ne trouve pas plus bagarreur qu'un mala.

Et pour le seul eskimo de France; ben malheureusement il a du le piquer le printemps passé :-(

Par contre j'ai possibilité de faire venir plusieurs chiots directement du canada pour la fin de l'année si ça intéresse qqun -> mp

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