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nordic

Nom de code Poilus d'alaska

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Diffusion ARTE le samedi 18 février 2012 à 20h45 et le vendredi 24 février à 15h http://www.chiensettraineaux.com/films/nomdecodepoilusdalaska.htm[/b]

Août 1915. Deux officiers de l'Armée française se lancent dans une incroyable mission secrète : ramener 450 chiens de traîneaux depuis l'Alaska et le Canada. 10 000 kilomètres à parcourir sous la menace ennemie! Objectif : sauver le front de l'Est face à l'invasion allemande. La vie de milliers de soldats est en jeu. Aidés
par le légendaire conducteur d'attelage Scotty Allan, le Capitaine Louis Moufflet et le Lieutenant René Haas ont 120 jours devant eux pour réussir. Cette course contre la montre nous mène des étendues
étincelantes de l'Alaska aux forêts enneigées des Vosges en passant par les somptueux décors du Québec. Les trois aventuriers devront traverser un continent et un océan avec une meute de bêtes sauvages, franchir le Golfe du Saint Laurent avant qu'il ne soit pris dans les glaces pour l'hiver, braver les tempêtes... Un documentaire passionnant de Marc Jampolsky, Daniel Duhand et Michaël Pittot

Réalisateur : Marc Jampolsky
Auteur : Daniel Duhand, Michael Pittot


82 mm

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Oui j'ai l'intention de regarder. Je connais l'histoire depuis longtemps, c'est la première fois qu'on en fait un documentaire. ou plutôt un docufiction, je crois study

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Nicolas C a écrit:
Oui j'ai l'intention de regarder. Je connais l'histoire depuis longtemps, c'est la première fois qu'on en fait un documentaire. ou plutôt un docufiction, je crois study


tout a fait nicolas c'est une mission méconnue de l'histoire de la premiere guerre mondiale, sans doute les premiers attelages de chiens de traineau a avoir foulés le sol français ,mais cela reste a confirmé

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Je l'ai appris dans l'édition De Vecchi consacrée à l'Alaskan Malamute, celle de Joel Rauzy, pas l'actuelle. Beaucoup des chiens de cette époque étaient des malamutes, avec certainement des Indian dogs, et peut être quelques huskies sibériens (bien qu'on soit 10 ans avant la course au serum de Nome) et Alaskans Huskies "ancien type" avec du Saint Bernard, Terre Neuve et Montagne des Pyrénées dans leurs ascendants.

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Les premiers chiens de traîneaux arrivés en France étaient des Samoyèdes en 1909, mais certainement pas en attelage. Donc on peut dire sans trop se tromper que c'était la première fois.

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Les principaux points de ravitaillement furent pour la 1ère section :
le col du Calvaire, le Lac Blanc, le Lac Noir, la Roche des Fées, Rossberg, le
Linge, etc… ; pour la 2e section : l’Hartmannswillerkopf, la cote 1025,
Mittlach, le Linge, Lac Noir, Lac Blanc, Metzeral, le Honeck, etc…

en plus quand on connait le massif vosgien et alsacien se sont des forets noire sa devait etre l'enfer a l'epoque

























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Le documentaire à déjà été diffusé en Belgique, super bien fait, melant image d'archive et scène romancées !

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Il y a un extrait sur le site d'Arte, c'est bien un docufiction, avec images d'archives (des photos) témoignage de la petite fille d'un des protagonistes, et commentaires d'historiens. ça a l'air extra, il y a de l'action,(pour l'extrait en ligne tout du moins!!! bounce ) certainement aussi une pointe de suspens et de danger, de quoi en faire un divertissement grand public!!!

Je préfère ça au docu d'hier soir sur les mayas, après tout on est en 2012 bientôt la fin... affraid

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francis a écrit:
il le passe ce samedi a 20h 35


j'ai justement fait se post pour prevenir j'ai marquer la date et l'horaire de la diffusion

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tres beau docu et content de savoir que ces chiens ont reçus la croix de guerre de la part de l'etat francais!

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Oui, j'ai adoré, en tant qu'historien, je me demande ce que sont devenus les chiens survivants. Ils ont été démobilisés courant 1919-1920 et "certains adoptés par les chasseurs alpins et les habitants de la région"dixit le documentaire, comme d'ailleurs la plupart des animaux réquisitionnés (même les canaris utilisés pour sentir l'hypérite) ; mais je me demande si localement le sport de traîneau à chien n'a pas connu ses prémices???

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vu aussi et merci beaucoup de l'avoir signalé.

très bien fait et agréable à voir.

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Nicolas C a écrit:
Oui, j'ai adoré, en tant qu'historien, je me demande ce que sont devenus les chiens survivants. Ils ont été démobilisés courant 1919-1920 et "certains adoptés par les chasseurs alpins et les habitants de la région"dixit le documentaire, comme d'ailleurs la plupart des animaux réquisitionnés (même les canaris utilisés pour sentir l'hypérite) ; mais je me demande si localement le sport de traîneau à chien n'a pas connu ses prémices???


J'ai jamais entendu parlé d'utilisation de traineau à chien, dans les Vosges après la 1ere GM.

Le seul usage utilitaire que j'ai connu du chien de traineau en France avant l'arrivée du sport, c'est le médecin du Cantal qui visitait ses patients avec des sam avant de récupérer des groenlandais des Expéditions Polaires Françaises.

Par contre, beaucoup de ces chiens ont été adoptés par les chasseurs de ces compagnies canines mais aussi par les chasseurs des BCP ravitaillés par ces compagnies canines mais plus comme chiens de compagnie ou chiens de ferme que comme chiens de traineaux.

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Oui moi non plus, l'histoire du médecin du Cantal je la connais aussi, apparemment ce ne sont que deux cas isolés. Il y a aussi eu la tentative de Paul Emile Victor et Michel Perez d'utiliser des groenlandais dans les années précédant la SDGM pour relier les forts alpins, mais là il s'agissait plus d'une démonstration sportive que d'un réel intérêt stratégique.

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Nicolas C a écrit:
Oui moi non plus, l'histoire du médecin du Cantal je la connais aussi, apparemment ce ne sont que deux cas isolés. Il y a aussi eu la tentative de Paul Emile Victor et Michel Perez d'utiliser des groenlandais dans les années précédant la SDGM pour relier les forts alpins, mais là il s'agissait plus d'une démonstration sportive que d'un réel intérêt stratégique.


Si l'expérience de PEV et Michel PEREZ avait reçu un avis très favorable des autorités militaires car ils arrivaient à porter en 2 fois moins de temps une charge beaucoup plus importante qu'un train de mulet ou une colonne humaine. Ils passaient des cols fermés que ni les hommes ni les mulets pouvaient passer à cause des congères.

Mais l'arrivée de la 2ème GM n'a pas permis de mettre en place cette unité.
PEL a rejoint les Forces Françaises Libres et a mis en place avec l'USAir Force l'unité de recherche polaire qui, avec des attelages de chiens de traineau, allait récupérer les équipages scratchés des DC3 qui faisaient le pont aérien entre les USA et l'URSS au dessus de l'Alaska.

Ensuite en 1945 la motorisation de l'armée, la menace venant de l'est plutôt que du Sud Est et la perte de l'importance stratégique des lignes de fortifications style ligne Maginot a enterré l'idée d'une unite canine dans les troupes alpines.

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youri a écrit:
Nicolas C a écrit:
Oui, j'ai adoré, en tant qu'historien, je me demande ce que sont devenus les chiens survivants. Ils ont été démobilisés courant 1919-1920 et "certains adoptés par les chasseurs alpins et les habitants de la région"dixit le documentaire, comme d'ailleurs la plupart des animaux réquisitionnés (même les canaris utilisés pour sentir l'hypérite) ; mais je me demande si localement le sport de traîneau à chien n'a pas connu ses prémices???


J'ai jamais entendu parlé d'utilisation de traineau à chien, dans les Vosges après la 1ere GM.
il on etait placé comme chiens de compagnie ,par contre la premiere course officielle de chiens de traineau en france a eu lieu dans les vosges au col de la shlucht le 26 fevrier 1979 par monique béné

Le seul usage utilitaire que j'ai connu du chien de traineau en France avant l'arrivée du sport, c'est le médecin du Cantal qui visitait ses patients avec des sam avant de récupérer des groenlandais des Expéditions Polaires Françaises.

Par contre, beaucoup de ces chiens ont été adoptés par les chasseurs de ces compagnies canines mais aussi par les chasseurs des BCP ravitaillés par ces compagnies canines mais plus comme chiens de compagnie ou chiens de ferme que comme chiens de traineaux.

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anthony a écrit:
pour ceux qui auraient raté le documentaire, c'est rediffusé vendredi à 15h


Pour ceux qui ne peuvent pas attendre vendredi, cliquez sur le lien http://goo.gl/YCao0
lol!

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Nicolas C a écrit:
Je l'ai appris dans l'édition De Vecchi consacrée à l'Alaskan Malamute, celle de Joel Rauzy, pas l'actuelle. Beaucoup des chiens de cette époque étaient des malamutes, avec certainement des Indian dogs, et peut être quelques huskies sibériens (bien qu'on soit 10 ans avant la course au serum de Nome) et Alaskans Huskies "ancien type" avec du Saint Bernard, Terre Neuve et Montagne des Pyrénées dans leurs ascendants.


Très beau documentaire !
Pour les races, une très grande majorité de chiens du Nord du Québec : indians dogs en tout genre (souvent croisés, et d'ailleurs dans la très grande majorité des cas, avec des chiens européens, ce qui a d'ailleurs donné la race "terre Neuve", chiens indien ayant du sang de patou pyrénéen), peut être quelques chiens inuits pour ceux du nord-nord québécois, mais personnellement je ne pense pas, pour des raisons d'organisation et de voyages, surtout à l'époque.
Les chiens provenant d'Alaska, les moins nombreux, mais des chiens qui sont considérés comme l'élite et formant les leaders : les premiers alaskans huskies comme tu le dis très justement (croisés indians dogs, malamutes, molosses, chiens de chasse etc...) , avec notamment les fameux chiens de Scotty Allan ... Quelques Malamutes "pur race", très coûteux à l'époque ...pour les Siberians Huskies, je ne sais pas, ils sont là depuis 1909, mais coûtent encore plus cher, car ils gagnent tout depuis un moment...Scotty Allan perdant ses courses face aux attelages de SH depuis leur arrivée.

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Quand tu regardes les photos et que tu lis le compte rendu des 2 officiers français, les chiens viennent majoritairement des tribus indiennes ou trappeurs du Québec et un peu de l'Ontario + les chiens que Scotty Allan avait ramenés avec lui d'Alaska.

Les achats se sont faits en toute discrétion pour éviter une flambée des prix et que les espions allemands soient au courant et essayent de couler le bateau au retour.
Donc peu de chance qu'il y ait eu beaucoup de chiens nordiques comme on connait maintenant.
Surtout qu'au début du XXème sciècle, l'alaskan Malamute pure race avait pratiquement disparu à force d'avoir été croisé et recroisé avec les chiens européens importés par les chercheurs d'or.

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C'est très juste !
Par contre, sur certaines photos de la Grande Guerre, je crois reconnaître des Malamutes en tant que tel, certes ce n'est pas la majorité, mais ils correspondent aux photos que j'ai de ces chiens au début du XXème siècle. De tête je crois que Scotty Allan parle d'une bagarre féroce entre 7 malamutes d'Alaska... Peut être les seuls du convois. Ce qui est certains, c'est qu'il s'agissait d'une (très grande) minorité dans tous ces chiens.

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Oui quand j'ai dit "beaucoup des chiens de cette époque étaient des malamutes" j'aurai du préciser qu'il ne s'agissait pas de la race pure des Malhemuites de Kotzebue, cela se voit sur les photos d'époque de Nordic et sur les images en noir et blanc du docu, certains chiens présentent certes un type nordique, mais avec des oreilles cassées ou semi tombantes, signe de croisements avec des molosses de type montagne, on y voit aussi quelques nordiques "purs" surtout à la fin, quand en 1919 le bataillon entier reçoit la croix de guerre.

En outre dans son livre sur l'Alaskan malamute, Joel Rauzy explique que déjà quelques années avant la ruée vers l'or du Klondike et du Yukon (soit 1896 19 ans avant les faits) les malamutes indigènes avaient failli disparaître du fait d'un abâtardissement massif avec des chiens européens comme le Saint Bernard ou le Montagne des Pyrennées.
Cela tient surtout à deux aspects :

-L'un d'ordre économique, bâtards, pure race, ou "race pure" ( study ici la distinction tient au fait que la race a été forgée par une niche écologique avec très peu d'intervention humaine, les indiens Malhemuites en l'occurence) les chiens coûtent tous chers, il faut bien comprendre qu'en cette fin XIX on part d'abord en Alaska pour faire fortune et on s'équipe sur place, tous les chiens sont bons du moment qu'ils sont dociles, puissants, resistants au froid et pas trop gourmands (certains chercheurs d'or les tuaient au printemps pour ne pas avoir à les nourrir à la "morte saison" où il était plus rentable d'avoir un cheval et des mules capables de se nourrir seuls durant l'été arctique, certains ne garder qu'un couple ou seulement une chienne qu'ils faisaient reproduire pour être "mobiles" l'hiver suivant, pratique barbare aujourd'hui révolue);

-enfin le deuxième aspect toujours selon Joël Rauzy était d'ordre plus éthnique et sociétal, les indiens sont méprisés par les Européens, même si les Atabaskans n'ont pas subi le même destin tragique que les indiens des plaines, il y avait fort peu de contacts avec les blancs, ces contacts devaient se limiter à l'échange d'un nombre limité de chiens indigènes, autant utiles pour les indiens ; enfin ces chiens proches du loup, réputés sauvages sucitaient la méfiance vis à vis des blancs lui préférant des chiens occidentaux ou métisses.

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Merci Caroline, ces nouvelles photos corroborent celles de Nordic, on reconnaît les croisés de type Saint Bernard ou montagne, précieux document, on a outre le détail de deux mission et le budget total des SECA , même le détail des races que je me permet de citer :

"La deuxième section comprenait 111 chiens dont 4 français provenant de l'ancien chenil de Wesserling. Ces 4 chiens se comportaient parfaitement et le Lieutenant Hérodier en était satisfait. La section possédait, en outre, deux chiens de trait provenant du chenil central. Ces derniers étaient affectés à des colombophiles qui s'en servaient tous les jours. 18 chiens étaient de pur type esquimau, 7 de type labrador, le reste venaient du Lac Saint-Jean au Québec. Les chiens esquimaux plus lents que leurs congénères pouvaient en contrepartie tirer un traîneau de 400 kilos avec 2 hommes".

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reportage tres interessent et je suis heureux qu'ils est ete medaille pour leurs travail car ce qui a ete fait par ces chiens prouvent une nouvelle foi leurs devoument en vers l'homme et leur tres grande force de caractere. Encore bravo:cheers:

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Ce très beau documentaire repasse sur arte  lundi 8 décembre à 8H45 pour ceux qui ne le connaissent pas encore , il est encore temps , il vaut vraiment la peine d'etre vu et revu ...

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