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Sceloporus malachiticus

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Sceloporus malachiticus COPE 1864.
Le lézard malachite.

Famille des Phrynosomatidés
Genre Sceloporus (88 espèces)

Description :
Recouvert d’épines, S. malachiticus ressemble à tous les autres Sceloporus : Une queue représentant plus de la moitié de la longueur totale, et un corps couvert d’épines. Il atteint 18 à 20 cm. On distingue facilement les mâles des femelles à la coloration : Les femelles sont brune à grises, des bandes en V noires parcourent le dos. Les mâles eux sont très colorés : Vert… malachite. Le ventre est souvent bleu foncé très irisé et la gorge orange cuivrée avec une intensité plus ou moins fortes selon les spécimens et leur état physiologique (chaleur) ou psychologique (période de reproduction, stress). Une coloration magnifique qui caractérise cette espèce.

Répartition et biotope :
On rencontre ce lézard dans des zones de savanes humides et de forêts humides d’Amérique centrale et non dans des déserts comme beaucoup de ses cousins et comme on pourrait le croire souvent. Semi-arboricole, diurne, il se cache la nuit dans le substrat. Peureux il n’est pas manipulable, mais après de longs mois d’efforts on peut l’habituer à manger à la pince ou à la main. Es mâles sont moins peureux mais très territoriaux, on ne peut faire cohabiter qu’un mâle avec une ou plusieurs femelles.

Terrarium :
On maintient un groupe d’un mâle pour deux ou trois femelles dans un terrarium de 60x40 cm de base minimum (pour ma part je les gardais dans un terrarium de 50x50 cm de base et 40 cm de haut). La hauteur est de minimum 40 cm mais on peut le mettre dans un terrarium plus haut, pourvu de grosses branches, les lézards aimeront y grimper. Le sol devra supporter l’humidité : Écorces de pin ou pour reptiles. Un substrat meuble est nécessaire pour que S. malachiticus passe la nuit enfouis dans le sol. On dispose des souches et autres branches assez larges. Des pierres ou un tube de liège peut servir de cachette. On peut y mettre des plantes, vraies ou fausses. Le chauffage peut se faire par un spot ou un câble ET un spot. En effet, le seul chauffage au sol poussera les lézards à rester constamment enfouis à chercher la chaleur. Un tube à UV sera placé dans le terrarium et allumé comme le chauffage 14 heures par jour. La température ambiante sera de 28 à 30°C et jusqu’à 35°C au point chaud. L’humidité sera de 70%, ces lézards y sont assez sensibles et demandent une bonne hygrométrie qu’une petite fontaine peut aider à maintenir. Les pulvérisations permettront aux lézards de se désaltérer, ils ne boivent généralement pas dans un récipient. Le problème est que la quasi totalité des sujet disponibles sont issus du milieu sauvage, outre la culpabilité éthique que cela implique, même si pour obtenir des populations nées en captivité il faut bien démarre par des animaux sauvages, ces sujets sauvages sont souvent très parasités. En revanche, beaucoup de femelles sont également gravides ! C’est ce qui m’est arrivé, malheureusement elle a mis ses 13 petits au jour en plein janvier alors qu’il faisait –10°C dehors et que pendant une semaine, les approvisionnements en grillons et autres proies étaient bloquées par le froid.

Alimentation :
Grillons, jeunes criquets migrateurs, mouches (un vrai spectacle), teignes de ruche, très petites blattes, vers de farine. Saupoudrer une deux fois par semaine de calcium. On les nourris tous les jours ou tous les deux jours.

Reproduction :

Une période d’un mois à 24-25°C, 28°C au point chaud, une photopériode de 8 heures et une humidité plus réduite prépare les individus à la reproduction. Puis on augmente brutalement l’humidité à 80-90% par deux pulvérisations journalière d’une eau à 30-32°C. La température du terrarium passe à 28-30°C. Ce « choc » climatique reproduit la période des pluies qui s’abat dans son milieu naturel au printemps et annonce la saison de reproduction. Les femelles sont ovovivipares et mettent 6 à 12 jeunes au monde en moyenne selon leur age et leur état de santé. Le cannibalisme est à craindre, séparez la femelle gestante dans un terrarium temporaire bien chauffé et humide. Les jeunes sont logés ensemble ou séparément, le sol est composé de papier essuie-tout très humide et de quelques banches. Un morceau de pot de fleur cassé servira de cachette. Attention ils se déshydratent très vite ! Une pulvérisation quotidienne est impérative. On les nourris de micro-grillons et de petites mouches.

Vincent NOËL

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