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Python regius

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Python regius - Le Python royal.

Vincent N. et Rachel.
Voir le site de Rachel: http://absolut-regius.forumdediscussions.net





Classification (Vincent N.)


Sous-ordre des Ophidiens (Serpents)

Famille des Boidés (78 espèces), sous-famille des Pythoninés (35 espèces).

Genre Python (10 espèces).

Nom scientifique: Python regius (SHAW 1802) – Espèces monotypique. D'abord nommé Boa regina par Shaw, il entre dans le genre Python sous Gray, mais nommé alors Python belii. Ce sont Duméril & Bibron en 1844 qui lui donnent son nom actuel. Hoser en 2004 le classe dans un nouveau genre, Shireenhoserus regius, mais cette description est très controversée (come beaucoup de descriptions de Hoser qui est de plsu en plus critiqué par les zoologistes d'autant plus qu'il met son nom comme genre ce qui n'est pas très bien vu et un peu nombriliste!).

Noms communs: Python royal (Fr), Ball Python (Ang.), Königspython (All).

Statut légal:


Son élevage ne nécessite pas le CDC (dans les limites des quotats fixés par arrêté du 10/08/04), il est classé en annexe II de la CITES, un numéro de CITES (pour les importations) ou un certificat de cession prouvant sa naissance en Union Européene doit être délivré lors de son achat.

Répartition et biotope

Afrique de l'ouest et centale: Depuis le Sénégal à l'ouest jusqu'au nord du Congo (ancien Zaïre) en passant par la côt d'Ivoire, le Togo, le Bénin et tous les pays du Gofle de Guinée jusqu'au Cameroun. Il vit dans un climat tropical à deux saisons très marquées (saison humide et chaude et saison sècxhe plus douce) à artirvdu sud du sahel et jusqu'à la mer sachant qe la saisj des pluies et de plus en plus longue au fur et à mesur qu'on s'approche du litoral. Il est absent des zone sdésertiques et sablonneuse comme des forêts équatoriales constamment humides. Il ne s'agit pas d'un serpent de zones arides contraiement à ce qui est encore écrit! Il n'a rien à faire dans un terrarium désertique avec du sable!!!

C'est un habitant des savanes sèches à humides (la brousse), de la forêt tropicale à deux saisons (saison sèche et humide) et des cultures. Python regius est souvent admis dans les habitations et certaines tribus du Sénégal le vénèrent (on y voit de véritable villages de Pythons qui cavalent dans tous les coins!). Ses talents de dératiseur et son côté innoffensif y sont pour beaucoup dans ces relations pacifiques avec Homo sapiens.

Taille adulte: 120 à 150 cm.

Logement des spécimens.

Un specimen adulte peut-être logé dans un terrarium de 80x50x50 cm, 100x60x50 pour un couple, si possible en verre. Le cable ou la plaque chauffante sera répartie sur la moitié de la surface et sous le terrarium, une ampoule de couleur rouge peut être utlisée comme chauffage d'appoint..

Le sol peut-être constitué de gazon synthétique ou de substrat meuble type écorces ou éclats de hêtre, mais jamais de sable (bis). On placera obligatoirement une cachette dans laquelle l'animal peut se cacher entièrement. Cette cachette peut-être un bac de litière à chats renversé et percé, une plaque ou un tube de liège. Dans ce dernier cas on peut placer en diagonale et traversant tout le terrarium un gros tube de liège qui servira de cachette et de branche pour grimper... mais attention, doger un « regius » dans un espace étroit et cylindrique n'est quasiment impossible s'il a décidé d'y rester!

On disposera une grosse branche car le Python royal aime se défouler sur les branches notamment la nuit.Le bac d'eau doit ête assez grand pour contenir tout l'animal sans qu'il soit trop à l'étroit ou fasse déborder toute l'eau dès qu'il y plonge! On pulvérise de temps en temsp de l'eau, surtou lorsque les animaux vont muer. Mais en général le bac d'eau suffit à maintenir une humidité convenable. Un bon signe pour savoir si l'humidité convient au Python c'est d'observer son comportement: S'il est tout le temps dans le bac d'eau c'est qu'il trouve l'air trop sec (surtout s'il sort après une pulvérisation), s'il se biagne de temps en temps ou jamais et se contente de boire enlokngeant la tête dans l'eau c'esrt que l'humidité lui congient. C'est trèsfluctuant d'un spécimen à l'autre et même selon les envies des animaux. Certains sujets aiment se baigner, d'autres non. Chacun son caractère! Enfin, des fausses plantes seront les bienvenues.

Paramètres climatiques:

Température diurne ambiante: 28-30°C. Dans la azeone chaude: 32-34°C. La nuit il faut éteindre le chauffage ou en tout cas le refler de manière à ce que la teméprature baissen entre 22 et 24°C. L'éclairage n'est pas nécessairre, au contraire il a tendance à faire se cacher les animaux.La lumière ambiante suffit. Si vous êtes dans une pièce sans lumière naturelle, un néon éclairant toute la pièce 14 heures par jour devra être ajouté pour créer un repère jour/nuit.

Alimentation :

La réputation de mauvais mangeur du « petit roi » est tenace. Elle est surtout vraie à l'époque où la plupart des sujets étaient importés ou issus de fermes locales. Les conditiosn d'hygiènebétant souvent douteuse, les animaux arrivaient en mauvais état. Au lieu de dire que Python regius est un animal difficile en captivité, il faudrait mieux dire que Python regius est un animal qui supporte très mal les grands transports et les importations de masse. Evitez soigneusement les animaux issus d'Afrique! Optez pour des sujets nés en Europe chez des éleveurs amateurs ou professionnel smais conscienceiyx! Certains amateurs ont possédé des regius « made in france » qui n'ont jamais posé le moindre problème pour manger. Je nourrissais les miens avec des rats sans problèmes. Néanmoins, il arrive assez souvent qu'un ou plusieurs spécimens s'arrêtent spontanément de manger. La patience est de mise. Il peut s'agir d'une mue iminente, dans ce cas le serpent remangera après la mue. Il peut s'agir d'un « auto-cyclage » (mot qui l'existe pas dans le dico! Cherchez pas!), en hiver surtout et lorsque la seule lumière est la lumière du jour (et qu'elle baisse naturellement), beaucoup de Python regius arrêtent alors spontanémentt de manger. La situation revient souvent au bout de quelques semaines, même si elle peut durer 3 ou 4 mois! Il est évident que Python regius peut mettre les nerfs de son élevur à l'épreuve! Surtout si on a acquis un sujet phasé de grande valeur!



Python regius apprécie les petites proies telles que les souris ou les jeunes rats. On nourrit les jeunes de 6 mois totes les semaines de souriceaux « blanchons » ou de ratons nus, puis une fois toutes les deux semaines. Les sujets adultes (3-4 ans) peuvent être nourris tous les mois, sauf lors de la préparation en période d'acouplements où il faut abondamment nourrir les femelles (qui arrêtent de manger lors de la gestation). Habituez les jeunes le plus vite possible aux proies mortes, fraichement assomées ou congelées et bien réchauffées (Python regius utilise beaucoup la thermo-detection au point de confondre parfois un cable chaufant ou la main du soigneur avec la signatue thermique d'une souris!). Python regius a beau être un animal puissant et qui tue sa proie en très peu de temps, il reste parfois timoré et ratant une proie, l'agresivité de celle-ci (bien compréhensible) fini par effrayer le prédateur lui-même. Celui-ci va taper la souris pour la faire partir, cette dernière risque alors de le mordre. Le traumatisme par morsure d'un rongeur est aussi une cause de refus brutal de s'alimenter. Il faut donc toujours être présent lorsqu'on donne des proies vivantes! La plupart du temps Python regius garde le reflexe de constriction même avec des proies mortes, vous pouvez maintenir ses instincts de chasseur en jouant avec la proie et en faisant mine de résister.

Reproduction (par Rachel)

Le python regius n’est pas un serpent difficile à reproduire. Si l’on trouve encore peu de naissances en captivité (cela tend à évoluer), c’est parce qu’il a longtemps été considéré (à tort) comme serpent pour débutant et les éleveurs chevronnés s’en sont désintéressés. Il est vrai qu’avec l’arrivée de toutes ces phases sur le marché, le python regius « est à la mode » et l’on s’intéresse enfin à sa reproduction…
Fred et moi avons reproduit pour la première fois ce python en 2001. Nos animaux n’avaient pas été cyclés, les choses ont été faites au hasard et on a eu de la chance. On avait obtenu une ponte de 6 œufs, 1 seul était stérile, 2 étaient morts dans l’œuf et 3 bébés sortirent en pleine santé. Le démarrage des jeunes n’avait pas posé de problèmes particuliers.

Les années suivantes, les pythons ont été cyclés. Mais on essaye de faire les choses un peu au « filling ». Ils sont nourris abondamment toute l’année, surtout les femelles afin qu’elles constituent des réserves de graisse suffisantes. Lorsque les mâles commencent à refuser des repas, (en général vers les mois d’octobre/novembre) il est temps de les mettre au repos. C’est à ce moment là qu’on commence à abaisser les températures de manière progressive afin d’atteindre 28°C au point chaud (il est à 32°C toute l’année). Durant les mois de décembre et janvier, on met en présence les couples par période de 2 semaines : 2 semaines ensemble, 2 semaines séparés etc. Si les reproducteurs sont réceptifs, ils s’accoupleront quasi-immédiatement.
Fin janvier, la température au point chaud est remontée progressivement jusqu’à obtenir 32°C.
Si les accouplements ont été productifs, les femelles redoublent d’appétit. Elles sont alors nourries abondamment. En général aux mois de mars/avril, elles ovulent, puis elles refusent de se nourrir.
Une trentaine de jours avant la ponte, les femelles effectuent leur mue de pré ponte. Nous avons eu des pontes de 4 à 8 œufs.
Nous surveillons le poids des femelles avant et après la période de reproduction. On a pu constater que les femelles fécondées prennent 200 à 300 grammes en l’espace de 2 mois, leur poids continuera à augmenter au fur et mesure de la maturation des œufs.



Nous on procède de cette manière, mais il y a plusieurs "techniques", certains ne cyclent pas leur regius et ça fonctionne quand même...

(c) Repto terra club – reproduction interdite sans autorisation.

Spécimen ligné :

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Invité
Complément d'information: de la reproduction à la ponte

Article de Rachel dupliqué du forum absolut régius , avec l'aimable autorisation de Rachel.
http://absolut-regius.forumdediscussions.net

L’accouplement
Lorsqu’un mâle est présenté à une femelle, cela ne prend en général pas beaucoup de temps avant que celui-ci montre un intérêt certain.
Il la darde avec sa langue et la « chatouille » avec ses éperons.
Ceux-ci bougent d’avant en arrière et stimulent la femelle.


Photo Rachel et Fred

Lorsque le mâle est en position, il introduit l’un de ses deux hémipénis à l’intérieur du cloaque de la femelle.
Un « lock » correspond à l’introduction d’un des hémipénis dans le cloaque de la femelle.
Une fois l’un des hémipénis introduit, le mâle peut rester dans cette position entre 4 et 48 heures!


Photo Breeder's corp

Développement et comportement
Lorsque les femelles commencent à développer les follicules, leur comportement change.
Elles cherchent la partie la plus fraîche de leur terrarium (ou rack) et s’enroulent souvent autours de leur bol d’eau, ou s’y baigne si le bac d’eau s’y prête.

Lien à visiter :



Photo Rachel et Fred

Condensation
Environ 3 semaines avant la date d’éclosion, les oeufs commencent à s’affaisser et l’on peut apercevoir de la condensation sur le couvercle de la couveuse.
La température des œufs est à ce moment plus élevée que la température ambiante de l’incubateur, les embryons sont presque complètement développés.

A l’approche de la date d’éclosion, les oeufs s’affaissent, ils paraissent comme déshydratés.
Ils deviennent mous, de manière à ce que le serpenteau puisse percer aisément la coquille à l’aide de sa « dent de l’œuf ».
La naissance survient en général entre 52 à 60 jours d’incubation. Une instabilité au niveau des températures ou une température d’incubation trop basse augmentera la durée.

Le moment tant attendu!
Arrive enfin le jour où vous voyez une petite tête sortir de l’oeuf!
Les autres ne tarderont pas à suivre. Les petits resteront dans leur œuf pendant 24 à 48 heures avant de s’aventurer dehors, le temps qu’il leur faut pour absorber leurs réserves vitellines, ne surtout pas forcer le serpenteau à sortir !


Photo Rachel et Fred
Dès qu’une première tête sort d’un œuf, certains éleveurs découpent alors délicatement les autres œufs pour faciliter la sortie aux autres serpenteaux et éviter qu’ils ne restent piégés à l’intérieur (cela peut arriver malheureusement, notamment lorsque l’environnement est trop sec).
D’autres éleveurs le font par curiosité, notamment lorsqu’une phase est attendue ! Certains, trop pressés ou trop curieux n’hésitent pas à pratiquer une incision au cours de la période d’incubation, alors que le serpenteau n’est pas encore prêt à sortir !
Cette pratique est bien évidemment déconseillée et peut-être dangereuse voire fatale pour le petit python...

Article écrit par Rachel, tous droit réservés
Source : http://www.ballpython.ca/gallery/breeding.html + ajouts personnels

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complément d'information: démarrer les nouveaux nés

Article de Rachel dupliqué du forum absolut regius, avec l'aimable autorisation de Rachel.
http://absolut-regius.forumdediscussions.net/

Le démarrage des nouveaux-nés de Python regius peut parfois poser quelques problèmes…
Ici vous trouverez quelques astuces en cas de soucis…vous pouvez bien sûr faire partager vos expériences.

Tout d’abord, il faudra placer les petits dans des boîtes individuelles avec un substrat, une cachette et un bac d’eau, un point chaud à 30°-32°C, un point frais aux alentours de 26°C.

Il faudra attendre la première mue avant de proposer toute nourriture, celle-ci se déroule environ 8-10 jours après la naissance.

Le lendemain de la mue, on peut proposer le premier repas qui sera constitué d’un blanchon de souris vivant. Il est préférable de proposer une proie dotée de poils, les souriceaux sont moins bien acceptés…

Si le python refuse le repas, on pourra lui reproposer la proie 3-4 jours plus tard, il n’est pas nécessaire de tenter de lui donner tous les jours, cela aurait pour conséquence de le stresser.

Si le jeune python refuse toujours de s’alimenter au bout de 2 mois, il faudra l’aider et essayer le semi-gavage, technique qui fonctionne dans la plupart des cas.
Elle consiste à introduire une proie morte et de petite taille dans la gueule du serpent, à l’entrée de l’œsophage, sans la pousser entièrement, juste en introduisant la tête. Bien souvent, le python finira son repas tout seul après avoir été reposé délicatement dans sa boîte. On peut être amené à effectuer plusieurs fois cette opération avant que le serpent finisse par s’alimenter seul.

Si après plusieurs tentatives cette technique échoue, il faudra envisager le gavage. Cela se déroule de la même manière que le semi-gavage, mais la proie devra être introduite entièrement.
Le gavage étant un acte traumatisant, il faudra l’effectuer en dernier recours…

Article écrit par Rachel, tous droits réservés

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