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Anolis equestris

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Date de première parution: 24 avril 2005

Anolis equestris MERREM 1820.

Photo: http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:Anolis_equestris_P9240096.JPG

C’est un des plus grands représentant du genre Anolis. Récemment ce genre a subit une forte restructuration de sa classification. De nouveau genres sont apparus faisant partie de la famille des Polychrotidés, ancienne sous-famille des iguanidés qui fut éclatée en plusieurs familles il y a quelques années.

Anolis equetris comporte 11 sous-espèces :
· Anolis equestris equestris MERREM 1820
· Anolis equestris brujensis GARRIDO 2001
· Anolis equestris buidei SCHWARTZ & GARRIDO 1972
· Anolis equestris cincoleguas GARRIDO 1981
· Anolis equestris cyaneus GARRIDO & ESTRADA 2001
· Anolis equestris juraguensis SCHWARTZ and GARRIDO 1972
· Anolis equestris persparsus SCHWARTZ and GARRIDO 1972
· Anolis equestris potior SCHWARTZ and THOMAS 1975
· Anolis equestris sabinalensis GARRIDO & MORENO 2001
· Anolis equestris thomasi SCHWARTZ 1958
· Anolis equestris verreonensis SCHWARTZ and GARRIDO 1972

Anolis equestris, de son nom commun : Anolis chevalier (eques signifie cheval), est un gros lézard vivant dans les zones arborées tropicales humides de Cuba. Il est arboricole et diurne. C’est un lézard peut actif mais extrêmement territorial.

Le mâle possède un grand fanon gulaire étirable de couleur violette. Le corps atteint 35 à 45 cm, les femelles sont plus petites. Le corps est vert, le ventre blanc cassé, les paupières ont des nuances violettes. Comme tous les Anolis, il possède des doigts adhésifs qui lui permettent malgré son poids de grimper sur toutes les surfaces comme le verre. Néanmoins, comme les Geckos, ces surfaces pour être adhérentes doivent être parsemées de micro rayures, invisibles à l’œil nu (c’est le cas du verre) dans lesquelles les petites crochets situés sous les pattes peuvent s’agripper. Un PVC fraîchement déballé et parfaitement lisse ne permet pas cette adhérence et le lézard y glisse, d’où la nécessité quand on utilise du plastique de le rayer avec du papier de verre. Il possède une grande gueule et de petites dents acérées, les morsures peuvent s’avérer douloureuses ! D’autant plus qu’il ne lâche pas facilement prise. Sur le dos on distingue une petite crête courant au-dessus de la colonne vertébrale. On distingue les mâles des femelles dès l’age de deux ans par la présence chez ces premiers de pores cloacaux.

La plupart des sujets présents dans le commerce sont issus de la nature et requièrent une surveillance accrue en quarantaine car peuvent être infestés de parasites. Il est facile à acclimater pourvu qu’on réserve à cet animal farouche des conditions pour qu’il se sente en sécurité même s’il semble être apathique et indifférent à ce qui se passe.

Terrarium :

Pour un couple un terrarium de 80 cm de long sur 80 cm de haut et 50 cm de large est nécessaire. Il faut se méfier en achetant cet animal des nominations données par les vendeurs quant au sexe. Petite anecdote : Persuadé de posséder un trio, je m’aperçus que l’une des femelles semblait plus dominée que l’autre, même si elle mangeait sans problèmes, néanmoins elle restait à l’écart. J’en déduis qu’un rapport de domination se fit entre femelles. Un jour je du séparer le mâle trop agressif avec l’autre femelle et là, à ma surprise et en quelques jours, la femelle « dominée » se mit à parader devant l’autre femelle, fanon gulaire tendu et se mit en posture de mâle dominant. Les deux sexes possèdent un fanon gulaire, ce qui en fait s’avéra être un mâle était le plus petit spécimen des trois et en fait un mâle juvénile qui attendait que son rival s’en aille pour se montrer en tant que mâle lui aussi. Il gran,dit alors très vite et devint aussi grand que l’autre mâle (que je ne remis plus dans le même terrarium).Le terrarium est garni de gazon synthétique (pas de moquette !), ou laissé nu, ainsi les proies tombées à terre ne se cachent pas dans le substrat meuble. Un bac d’eau avec un petit bulleur pour aquarium stabilise l’humidité, mais ces lézards ne boivent que les gouttes pulvérisées sur le décor d’où la nécessité des pulvérisations tous les deux jours au moins. On peut sans problème mettre de vraies plantes, le sol sera isolé par du grillage moustiquaire métallique pour éviter d’une part une ponte dans les pots et d’autre part que les insectes ne s’y cachent. Les plantes robustes comme les Yuccas, Ficus robusta, Philodendron, Monstera deliciosa, palmiers comme les Phoenyx et les gros broméliacées ne craignent pas le poids des animaux. On dispose des branches, diagonales et verticales (position préférée de l‘animal), le diamètre des branches est au moins égal à la largeur de l’animal, il n’aime pas les branches fines et branlantes. Des tubes de lièges disposées à l’arrière sont très appréciés. Important :Placez le terrarium en hauteur, de façon à se que le lézard soit au-dessus de vous, ainsi il se sentira plus en sécurité. Un bon couver végétal est aussi important pour les même raisons.

Chauffage et éclairage :

La température du terrarium se situe entre 27 et 30°C. Le chauffage général pet se faire par un câble chauffant, mais un spot infra-rouge ou classique est à placer en hauteur chauffant quelques branches. La température sur ce point localisé atteindra 32 à 35°C. L’humidité est de 70%. L’éclairage et chauffage fonctionnent 14 heures par jour en temps normal. Un tube spécial reptiles (5% d’UVB) est impératif. La nuit, la température descend à 24°C.

Alimentation :

Un jour, un ami visite les coulisses d’un vivarium où il a ses habitudes ; Dans un grand terrarium, en attendant mieux, les soigneurs ont placés de petits Basiliscus pumifrons avec un trio d’Anolis equestris. Cet ami se ballade entre les terrariums et là interpelle le soigneur : « Vous donnez des lézards à manger aux Anolis ? » Non ! Lui répond le soigneur et en regardant un des Anolis chevalier, il vit dépasser de sa gueule les pattes arrières et la queue d’un jeune Basilic vert ! Dans la nature, oisillons et lézards sont un met fréquent d’Anolis equestris en plus des insectes. En terrarium on lui offre des grillons, vers de farine, Zophobas morio, criquets (sa préférence car arboricoles), blattes et souriceaux. On peut composer la ration de 50% de souriceaux sans problèmes. Un apport calcique hebdomadaire est nécessaire. C’est un glouton ! Mais il reste timide en début de captivité. L’achat d’un jeune est recommandé, ils s’habituent à la présence d l’homme et sont moins discrets.

Reproduction :

Matures vers trois ans (théoriquement avant deux ans mais en captivité des pontes trop précoces peuvent épuiser considérablement les femelles et les faire dépérir). Les sujets passent par une période de repos à 20-22°C durant un mois où ils ne mangent plus. Le retour aux conditions normales (et une forte humidité) déclenche les accouplements qui ne durent que 10 minutes après une parade nuptiale où le mâle séduit la femelle à l’aide de son fanon gulaire. 1 à 2 œufs par pontes, parfois simplement posés au sol ou enterrés dans un mélange de tourbe et de vermiculite humides. Deux semaines après la ponte la femelle est à nouveau réceptive pour un nouvel accouplement et une nouvelle ponte, en effet on peut compter 6 à 8 pontes dans l’année. Posséder plusieurs femelles est un avantage pour éviter que le mâle ne s’acharne sur une seule femelle. L’incubation à 28°C et à humidité maximale dure 50 à 55 jours. Les jeunes sont élevés séparément et nourris de petits grills et de mouches.

(c) repto terra club - Vincent Noël

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