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Fiche race : le mérens

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Invité
Un brin d'histoire

Des peintures rupestres représentant des chevaux très semblables au Mérens ont été retrouvées dans les grottes de Niaux, près de Tarascon-sur-Ariège. Animal sauvage habitué au climat froid, il aurait fui le réchauffement de la planète en gagnant de l'altitude. Ainsi, pendant plusieurs millénaires, il a vécu à l’abri de ses montagnes où se serait forgé le type “Mérens”. Au début du XVIIIème siècle, des juments Mérens ont été croisées avec des étalons d’origines diverses. Dégradée, la race a failli disparaître.



En 1933, le syndicat de sélection et de promotion de la race Mérens voit le jour : S.H.E.R.P.A. (Société Hippique de l'Elevage de la Race du Poney Ariégeois, dit de Mérens). En 1947, le stud-book se met en place. Cependant, suite à l’apparition de la mécanisation, la race ne comptait plus que 40 reproducteurs et 20 adhérents au S.H.E.R.P.A. en 1970. Dix ans plus tard, les effectifs montent à 800. En 1975, le Mérens est présent dans presque toute la France mais gagne également nos pays voisins, comme la Suisse, l’Italie et même la Hollande, terres du Frison ! Depuis 1947, l’Administration a acquis 37 étalons.




Au 1er janvier 1998, le Mérens obtient l'appellation "cheval". Aujourd’hui, il est encore élevé en semi-liberté dans les Pyrénées, passant une bonne partie de l'année en montagne et descendant dans les vallées pour l'hiver... en attendant l'été suivant !
Son élevage est désormais bien ancré dans l'ensemble des régions françaises et en Europe, tout ce monde se retrouvant dans le berceau de la race, en Ariège, pour les Championnats annuels, qui voient le Mérens évoluer peu à peu vers 2 types : le cheval plus sportif et le cheval plus traditionnel.

Morphologie du Mérens

Le Mérens est doté d'une tête distinguée et fortement expressive, grâce à des yeux bien sortis, très vifs, à l’expression douce. Les arcades sourcillières sont légères. Un front plat et large ouvre sur un chanfrein droit ou busqué. Ses oreilles sont assez courtes mais bien fournies de poils à l'intérieur et bien dessinées.



De longueur moyenne, son encolure est bien orientée avec une attache de la tête légère. L'épaule est assez inclinée, permettant une utilisation du cheval sous la selle comme à l'attelage. Elles encadrent un poitrail bien ouvert, comme le rein qui est bien attaché, large et musclé.

Le caractère du Mérens

Les propos qui reviennent le plus souvent quant au caractère du Mérens, c'est qu'il est têtu. De notre avis, il faudrait plutôt dire qu'il a du caractère, c'est son côté poney ! Et heureusement qu'il en a, cela n'a rien de péjoratif, bien au contraire.
En effet, il lui en a fallu, du caractère, c'est ce qui l'a préservé jusqu'à nos jours : faire face aux prédateurs et aux dangers du terrain montagnard, supporter les intempéries, de la violence des orages en altitude à la neige, etc.

Tous les éléments ont fait en sorte de donner au Mérens la force de caractère nécessaire pour survivre. C'est ainsi que l'on a, aujourd'hui, un cheval rustique, facile à vivre, franc et sûr.



De plus, le fait qu'il ait son caractère en rajoute à son charme. Quel plaisir d'apprendre à le connaître au fil des jours et des expériences, le tout sans risquer quoi que ce soit, puisqu'il va simplement essayer de brouter en balade, de marcher sans entrain en carrière, etc. Ce sont des effets-tests, et non des tentatives violentes, sauf s'il a appris, ailleurs, à s'en servir.


De toutes façons, le Mérens doit faire face à de nombreux a-priori non-fondés. Pourquoi est-ce qu'on entend toujours "le Mérens n'avance pas", ou bien "le Mérens ne pense qu'à brouter", ou encore "le Mérens embarque" et j'en passe... En général, les gens font d'un cas particulier une généralité. Il suffit qu'ils aient monté une fois un Mérens mal éduqué, pas assez travaillé, etc, et voilà la race entière qui se trouve accusée.

Combien d'autres chevaux, d'autres races, sont dits "têtes de mule" ? Ils le sont tous plus ou moins. Seulement ceux ayant réussi à gagner une fois, recommencent, surtout s'ils sont très malins comme le Mérens. Or notre Prince Noir étant souvent plutôt entre les mains de particuliers, amateurs (il n'y a rien de négatif dans cela : dans cette actvité de loisir, on a tendance à laisser passé certaines choses, moi la première ! Ils savent nous faire craquer !!!), il a tendance à davantage gagner qu'un cheval de compétition dont s'occupe une équipe de professionnels et qui est là pour travailler strictement.

Tout est une histoire d'éducation, de contrats passés avec lui. S'il y a une règle, il faut la lui apprendre et la respecter, lui comme son cavalier. A partir de là, il sait ce qu'il a à faire.
En outre, il est malin, notre Prince Noir : Si bien qu'on le découvre adorable avec les enfants, lui-même qui devient cabotin avec un adulte au bout des rênes. A son cavalier de trouver comment "l'apprivoiser" : atteindre son objectif mais en utlisant LA méthode qui convient à TEL cheval. Le Mérens devient alors un merveilleux maître d'école.




D'ailleurs, on peut se permettre de le laisser au repos pendant des mois et des mois : le jour où on décidera de le monter à nouveau, il sera identique à lui-même. On en a la preuve vivante dans nos pâturages : notre Galac, simplement débourrée à ses 3 ans puis poulinière, j'ai pu la monter l'année de ses 12 ans comme si elle avait été travaillée la veille.

Mais dans toute situation, le Mérens s'avère avide d'apprendre. Il s'intéresse à tout, prend goût à tout. S'il se dégoûte, la faute nous en incombe. A nous de lui rendre la vie à nos côtés agréable, tout autant voire davantage que celle avec ses congénères.


Le garrot, quant à lui, est assez sorti et prolongé vers l’arrière et le dos a la caractéristique d’un bon porteur : il est large, mais aussi plutôt court, tendu, horizontal et musclé. L'arrière-main est longue et bien orientée, les flancs sont pleins et descendus.




Les membres,eux, sont forts, avec des canons courts, des articulations solides et bien marquées. Le Mérens a un pied sûr avec des sabots durs et résistants. Les allures sont aussi étendues que possible, avec en particulier, un fort engagement des postérieurs. L'ensemble donne un corps dense, robuste et articulé bas.

Cet ancien carrossier, paysan devenu prince pas seulement à la suite de quelques infusions, est sensé toiser au garrot entre 1,45 m pour les juments et 1,50 m pour les mâles. Mais la tendance actuelle est plutôt autour d'155m voire davantage pour les mâles. Si l'on ne conserve pas un piquet de poulinières plutôt petites, la race ne va cesser de prendre des cm. Bénéfique pour certains, bien dommage pour d'autres...
Le caractère du Mérens





Les propos qui reviennent le plus souvent quant au caractère du Mérens, c'est qu'il est têtu. De notre avis, il faudrait plutôt dire qu'il a du caractère, c'est son côté poney ! Et heureusement qu'il en a, cela n'a rien de péjoratif, bien au contraire.
En effet, il lui en a fallu, du caractère, c'est ce qui l'a préservé jusqu'à nos jours : faire face aux prédateurs et aux dangers du terrain montagnard, supporter les intempéries, de la violence des orages en altitude à la neige, etc.

Tous les éléments ont fait en sorte de donner au Mérens la force de caractère nécessaire pour survivre. C'est ainsi que l'on a, aujourd'hui, un cheval rustique, facile à vivre, franc et sûr.



De plus, le fait qu'il ait son caractère en rajoute à son charme. Quel plaisir d'apprendre à le connaître au fil des jours et des expériences, le tout sans risquer quoi que ce soit, puisqu'il va simplement essayer de brouter en balade, de marcher sans entrain en carrière, etc. Ce sont des effets-tests, et non des tentatives violentes, sauf s'il a appris, ailleurs, à s'en servir.


De toutes façons, le Mérens doit faire face à de nombreux a-priori non-fondés. Pourquoi est-ce qu'on entend toujours "le Mérens n'avance pas", ou bien "le Mérens ne pense qu'à brouter", ou encore "le Mérens embarque" et j'en passe... En général, les gens font d'un cas particulier une généralité. Il suffit qu'ils aient monté une fois un Mérens mal éduqué, pas assez travaillé, etc, et voilà la race entière qui se trouve accusée.

Combien d'autres chevaux, d'autres races, sont dits "têtes de mule" ? Ils le sont tous plus ou moins. Seulement ceux ayant réussi à gagner une fois, recommencent, surtout s'ils sont très malins comme le Mérens. Or notre Prince Noir étant souvent plutôt entre les mains de particuliers, amateurs (il n'y a rien de négatif dans cela : dans cette actvité de loisir, on a tendance à laisser passé certaines choses, moi la première ! Ils savent nous faire craquer !!!), il a tendance à davantage gagner qu'un cheval de compétition dont s'occupe une équipe de professionnels et qui est là pour travailler strictement.

Tout est une histoire d'éducation, de contrats passés avec lui. S'il y a une règle, il faut la lui apprendre et la respecter, lui comme son cavalier. A partir de là, il sait ce qu'il a à faire.
En outre, il est malin, notre Prince Noir : Si bien qu'on le découvre adorable avec les enfants, lui-même qui devient cabotin avec un adulte au bout des rênes. A son cavalier de trouver comment "l'apprivoiser" : atteindre son objectif mais en utlisant LA méthode qui convient à TEL cheval. Le Mérens devient alors un merveilleux maître d'école.




D'ailleurs, on peut se permettre de le laisser au repos pendant des mois et des mois : le jour où on décidera de le monter à nouveau, il sera identique à lui-même. On en a la preuve vivante dans nos pâturages : notre Galac, simplement débourrée à ses 3 ans puis poulinière, j'ai pu la monter l'année de ses 12 ans comme si elle avait été travaillée la veille.

Mais dans toute situation, le Mérens s'avère avide d'apprendre. Il s'intéresse à tout, prend goût à tout. S'il se dégoûte, la faute nous en incombe. A nous de lui rendre la vie à nos côtés agréable, tout autant voire davantage que celle avec ses congénères.
Le caractère du Mérens

Les propos qui reviennent le plus souvent quant au caractère du Mérens, c'est qu'il est têtu. De notre avis, il faudrait plutôt dire qu'il a du caractère, c'est son côté poney ! Et heureusement qu'il en a, cela n'a rien de péjoratif, bien au contraire.
En effet, il lui en a fallu, du caractère, c'est ce qui l'a préservé jusqu'à nos jours : faire face aux prédateurs et aux dangers du terrain montagnard, supporter les intempéries, de la violence des orages en altitude à la neige, etc.

Tous les éléments ont fait en sorte de donner au Mérens la force de caractère nécessaire pour survivre. C'est ainsi que l'on a, aujourd'hui, un cheval rustique, facile à vivre, franc et sûr.



De plus, le fait qu'il ait son caractère en rajoute à son charme. Quel plaisir d'apprendre à le connaître au fil des jours et des expériences, le tout sans risquer quoi que ce soit, puisqu'il va simplement essayer de brouter en balade, de marcher sans entrain en carrière, etc. Ce sont des effets-tests, et non des tentatives violentes, sauf s'il a appris, ailleurs, à s'en servir.


De toutes façons, le Mérens doit faire face à de nombreux a-priori non-fondés. Pourquoi est-ce qu'on entend toujours "le Mérens n'avance pas", ou bien "le Mérens ne pense qu'à brouter", ou encore "le Mérens embarque" et j'en passe... En général, les gens font d'un cas particulier une généralité. Il suffit qu'ils aient monté une fois un Mérens mal éduqué, pas assez travaillé, etc, et voilà la race entière qui se trouve accusée.

Combien d'autres chevaux, d'autres races, sont dits "têtes de mule" ? Ils le sont tous plus ou moins. Seulement ceux ayant réussi à gagner une fois, recommencent, surtout s'ils sont très malins comme le Mérens. Or notre Prince Noir étant souvent plutôt entre les mains de particuliers, amateurs (il n'y a rien de négatif dans cela : dans cette actvité de loisir, on a tendance à laisser passé certaines choses, moi la première ! Ils savent nous faire craquer !!!), il a tendance à davantage gagner qu'un cheval de compétition dont s'occupe une équipe de professionnels et qui est là pour travailler strictement.

Tout est une histoire d'éducation, de contrats passés avec lui. S'il y a une règle, il faut la lui apprendre et la respecter, lui comme son cavalier. A partir de là, il sait ce qu'il a à faire.
En outre, il est malin, notre Prince Noir : Si bien qu'on le découvre adorable avec les enfants, lui-même qui devient cabotin avec un adulte au bout des rênes. A son cavalier de trouver comment "l'apprivoiser" : atteindre son objectif mais en utlisant LA méthode qui convient à TEL cheval. Le Mérens devient alors un merveilleux maître d'école.


D'ailleurs, on peut se permettre de le laisser au repos pendant des mois et des mois : le jour où on décidera de le monter à nouveau, il sera identique à lui-même. On en a la preuve vivante dans nos pâturages : notre Galac, simplement débourrée à ses 3 ans puis poulinière, j'ai pu la monter l'année de ses 12 ans comme si elle avait été travaillée la veille.

Mais dans toute situation, le Mérens s'avère avide d'apprendre. Il s'intéresse à tout, prend goût à tout. S'il se dégoûte, la faute nous en incombe. A nous de lui rendre la vie à nos côtés agréable, tout autant voire davantage que celle avec ses congénères.
Les aptitudes du Mérens


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Invité
le Mérens représente la polyvalence par excellence.

Cheval de loisir, il excelle évidemment en extérieur, de la simple balade à la grande randonnée, où sa réputation n'est plus à faire. A son mental exceptionnel, se rajoutent un pied sûr qui permet d'évoluer sur tout type de sol et de franchir n'importe quelle difficulté de terrain, ainsi qu'une sobriété exemplaire qui en fait un compagnon de voyage peu onéreux.
Grâce à son bon caractère, le Mérens convient parfaitement pour la mise en confiance des cavaliers débutants. Sa taille modeste et son oeil doux contribuent également à rassurer petits et grands.

Cheval de compétition également, le Mérens saura se défendre dans diverses disciplines. En effet, il va permettre à son cavalier de se divertir sur des concours d'obstacle et de dressage jusqu'à des niveaux respectables. Pour cela, il est bien de le travailler assez tôt (4 ans est l'âge idéal, après un débourrage à 3 ans) afin qu'il acquiert la souplesse nécessaire.
En outre, il excelle en attelage où, par ailleurs, sa robe noire donne beaucoup de cachet à l'ensemble. Sa réputation dans le domaine de l'utilisation comme cheval de labour pour les travaux agricoles n'est plus à faire, grâce à sa solide musculature, sa santé robuste, sa sobriété et son caractère adapté.

Le Mérens se fait également régulièrement remarqué dans 2 disciplines en plein essor : le T.R.E.C. et l'endurance. Il n'y a qu'à regarder les résultats des championnats ou autres concours à l'échelle nationale pour s'en apercevoir.





Cheval de spectacle aussi, le Mérens a une prestance incroyable. On ne se lasse pas de le voir évoluer dans des airs de haute-école ou dans un registre plus comique.
Ensuite, le Mérens est un cheval disponible : il peut passer quelques mois sans être travaillé ni monté, et il se révèlera tout aussi sympathique une fois son cavalier ou son meneur installé.

Le cheval de Mérens représente donc le cheval familial par excellence. Il satisfera l'ensemble des membres d'une famille, des adultes désireux de découvrir le paysage au pas tranquille du cheval, aux enfants plutôt tentés par la compétition, ou par l'essai de disciplines autres telles que le western et la monte en amazone, et pour les sorties en famille en attelage.

Cette polyvalence est due à sa morphologie et à son caractère ; cette force tranquille se doit d'être préservée. Le Mérens doit conserver un mode de vie garant de ses qualités de montagnard et de sa rustcité, qui lui donnent sa robustesse, une incroyable agilité, une endurance à toute épreuve et une sobriété légendaire. Ainsi, il a besoin d'espace, de pâturages qui lui permettent de se forger un caractère compatible avec les exigences de sa race, de gagner ce souffle de géant et une grande capacité de récupération.

Un poulain Mérens ayant vécu dans de telles conditions ne pourra que donner le meilleur de lui-même.

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euh, je viens de lire tout le texte....enfin de le lire plusieurs fois, il n'y a que moi qui l'ai lu en entier ou quoi ?

désolée...mais les paragraphes sont recopiés 2 fois....

Enfin cela n'enlève pas le fait que c'est très bien pour nous apprendre un peu plus de chose sur ce prince noir même si le texte est écrit par une femme (!)
Bon je ne suis pas une fan de mérens, mais là ils font envie !

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je viens de lire les paragraphes et c'est vrai qu'il se répète 2 fois!!
une chose que je peux confirmé sur ce petit bout d'histoire c'est quand il dise qu'on peu laisser des mois et des mois un mérens sans travailler et le remonter sans crainte et sans changement!!
cela fait six mois que je ne montais plus rhum et je l'ai remonter hier sans problème!!! comme si elle avait toujours travaillée!!

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c'est dommage que ca ne marche pas avec tous les chevaux!!!

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