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Chris371

Risques causés par les efforts

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Voici un texte emprunté sur un forum de mushers...
Il ne s'agit pas de tout remettre en question sur les activités sportives des akita, mais de savoir que qlqs précautions sont nécessaires.
voilà mes sources :
http://www.bogeyman.org/plugins/forumbogey/forum.php?lng=fr&cat=1

J'ai même retrouvé ça dans ses archives (ils parlent de malamutes, mais comparent avec les chiens japonais) le titre du post est "risques musculo-squelettiques"

Cependant, l’expression de l’atteinte (son déclenchement) a, dans pratiquement tous les cas, une « erreur », une pluralité d’erreurs ou une succession d’erreurs (ou de méconnaissances de la race et des impératifs « sportifs), pour origine (erreurs alimentaires, stress, erreurs de préparation et entraînement….).
Ainsi, on constate assez souvent dans une même portée (considérée indemne ou au contraire atteinte d’OCD), des sujets qui déclenchent ou non l’atteinte suivant leur environnement, l’alimentation etc….

Les principales causes de déclenchement de l’atteinte sont :
- Micro trauma répétés (le chien trop lourd, trop jeune est « entraîné » en force ou en vitesse, sur des sols durs, des terrains accidentés…..)
- Vitesse (un malamute ne devrait JAMAIS être mis au galop tractant.
- Virages à vitesse « élevée » (Un Malamute devrait toujours prendre un virage « au pas »)
- Excès ou carence alimentaires.
Sur ces derniers points, il existe des « contradictions » qui rendent le problème difficile à résoudre :
En effet, il est démontré qu’un « manque » de travail est un facteur déclenchant de l’atteinte au même titre qu’un « excès » de travail ou un travail inadapté.
On sait également qu’une alimentation très (trop) lipidique est aussi un facteur déclenchant MAIS qu’une alimentation hypo lipidique ou hyper glucidique par rapport aux lipides favorise les atteintes musculaires (les signes musculaires que vous décrivez) en réduisant les capacités aérobie du muscle, son rendement…. Et donc en soutenant moins bien l’articulation qui peut devenir sujette à l’OCD.

La « solution » consiste, à la différence de pratiquement toutes les autres « races aérobies », à trouver non pas un équilibre et une routine mais au contraire une progression « variable » autant alimentaire que « sportive.
Opter pour une nourriture chiots de BONNE QUALITE pour chien de grande race qui favorise le taux de protéine et en bannissant TOUT APPORT « anarchique » surtout au niveau minéral, vitaminique…..sauf éventuellement des apport RAISONNES de sulfate de chondroïtine qui semblent apporter un réel intérêt.
Chercher plutôt dans les premiers mois (jusqu’à 6/8 mois) un rationnement minimum. Il est de loin préférable un chiot et jeune malamute « efflanqué » (dans le bas de la courbe de croissance) que l’inverse.
Progressivement à partir de 6/8 mois, « basculer » sur une nourriture « adulte » en diminuant les protéines au profit des lipides puis à la fin de la croissance sur une nourriture favorisant les lipides.

Au niveau travail :
Il devra être « léger » durant toute la croissance et AU MOINS jusqu’au « basculement » alimentaire sur les lipides.
On aura avantage à tenir le chiot et le jeune en intérieur ou chenil (un partie des atteintes cliniques arrivent chez le malamute à cause d’un espace de liberté trop important, le chien qui se met « debout » contre les grilles…).
Opter pour des grilles à barreaux verticaux qui empêchent le chien de se tenir debout.
Ne pas utiliser de niches à toit plat qui permettent au chien de sauter pour s’y installer, d’en descendre…..

Entre 3 et 6 mois, le « travail » ne sera que des promenades en laisse relativement courte (2 m maxi) en commençant par des distances courtes et une fréquence limitée (par exemple 1 fois par jour 1 km/….). La fréquence et distance seront augmentées progressivement mais PAS LA VITESSE.
Vers 9/10 mois, il est possible de commencer le travail « tractant » à l’aide d’un harnais, le chien attaché à la ceinture. La vitesse sera augmentée progressivement en footing MAIS SANS JAMAIS en arriver à un galop tractant.
Vers 15/18mois, il est possible d’utiliser le VTT sans dépasser 10/12 km/h. A ce moment là, normalement, la distance n’a plus d’importance mais la fréquence des sorties aura avantage à être « modulée » en ménageant des périodes de repos régulières.

Un malamute ne devrait jamais être attelé en team (surtout sur terre) avant la stabilisation complète (24/28 mois suivant individus, sexe…..) et ne devrait JAMAIS, quel que soit son âge, être « poussé » à galoper.

Ceci dit, compte tenu de l’absence de « stabilité génétique » chez la race Malamute, les nombreux bloods existants, les croisements « anarchiques » de la majorité des éleveurs, les gabarits, types… très différents, il est en pratique très difficile de conseiller sans tolérer une « marge d’erreur » importante.
D’un individu à l’autre, d’une « lignée » à l’autre…. les choses peuvent être très différentes tant du point de vue travail qu’alimentaire….
Tout ce qui est dit ci-dessus ne doit être perçu que comme les « grandes lignes » ou une « trame générale ».





risques musculo-squelettiques
Auteur: souvenir of sitka
Date: 17-05-2005 13:23

Ce principe de précaution n'est bien entendu quasi jamais respecté, et par moi en premier du moins à un tel point concernant l'entrainement du jeune chien et pour lequel il me semble nécessaire qu'existe une musculation spécifique à sa fonction de chien "lent", de" trotteur" et chien de distance. Le point a respecter qui me semble intéressant dans votre développement me semble être la construction initiale du malamute qui devrait être un trotteur avec les implications biomécaniques que cela comporte. Quelles sont elles sur le plan physio-morphologique ?
Avez vous des éléments de réponse concernant la forme de myopathie évoquée dans mon premier post ?
Qu'entendez vous par non "stabilisé génétiquement" ? Le mythe du malamute "locomotive des neiges" dont la plupart des mushers ou éleveurs se targuent pourrait- il, selon vous n'être qu'un mythe justement du fait de l'évolution de la race outre-Atlantique après les années 40 et plus précocément durant la goldrush ?

Cordialement.





risques musculo-squelettiques
Auteur: David
Date: 17-05-2005 14:07

Je ne vous en dirais pas plus car je n’en sais pas plus. Je ne connais pas les pathologies spécifiques qui touchent cette race et, à ma connaissance, il n’existe pas d’études qui aient été menées sur elle à quelque niveau que ce soit.

Ce que j’entends pas « absence de stabilité génétique » c’est que la race malamute, de toutes les races de chiens de traîneaux (AH comprise) est la moins facile a retracer génétiquement.
Les tests ADN montrent AU MOINS autant de disparités que chez l’Eskimo Canadien alors que chez ce dernier on connaît les origines multiraciales « récentes ».
Chez les Malamutes testés, on retrouve chez certains plus de liens directs de souches SH que chez leurs parents, chez d’autres le Groenlandais « domine », chez d’autres il est impossible de retracer quoi que ce soit « d’évident »….

Cela implique qu’il est très difficile (voire utopique) de chercher à approfondir ou à déterminer quoi que ce soit de général autant au plan élevage qu’individuel, alimentaire, travail…...

Bien sûr, les phénotypes du malamute sont plus ou moins « standards » (encore que….certains ont le fouet enroulé d’autre en faucille, certains sont symétrisés au niveau de la robe d’autres non, les gabarits et « types » varient énormément, les angulations, les longueurs sont très variables….)
Par contre les génotypes sont complètement « aléatoires » mêmes dans une souche issue d’un même élevage et avec plusieurs générations « connues ».

Chez le Malamute, on se retrouve un peu dans le même cas que les chiens japonais (bien que les raisons « techniques » soient différentes) : La « stabilisation » statistique d’un phénotype avec un génotype non stable.
Chez les Japonais, les raisons sont des mutations.
Chez le Malamute, c’est la « sélection » de gènes dominants « secondaires » (robe, type…..) qui « fixe » le phénotype mais les génotypes sont, dans un cas comme dans l’autre non stabilisés.


Y a de quoi réfléchir non..????
Il n'a jamais été question de ne rien faire faire à nos chiens....! mais il faut juste respecter un rythme et une progression suivant leur âge et leur morphologie...
Ce n'est pas être d'accord ou pas que de se poser des questions ...! Wink Laughing
Car quand on lit plusieurs messages du mm genre, de personnes totalement différentes (ce David est en France , mais je ne sais pas qui il est) et qui ont l'air tout à fait sensées, je pense qu'on peut s'y arrêter qlqs minutes et se poser les bonnes questions, non...! :*1:

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Autre texte d'un autre membre :


Le travail au traineau exige une morphologie ET un métabolisme bien spécifiques que n'ont pas les akitas (ce qui est normal puisque ce n'est pas leur destination !)
Rien que le poids en lui même serait en la défaveur de l'akita, l'obligeant à dépenser inutilement de l'énergie supplémentaire rien que pour déplacer son propre corps.
Le métabolisme de l'akita ne serait pas capable de travailler avec une nourrir hyperlipidique telle que l'exige l'organisme d'un sibérien (enfin un vrai sibérien !) Ce sont des sélections successives qui ont amené à une physiologie bien particulière chez le sibérien et l'alaskan, permettant d'endurer ce que ne pourrait endurer n'importe quel chien .
Le travail tracter exige lui aussi une morphologie bien particulière que n'a pas l'akita, particulièrement le galop tracté : la croupe doit être légèrement basse, la queue attachée en dessous de la ligne de dos, elle doit être mobile dans toutes les directions (de bas en haut, de gauche à droite et pouvoir tourner comme une hélice) afin de garder l'équilibre du chien en permanence particulièrement lors des phases de suspension . L'arrière main doit être angulée afin d'optimiser la poussée arrière et limiter ainsi les temps de pose au galop, pour restituer le max d'énergie en un minimum de mouvements (toujours pour éviter le gaspillage d'énergie ), l'épaule doit être de même longueur que l'avant bras et droite, mais le carpe angulé et long pour amortir le choc lors de la phase de "rebond", sans cela l'épaule pourrait casser, les tendons s'arracher etc ... Le pied : là il y aurait beaucoup à dire : les coussins doivent être très épais et souples , les doigts ni courts ni trop longs (avec une surface de pied trop petite , la pression au mm2 sera très importante et des risques de blessure sur toute l'avant main du chien seront inévitables, des doigts trop longs seront plus fragiles, un pied trop écrasé avec des doigts trop écartés n'auront aucun effet amortisseur ... etc)
En ce qui concerne la tête, l'akita serait totalement inapte à travailler en galop tracté : trop de stop incapacité de refroidir l'air progressivement lorsqu'il arrive au sinus) , trop de babines (grosses pertes hydriques, deshydration donc et hyperthermie), tête pas assez profilée (un museau long est préféré de loin car il laisse le temps à l'air froid de se réchauffer avant d'arriver aux sinus )
Bon, je ne vais pas continuer car il y a d'autres facteurs à prendre en compte : la fréquence cardiaque, le taux d'hématocrite, la vitesse de récupération qui n'est pas la même chez toutes les races, le taux de fer dans le sang etc etc ....

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Un autre :

Nous pouvons actuellement répercuter ceci :
- Les pathologies récurrentes sont d’ordre cardio-vasculaires avec des répercussions neurologiques type AVC ….
Le syndrome du drooping (micro-traumatismes crâniens entraînant ou non une hémorragie cérébrale) serait à mettre en cause dans environ 1 cas sur 2.
Elles entraînent une mort brutale dans environ 1 cas sur 8 et une mort ultérieure dans les 3 ans qui suivent après atteintes induites cardio-vasculaires et/ou neurologiques, dans 1 cas sur 3.

Par rapport aux races dites « de traîneau » (Alaskan et Siberian huskies essentiellement mais aussi les autres…sur lesquelles nous avons beaucoup plus de recul et d’infromations), le risque d’atteintes vasculaires cérébrales en relation avec une cardiopathie acquise en effort, peut-être estimé à + 600 % lorsque les chiens sont utilisés sur des distances inférieures à 10 kms et à + 1100% sur des distances entre 12 et 15 kms. Il existe une variation exponentielle des risques avec la récurrence temporelle des efforts.
Je répète que les données sont celles en conditions « nordiques » et non pas celles de l’Europe occidentale.
Nous n’avons non plus aucune donnée lorsque ces chiens sont utilisés en conditions « hors neige » (avec toutes les conditions que cela implique : météo, terrain….) mais il est permis et raisonnable de penser que ce même type de risque existe mais de façon accrue et avec peut-être d’autres implications.
François (docteur en biologie, musher et éleveur de chien de traineau, officiant sur les courses de longue distance en Scandinavie, ex pays de l'est et Russie)



Exemple du braque utilisé en attelage (d'ailleurs je connais deux braques qui sont morts d'AVC suite à ce type de travail, l'une à 4 ans et l'autre à 7 ans):


Employer un animal dans une discipline pour laquelle il n’a pas ou peu d’aptitudes naturelles (ou certaines caractéristiques qui vont dans le sens contraire à l’aptitude) ne peut aller que dans le sens de le faire souffrir et certainement pas dans le sens de la performance.
Je n’invente d’ailleurs rien car c’est avec ces chiens et leurs croisements que l’on répertorie le plus d’AVC, d’insuffisances cardiaques jeunes (avant 7 ans le plus souvent), de malaises hyperthermiques d’effort, de cas de drooping et de relâchements musculaires…. C’est aussi avec cette race que l’on rapporte les temps de préparation les plus longs, le plus grand nombre de sujets « inaptes », le plus grand nombre de trauma d’effort (notamment au rachis et aux épaules) …….

Aux niveaux physiologiques, morphologiques…
le Braque à un système vasculaire périphérique « profond », une couverture adipeuse cutanée épaisse et une travée musculaire dorsale très importante qui « fixe » de le dos (d’où ses allures caractéristiques) . C’est d’ailleurs le seul chien qui possède ces caractéristiques ou de façon aussi « marquée ».
Ce sont là des points bénéficiaires dans certaines chasses (je ne suis pas du tout spécialiste ni capable de parler des chasses, je m’en abstiendrai donc…) mais PAS DU TOUT dans un travail de galop tractant et surtout pas sur un galop rapide.
Le Braque à aussi la particularité, avec certaines autres races, de posséder un CG décentré vers l’avant qui l’aide à maintenir longtemps un arrêt et le rend apte à un galop de soutien « bas » (encolure au sol)….
alors que la majorité des races « banales » ont un CG …. « centré »…..
et que les AH et SH l’ont décentré vers l’arrière pour maintenir un équilibre en phase de suspension, aidé par le fouet mobile et pour minimiser le temps de relance au posé….
D’où aussi la longueur du fouet, « importante » chez les SH; AH, sous le jarret et « court » chez les races d’arrêt (à l’exception des Setters…. pour des raisons un peu différentes).
Il est de toute façon « ridicule » de choisir, dans le cadre d’un développement ou d’une optique sportive, une race qui présente des capacités morphologiques et physiologiques qui ne sont pas « idéales » (musculature, cardaique….), qui peuvent conduire à des risques en effort (couverture cutanée qui limite les échanges calorifiques…….)
Et il est utopique de penser « prendre le meilleur et laisser le moins bon » juste parce qu’on le décide . SI cela est possible cela demande du temps, des essais, des sélections, des échecs, …..afin de conserver UNE qualité pour en éliminer N qui ne sont pas souhaitables au traîneau… Cela s’appelle de l’élevage et de la sélection d’élevage…. Ça ne se réalise pas en UN croisement !
Laure . (Vétérinaire, éleveur et musher, officiant sur les courses longue distance professionnelle)


Des témoignages de propriétaires de chiens de chasse attelés :


Une de mes chiennes à fait une hypertension intra-cranienne aprés une surchauffe.
Je n'ai vu aucun signe pendant la course (je fais du cani cross), elle a eu un petit passage à vide à l'arrivée, puis s'est couchée en respirant rapidement et tout m'a semblé redevenir normal rapidement. Elle a bu et mangé normalement.
A l'arrivée à la maison, le train arrière est devenu faible et elle a commencé à avoir des problémes de visions. J'ai consulté le véto immédiatement. Il a vu une déshydratation et il a cru en un empoisonnement. La déshydratation m'a trés surprise car j'ai toujours bien abreuvé avant et aprés la course et je fais attention à ça en surveillant les plis de la peau.

L'état de Gin ne se remettait pas et le véto avait plein d'explications mais aucune en fait. Il a pensé à des problémes cardiaques puis des problémes d'alimentation et d'autres hypothéses.
J'ai fait faire des examens à l'ENV de Nantes et c'est là qu'ils ont déterminé une hypertension intra-cranienne trés certainement liée à une hyperthermie passagère de l'effort ainsi que des ruptures de petits vaisseaux du cerveau à cause de l'hypertension et à cause de petits traumatismes craniens répétés pendant la course et surement les courses précédentes.




Je ne peux pas donner plus de renseignements médicaux mais en tout cas soyez trés prudent avec les chiens .
Où je ne suis pas d'accord avec Georges : Faites trés attention, MEME AVEC UN SEUL chien et même en Cani, en VTT ou en ski-joring. Ca ne veut pas dire de ne pas utiliser les chiens de chasse, bien au contraire mais il faut être trés prudent et où je rejoins Georges complétement (chose que je me reproche maintenant), c'est de ne pas connaitre suffisamment les races que nous utilisons (et même le chien en général). J'ai beaucoup fréquenté le circuit cani et je peux dire que c'est le cas d'une majorité de pratiquant. On fait passer le cani pour un sport "cool à sa mémère", que tout le monde peut faire avec n'importe quel chien mais c'est une activité physique entière et cela même si c'est certainement beaucoup moins éprouvant que l'attelage.

A l'ENV, il m'a été dit que la difficulté avec les chiens de chasse en général , c'est qu'ils ont une faculté à réguler leur effort quand ils ont la liberté de leur travail, ils savent quand boire, quand se reposer etc... mais en course, nous avons tendance à les pousser plus loin et l'esprit de compétition avec les autres chiens fait qu'à un moment où le chien devrait normalement arréter ou ralentir pour se reposer et se refroidir or il ne le fait pas (ou ne peut pas le faire en attelage où ils sont plusieurs) et tout celà..... POUR NOUS ! Sad Sad
Ils m'ont dit aussi que les chiens de chasse en général, mettait plus de temps que d'autres pour récupérer aprés un effort et que souvent ils consultaient des chiens de chasseurs qui plusieurs jours aprés la chasse avaient encore des courbatures, des difficultés à éliminer et cela surtout chez les chiens de grandes tailles et les vétos conseillaient de bien mettre les chiens au repos aprés les efforts pour éliminer.




J'ai vécu un accident similaire avec une de mes jeunes femelles Braque de Weimar. J'avais noté une perte du tonus musculaire, un manque de souplesse de la peau, une perte progressive de la motricité du train arrière ainsi que quelques pertes d'équilibre. Après l'accident, lors d'une balade en libre, j'ai constaté une cécité totale, une absence totale d'équilibre, un port de tête penché. Mon véto avait alors diagnostiqué un AVC + un souffle au cœur important.
Je pense que son état s'était dégradé au fil des courses, j'avais attribué alors son manque d'entrain à une baisse de moral.
Moi aussi j'étais de ceux qui pensaient que tous les chiens pouvaient tirer...à tort.



Les avc se déclarent suite à des surchauffes (température interne trop élevée en effort, certaines race étant incapables de se réguler correctement en effort), mais aussi suite à de multiples lésions cérébrales (syndrome de drooping, ou du "bébé secoué") causées par des chocs répétitifs du cerveau sur la boite cranienne : certaines races ne sont pas construites pour tracter en courant , le dos s'arrondit, l'arrière main remonte et la tête ne cesse de monter et descendre , ce qui cause ces lésions . Observe un (bon) chien de traineau et tu constateras que son dos est doit et la tête en prolongement de la ligne de dos, elle ne bouge pas .
Je pense que si on a un tant soit peu une vision un peu mécanique du chien, on comprend que toutes les races ne sont pas adaptées à tout type de travail .

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Je précise que je n'engage pas du tout une discussion.... ce sont juste des réflexions et des témoignages à méditer..!:*1:

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Invité
L'entrainement du malamute me "plait" bien. Perso, je trouve qu'il s'adapte bien à la morphologie de Poggs, et à certains kitas. Mais çà n'engage que moi, of course Wink

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Invité
je suis d'accord avec anne so, mais ca n'engage que moi aussi... ooups

apres c comme en endurance a cheval c au maitre de voir a quel moment son animal a atteint ses limites, alors cela va etre encore plus important en velo ou on ne va pas ressentir l'effort de la meme facon, c le chien qui doit donner le rythme et pas l'inverse... mais je pense toujours qu'il vaut mieux faire regulierement du sport ( de facon intelligente bien sure ) avec son chien que de le laisser dormir toute la journée et de ne le sortir que quand il en a envie.. c comme les enfants si il n'apprennent que la tele etant petit ils n'auront jamais envie de faire du sport...
un akita qui fait de l'activité physique depuis toujours aura surement un caractere plus equilibré qu'un "tapis de salon"... pour n'importe quelle race il faut travailler en douceur, mais il faut faire du sport avec son chien c tres important! pour son coeur pour son endurance pour son poids, il sera musclé,et il vieillira bien mieux!!

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D'ac avec toi Julie,
le sport c'est la santé, pour nous et pour les chiens.
faut juste bien le doser en fonction de l'âge et de l'entraînement du chien et ne pas en abuser.

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Invité
une petite question

l'année prochaine je souhaiterais debuter le canni cross, mais comme je n'en ai jamais fait( donc pour moi aussi il faudra commencer doucement :Ejè: ) je voudrais savoir a quel age un akita peu commencer l'entrainement? sachant que ca va etre tout doucement au depart et un quart d'heure par jour pas plus...

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A raison d'1/4 d'heure par jour, je pense que tu peux commencer vers l'âge d'un an environ, à condition de ne pas avoir un chien qui fait le tracteur devant toi en tirant comme un forcené....scratch Laughing
Et pour toi, attention aux coups de reins que pourrait donner le chien, et qui se répercuteraient sur les tiens (de reins)
J'ai vu un jour une dame partir derrière son samoyède, complètement coupée en deux par le harnais au niveau de la taille... J'aurais pas voulu être dans ses baskets...!:*1:

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Invité
un an c'est cool c bientot!
c clair que je ne veux pas qu'il me coupe en deux , c pour ca que je lui apprends l'obeissance avant,sinon si un chevreuil croise notre route je ne donne pas cher de ma peau... :p0:

merci pour cette reponse!! Wink

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pour démarrer en douceur, pourquoi ne pas débuter par la canimarche ? ensuite lorsque le couple fonctionne bien et en pleine forme passer au canicross.

j'ai rencontré un gars qui en fait avec un eurasier, il m'a dit qu'en général lorsqu'il arrive sur une course les autres concurrents rient, mais à la fin ils rient beaucoup moins quand c'est lui qui fait un podium....son chien est trés sympas, un grand gabarit avec beaucoup de fourrure et une belle couleur de feuilles d'automne !

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