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luciole1

Anatomie

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Qqs caractéristiques générales

Les membres postérieurs des oiseaux recouverts d'écailles dans la partie inférieure, se terminent par deux, trois ou quatre doigts munis de griffes, et leur forme dépend, dans une certaine mesure, du genre de vie ou de l'habitat. Leurs mâchoires, dépourvues de dents, sont recouvertes d'un bec corné dont l'aspect varie en fonction du régime alimentaire. Mis à part quelques exceptions, leur température interne est constante et élevée, et leur métabolisme rapide. Tous les oiseaux pondent des oeufs, entourés d'une coquille calcaire dure.


Plumage et plumes

Schématiquement, les plumes sont composées d'un axe central - le rachis - creux à sa base et plein à sa partie supérieure, portant de part et d'autre de petits éléments - les barbes accrochées les unes aux autres par des barbules.

On distingue plusieurs catégories de plumes ayant chacune leur rôle. Les rémiges sont les grandes plumes des ailes ; elles jouent un rôle important dans le vol. Les rectrices, les grandes plumes de la queue, servent de gouvernail et de balancier. Les tectrices recouvrent la base des ailes, celle de la queue et le reste du corps ; elles protègent l'oiseau des agressions climatiques (pluie en particulier). Les plumes du duvet, très fines et douces, retiennent une couche d'air isolante, empêchant ainsi la dispersion de la chaleur du corps. Les vibrisses et les filoplumes sont des plumes simplifiées, filiformes. Le plumage assure aussi le camouflage de l'oiseau et distingue souvent les individus mâles des individus femelles, de même qu'il facilite l'identification des jeunes, au moins chez certaines espèces.

La coloration des plumes est liée à la présence de pigments (brun, noir, rouge, jaune) ou à la réflexion de la lumière par les barbes (qui donnent des reflets, généralement bleus ou verts). Le nombre de plumes varie entre à peine 1 000 (colibri) et 25 000 (cygne de Bewick).

Périodiquement, une à trois fois par an, les oiseaux muent, renouvelant leur plumage, remplaçant les plumes usées, cassées ou ternies par la lumière. La mue permet aussi aux mâles de certaines espèces d'acquérir une livrée particulière (la livrée nuptiale) avant la période de reproduction. Complète ou partielle, la mue est généralement progressive ; toutefois, certains oiseaux perdent leurs rémiges simultanément, devenant alors incapables de voler pendant plusieurs semaines. C'est, notamment, le cas des râles, de certaines grues, des canards, des oies et des cygnes.

Les plumes d'oiseaux sont faites à partir de kératine, qui est la même substance retrouvée dans nos cheveux et nos ongles.

Le Rachis qui est la partie central de la plume d'oiseau, qui est la base d'où les deux rangées de barbes se joignent de chaque côté.

La Barbe dispose sur chacune d'elle une série de petites structures disposées de la même manière, les barbules.

Ces éléments sont maintenus ensemble grâce à une myriade (forme de petite poussière) de minuscules mailles qui retiennent les barbules ensembles.

Les oiseaux passent une bonne partie de la journée à entretenir et à réparer ses plumes. Il se sert de son bec pour rattacher les petites mailles et de bien nettoyer ses plumes pour les rendre imperméables.

La plume provient d'une papille dermique comme le follicule du cheveu humain. L'ancienne plume tombe ensuite petite tige se forme (rachis), qui ressemble à une paille avec du sang à l'intérieur. Celle-ci pousse graduellement au fur et à mesure que les jours avancent. À l'intérieur de ce minuscule tuyau, les barbes et les barbules sont sous forme d'une torsade, la partie supérieure de la tige se défait en petite particules fines afin de permettre à la plume de se déplier et de prendre forme.




Squelette

Le squelette des oiseaux est à la fois léger et résistant. Au milieu du sternum se trouve (sauf chez les oiseaux du groupe des ratites) une lame proéminente, appelée le bréchet, formant une carène sur laquelle s'insèrent les muscles robustes qui actionnent les ailes. Les vertèbres sont soudées au niveau du dos, du bassin et de l'extrémité de la queue. Certains os (leur nombre varie suivant les espèces), dépourvus de moelle, sont creux et en relation avec les sacs aériens, diverticules du système respiratoire.

Appareil digestif

Chez les pigeons, les tourterelles, les perroquets et les gallinacés, l'oesophage comporte une poche, appelée jabot, dans laquelle les aliments sont stockés avant leur digestion. Il n'y a pas de vrai jabot chez les autres oiseaux, tout au plus un élargissement plus ou moins bien délimité de l'oesophage. L'estomac comprend deux parties : l'estomac glandulaire, qui possède des glandes sécrétant les sucs digestifs, et l'estomac musculaire ou gésier, plus ou moins musculeux selon la nature du régime de l'oiseau, et dans lequel les aliments sont broyés. Le gésier des espèces qui se nourrissent de graines renferme des graviers, avalés par l'oiseau qui complètent son appareil broyeur.

Appareil circulatoire et chaleur interne

Fondamentalement, l'appareil circulatoire des oiseaux ne diffère pas de celui des mammifères : circulations veineuse et artérielle sont aussi entièrement séparées. Fait particulier, les globules rouges possèdent un noyau. Le nombre des contractions cardiaques peut être très élevé chez les petites espèces : il atteint, par exemple, plus de 1 000 battements par minute chez des mésanges ou des colibris effrayés ou en vol. Quant à la température interne, elle est en moyenne plus élevée que celle des mammifères, et se situe couramment à 40 oC, le maximum étant de 45 oC. Elle est constante, sauf chez quelques engoulevents, chez certains colibris et chez de jeunes martinets qui, durant les périodes défavorables (nuit, temps froid et humide, hiver), sont capables d'entrer en léthargie pendant quelques heures, quelques jours, voire plus longtemps selon l'espèce.

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On peut en ajouter d'autres .....

Par exemple : Les scientifiques parlent de pieds zygodactyles pour les psittacidés. Ce terme signifie que le premier et le quatrième doigts de la patte sont dirigés vers l’arrière, en opposition au deuxième et troisième doigts.

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La glande uropygienne
Cette glande sert à l’entretien du plumage de votre perroquet.

Où est-elle ?
Sa présence est variable chez les Psittaciformes. Plus petite ou plus grande selon l’espèce.
Elle est située à la base de la queue, au niveau des dernières vertèbres caudales, entre les muscles écarteurs des rectrices et sur les muscles élévateurs du croupion.

Sa description :
Elle est formée de deux lobes symétriques, chaque lobe contenant son propre canal. Il s’agit d’une substance de consistance onctueuse à huileuse, de composition complexe, contenant des fragments cellulaires, des protéines, des acides gras, des graisses, des cires et des granules sécrétoires.

Son utilité :
Lors du toilettage, l’oiseau stimule la sécrétion en passant sur la glande son bec et son cou, puis s’en enduit les plumes.
Pionus Maximilien récoltant l'huile de sa glande.
Cette sécrétion a un rôle de nettoyage des plumes, de maintien de leur flexibilité, de réduction de leur perméabilité à l’eau, de maintien de l’intégrité de la corne du bec et des écailles. Elle possèderait aussi des propriétés antifongiques et antibactériennes.

D’autre part, elle contiendrait des précurseurs de la vitamine D3, qui, étalés sur le plumage et exposés à la lumière, seraient activés grâce au rayonnement UV en vitamine D3 active, que l’oiseau ingèrerait au toilettage suivant.

Semble t-il que la sécrétion de la glande pourrait avoir des colorations différentes en lumière UV d’un individu à l’autre et d’un sexe à l’autre, et pourrait par conséquent jouer un rôle dans la reconnaissance intra spécifique.

La composition, en acides gras, de la fraction lipidique de cette sécrétion, varie en fonction de l’âge, du sexe, de la concentration en hormones sexuelles circulantes ou encore du régime alimentaire. L’odeur de la sécrétion dépend de cette composition et l’odeur globale du plumage de l’oiseau est un mariage de l’odeur de cette sécrétion et de celle des sécrétions sébacées cutanées, dont la composition peut elle aussi varier.




Guylaine.T

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merci Voila pour quoi je suis contre la taille des plumes Wink Pour un oiseau les plumes sont sacrées, et je suis content que mon calo a récupérer toutes ses plumes de vol.... lol!

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Composition de l'oeuf

-Coquille: Elle est constituée pour 95% de minéraux (carbonate de calcium sous forme de cristaux de calcite). De plus, sa solidité lui permet de résister à 3kg en pression statique pour une épaisseur de coquille de 0,33 mm. C'est la croûte dure recouvrant l'oeuf et le protégeant.

-Vésicule germinative: Une petite vésicule de l'oeuf des animaux dont procède le développement de l'embryon.

-Chambre à air: À un des bouts de l'oeuf loge la chambre à air; lors de la ponte, cette chambre est inexistante, l'oeuf étant totalement habité par son contenu. Au moment du refroidissement, l'oeuf se contracte et il se forme une poche d'air à son extrémité arrondie. La taille de la chambre à air est fonction des conditions d'entreposage, soit le degré d'évaporation, d'humidité et de chaleur environnante; en fait, une déshydratation ou une perte d'humidité entraîne une augmentation du volume de la chambre à air. Elle fournit donc une indication quant à la fraîcheur de l'oeuf, car plus elle est grande, plus l'oeuf est pondu depuis longtemps, il est donc moins frais.

-Vitellus ou jaune: Le jaune est constitué de plusieurs couches superposées d'une matière appelée vitellus. Il s'agit d'une alternance de couches non homogènes, elles mêmes composées de granules dispersés dans une phase continue nommée plasma. Il existe deux catégories de couches: celles jaune foncé et celles jaune clair, correspondant respectivement aux périodes de jour et de nuit de leur formation. Le jaune de l'oeuf a une densité moins élevée que celle du blanc. Il est entouré d'une membrane qui le sépare de l'albumen. C'est la partie de l'oeuf qui aurait été l'embryon si l'oeuf avait été fécondé.

-Albumen: Le blanc de l'oeuf est de nature hétérogène, car il résulte de la juxtaposition de deux zones physiquement distinctes: un albumen épais et un albumen plus liquide. Le premier entoure le jaune alors que le second se trouve à la périphérie, contre la membrane de la coquille. Le blanc, ou albumen, est constitué pour 12,5% d'une protéine du groupe des albumines: l'ovalbumine, qui représente plus de 50% du total protéique du blanc. C'est le blanc de l'oeuf qui nourrit l'embryon lorsque l'oeuf est fécondé.

-Liquide amniotique: substance liquide servant a la protection de l'embryon.

-Embryon: oiseau en voie de développement.

-Liquide allantoïde: L'allantoïde est une annexe embryonnaire formée à partir d'un diverticule de l'intestin ; elle forme, avec le chorion, l'allanto-chorion, membrane richement vascularisée qui constitue l'enveloppe la plus externe, directement appliquée contre les membranes coquillières. Elle permet surtout la respiration de l'embryon à travers la coquille.

-Membrane coquillière: La membrane coquillière est constituée de 2 ou 3 fines couches de fibres protéiques qui adhèrent presque à la coquille et qui servent de protection contre des éléments indésirables (moisissures, bactéries).

-Chalaze: Les chalazes, disposées de part et d'autre du jaune, sont des filaments d'albumine opaques et tordus, qui ont pour fonction de maintenir le jaune au centre.

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merci Qui a inventé le mot: la chambre à air, l'oeuf ou le vélo? Rolling Eyes

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Le système respiratoire
Le système respiratoire est sans aucun doute le système le plus complexe de l'oiseau. L'oiseau vole à l'aide de son petit poids, à l'aide de ses os légers, ses ailes, etc., mais surtout parce qu'il a de nombreux sacs aériens remplis d'air chaud. Les oiseaux ont des poumons, mais il ne respirent pas qu'avec cela. Les sacs aériens jouent un énorme rôle dans la respiration. Il y en a plusieurs types : caudaux, crâniaux, à l'intérieur des os, etc. Les narines des oiseaux sont situées vers le haut et lui permettent de respirer l'air. La choane est une fente dans le palais qui permet à l'air d'aller des narines vers la glotte (cette dernière s'ouvre pour laisser passer l'air).

La respiration chez l'oiseau n'est pas aussi simple que la nôtre. Elle se passe en 4 étapes. Une première inspiration amène l'air dans les sacs aériens caudaux (et non pas directement dans les poumons comme chez l'humain). Ensuite, une première expiration amène l'air dans les poumons (à ce moment les échanges d'air se font). Par la suite, l'air est inspiré de nouveaux dans des sacs aérien (les crâniaux cette fois-ci) et pour finir la dernière expiration expulse l'air en dehors du corps. Tous ces échanges gazeux ont pour fonctions la respiration et l'oxygénation, mais aussi celle de rendre l'oiseau plus léger pour le vol.

Avec un système respiratoire aussi complexe, il n'est donc pas surprenant d'entendre dire que les oiseaux souffrent souvent de troubles respiratoires!





Le syrinx

C'est l'organe de vocalisation de l'oiseau. Il n'a pas de cordes vocales comme l'humain. C'est grâce au principe de sortie d'air que l'oiseau peut faire des sons. Au moment de l'expiration, l'air passe dans le syrinx et provoque la fermeture des membranes tympaniques. Ensuite, la contraction musculaire permet d'ouvrir légèrement les membranes pour laisser passer un filament d'air : cela crée un son! Si un serin fait de plus beaux sons qu'un canard, c'est qu'il possède plus de muscles qui écartent les membranes tympaniques (les canaris auraient 5 de ces muscles tandis que le canard en aurait aucun). Donc, il est impossible de faire enlever les cordes vocales de votre oiseau, si vous le trouvez trop criard, puisque celui-ci n'en a pas!


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Le système reproducteur
Les testicules du mâle sont à l'intérieure du corps contrairement aux humains. Ils sont toujours très petites, sauf en période de reproduction. Chez la femelle, seul l'ovaire gauche et l'oviducte gauche se développent. L'ovaire droit et son oviducte sont absents. Pour copuler, le couple collent leur cloaque ensemble. Le vagin chez la femelle se termine en cloaque, tout comme les conduits du mâle se terminent en cloaque. Le mâle n'a pas d'organe copulatoire, sauf chez le canard et l'autruche.


male:
1- testicules 2 rein 3 intestin 4 intestin grele 5 bourse 6 conduit déférent 7 uretère

femelle:
1 ovaires 2 pavillion 3 magnum 4 isthme 5 utérus 6 vagin 7 cloaque 8 oviducte 9 follicules ovariens matures 10 follicules ovariens primordiaux

chez le male les deux testicules internes sont situés à la partie antérieurs des reins; le volume peut augmenter de plusieurs fois pendant la période de reproduction, il déverse son liquide séminal dans le canal déférent qui débouche dans le urodeum du coaque à coté des uretères.



chez la femelle les ovaires sont collés contre les reins, seul l'ovaire en activité présente de nombreux follicules contenant du jaune (ou vittelus) en quantité variable, la maturation des follicules dure de 7 à 10 jours, l'oeuf sort de l'oviducte, le gros bout en arrière et sans entrer en contacte
avec la paroi du cloaque.






Source : Atlas de l'ornithologie Perruches & Perroquets

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Intéressant, je serais curieux de voir des corps d'oiseaux de différentes espèces (en dessin) l'un à côté de l'autre, pour comparer, possible docteur?Laughing

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