Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
luciole1

Comportements avant sevrage EAM

Messages recommandés

Importance d’une bonne socialisation chez le jeune perroquet

La plupart des éleveurs en connaissent long sur la façon de produire un perroquet physiquement sain (incubation, nourrissage, hygiène, maladies). Mais certains éleveurs oublient ou ignorent que le développement psychologique du jeune oiseau est aussi important que son développement physique. Le bien-être futur de l’oiseau en sera tributaire. Trop souvent on entend certains éleveurs affirmer qu’ils ne s’occupent pas beaucoup du bébé de peur qu’il ne s’attache trop à eux.

Cette affirmation est fausse. Le perroquet peut créer des liens avec des personnes différentes tout au cours de sa vie. Si à la base, il a pu bien développer son identité et sa personnalité, ces différents attachements se feront sans problèmes.

. Les éleveurs qui ne sont concentrés que sur la production physique de perroquets ne se rendent pas compte des conséquences que cela entraînera sur le développement de la personnalité de l’oiseau. Conséquences qui peuvent causer des problèmes de comportement assez sérieux pour diminuer le potentiel d’animal de compagnie du jeune perroquet.

. Le jeune perroquet isolé très tôt de ses pairs, nourri par gavage, manipulé seulement lors du nourrissage, sevré de force trop jeune, surprotégé contre tout changement, ne développera pas sa personnalité et n’aura aucune idée comment se débrouiller dans la vie avec les humains.

. Dans la nature, ce sont les parents, puis les autres membres de son groupe social qui auront la charge d’enseigner les règles de survie au jeune oiseau : cris de reconnaissance, où trouver la nourriture et comment la manger, repérer les prédateurs, l’endroit où dormir, les règles à respecter à l’intérieur du groupe. C’est ce que nous appelons la socialisation, c’est-à-dire, la méthode par laquelle l’oiseau acquiert son identité, son expérience sociale et sa capacité à survivre. S’il n’apprend pas, il ne survivra pas!

. Au cours de cet apprentissage, le jeune augmentera graduellement la distance qui le sépare de ses parents. Alors que sa confiance grandira, les parents continueront à le superviser et à communiquer avec lui. Le jeune reviendra encore très longtemps auprès de ses parents pour se faire nourrir même s’il n’en a plus besoin. Cela renforcera son sentiment de sécurité. Dans la nature, les parents perroquets continuent de nourrir le jeune longtemps après que ce dernier a commencé à manger seul. Ils ne régurgitent plus la nourriture comme quand il était tout bébé, mais ils continuent à enseigner et encourager le jeune à essayer de nouvelles pitances en prenant cette nourriture dans leur bec et en la broyant en petits morceaux et en l’offrant au jeune perroquet.C’est de cette façon que les jeunes apprennent à manger par eux-mêmes, en observant leurs parents manipuler la nourriture. C’est un long processus d’apprentissage s’étale souvent sur plusieurs mois.

Avec l’aide de ses parents, le jeune grandira en sécurité, accumulera de nouvelles expériences jusqu’au moment où il atteindra son indépendance totale.

. Il en va de même pour le bébé élevé en captivité. Très tôt, il est essentiel pour le jeune perroquet d’avoir une bonne socialisation et à la base, c’est l’éleveur qui a le devoir de pourvoir à son éducation. Le bébé nourri à la main doit apprendre à devenir un bon oiseau de compagnie et s’adapter à l’environnement humain, sinon il passera sa vie dans la confusion et développera des comportements qui ne sembleront fonctionner que pour lui.Ces comportements peuvent devenir chroniques quand le perroquet atteindra sa période d’indépendance et ils créeront des stress et dans bien des cas des problèmes de santé physiologiques et/ou psychologiques..

. Le jeune doit développer son identité et pour ce faire, il a besoin d’un environnement stimulant. S’il n’est pas habitué aux changements dès son jeune âge, il peut développer des peurs ou des comportements phobiques lorsque l’inhabituel se présente.Une socialisation positive, commencée à un très jeune âge, une éducation attentive et beaucoup d’aventures sécuritaires font une énorme différence sur le développement émotionnel et psychologique du jeune perroquet.

. La socialisation est la transition graduelle d’un état de totale dépendance à celui de totale indépendance.

. C’est de répondre à ses besoins de nourriture en lui apprenant à manger par lui-même, plutôt que d’être gavé et forcé au sevrage selon le calendrier (telle espèce doit être sevrée à tel âge...). Il n’est pas rare de voir un cacatoès prendre jusqu’à un an pour être totalement sevré et indépendant de ses parents, Imaginez le dégât si on le force à le faire à trois mois!

. C’est de prendre du temps pour éduquer, caresser, jouer et stimuler l’oiseau en dehors des heures de nourrissage.
. C’est d’encourager la curiosité de l’oiseau en lui faisant vivre des aventures, en lui proposant des changements sécuritaires :
. Le nourrir à des endroits différents
. Lui présenter une grande variété de nourriture. Lui faire explorer son territoire
. Lui montrer à jouer en lui présentant des jouets et en jouant avec lui.
. Le faire manipuler par différentes personnes
. Lui parler beaucoup pour le stimuler au langage humain
. Prendre le temps de commencer son éducation de base (embarque, viens, ne mords pas, doucement, reconnaître son nom, goûte, etc.), lentement et surtout patiemment.

. Les perroquets sont des animaux très intelligents et qui ont besoin de direction. Il ne faut pas prendre pour acquis qu’un oiseau nourri à la main par les humains sera garant d’un bon perroquet de compagnie.

.Voilà pourquoi vous ne devez pas encourager la vente de jeunes perroquets non-sevrés. Le sevrage ainsi que le début de la socialisation doivent être fait par des professionnels. C’est un passage très critique dans la vie du jeune oiseau qui ne doit absolument pas être pris à la légère.


Article rédigé par Johanne Vaillancourt

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Soins des oisillons psittacidés :
http://shell.pubnix.net/~mhagen/docu/psittac2f.html#Care

« Le sevrage est un processus qui s'échelonne sur des semaines, voire des mois...
Certains oiseaux sont plus lents à sevrer que d'autres. On connaît les difficultés de sevrage chez les cacatoès et, particulièrement chez les Goffins.
On devrait toujours respecter le rythme de sevrage individuel chez les oisillons. Il est très nocif pour leur développement physique et psychologique de les sevrer trop tôt, mais, ce qui moins connu et tout aussi nocif, c'est de prolonger la période de l'enfance et du sevrage trop longtemps, surtout dans le but de " bien lier " l'oisillon à l'humain.
Le sevrage est une phase complexe dans l'enfance du perroquet nourri à la main. Il est non seulement physique (apprendre à manger et quoi manger) mais aussi émotionnel (je suis aimé, je suis en sécurité, j'aurais toujours assez à manger) et psychologique. C'est un message qui hypothèque toute sa vie future. »
C.W.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Elevage à la main des perroquets :

Avant propos
Cela fait environ 14 ans que nous élevons des oiseaux, parfois avec des contre-coups, parfois avec de très bons résultats. Ce moment-là est le plus dangereux, car le bébé perroquet grandit bien et après 4 mois devient un exemplaire de toute beauté. Nous croyons alors que nous avons trouvé le bon truc pour les élever. Plein d’espoir, nous attendons les prochains jeunes, mais nous oublions vite que nous ne sommes que des débutants.

Après avoir débuté avec des calopsittes et des omnicolores, nous attendait un gros travail, c’est à dire une jeune femelle d’éclectus âgée d’environ 20 jours. Ce fut un succès total et cette femelle resta chez nous plusieurs années comme animal de compagnie. Cet oiseau ne fut jamais placé en contact avec un congénère, et plusieurs années plus tard, nous avons décidé d’acheter un mâle à qui l’accoupler. Cela a duré un bon moment avant qu’elle l’accepte, et ces 3 dernières années, elle nous procure de jeunes éclectus.

Je vous raconte ceci afin de vous montrer que les oiseaux "élevés à la main" sont quand même bons pour l’élevage.

-------------------
Généralités
L’élevage à la main est devenu chose courante. Il est possible de trouver pas mal de lecture sur l’élevage à la main, mais c’est également un sujet dont on parle beaucoup, et dont les avis sont fort partagés. Il est certain que chaque méthode a du pour et du contre, et que beaucoup de chemins mènent à Rome. Cependant, il y a beaucoup de détours, et certains n’arrivent jamais à Rome.

En général, l’on ne s’intéresse à cette méthode que lorsqu’il y a des problèmes. Un jeune n’est plus nourri par les parents, un des parents est mort, il n’y a pas assez de nourriture, le petit ne demande pas assez de nourriture ou les oiseaux sont trop souvent dérangés par le soigneur. Le poussin est alors souvent retrouvé dans un coin pas assez nourri et refroidi. A ce moment-là, on se fait du souci, on panique un peu, on commence à téléphoner autour de soi et on fait un mix de tous les bons tuyaux qui nous ont été donnés.

A cause d’une mauvaise préparation, et d’une réaction de panique, les résultats sont en général décevants, et la mort du petit en est souvent le résultat.

Un bon conseil, n’employez jamais les restants de produits avec lesquels vous avez nourris les jeunes l’année précédente. Je veux dire par là: achetez chaque année des produits frais quelques jours avant que les premiers jeunes doivent naître. Je ne suis pas partisan de placer les produits déjà prêts à l’emploi au congélateur. Combien de fois n’arrive-t-il pas qu’une personne achète un produit X avec l’idée de l’employer encore cette année, mais n’en a pas l’utilité. Ce produit X est placé dans le congélateur, et l’année suivante au lieu d’acheter un paquet frais (qu’est ce que 500 Fb comparé à la valeur d’un perroquet), il emploie le produit X du congélateur avec toutes les conséquences qui en résultent.

Des réactions comme : "Ce foutu produit ne vaut rien", et cette même personne achète alors un autre produit avant que la saison d’élevage ne commence. Bien entendu cette année-là le petit grandit bien et sans problème, pas comme l’année précédente. A nouveau la réaction sera : "Maintenant j’ai trouvé un produit vraiment efficace", mais on oublie que l’année précédente on a gavé un poussin avec des produits pas très frais.

Nous sommes également confrontés à des propriétaires désespérés qui possèdent un bébé perroquet, souvent encore couvert, partiellement ou complètement, de duvet. Cet oiseau a généralement été acheté dans un magasin ou chez un éleveur. La raison pour laquelle ils ont acheté un si jeune oiseau, est qu’il est plus facile à apprivoiser, mais la raison primaire est que le nouveau propriétaire arrive à faire une bonne "occase". Le vendeur reçoit moins d’argent pour cet oiseau que s’il l’avait vendu à terme, mais celui-ci n’a pas non plus le risque que l’oiseau meurt, et donc de perdre tout simplement son argent. Même pour un éleveur expérimenté, élever les oiseaux à la main pose souvent des problèmes. Lors de pertes, les sentiments de faute, chagrin, colère et déception pointent leur nez; ce qui en général est assez dur pour l’éleveur.

L’élevage à la main des perroquets demande un bon logement et de bons soins, beaucoup de précision, la connaissance de la croissance et du développement des jeunes oiseaux, et également une connaissance des problèmes qui peuvent survenir aussi bien dans la cage de croissance que lors de la nutrition. Les jeunes oiseaux sont vulnérables, mais sont par contre très forts de telle manière qu’avec un soutien médical ils sont à même de supporter des irrégularités. Afin de pouvoir vous donner une idée des problèmes qui peuvent survenir, pesez l’oisillon chaque matin (à jeun). Faites un schéma avec le maximum d’information, comme le poids, de nombre de nourrissage, la quantité de nourriture fournie, quels produits employés, etc... Je vous entends dire "attention, cela lui est monté à la tête", mais je peux vous donner un exemple. Deux années de suite tout s’est passé comme sur des roulettes, nous avons obtenu 2 tours de 3 jeunes gris par an, qui ont poussé comme des mauvaises herbes, et puis, la troisième année, un seul jeune, que l’on nourrit comme les deux années précédentes, mais qui ne semble pas grandir comme d’habitude. Après consultation de vos notes que vous avez faites les années précédentes, vous pourrez juger s’il faut demander de l’aide à votre vétérinaire. Au fil des années, vous obtiendrez ainsi un "database" que vous aurez rassemblé vous-même et qui pourra non seulement vous être d’un grand secours en cas de problèmes mais vous permettra d’aider les autres.

L’élevage à la main des jeunes perroquets peut se faire pour différentes raisons :
- les parents n’élèvent pas les jeunes pour l’une ou l’autre raison.
- vous voulez avoir des oiseaux apprivoisés.
- vous voulez augmenter le taux de production d’un couple d’oiseaux sur une année.

-------------------------------------------------------
Que faut-il faire pour les jeunes perroquets ?

Afin de pouvoir alimenter un bébé avec le maximum de succès, deux points importants sont à prendre en considération quant à la température : le perroquet lui-même et sa nourriture. Il faut augmenter la température progressivement dans la couveuse afin que le poussin arrive à température. Il faut placer le bébé sur un support doux, l’idéal est un pampers pour vrai bébé ("pour garçon" car il absorbe mieux).
Comment puis-je savoir si le poussin a trop froid ou trop chaud ?

- s’il tremble des ailes et rampe dans son support, indique que la température est trop basse.
- s’il happe après de l’oxygène, nous indiquera que la température est trop haute.

Lorsque l’oiseau est à bonne température, il peut être alimenté pour la première fois avec un mélange de composition propre ou une nourriture commercialisée. Personnellement, j’emploie depuis 7 ans "Roudybush’, et ces dernières années, je suis passé à un produit belge commercialisé, "Nutribird" de la société Versele-Laga, avec lequel j’obtiens les meilleurs résultats. Nourrir le petit peut se faire avec une cuillère comme avec une seringue. Le poussin ne doit pas être nourri de trop à chaque nourrissage. Cependant, la faute la plus souvent commise est un trop peu de nourriture fournie. La quantité et le nombre de nourrissages ne sont pas des données fixes, mais je reste sur ma position en affirmant qu’avec les données que vous avez récoltées les années précédentes, vous arriverez à partir sur une bonne base. Ce qui est important, c’est de peser l’oiseau chaque jour à la même heure. Ces données doivent permettre d’élaborer un diagramme qui doit représenter une ligne montante et ceci jusqu’à ce que l’oiseau soit bien plumé. Si le poids reste constant ou même s’il diminue, cela signifie que quelque part on a mal agi. Si vous ne savez pas ce qui se passe, alors demandez le jour même de l’aide à un expert.

Le matériel suivant est indispensable pour l’élevage à la main

Si vous désirez élever un poussin perroquet à la main, il vous faut le matériel suivant :
- un thermomètre
- une cage chauffée comme par exemple une cage d’hôpital avec une source chauffante réglable (lampe Elstein)
- employez toujours du matériel qui est facile à désinfecter comme par exemple du plastique. Une couveuse fait en contreplaqué n’est pas conseillée.
- un moulin à café pour moudre éventuellement les graines en poudre.
- un stock de seringues de différentes grandeurs, des cuillères à thé ou pipettes. Il est préférable d’acheter les seringues à jeter. Chaque jour, il faut désinfecter le matériel. Il est préférable d’employer pour chaque oiseaux sa propre seringue et de nettoyer le matériel après chaque nourrissage.
- des seringues à jabot au cas où ...
- quelques pots en verre non profonds pour préparer de petites portions de bouillies.
- du papier de cuisine ou de toilette.
- un produit doux désinfectant à base de chlore à employer après chaque nettoyage et rinçage des ustensiles.
- des bacs en plastique avec un fond plat de différentes grandeurs pour les bébés de différents âges.
- une balance précise à un gramme près.
- un bloc note et un stylo.
- et enfin une bouillie préparée par soi-même ou une nourriture préparée que l’on trouve dans le commerce.

------------------------------------------------
Quand passer à l’élevage à la main ?

Si vous trouvez qu’il est nécessaire de passer à l’élevage à la main, la raison étant indéterminée, faites-le quelques jours avant que les poussins n’ouvrent leurs yeux, ceci vous éviter pas mal d’ennuis. A cet âge-là, les oiseaux auront eu un bon départ auprès des parents. Les poussins deviennent aussi apprivoisés que lorsqu’ils sont nés en couveuse et nourris à la main depuis le premier jour.

Pour avoir de jeunes perruches et calopsittes apprivoisées, il n’est pas nécessaire d’enlever les jeunes des parents mais le moment où ils sortent du nid est encore bon. Cependant, en cas de secours, l’éleveur doit prendre lui-même la décision.

Pendant le nourrissage, beaucoup de problèmes peuvent survenir. Bien que tout le monde fasse le nécessaire pour ne pas avoir de problèmes, il y a parfois des situations où tout ne se déroule pas comme prévu. N’hésitez pas dans ce cas-là à demander conseil à un collègue. Surtout ne jouez pas à l’apprenti médecin, mais consultez un vétérinaire qui peut vous aider dans le monde des oiseaux. Il est préférable de se mettre en rapport avec un vétérinaire dans les différents cas que je vais vous citer. Attention, il est préférable de ne pas donner de médicaments avant que le patient ne soit examiné par le vétérinaire, cas ces médicaments peuvent changer les symptômes de la maladie et donc provoquer un diagnostic totalement différent.

Voici les symptômes de problèmes sérieux :
- cas de mortalité parmi les poussins.
- pertes de plumes.
- les yeux qui suppurent (saillir) et la peaux rouge.
- un jabot complètement gonflé.
- le petit mendie et piaille constamment.
- les pattes, ailes et colonnes tordues.
- le poussin sent le sur.
- vomissement chez de très jeunes oiseaux.
- le jabot ne se vide pas.
Si ces symptômes apparaissent, consultez immédiatement un vétérinaire.

Lorsque plusieurs jeunes doivent être nourris ensembles, et qu’ils proviennent d’un même nid, vous pouvez utiliser la même seringue pour les nourrir. Par contre, si vous avez des jeunes originaires de différents nids, il est important d’employer pour chaque nichée une seringue ou cuillère différente.

Après chaque repas, il est important de nettoyer chaque ustensile employé. Chaque ustensile doit être lavé et rincé. Il serait même préférable de désinfecter les ustensiles lorsque les oiseaux proviennent de différents amateurs. Entre deux groupes de bébés, il faut se laver les mains et ne pas placer les oiseaux de différents amateurs ensembles dans un même bac. Souvent la stérilisation est conseillée. D’après moi, cela n’est pas nécessaire à moins que l’on ait un risque de maladie contagieuse. Faites très attention à l’hygiène, il est nécessaire de nettoyer tout l’équipement.

-------------------------------------------
La nourriture proprement dite

Sur ce chapitre, je ne veux par rentrer dans les détails, il existe différents mélanges. Ma propre expérience, je l’ai décrite plus haut. Un seul conseil : soyez prudents avec les mélanges de propre constitution. Beaucoup de personnes ont déjà eu pas mal de problèmes avec ces mélanges.

Employez uniquement des menus de haute qualité, et si vous ne savez pas ce que vous faites en changeant quelque chose au menu existant alors ne le faites pas. Il est important de ne pas oublier que le nourrissage à la main optimal n’existe pas car nous ne savons pas exactement ce qui est nécessaire au poussin et à quel moment. Essayez toujours de prendre la bonne décision quant à la quantité par nourrissage. Je conseille à chaque fois de repréparer la quantité nécessaire en mélangeant l’eau et le produit employé après les avoir pesés. Après avoir fait cela quelques fois, vous saurez précisément quelles quantités de produits sont nécessaires. J’ose même aller plus loin en disant que je n’ai jamais de surplus de bouillies et cependant je les nourris tous suffisamment mais je ne leur donne pas de trop non plus.

Préparez toujours une bouillie avec laquelle vous pouvez nourrir tous les poussins et ne gardez pas les restants pour le prochain nourrissage 4 à 5 heures plus tard.

Continuez à noter chaque jour le poids des poussins. Lorsque ceux-ci ne grandissent pas avec la même rapidité que ceux élevés par les parents, c’est qu’il y a un problème dans votre menu.

Soyez très vigilant avec les produits laitiers, car les oiseaux ne savent pas digérer les lactoses et de cette manière peuvent attraper la diarrhée.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
----------------------------------
Le début

Lorsqu’il n’y as pas de nécessité absolue, il est préférable de ne pas placer les oeufs en couveuse et d’élever les jeunes à la main : cependant il arrive qu’il soit nécessaire de placer les oeufs en couveuse. N’oubliez pas qu’élever des poussins à partir du premier jour reste un grand risque. Le succès par contre augmente de 50 % lorsque les poussins sont déjà âgés de 7 à 10 jours. Un moment important est la période d’"imprégnation", cela veut dire la réception de tout ce qui se passe dans l’environnement du poussin. Ceci se produit lorsque celui-ci ouvre pour la premières fois les yeux. Pour les perroquets, indépendant de la sorte, cela arrive entre le 7ème et le 14ème jour. Cela veut dire qu’un oiseau que l’on enlève du nid juste avant ce moment deviendra aussi apprivoisé qu’un oiseau qui sort de la couveuse. Lorsqu’il est âgé d’environ 4 à 5 semaines, il peut sans problème être entraîné comme un très bon oiseau de compagnie.

J’emploie trois sortes de produits pour couvrir le fond de mes boîtes :

- de 1 à 20 jours, des pampers.
- de 21 jours à 6 semaines, les copeaux pour hamsters (de bois très doux) et
- à partir de 6 semaines, de la litière pour chat enroulée dans de l’argile naturelle.

Pour les poussins qui sortent de la couveuse, il est important qu’ils ne reçoivent pas de la nourriture ni de liquide pendant les 12 premières heures. Ils disposent encore du jaune de l’oeuf. Les premiers nourrissages doivent être très forts dilués avec de l’eau. Faites attention que le jabot ne soit pas trop rempli. Laissez dormir les bébés et donnez à nouveau à manger lorsque le jabot est vide ou presque. Cela veut dire qu’au début, il est nécessaire de nourrir les poussins toutes les deux à trois heures. Nous avons élevé, mon épouse et moi-même, un Ara à partir du premier jour en le nourrissant toutes les trois heures, mais également un Meyer qui devait être nourri toutes les 45 minutes, et au bout de trois jours, naissait un nouveau poussin. Cela devenait donc de l’esclavage.

Un critère qui peut vous aider est que des poussins qui ne sont pas adéquatement nourris ne mendient plus (attention, des oiseaux malades souvent ne mendient pas non plus). La première semaine, la température dans la couveuse est maintenue à 37°C. Par la suite, on diminue progressivement la température pour l’amener à la température de la pièce lorsque les oiseaux sont déjà bien plumés. Faites attention lorsque vous n’avez qu’un seul poussin car il n’a pas de frère ni soeur à qui se coller pour se réchauffer.

--------------------------------------------------
Les bébés perroquets déjà plus âgés.

Il n’y a pas de vraies règles que l’on puisse dicter pour le nourrissage des jeunes oiseaux. Il est important de les nourrir aussi souvent que nécessaire pour une croissance progressive pour laquelle il faut faire attention au remplissage du jabot et à l’augmentation de poids journalier. Lorsque le poussin ne reste pas calme entre les nourrissages, cela peut provenir d’un passage trop faible dans les intestins. Deux causes sont possibles : ou bien il n’y a pas assez de nourriture qui lui a été fournie ou bien le jabot se vide trop lentement. Dans ce cas-là, il est préférable de prendre contact le plus rapidement possible avec un vétérinaire.

A partir de trois jours, la quantité de nourriture peut être augmentée progressivement. L’avantage de nourrir avec une seringue est que l’on peut doser précisément la quantité de nourriture. Lorsque vous nourrissez à la seringue, faites-le assez rapidement, car cela empêche à l’oiseau de devoir respirer et ainsi d’avaler de travers.

Trois règles peuvent être retenues pour des jeunes poussins.
- donner à manger.
- changer le pampers.
- dormir jusqu’au prochain nourrissage.

Les soins journaliers

La donnée la plus importante lorsque vous élevez des jeunes oiseaux est de garder les bacs propres ainsi que les oiseaux et tous les accessoires utilisés. Le plus facile est d’avoir tout en double, car vous pouvez à ce moment-là déplacer les poussins dans un box propre et celui utilisé précédemment peut être nettoyé et désinfecté à son aise par la suite.

Employez toujours la même couleur pour vos bacs en plastique (Culver box est idéal) ainsi que la même couleur pour les essuies que vous placez au-dessus du bac. Ceci est uniquement valable pour des bébés dont les yeux sont déjà ouverts. Dans le temps, nous employions des box de différentes couleurs, mais certains bébés réagissaient en criant et montraient qu’ils avaient peur. La sorte qui est très sensible à ce problème est l’Eclectus. Comme exemple, il m’est arrivé de devoir partir, quelques jours, à l’étranger, pour mon hobby. Pendant ce temps, mon épouse nourrissait le bébé Eclectus, jusqu’à ce que je rentre à la maison. Lorsque j’ai voulu à nouveau le nourrir, il a plongé dans un coin, la tête la première au sol et n’acceptait plus que je le nourrisse.

Avant chaque nourrissage, contrôlez si tout va bien avec le petit. Par la suite, donnez-lui à manger et replacez-le dans son bac. Quelques minutes plus tard, recontrôlez si tout va bien. Avant de quitter la pièce où se trouvent les petits, il faut être certain qu’ils ne puissent pas sortir de leur boîte en plastique et ainsi tomber au sol. Car de cette manière, ils pourraient se briser une patte. Un bon truc est de placer au-dessus du bac, un morceau de treillis recourbé. Cela empêche les petits de pouvoir sortir du bac.

Prenez l’habitude de nettoyer tous les ustensiles directement après avoir nourri les petits. Et également, jetez les restants de bouillie.

Lorsque vous employez un four à micro-ondes, il faut faire attention à diffuser partout la même température dans la bouillie. Pour cela, tournez bien dans la bouillie avant de contrôler la nourriture. L’usage d’un four à micro-ondes est facile, mais je conseille d’employer uniquement ceux qui possèdent une horloge digitale afin que votre nourriture soit toujours à la même température.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
------------------------------------------
Le sevrage des bébés perroquets

Les symptômes suivants peuvent être les signes que l’oiseau est sevré.

- les jeunes oiseaux refusent la nourriture.
- ils commencent à remettre la nourriture.
- ils picorent des bouts de nourriture et de fientes.

Si les jeunes oiseaux montrent ces signes, placez-les dans une cage. L’on peut alors commencer à leur donner des couques sèches et dures (couques soldats), de la pomme sucrée et de la nourriture trempée. Lorsqu’ils mangent de cette nourriture, ajouter entre autres comme des légumes, bananes, petits pois, fèves etc... en petite quantité. Ce moment là est idéal pour apprendre aux jeunes oiseaux à manger une grande variété d’aliments.

Chaque jour il faut enlever les mangeoires, pour les nettoyer, mais également pour attirer l’attention des jeunes oiseaux. Comme ils sont tellement curieux, ils apprendront très vite à manger de tout.

Essayez maintenant de diminuer la nourriture du matin, et s’ils ne veulent plus de nourriture, ne les forcez pas.

Chaque soir, vous devez contrôler si l’oiseau a de la nourriture dans le jabot. Si ce n’est pas le cas, essayez de lui en donner afin qu’il passe la nuit sans avoir faim.

Sevrer un oiseau peut parfois aller rapidement, mais peut également durer très longtemps. Il y a de grandes différences entre les différentes espèces. Les grandes sortes prennent plus de temps que les petites. Un oiseau seul prend en général plus de temps qu’un nid complet, car ils apprennent l’un de l’autre.

Lorsque vous n’arrivez pas à sevrer un oiseau, vous pouvez avoir à faire à un problème de maladies. Prenez directement contact avec votre vétérinaire. Souvent, l’éleveur n’a pas vu les signes montrant que l’oiseau est sevré. Dans ce cas, le plus facile est de diminuer la quantité de nourriture donnée à la main.

Lorsque les oiseaux sont sevrés et ne sont pas réservés comme oiseaux de compagnie, il est préférable de les placer dans une volière avec d’autres oiseaux, afin qu’ils redeviennent à nouveau perroquets plutôt qu’humains.

Ivan Verdoodt
Traduction: W. Vanbeginne

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...