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Fidjy

Le calcul du temps en ce monde mystère?

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Le 1er janvier prochain, pour la première fois depuis 7 ans, 0h59 comptera une 61e seconde nommée 0:59:60. L'organisme International Earth Rotation & Reference Systems Service (IERS), basé à l'observatoire de Paris, responsable de l'introduction de la seconde intercalaire (plus connue sous la dénomination anglaise de leap second) a communiqué en effet sa décision le 4 juillet dernier

Il s'agit en fait de rajouter une seconde après la dernière (23:59:59) de l'année 2005 dans le fuseau GMT, 23:59:60 GMT correspondant à 0:59:60 (Paris, Bruxelles) et à 18:59:60 (Québec, Cote Est). Selon le fuseau horaire ce sera donc le 31 décembre ou le 1er janvier qui comptera une seconde de plus.

Pourquoi?
Le rythme d'écoulement du temps universel coordonné (UTC, anciennement appelé GMT) sur lequel sont calés l'ensemble des fuseaux, et donc l'heure que nous utilisons, est le rythme du temps atomique international (AIT/TAI). Ce temps atomique international est la moyenne de 300 horloges atomiques réparties de par le monde (la seconde étant définie comme 9,192,631,770 cycles de la radiation du Cesium 133).

Ce temps atomique international est d'une régularité infiniment plus précise que la rotation de la terre.

Or le temps universel coordonnée (UTC) (celui que nous utilisons tous) tout en s'écoulant au rythme régulier du temps atomique doit rester à moins de 0,9 secondes du temps universel astronomique (UT1). Dans ce temps astronomique, entre autre, à 12:00:00 à Greenwich le soleil est toujours au Zenith.

Etant donné l'irrégularité de la rotation de la terre, et donc du temps universel astronomique, le temps universel coordonné (UTC) se voit retrancher (ou ajouter) des secondes entières par rapport au temps atomique international.

en somme UTC=TAI+n (n étant actuellement un entier négatif, égal à -32 et bientôt à -33) et ce afin que UTC reste à moins de 0,9 secondes de UT1.

Jusqu'en 1998, la Terre (et avec elle le temps astronomique) prenait un retard quasi régulier sur le temps atomique, puisque la seconde intercalaire intervenait quasiment au rythme d'une seconde tous les 1 an et demi. Cette régularité du retard fit même envisager de revoir la définition de la seconde atomique en l'allongeant, la définition actuelle correspondant à 1/86400e de la durée d'un jour moyen en 1820.

Mais depuis la fin 1998, la terre a visiblement accéléré légèrement son rythme de rotation par rapport aux années précédentes pour tourner quasiment dans le rythme du temps atomique (le rythme de 1820). Voilà pourquoi depuis le 31 décembre 1998/1er janvier 1999, nous n'avions eu de seconde intercalaire.
foule

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«Tu me fais tourner la terre....
Mon manège à moi, c'est toi....»

Saut3

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merci Fidji, j’adore cet article. Le temps est abstrait et concret à la fois.
Une seconde d'éternité !!


A = 1
B = 2
C = 3
D = 4
E = 5
F = 6
G = 7
H = 8
I = 9
J = 10
K = 20
L = 30
M = 40
N = 50
O = 60
P = 70
Q = 80
R = 90
S = 100
T = 200
U = 300
V = 400
W = 500
X = 600
Y = 700
Z = 800

Selon cette table de calcul calquée sur le principe d'alphanumérisation Hébraïque ou "Grecque" propre aux langues alphanumériques de rédaction des Ecritures, le mot "ans" vaut 151.

Le mot "calendrier" commence par le mot cale, la cale étant Jésus-Christ puisqu'on indique avant ou après Jésus-Christ pour établir une datation. Mais cette cale est aussi celle d'une arche, celle du temps car Jésus-Christ avait affirmé:
[...] Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. (Mt 28/20).

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volondulee Merçi Nerval, c'est ce décalage de temps des années bissextiles, des modifications de calendriers durant les siècles et du changement de positionnement de la terre que les scientifiques ont calculé et mis au point officiellement certains évènements, comme l'époque du Christ...Ainsi les ordinateurs de calcul précisent formellement qu'il éxistait bien avant la naissance du Christ une grande étoile et la plus grosse vue à l'oeil nu par tous; celle qui servait à l'annonce de la naissance du Christ à l'époque 0; Mais en suivant les mouvements des étoiles et de l'univers scientifiquement, l'étoile dit de l'annonciation de naissance apparaissait plus tôt que l'époque dite de zéro(d'après les calculs scientifiques); et donc en prenant en compte les modifications à l'époque et des changements des jours et des mois des calendriers durant 21 siècles le Christ serait née à l'époque - 3 voir -4 avant Jésus Christ...En fait en prenant en compte tous les évènements de l'époque, des calculs et des écrits des livres de l'époque, les scientifiques arrivent parfaitement à reconstituer la réalité (ainsi grâce aux ordinateurs du calcul de la grande explosion terresttre, des positions du système des étoiles à nos jours); ceci concorde à la perfection entre le descriptif des étoiles et des évènements de datation de l'histoire; mais les scientifiques précisent que le Christ n'a pas été crucifié à l'âge de 35 ans, mais en prenant en compte tous les critère de modification plus tard vers l'âge de 38 ans, voir suivant les évolutions du calendrier 38/39 ans. Officielement oui le Christ a quitté notre monde plus vieux que l'on ne l'a toujours cru, en effet ça date de naissance et de mort avec les changements perpétuel de calendrier démontre que Jésus avait entre 38 et 40 ans, dans ce cas, oui les évènements historiques concordent parfaitement ...merçi à nos chercheurs, étude certifiée dès le début de notre nouveau siècle...Mais oui cet après le décès du christ que les calendriers que nous apporte notre facteur a été réalisé; mais les mesures du temps et des jours de nos époques anciennes n'étaient pas aussi perfectionnés que notre époque d'ordinateur qui remonte le temps et l'emplacement précis des étoiles dans le ciel, et par les calculs nous décrit serieusement l'importance de cet étoile annonçant la naissance du Christ.

Nos oiseaux ainsi se dirigent par les étoiles, prédissent ainsi le temps , la météo, raison pour laquelle, ils aiment voir le soleil se lever, se coucher et connaitre les nuits étoilées...Nous nous éloignons de dame nature, mais les oiseaux ne pourront jamais s'en passer, c'est pour eux une question de survie, loin des ordinateurs ...
volondulee

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L'histoire d'un calendrier parmi tant d'autres.

Si, après sa mise en place, la précision du calendrier grégorien et son système d'intercalation de jours de "rattrapage" ne furent guère contestés, il n'en alla pas de même de sa structure interne.

Les critiques portèrent tout d'abord, bien entendu, sur son caractère délibérément chrétien au travers de ses fêtes et de ses références aux saints et martyrs.

Ceux qui ont lu la page consacrée au calendrier républicain se souviennent de Maréchal et de son Almanach des honnêtes gens (1788). D'autres l'avaient précédé comme Clency avec son calendrier des héros (1772) ou Vasselin et son Almanach nouveau de l'an passé.

Les autres critiques portèrent sur la construction du calendrier grégorien. Et elles étaient (et sont encore) nombreuses :
- variation du nombre de jours d'un mois à l'autre (de 28 à 31) d'où une variation du nombre de jours travaillés et ses conséquences économiques.
- changement du jour de la semaine d'une année à l'autre. Souvenons nous (cf. ères et cycles) qu'il faut 28 ans pour que les mêmes jours reviennent aux même dates.
- décalage des fêtes et jours fériés. A commencer par la date de Pâques.

C'est au cours des trois derniers siècles qu'on voit se multiplier études et cogitations sur des tentatives de réforme de la structure du calendrier grégorien. Le but était simple : construire un calendrier "perpétuel" dont le cycle serait aussi court que possible (contre 28 ans pour le calendrier grégorien).

Mais, quoi faire et comment le faire ?

L'année compte 365 jours et, de temps à autre, 366 jours.

365 est divisible par 5 (= 73).

366 est divisible par 2 (=183), par 3 (=122), par 6 (=61).

Conclusion : pas de diviseur commun qui nous aurait permis de découper l'année. De plus, que peut-on faire de 5, le diviseur de 365 ? 5 saisons, c'est un peu trop, 5 mois c'est un peu court.

Ah ! si seulement l'année comptait 364 jours ! on pourrait alors user de plusieurs diviseurs intéressants : 2 (=182), 4(=91), 7(=52), 13(=28), 14(=26). 4, 13 et 14 sont plus qu'intéressants : 4 trimestres ou 13 mois ou même 14 mois.

Mais voilà, l'année compte 365 jours et il est inutile de rêver... A moins que... A moins qu'on ne considère le 365 ème jour (et le 366 ème) "hors calendrier". Après tout, les jours épagomènes (jour ou groupe de jours séparés comptabilisés en dehors des mois de l'année), on connaît déjà dans d'autres calendriers.

On va voir découler des observations ci-dessus deux grands types de calendriers : un "calendrier fixe", objet de cette page, et un "calendrier universel" qui fait l'objet d'une autre page de ce site. Chacun de ces types sera décliné en plusieurs variantes.

Si l'on entend par unité le plus petit élément reproductible, l'unité des calendriers de type "fixe" est le mois alors que celle des calendriers "universels" (ou perpétuels) est le trimestre.

AINSI IL EXISTE MULTIPLES CALENDRIERS DEPUIS L'AGE 0:

AFRICAINS
ANGLAIS
ARMÉNIEN
AZTÈQUE
BABYLONIEN
BAHA'I
BALINAIS
BERBÈRE
BYZANTIN
CELTIQUE (GAULOIS)
Le calendrier de Coligny (grand format)
CHINOIS
COPTE
ÉGYPTIEN ANTIQUE
Chronologie de l'Égypte

ESSÉNIEN
Textes constitutifs du calendrier essénien
ÉTHIOPIEN
GREC (attique)
Les périodes de la grèce antique
GREC (macédonien)
GRÉGORIEN
HÉBRAÏQUE
HINDOU 1 2
HOPI (les calendriers d'horizon)
ILES DE PÂQUES
INCA
Nom des ceques et notation Cobo / Zuidema
INDONÉSIEN (sauf BALINAIS)
INDONÉSIEN : BALINAIS
INDIEN (Amérique du Nord) A
INUIT
JAPONAIS
JULIEN
LITURGIQUE (comput ecclésiastique)
Les canons du calendrier
MALGACHE
MAYA
compte long et séries supplémentaires
MUSULMAN
PERSE (iranien)
QUAKER
CALENDRIERS FIXES , le calendrier positiviste
Les calendriers du père Ubu et 'Pataphysique
CALENDRIERS PERPÉTUELS
RÉPUBLICAIN FRANÇAIS
ROMAIN pré julien
THAÏLANDAIS
TIBÉTAIN
UMITTE
VIKING
ZOROASTRIEN
MAIS TOUS COMMENCE A L'EPOQUE ZERO COMME LE DIT NERVAL.
Bref par conséquent pour nos âges, sachez que nous n'avions pas le même age suivant les pays...
Voilà donc des recherches que j'ai faite pour toi Nerval, qui est passionné de science, je te comprends, mais science sans conscience n'est que ruine de l'âme, donc je pardonne. POU TOI

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L'apparition des horloges atomiques a considérablement amélioré la mesure du temps et des fréquences. De nombreux autres domaines de la science en ont profité : vérification de certaines parties de la théorie de la relativité, positionnement GPS... Basé sur la théorie quantique, le fonctionnement des horloges atomiques permet d'atteindre des précisions de l'ordre de 10^(-14). Mais les scientifiques ont encore besoin de plus de précision. Les différents projets en cours notamment le projet Pharao devrait leur permettre d'atteindre cette précision en attendant d'être mieux en mesure d'exploiter les pulsars.
A SAVOIR:
L'homme avait toujours défini le temps en prenant comme référence le mouvement du soleil. L'heure solaire n'était donc pas la même à Brest et à Strasbourg. Il fallut attendre 1884 pour qu'un système de fuseaux horaires soit installé
. L'étalon de temps était lui aussi défini par rapport au cycle solaire. Connaissant la durée d'une année solaire, on en déduisait la durée de la seconde : la 31556925,9747ème fraction de l'année tropique. Ce n'est que le 13 Octobre 1967, au vu des performances des premières horloges atomiques que l'on doit à Norman Ramsey, que la définition de la seconde est devenu " la durée de 9 162 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133". Les meilleures horloges atomiques ne dérivent aujourd'hui que de 10ms par an.

Utilité de la précision en mesure du temps

Les meilleures horloges atomiques atteignent aujourd'hui une précision de l'ordre de 10^(-14) s. Cette précision permet de déterminer des phénomènes qu'on ne pouvait mesurer avec des horloges à quartz avec des précisions de l'ordre de 10^( -6).


Le 1er janvier 2006, à 1 heure du matin, les montres ont du être retardé d'une petite seconde. Très exceptionnellement, la minute entre minuit 59 minutes et 1 heure durera une seconde de plus que la normale, soit 61 secondes au lieu de 60. Toute horloge qui comptera l'habituelle 60 secondes pour cette minute affichera donc « 1 heure » avec une seconde d'avance, et devra être corrigée, du moins pour ceux qui ont besoin de l'heure légale à la seconde près.

Dans l'échelle de temps internationale « UTC », cette seconde supplémentaire, ou « intercalaire » comme on la désigne,est intervenu le 31 décembre 2005 juste avant minuit. Les scientifiques ont donc tendance à considérer qu'elle appartient à 2005. Mais en France, à cause du décalage horaire par rapport à UTC en période d'heure d'hiver (+1 h), elle arrivera bel et bien à 1 heure le 1er janvier... 2006.

C'est à l'Observatoire de Paris que s'est joué cette seconde. En effet, le département Systèmes de Référence Temps-Espace – SYRTE, par ses activités dans les domaines de la mesure de la rotation de la Terre et de la métrologie du temps, joue un rôle clé dans cet événement.

La rotation de la Terre sur elle-même qui détermine le passage des jours et des nuits, ralentit sur le long terme, à cause principalement des effets d'attraction luni-solaire. De plus, notre planète est perturbée par ses constituants internes (noyau, manteau) et externes (atmosphère, océans).

Or, le temps est aujourd'hui mesuré par des moyens insensibles aux humeurs de la Terre, grâce à 250 horloges atomiques appartenant à plusieurs pays du globe, dont 25 en France. Ensemble, elles permettent de calculer le Temps Universel Coordonné - UTC(1).

Et l'UTC est si régulier qu'il apparaît rapidement un décalage entre lui et le temps des jours et des nuits déterminé par la rotation de la Terre sur elle-même.

Ce décalage pouvant être gênant pour certaines applications, un accord international signé en 1972 stipule que la différence entre les deux ne doit jamais dépasser une seconde (2). C'est à cela que servent les secondes intercalaires : quand le décalage entre UTC et le temps lié à la rotation de la Terre s'approche d'une seconde, l'insertion d'une seconde intercalaire dans UTC permet de recaler ces deux échelles entre elles.

L'Observatoire de Paris assure des services scientifiques confiés par des organismes nationaux et internationaux. C'est à ce titre qu'une composante du Service International de la Rotation Terrestre et des Systèmes de Référence – IERS, implanté au SYRTE, est responsable de la prédiction et de l'annonce de ces secondes intercalaires. Cette décision est ensuite mise en oeuvre par les autorités internationales et nationales responsables de la diffusion du temps.

Pour la France, c'est le LNE-SYRTE(3) qui est chargé de cette mission. Cette autre composante du SYRTE fabrique le Temps Universel Coordonné de l'Observatoire de Paris - UTC(OP). Cette référence de grande précision est utilisée par l'horloge parlante de France Telecom, hébergée à l'Observatoire de Paris, pour diffuser le temps légal français ; on peut l'écouter en composant le 36 99. Le temps légal basé sur UTC(OP) est également diffusé de manière transparente par encodage sur l'onde porteuse de France Inter, de manière à pouvoir être utilisé à tout moment par des laboratoires, des industriels, des collectivités, etc., partout en France métropolitaine(4).

Des discussions internationales en cours depuis plusieurs années pourraient mener à une modification de ce système. UTC deviendrait alors dissocié de la rotation de la Terre et nous n'aurions plus à rajouter de secondes intercalaires.
on arrète pas le progrès, nos oiseaux ne s'en préoccupent pas autant....Mais le temps....Je n'en ai plus pour vous en parler. jongleur

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