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Fidjy

Les perroquets et les jeux romains!

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JEUX ROMAINS

Sous la République (509 – 27 av. J.C.) comme sous l’Empire (jusqu’en 476 ap. J.C.), les jeux du cirque constituaient la forme majeure de spectacles.

Ils étaient un élément spécifique et incontournable de la culture romaine, un ciment de la société. Ils servaient au pouvoir d’instrument de gouvernement et de contrôle du peuple. Panem et circenses («du pain et des jeux») suffisaient, d’après le poète Juvénal, au bonheur d’une population que l’on apaisait par le divertissement et les distributions de pain qui les précédaient.

Les jeux étaient organisés dans l’amphithéâtre de la cité. Après que les cors aient soulevé les vivats du public, deux athlètes hideux, masqués, pénétraient dans l’arène : l’un gros, l’autre fluet. Leurs culbutes déclenchaient les rires. L’adresse des jongleurs et des écuyers était encore plus prisée. Les numéros équestres n’étaient guère différents de ceux que nous connaissons encore aujourd’hui. Le programme proposait aussi des équilibristes, des faiseurs de tours, des dompteurs d’animaux.

Ces «mansuétaires» présentaient des oiseaux parleurs, des singes musiciens, des taureaux équilibristes, des ours boxeurs, des éléphants funambules, des lions rapportant dans leur gueule des lapins vivants…

Les Romains se lassèrent vite de ces démonstrations pacifiques, réclamant des combats plus cruels : Sénèque condamne l’inhumanité des combats entre éléphants africains et indiens (dont le survivant devait écraser un homme) et ceux des gladiateurs.

Sachez que les gourmets du Bas-Empire romain festoyaient aux pâtés de langues d’oiseaux parleurs, aux ragoûts de cervelles de rossignols et de paons, aux têtes de perroquets, aux trompes d’éléphants, aux tétines de truies n’ayant pas encore allaité de petits…
volondulee

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PERROQUETS DE RICHES
Dans la Rome antique, certains notables vouaient déjà une admiration sans bornes aux perroquets, se hasardant même jusqu’à siéger au Sénat en compagnie de leur oiseau favori. Certains chroniqueurs signalent que de riches Romains faisaient fabriquer des cages en argent ou d’autres matières précieuses, et que le prix d’un perroquet dépassait parfois celui… d’un esclave !

2500 ANS DE FASCINATION


Au début des années 300 avant J.C., Alexandre le Grand, après avoir terminé sa conquête de l’empire perse, fit manœuvrer ses armées à travers l’Hindu Kush pour atteindre le nord de l’Inde. Lorsqu’il entreprit finalement le long chemin du retour vers l’Europe, il emporta avec lui, parmi bien d’autres «souvenirs», quelques spécimens d’un oiseau rare autant que magique. C’est ainsi que des perroquets apparurent pour la première fois sur le continent européen. La fascination des Européens envers ces oiseaux remarquable s’est poursuivie depuis près de 2500 ans et n’a pas cessé de nos jours… D’abord prisés par les puissants, parfois associés à des dieux, les perroquets apparurent comme des symboles vivants du luxe et des merveilles de l’Orient. Ils devinrent par la suite beaucoup plus «ordinaires», avant de connaître un nouveau et fantastique engouement en tant qu’animaux de compagnie.

APPRECIES DES GRECS ET DES ROMAINS

Les perroquets font office de figure exotique dans le monde de l’Europe antique : de nombreux témoignages des civilisations grecques et romaines reflètent la fascination que ceux-ci témoignaient à l’égard des psittacidés. On trouve de nombreuses mentions de perroquets dans les écrits des philosophes ayant un intérêt pour l’histoire naturelle, dans les œuvres des artistes littéraires et dans de nombreuses représentations de l’art visuel de l’époque.

Les historiens grecs et romains semblent pourtant manifester deux types de sentiments assez contradictoires par rapport aux perroquets, les associant d’une part aux dieux et aux rois, pour les assimiler aux serviteurs et aux enfants d’autre part…

Alexandrie devint à une époque la plaque tournante du commerce des perroquets dans le monde méditerranéen antique, les perroquets étant prisés par les rois et les empereurs comme objets de privilège. Un écrivain classique alla même jusqu’à rapporter que «les perroquets faisaient l’objet d’un culte très vivant dans la Rome antique».

Pourtant, de nombreux témoignages écrits nous ont appris que les Romains appréciaient également les perroquets d’une autre façon : comme délicatesse culinaire ! Des recettes de l’époque sont même parvenues jusqu’à nos jours… Si aux quatre coins de la Terre, les hommes ont depuis toujours consommé des psittacidés (et c’est encore le cas aujourd’hui, notamment en Amérique centrale et en Amérique du Sud), ils le faisaient par nécessité. Les peuples précolombiens d’Amérique faisaient une ample consommation de ces oiseaux, tout comme le font encore certaines ethnies africaines ; les psittacidés représentaient une part importante du menu quotidien des premiers colons blancs s’aventurant dans les immensités du bush australien. Mais les Romains semblent être les seuls à avoir fait de ces oiseaux de véritables mets de choix… Comme si quelque chose avait obligé impérieusement les Romains à consommer les choses qu’ils trouvaient par ailleurs miraculeuses…

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