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Valko09

Boiga dendrophila

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Boiga dendrophila (Boie, 1827)

Synonymes:

Dipsas dendrophila Boie, 1827
Dipsadomorphus dendrophilus Boulenger, 1896
Triglyphodon dendrophilum Duméril et al., 1854

9 sous-espèces connues à ce jour:

Boiga dendrophila dendrophila (Boie, 1827)

Java * Boiga dendrophila annectens (Boulenger, 1896)

Borneo * Boiga dendrophila divergens Taylor, 1922

Philippines: Luzon, Polillo * Boiga dendrophila gemmicincta (Duméril, Bribron & Duméril, 1854)

Sulawesi, Indonésie * Boiga dendrophila latifasciata (Boulenger, 1896)

Philippines * Boiga dendrophila levitoni Gaulke, Demegillo & Vogel, 2005

Philippines, Iles de Panay * Boiga dendrophila melanota (Boulenger, 1896)

Thailande, Ouest de la Malaise, Singapour, Indonésie (Est de Sumatra, Riau Archipelago, Bangka, Billiton) Cambodge, Vietnam * Boiga dendrophila multicincta (Boulenger, 1896)

Philippines: Balabac, Palavan * Boiga dendrophila occidentalis Bongersma, 1934

Indonésie ( Nias, Pulau Babi, Iles Batu, Ouest de Sumatra)


Fiche de maintenance

Boiga dendrophila est une très belle espèce de colubridé opistoglyphe dont le maintien en captivité est relativement aisé. Toutefois, ce serpent est d’un tempérament assez agressif et il est venimeux, il est donc préférable que seul des terrariophiles expérimentés en fassent l’acquisition.

Description.

La tête est bien distincte du corps, qui est élancé et aplati latéralement, les yeux à pupilles verticales sont grands, la coloration est noire entrecoupée de lignes transversales jaunes, les écailles labiales et le cou sont jaunes, la face ventrale est noire avec quelques points jaunes. La sous espèce Boiga dendrophila gemnicinta est totalement noire.

Taille.

Il mesure en moyenne entre 180 et 200 cm selon la sous espèce. Certains individus atteignent 250 cm.

Habitat et mode de vie.

Boiga dendrophila vit dans les forêts tropicales humides à végétation dense à proximité des cours d’eau. Il est nocturne et arboricole.

Maintenance.

Le terrarium doit être assez vaste L : 100 cm l : 80 cm h : 150 cm minimum.

On installe de nombreuses branches garnies de plantes en plastique : bambous et tuyaux en pvc peuvent également être utilisés et sont plus faciles à entretenir. Un grand bassin d’eau placé sur un tapis chauffant contribue à maintenir un taux d’humidité élevé (80%). Il est nécessaire de pulvériser de l’eau tiède 2 fois par jour. Les Boigas étant assez craintifs, il est indispensable de disposer des abris en hauteur au point chaud et au point froid (écorce, boîtes de type nichoir à oiseaux de taille adaptée), les animaux n’en sortiront qu’une fois la nuit tombée. L’éclairage est modéré, voir nul si la pièce d’élevage est bien éclairée. Pour le substrat, j’utilise du papier absorbant, il est hygiénique, bon marché et facile à remplacer mais les copeaux de bois blanc ou les écorces peuvent aussi convenir. Le chauffage du terrarium est assuré par câble chauffant de puissance adaptée, c’est à mon avis, le moyen le plus sûr pour chauffer le terrarium. La température diurne se situera entre 28 et 30 degrés abaissée la nuit à 24 à 26 degrés Celsius (12h/12h). Il faut veiller à créer un gradient thermique dans le terrarium afin que les animaux puissent choisir la température qui leurs convient. L’installation est régulée par thermostat permettant une baisse de température nocturne. L’espèce étant partiellement ophiophage, il est préférable de loger les individus séparément en dehors de la période de reproduction.

Alimentation.

Dans son milieu naturel, Boiga dendrophila consomme une grande variété de vertébrés : rongeurs, oiseaux, lézards, amphibiens, serpents, poissons, etc. en captivité, ils sont nourris de souris, de petits rats et poussins fraîchement tués ou décongelés, présentés la nuit. Les jeunes ne sont pas toujours de bons mangeurs.

Reproduction.

En vue de stimuler les accouplements, les reproducteurs doivent passer par une période de repos, pendant laquelle la température est abaissée aux environs de 22 à 24 degrés Celsius durant deux à trois mois. Un taux d’humidité élevé est requis durant cette période, on augmentera donc le nombre de pulvérisations afin de recréer sommairement une saison des pluies. La maturité sexuelle est atteinte vers l’age de 3 ans. L’espèce est ovipare, la femelle peut déposer jusqu’à 3 pontes de 5 à 15 œufs dans l’année, qui écloront après une incubation d’environs 3 mois (95-110 jours). Les jeunes mesurent une trentaine de centimètres, ils sont logés séparément dans des petits bacs en plastique de L : 30 cm l : 20 cm h : 30 cm dans les mêmes conditions que les adultes. Ils sont nourris de souriceaux.

Conclusion.

Comme nous venons de le voir, le maintient de Boiga dendrophila ne pose pas de difficultés particulières, ce n’est évidemment pas une espèce recommandée aux débutants en raison de son mauvais caractère (il existe cependant des exceptions) et du danger potentiel qu’il représente. Malgré cela, il n’en reste pas moins un superbe serpent intéressant à observer et à reproduire en terrarium.

Merci à Dominique Punz pour son accord de prendre ses fiche d'élevage

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Je ne veus remuer de vieux post mais il est important de préciser que la plupart des spécimen proposer a la vente ne sont pas démarés....

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Invité
Egon a écrit:
Je ne veus remuer de vieux post mais il est important de préciser que la plupart des spécimen proposer a la vente ne sont pas démarés....


Effectivement!!!
Merci de le préciser......

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Exact! j'ai démarrer le mien moi meme et c'est pas facile car il y a des rechutes...

Mouyen

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Il est trop beau ce boiga si un jours les venimeux me tentent c'est celui la que je prend. Mais au fait sont venin il est quoi pour l'homme? scratchstudy

Edit Ratsnake: le rouge est réservé aux modo..... Wink

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Invité
Un choc ANAPHYLACTIQUE pour les plus "faibles".....
Maux de tetes violents, vomissements et tremblements.

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Petit rappel: les boiga (plus particulierement les dendrophila) ont un venin très violent!! seul leur mode d'inoculation peu efficace ne leur permet pas d'injecté une dose de venin suffisament puissante pour etre réellement dangereux (sauf personnes faibles et chocs allergique).

Mouyen

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Juste une petite remarque sur le démarrage.
Ils sont souvent un peu délicat à démarrer et j'en ai fait l'expérience avec les miens. Après avoir essayé pas mal de chose, j'en suis finalement arrivé à la technique utilisée pour les venimeux : une planchette en guise de plan de travail (contre-plaqué de 5) car moins froid que tout autre surface et reste bien fixe, avec une main maintien de la tête du serpenteau par l'arrière, de l'autre main avec pince apport du casse-croute. Dès que le casse-croute est dans la gueule du serpenteau (on lui taquine le bout du nez et il l'ouvre alors) on lâche tout rapidement puis on ne bouge plus. Cette manip est à faire dans la pénombre et il faut être patient, tranquille et assuré dans ses manips. Généralement ça marche impec. Il faut recommencer le temps que les serpenteaux acceptent relativement facilement le casse-croute (en titillant tout de même).
Durant cette phase de démarrage, il faut les maintenir à une moyenne de 27,5°C constant, dans des boites relativement petites (25x15x8cm) avec un haut degré hygrométrique. Cette observation et technique est le résultat d'échanges avec différents éleveurs/chercheurs à travers différents pays.
Pour info et pour faciliter le travail, il devrait être possible de travailler en lumière rouge qui a l'avantage généralement de ne pas perturber le comportement des animaux nocturnes ; mais il faudrait tout de même vérifier (méthode utilisée dans un labo où je travaillais).

Autre remarque sur le traitement des parasites externes du type ophionisus. Pas facile de doser un traitement pour des serpenteaux agés d'1 mois par exemple. Astuce utilisée avec succès : 1cm d'eau tiède dans une boite comme celle donnée ci-dessus, 1 à 2 gouttes de produit vaisselle neutre, 2 gouttes de produit de traitement. On laisse le serpenteau dans cette sauce pendant qques secondes puis on le ressort sans l'essuyer et on le replace dans son enceinte de maintenance.
Le produit vaisselle est un agent mouillant ce qui permet de répartir uniformément le liquide à la surface de la peau du serpenteau et permet également une dilution plus aisée du produit de traitement (souvent non miscible à l'eau).

Voilà ma p'tite pierre à l'édifice !

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Super, merci pour ces précision très très interessantes.

Une question, le savon n'attaque pas les yeux du serpent se celui-ci y plonge sa tete?

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trés bonnes explications merci

ps: a mon avis il ne faut pas laisser le snake y mettre la tête enfin attendons la réponse quand meme Wink

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le serpent se balade la tête en dehors du liquide. Résultat du traitement : 1 seul passe a été suffisante, sans réapparition ultérieure.

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J'ai oublié de donner la matière active utilisée je regarde ce soir. Sinon pour la quantité de traitement j'ai utilisé une microcaps donc faudrait mieux se baser sur une goutte à partir d'une seringue insuline. Précisions en fin de journée.

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me voilà pour préciser la matière active utilisée dans le cadre traitement ophionisus : Advocate (présentation du produit : www.emea.europa.eu/vetdocs/PDFs/EPAR/advocate/029703fr1.pdf+advocate&hl=fr&ct=clnk&cd=2&gl=fr&client=firefox-a)." target="_blank" rel="nofollow">http://209.85.129.132/search?q=cache:TJebMFikqIAJ:www.emea.europa.eu/vetdocs/PDFs/EPAR/advocate/029703fr1.pdf+advocate&hl=fr&ct=clnk&cd=2&gl=fr&client=firefox-a).
Voilà je crois que le tout y est !

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