sylvain951 0 Posté(e) le 19 septembre 2012 Le Cacatoes DucorpsCe cacatoès de petite taille est immédiatement identifiable en raison de sa longue huppe de forme triangulaire qui est souvent dressée. Son plumage est presque entièrement blanc, excepté le dessous des ailes et de la queue qui sont infiltrés de jaune. Les plumes de la huppe, des joues, du manteau et de la poitrine ont une base rosâtre. Le bec est grisâtre. La peau nue qui entoure les yeux est bleu pâle. Les iris sont brun foncé, les pattes grises. Les femelles se distinguent de leur partenaire par un iris plus rougeâtre. Les cacatoès de Ducorps sont assez semblables aux cacatoès de goffin qui vivent aux îles Tanimbar. Ils ressemblent également aux cacatoès corella, bien que ces derniers possèdent une zone orbitale bleue plus développée et une tache rose-orange sur les lores. A bien des égards, ils peuvent être également confondus avec les cacatoès laboureurs et avec les cacatoès nasiques, encore que dans les milieux naturels, ces espèces soient endémiques de l'Australie et aient une aire de distribution très différente.Chant : Les cacatoès de Ducorps émettent deux notes interrogatrices "érrk-érrk....érrk-érrk" qui se prolongent souvent en "érrk-érrk-érrk-érrk". Ils produisent aussi des "kounk-kérrk, kounk-kérrk" dans lesquels la première note de chaque paire est accentuée et la seconde, infléchie vers le bas. On peut également entendre un "aak-ack-aak" sec et variant en hauteur et en longueur.Habitat : Les cacatoès de Ducorps fréquentent un grande variété d'habitats comprenant les forêts, les lisières des forêts, les zones boisées en cours de régénération, les jardins, les broussailles et les banlieues des villes. Bien qu'ils soient assez courants à toutes les altitudes, du littoral jusqu'aux versants des montagnes, on les trouve plus particulièrement jusqu'à 700 mètres. Parfois, ils peuvent grimper jusqu'à 1800 m. Ils sont toutefois moins répandus aux altitudes les plus élevées, devenant absents dès qu'on aborde la lisière inférieure des forêts de brume.Distribution : Les cacatoès de Ducorps sont endémiques des îles Salomon. Leur aire de distribution s'étend de Bougainville (en Papouasie -Nouvelle-Guinée) jusqu'à Malaita, en passant par Choiseul, la Nouvelle-Géorgie et Santa Isabel. L'espèce est absente à San Cristobal et dans les îles environnantes.Comportements : Les cacatoès de Ducorps sont des oiseaux bruyants et assez faciles à observer, bien qu'ils vivent la plupart du temps en couples ou en petites bandes. Ils volent à de grandes hauteurs au-dessus de la cime des arbres où ils utilisent des perchoirs bien exposés tout au sommet de la canopée. Ce sont des oiseaux très prudents et ils jaillissent en poussant des cris stridents dès qu'ils sont dérangés. Les cacatoès dressent souvent leur crête aussitôt qu'ils sont excités. Ils ont un vol ferme et saccadé composé de battements peu profonds qui alternent avec des glissades au cours desquelles on peut apercevoir le bout arrondi de leurs ailes.Nidification : Les informations provenant du milieu naturel sont très réduites. Le cacatoès de Ducorps est un espèce cavernicole, c'est à dire qu'elle niche dans les cavités naturelles d'arbre. La femelle pond habituellement deux ou trois oeufs de couleur blanche qu'elle couve pendant environ 25 jours. Les oisillons sont nidicoles et ne prennent leur envol qu'au bout de 9 semaines après voir brisé la coquille.Régime : Les cacatoès de Ducorps sont surtout des végétariens. Ils se nourrissent de graines, de baies, de fruits, de bourgeons, de fleurs ainsi que d'insectes et de leurs larves. Occasionnellement, ils ingurgitent les parties charnues des plantes épiphytes. Ils pénètrent dans les jardins où ils effectuent une razzia de papayes et d'ignames (discorea).Protection / Menaces : Les cacatoès de Ducorps sont considérés comme assez répandus dans une grande variété d'habitats. La population mondiale est estimée à 100 000 individus et les effectifs semblent stables. Dans un avenir immédiat, deux menaces peuvent viser cette espèce : la commercialisation des oiseaux de compagnie et la dégradation de son habitat. Cette dernière semble particulièrement sérieuse, compte tenu du défrichement des forêts dans les régions de plaine.Sources : ◦Parrots, Tony Juniper ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw ◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal ◦Avibase, Lepage Denis ◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia◦IOC World Bird List (v2.10), Gill, F and D Donsker (Eds). 2011. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites