Invité Posté(e) le 31 octobre 2012 La perruche Erytroptère – Aprosmictus erythopterusIdentification : Chez la perruche érythroptère, la tête est vert brillant avec des reflets bleus sur le capuchon et sur la nuque. Le manteau, le dos et les scapulaires forment un ensemble noir. Le bas du dos et le croupion affichent une couleur bleu éclatant, légèrement plus claire à proximité de la queue. Les sus-caudales sont vert jaunâtre avec des infiltrations jaunâtres à la base. La courbure de l'aile est jaune verdâtre clair. Les couvertures alaires sont rouge écarlate. Les tertiaires et les primaires sont tachées de noir sur les filets intérieurs et de vert sur les filets extérieurs. Les secondaires sont infiltrées de noir. Les couvertures primaires sont vert foncé avec des infiltrations noires. Le dessous des ailes est noir avec des couvertures vertes. Les parties inférieures présentent de belles couleurs brillantes et claires, légèrement jaune verdâtre. Le dessus de la queue est vert foncé avec des pointes jaunes. Les rectrices latérales ont des filets intérieurs noirâtres et des pointes jaunes. Le dessous de la queue est noirâtre avec des extrémités pâles. Le bec est rouge-corail. L'iris est brun rouge. Les pattes et les pieds sont gris-noir. La femelle présente un plumage à dominante verte et une tache alaire rouge bien plus réduite que chez le mâle. Le noir sur le manteau est absent. Le vert des parties inférieures est plus terne et tire sur le jaunâtre. Le bleu du croupion est moins brillant. Le lustre bleu du capuchon et de la nuque sont également absents. Le dessous de la queue a une terminaison jaunâtre et des bordures roses. Les immatures ont une livrée assez semblable à celle de la femelle, mais ils possèdent un iris plus brun et un bec jaune. Les jeunes mâles acquièrent leur plumage adulte au bout de la troisième mue annuelle mais ils peuvent afficher des plumes noires sur le manteau bien avant cela.Chant : Perruche érythroptère jacasse, siffle. Les perruches érythroptères émettent un "chillip" ou un "chiwwep" gazouillants. On peut également entendre un "chit-chit" plus rude ainsi qu'une grande variété de notes pépiantes ou gazouillantes. Les oisillons qui réclament leur pitance, lancent des gazouillis assez caractéristiques.Habitat : Les perruches érythroptères fréquentent principalement les zones boisées semi-arides composées d'eucalyptus et de casuarinas. On les trouve également dans les boisements qui longent les cours d'eau, dans les broussailles d'acacia, les mangroves, les terres agricoles, les savanes de plaine et les parcelles d'arbustes du genre Callitris. A l'intérieur du continent australien, son existence est très nettement liée à la présence des rivières et de leurs zones boisées.Distribution : Les perruches érythroptères sont endémiques d'Australie et de Nouvelle-Guinée. En Australie, leur aire de distribution couvre uniquement le nord et le nord-est du continent, de Boome en Australie Occidentale jusqu'à la frontière nord des Nouvelles-Galles du sud. Ce vaste territoire comprend le district de Kimberley, la terre d'Arnhem, la bordure du golfe de Carpentaria, la péninsule du Cap york et une grande majorité du Queensland. En Nouvelle-Guinée, l'espèce est confinée dans le sud de l'île entre la rivière Digul et la rivière Fly. Deux espèces sont officiellement répertoriées : A.e. erythropterus, la race nominale (Australie, au sud de Cooktown sur le côte nord-est) - A.e. coccinopterus (sud de la Nouvelle-Guinée, continent australien de l'Australie Occidentale jusqu'au Cap York en passant par le Territoire du Nord, également présente dans certaines îles au Large du continent comme les archipels Buccaneer et Bonaparte ainsi que les îles de l'Admirauté).Comportements : Les perruches érythroptères vivent généralement en petits groupes comptant au maximum une quinzaine d'oiseaux. Les grands rassemblements qui se forment parfois atteignent rarement 50 individus. Les plus grandes bandes ont tendance à se former à la fin de la saison de reproduction lorsque les familles se regroupent dans des sites communs pour se restaurer. Les perruches érythroptères s'associent parfois avec d'autres espèces comme les perruches à tête pâle (Platycercus adscitus) ou les perruches de Barnard. Elles sont assez courantes et faciles à observer, toutefois, elles ne sont pas particulièrement approchables. Dès qu'elles se sentent dérangées, elles s'envolent à courte distance, souvent en lançant des cris puissants. Les perruches érythroptères se nourrissent sous les arbres mais elles sont plus facilement visibles quand elles viennent à terre pour se désaltérer.Nidification : Dans le nord, la reproduction peut commencer dès le mois d'avril ou de mai. Plus au sud, elle se déroule principalement entre le mois d'août et le mois de février. Pendant la période nuptiale, le mâle se perche tout à côté de la femelle, lui expose son beau croupion bleu et discute tranquillement. Le nid est placé généralement dans un eucalyptus. Les oeufs sont déposés dans une cavité profonde dont le fond est garni de petits copeaux de bois. La ponte comprend entre 3 à 6 oeufs de couleur blanche qui sont couvés par la femelle seule pendant environ 20 jours. Le mâle ravitaille sa partenaire jusqu'à ce que les poussins au duvet blanc aient éclos. Après leur naissance, les jeunes sont soignés par les deux parents et ils prennent leur envol au bout de 5 semaines.Régime : Les perruches érythroptères ont un régime omnivore. Elles consomment des graines, des fruits, des fleurs et des insectes. Quand elles sont à l'intérieur des mangroves, elles apprécient particulièrement le gui.Protection / Menaces : Les perruches érythroptères sont des oiseaux relativement communs dans l'habitat qui leur convient. La population mondiale est estimée à plus de 100 000 individus et semble stable. Un petit nombre de juvéniles sont capturés pour le commerce des animaux domestiques. L'espèce est protégée, ce qui ne l'empêche pas d'être persécutée quand elle pénètre dans les terres agricoles.Fiche créée le 26/07/2009 par Daniel Le-DantecSource : oiseau.net Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
marsu11 0 Posté(e) le 31 octobre 2012 il y en avait une a la bourse de Meryune femellemoi qui craquais sur cette espece, j'ai ete un peu deçuebien , beaucoup plus petit que la melanure...mais bon, vu d'autres exemples, il n'y avait pas non plus que du beau a la bourse...ça arrive souvent qu'ils y vendent leur "fond de tiroir".... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 31 octobre 2012 Mais la mélanure est aussi la plus grande, donc... Pour ma part, je crois que j'ai loupé l'exposition d'Istres... Bouh ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites