Conte de Noêl "Comète"

[Elios01 0]

conte de Noêl
tout petit,dans une cage en grillage d'unexposition,c'est à l'automne 2007 que je t'ai rencontré.
Tout de suite j'ai craqué.
Ils t'avaient appelé Comète de looza.
Biensur j'ai supprimé ta particule, mais ce nom t'allais bien,tu étais lumineux comme une comète .
Sur le chemin du retour,dans ton panier en plastique,tu donnais déja de la voix
En arrivant tu as fait connaissance avec Chéops,devenu le "gros gris"un chat chartreux qui se révèlera ètre ton meilleur pôte,vous avez joué,grandi,fait moult bétises ensemble.

tu as tué tous mes poissons combattants les péchant un à un,mes 2 petis touis celestes et un bébé varan,certes tu étais un exellent chasseur.

Mais tel blanquette,la chèvre de monsieur seguin,tu voulais voir si l'herbe était plus verte ailleurs,alors plusieurs fois tu pris la poudre d'escampette,et des nuits durant, je te cherchais ,braillant ton nom à travers les rues et souvent je te retrouvais caché au mème endroit, dans un vieux garage presque abandonné,non loin de l'appartement.
Je sais que tu n'aimais pas beaucoup les autres chats du quartier et que les voir rôder dans ton territoire te stréssait.
Je ne savais pas que ces fugues causeraient ta perte

Les hivers,printemps,automnes,étés se succédèrent ,sans soucis ,tu te prélassais avec Chéops,me faisait des calins te prenant pour un bébé.
un jour d'automne 2011 arriva un nouveau venu gakuun,un autre bengale qui de suite se prit d'affection pour toi et en grand frère,tu lui montra l'exemple,comment sauter,voler des croquetttes,tuer un oiseau,déplier le linge de l'armoire.
Tout était merveilleux,ou presque,si j'oublie ta dépression et les nuits blanches que tu m'a fait passer.
Cela aurait pu durer longtemps encore

Un jour,l'été dernier ,tu es parti près d'une semaine,revenant amaigri,là mème tes frères ne t'ont pas reconnu,vous crachiez et soufflez les uns envers les autres
Depuis cette fugue ,tu n'étais plus le mème, tu semblais angoissé,rlait et miaulant la nuit sans cesse.
Parfois j'en arrivais à te detester,de m'empècher de dormir

Mais lundi tu n'a plus voulu manger;ton regard était triste presque vide.
Tu semblais déprimer parfois pris de hauts de coeur
une petite angine semblait ètre à l'origine de ces maux et mercredi après une petite piqure d'antibiotiques et d'anti inflamatoires,je te ramenais vite à la maison;
le lendemain tu as mangé un peu,mais la nuit de vendredi à samedi,tu t'es prostré sous le lit,ou dans le séjour,refusant que tes pôtes t'approchent et gemissant lorsque je voulais te prendre;
Le samedi tu fus hospitalisé d'urgence deshydraté et en hypothermie.
J'essayais de me rassurerpensant que cela ne serais qu'une petite maladie begnine.
hier à 16h ,je suis parti te rendre visite à la clinique avec plein de bonnes choses, mais dès que je vis le vétérinaire mon sang se glaça.
J'ai vaguement entendu PIF? bettement, j'ai pensé à PIF gadget,un truc que je lisais gamin.

comme un gamin qui crit encore au père nOËL(ironie du sort),j'ai demandé ce qu'il fallait faire et comment te traiter.
Là,tel le couperet d'une guillotine,un saut dans le vide
Rien, pas de traitement,tu ne pouvais plus rentrer car tu aurais contaminné tes frères.

La grande faucheuse était là et t'attendait pour l'ultime voyage.
Je t'ai pris dans mes bras,tu t'es calmé,et tu as mème ronronné,je t'ai parlé,disant que tu resterais toujours dans mon coeur ,te faisant la promesse de te retrouver un jour,lorsque la mort nous reunirait de nouveau.
Je t'ai dis que tu serais mieux là ou tu irais,tu as mangé un peu de thon
Je t'ai caliné,embrassé
Le vétérinaire est arrivé,te rasant la patte pour y planter l'aiguille fatale,tu me regardais,et je te caressais,ton coeur solide a resisté et dans ton regard j'ai senti que tu ne voulais pas partir
Alors un deuxième aiguille s'enfonça de nouveau, je te caressais encore,tu avais les yeux ouverts qui me fixaient,le docteur a approché son stetoscope me disant:c'est fini
Je t'ai fermé les yeux,t'ai caréssé longtemps encore,comme lorsqu'on caresse son enfant qui dort.

Puis je t'ai laissé là
Mon comète adoré ,tu vas me manquer
Mon coeur était déja meurtri que la vie ne le petrisse encore, de larmes je n'ai plus pour pleurer,ma gorge est nouée
Bien plus que les humains tu as été aimant,doux,loyal et sans rancune
Adieu

[cris10 0]

très touchée par ton récit, je dois avouer j'ai sourit à tes petites anecdotes avec Comète car cela me fait penser au mien et également très triste (j'admet j'ai pleurée comme une enfant!!!) par ce manque que Comète va te laisser
Il y a quelques années maintenant tout comme toi j'ai accompagnée dans son dernier sommeil mon chat persan (qui avait 18 ans) et ce n'est pas chose facile mais au moins on était la et on ne les laisse pas souffrir ............

courage

[Elios01 0]

C'est ce que je me dis, je suis allé avec lui jusqu'a son dernier souffle

[Kaquou34111 0]

Je crois que si il y avait in "prix", un "trophé", bref une reconnaissance, un modèle à suivre...tu viens par ces quelques mots et toute l'étendue du forum de donner, de transmettre l'idée que l'humain est un animal de compagnie aux règnes vivants, merci pour cette belle histoire...de Noêl.

[Elios01 0]

Merci
Ce fut un hommage ,une manière d'en commencer le deuil, que de partager un petit bout de ce qu'a été la joie de ces è années.