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Ugatza

La communication des éleveurs

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Certains éleveurs (comme Gaïl) hurlent au point Godwin de la discussion quand on parle de remettre en question les subventions de la PAC et les autres aides au pastoralisme à cause du manque de réciprocité entre les éleveurs et les citoyens concernant la protection de la nature...

Je ne vois pas pourquoi, il ne serait pas possible de parler des subventions données au titre de la PAC et autres aides dites agro-environnementales.
Ces aides sont déterminantes pour la survie de l'élevage, et elles sont payées par l'impôt, c'est à dire le travail de tous les citoyens: une énorme majorité de non Pyrénéens...qui ont donc leur mot à dire.
D'autre part il est normal d'inscrire au bilan du pastoralisme quelques éléments bien réels qui "dérangent" la communication des éleveurs qui prétendent que sans eux, la nature serait "abandonnée", "en ruine". Sans eux, ce serait le chaos...

1) Le pastoralisme actuel est à base de surpâturage :les troupeaux non-gardés de plusieurs milliers ou de plusieurs centaines de bêtes paissent là où ils veulent et produisent l'uniformisation de la flore. La communication des éleveurs "surfe" sur une image d'Epinal qui n'a plus grand chose à voir avec la réalité.

2) D'autre part, le déboisement pastoral des bassins versants favorise les avalanches et la violence des crues et des inondations en aval.
Rien n'arrête mieux la neige qui glisse qu'une forêt diversifiée et rien ne ralentit mieux l'eau qui dévale qu'un sol tenu par les racines des arbres d'une forêt.
L'écobuage a des impacts sur la flore et sur la sécurité.

3) D'autre part, ce n'est pas le pastoralisme qui protège la forêt contre le feu.
Autrefois, avant l'arrivée des pasteurs, tout le tour de la Méditerranée était boisé : la forêt résistait bien au feu d'origine naturelle. Le pastoralisme l'a faite disparaître au profit de la garrigue et du maquis qui flambent chaque été, bien plus que la forêt.
Ce qui protège le mieux la forêt c'est son impénétrabilité aux pyromanes, aux négligents et aux inconscients.
Et ce sont les routes (en montagne, c'est le pastoralisme qui justifie en premier leur construction) qui permettent à ceux-ci de bouter le feu partout...

Tous ces éléments devraient ramener les éleveurs à plus d'humilité et à redéfinir leur conception singulière de la nature pour négocier avec les autres citoyens.

Le problème avec les ours, l'Etat, les Pyrénéens et les écologistes, c'est que :

1) Les "Pyrénéens" qui crient le plus fort contre l'Ours se croient encore aux temps des rois, des fors et autres droits coutumiers qui leur garantissaient une forme de relative indépendance. Aujourd'hui ils veulent l'indépendance ET l'argent de Paris et...de Bruxelles, tout en les dénonçant de manière certes goguenarde mais tout à fait déplacée.
Madame Olin vient de leur rappeler le principe de réalité et sur ce point, je la félicite (bien que je l'explique par des règlements de comptes entre UMP et UDF, dont fait partie Monsieur Lassalle).

2) La sauvegarde de l'espèce ours nécessite le "gel" et la protection de territoires vitaux pour l'espèce (et aussi la nature et toute la faune sauvages pyrénéennes), d'autant plus vastes que les ours seront plus nombreux...
Elle implique aussi des contraintes pour la gestion forestière. Ceci gêne beaucoup de gros intérêts financiers qui mettent honteusement en avant l'image du pauvre berger gardien des traditions, alors qu'il s'agit d'urbaniser la montagne.
Ces intérêts ont des porte-paroles qui se font les défenseurs des "bergers": Monsieur André Fabre, maire de Laruns en fut un excellent exemple; Jean Lassalle en est un autre. Ou encore Marianne Bernard, présidente de l"association des "amis" des ours en Vallée d'Aure...qui créa une "fosse à ours" pour exploiter "l'intérêt" des touristes pour cet animal, incarnant les Pyrénées sauvages...

3) Les éleveurs se servent de l'ours qui a un impact (en termes de pertes réelles) infime sur le pastoralisme comparé à la mortalité banale hors zone à ours et dont les éleveurs s'accomodent fort bien puisqu'ils ne gardent plus les troupeaux (maladie, dérochements accidentels, chiens en fugue, foudre, etc) pour obtenir des aides visant à règler des problèmes économiques dans lesquels les ours n'ont rien à voir...

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Je le pense il n'y a qu'a lire :

La Dépêche du Midi a écrit:
]Article paru le 30/08/2006 (vu 536 fois)
HAUTES-PYRENEES - LES ÉLEVEURS DU PIBESTE VEULENT QU'ON LES DÉBARRASSE DU PRÉDATEUR.


Franska a tué plus de 100 brebis

Des liens sur ce thème :
- Origine Pyrénées : un dossier très complet sur l'Ours.
- L'Ours brun des Pyrénées
- Le Parc National des Pyrénées
- Le dossier sur l'ours du site Pyrénées Team
- Bienvenue au pays de l' ours

Plus de 100 brebis sont imputées à la gourmandise de Franska qui a élu domicile depuis quelque temps déjà, dans le massif du Pibeste (dans les zones boisées du versant nord). Un nombre de prédations important qui attise la colère des éleveurs du secteur. « Nous sommes révoltés d'entendre parler de prédations acceptables alors que la situation est insupportable ». Voilà, en substance, ce qu'a expliqué Bernard Moules, représentant des éleveurs, hier, lors de la réunion de la commission d'évaluation des dégâts imputables à Franska.

La commission a notamment examiné les dossiers litigieux. L'ensemble des dossiers, sauf deux, a obtenu l'avis favorable de la commission d'indemnisation. La commission émet un avis consultatif, la décision incombe au préfet.

« Il ne pouvait pas en être autrement. Tous les dossiers se trouvaient dans la zone d'attaque de Franska, le massif du Pibeste, où elle s'est, semble-t-il, bien adaptée… Depuis qu'elle y est elle a mangé plus d'une brebis tous les jours. Cela donne un taux de prédation insupportable pour les éleveurs du secteur ». Bernard Moules souligne le découragement des éleveurs face à ces prédations.

UN ÉTÉ POURRI
« Cet été les éleveurs ont dû être présents en permanence e sur les estives pendant que ceux qui on mis en place le plan de réintroduction étaient en vacances… Le découragement gagne les éleveurs de ce territoire. Ce sont, pour la plupart, des pluriactifs, avec de petits troupeaux. Déjà, cet été, ils ont dû quitter les estives plus tôt que d'habitude. S'ils doivent revivre un été similaire, beaucoup d'entre eux vont abandonner, avec les conséquences sur l'activité agricole et l'environnement que cela aura ». Bernard Moules a demandé au représentant de l'État, au nom des éleveurs, « de prendre « toutes les dispositions pour enlever Franska de ce secteur ». Émile Soumbo, sous-préfet d'Argelés-Gazost, a fait remonter le mécontentement des éleveurs au préfet des Hautes-Pyrénées.

Thierry Jouve.


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La Dépêche du Midi a écrit:
Cet été les éleveurs ont dû être présents en permanence e sur les estives pendant que ceux qui on mis en place le plan de réintroduction étaient en vacances…

Il me semble que la mentalité des éleveurs des Pyrénées est la même que celle des éleveurs des Alpes, on retrouve dans ces deux chaînes montagneuses des arguments qui sont d'un haut niveau. Si ces personnes ne veulent pas être présentes en permanence comme le faisait le berger d'en temps et si elles veulent prendre des vacances l'été il y a d'autres métiers qui le permettent.

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Oui c'est malheureusement vrai, mais dans ce cas là, ils seront bien contents de retourner travailler comme berger, et peut-être arrêteront-ils de pleurnicher.

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Une brebis par jour!
Elle a un gros appétit...et elle coûte cher (car ces brebis sont indemnisées bien sûr)...
Les éleveurs tentent de démontrer qu'elle est "invivable"...
Je vous retrouve les chiffres...
Et j'édite ce post...

http://www.sudouest.com/230806/une.asp?ArticleRet=230806a41625.xml&Article=230806a102562.xml

http://www.loup-ours-berger.org/2006/08/chiffres_ours.html

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alors là...; je me tiens les côtes à quatres mains!



quelle bande de c..s relayés par d'autres tous aussi c..s ..; mais qu'est-ce qu'ils trimbalent à la dépèche du midi... je sais pas moi mais j'ai connu la presse avec une certaine rigueur... quand le rédac chef ne laissait pas passer des stupidités pareilles, maintenant on s'empresse de les publier... vraiment la presse c'est la première nullité communicante!



Citation :
Article paru le 04/09/2006 (vu 823 fois)
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ARIÈGE. UN OURS AURAIT TUÉ HUIT JEUNES BOVINS DANS LE MASSIF D'ASTON. MAIS LE COMITÉ DE SUIVI N'A RELEVÉ AUCUNE TRACE...
Après les moutons, les veaux

Des liens sur ce thème :
- Origine Pyrénées : un dossier très complet sur l'Ours.
- L'Ours brun des Pyrénées
- Le Parc National des Pyrénées
- Le dossier sur l'ours du site Pyrénées Team
- Bienvenue au pays de l' ours
Après les brebis, les veaux ? C'est bien ce que redoutent les éleveurs après l'attaque qu'aurait subie jeudi un troupeau de veaux qui paissaient dans la vallée de Calvière, dans le massif de l'Aston, au-dessus des Cabannes (09). Selon Philippe Lacube, porte-parole de l'association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées (ASPAP), huit bovins auraient été tués et quatre autres portés disparus après que l'ours, peut-être Boutxy, eut semé la panique dans ce cheptel. Les représentants du Comité de suivi se sont rendus sur place, une première fois vendredi, mais aussi samedi et dans la journée d'hier, pour conclure que ce massacre ne pouvait être l'œuvre du plantigrade.PAS DE PRÉDATION

« Nous n'avons trouvé aucune trace de prédation, ni coups de grippe, ni hématomes, ni perforations », souligne Pierre-Yves Quénette, du comité. Cependant, « les experts auraient relevé des traces d'hémorragie qui pourraient laisser penser à autre chose », ajoute M. Quenette qui rappelle que les experts ne sont pas formés pour identifier les causes de la mort ».

Le climat est d'autant plus exacerbé qu'en juillet, trois attaques d'ovins ont été authentifiées dans cette montagne. Depuis, les éleveurs ont retiré leurs brebis, ce qui explique, selon eux, que l'ours s'en prenne aujourd'hui à des veaux.

Interrogé hier, Jean Lassalle, maire d'Aston, n'a pas directement suivi les dernières péripéties, mais veut rencontrer le préfet pour l'attribution d'indemnisations : « Ces bêtes venaient d'être vendues. C'est une perte pour cet éleveur », indique-t-il.

Il est un autre phénomène s observé plus que jamais après ces attaques : c'est la concentration de vautours (au moins deux cents) attirés par les cadavres, et dans le travail de dépeçage complique les expertises. C'est la présence de rapaces qui a d'ailleurs permis de localiser le bétail. « L'an passé déjà, 160 brebis avaient été décimées non loin. Il y avait tellement de vautours que l'hélicoptère du préfet n'avait pu atterrir », se souvient le maire. Excellent planeur, le vautour fauve prospecte en groupe de dix à cinquante individus.

Excédés, les opposants à l'ours ont décidé de manifester ce mardi, à 15h30, devant la préfecture de Foix.

J.-M.D




y'a pas de quoi là leur rentrer dans le lard?... plus le temps passe et plus des envies de meurtres me chatouillent l'esprit!

Twisted EvilTwisted EvilTwisted Evil

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Salut Ysengrin,

Même les vacances n'ont pas réussies a tempérer ton ardeur LaughingLaughing
et c'est tant mieux LaughingLaughing

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Citation :
Article paru le 04/09/2006 (vu 823 fois)
Les représentants du Comité de suivi se sont rendus sur place, une première fois vendredi, mais aussi samedi et dans la journée d'hier, pour conclure que ce massacre ne pouvait être l'œuvre du plantigrade.PAS DE PRÉDATION

« Nous n'avons trouvé aucune trace de prédation, ni coups de grippe, ni hématomes, ni perforations », souligne Pierre-Yves Quénette, du comité. Cependant, « les experts auraient relevé des traces d'hémorragie* qui pourraient laisser penser à autre chose », ajoute M. Quenette qui rappelle que les experts ne sont pas formés pour identifier les causes de la mort »...

* Y'en a qu'auraient suivi la recette... Shocked
A moins que les bovins ne se soient mis au miel en pots farcis... :rire:

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Dos, allons :rire: :rire: , heureusement que t'es pas sur la meute :rire: :rire:

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Seule rectification: Jean Lassalle n'est pas maire d'Aston, mais de Lourdios (Vallée d'Aspe)...
Tous les Pyrénéens n'ont pas la chance des habitants de Lourdios. Cool

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Michel a écrit:
Dos, allons :rire: :rire: , heureusement que t'es pas sur la meute :rire: :rire:
Ben ici j'suis tranquile, peuvent toujours se brosser pour me faire taire... Laughing :rire:

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Michel a écrit:
Salut Ysengrin,

Même les vacances n'ont pas réussies a tempérer ton ardeur LaughingLaughing
et c'est tant mieux LaughingLaughing


tu m'étonnes... ça risquait pas, rentrer et apprendre la mort de palouma, y'avait de quoi avoir le moral dans les chaussette, d'autant que je suis convaincue que cette pauvre ourse a été acculée... ils lui en voulaient trop les éleveurs du coin... associés à leur copains chasseurs obtus et villageois montés en mayonnaise...
avec toutes les menaces qu'ils ont proférées... c'est pratiquement signé!

Twisted EvilTwisted EvilTwisted Evil

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Ouais, et j'ai comme l'impression qu'il en ont a présent contre Franska Twisted Evil Il y a comme on dirait, une campagne d'orchestrée non ?

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Tu as vraiment mauvais esprit, toi... Very Happy
Et après Franska...

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Je pense, qu'ils franchissent un nouveau paliern c'est une honte... Twisted Evil

La violence des anti-ours dans les Pyrénées
Par Xavier de Mazenod
Nous avons tous assisté à la télévision aux violences des anti-ours dans les Pyrénées.

Notre ami Romuald, créateur de La buvette des Alpages, lauréat du Prix du blog citoyen le 1er juin dernier à Alençon, subit des menaces à cause de ses positions modérées et de ses tentatives pour faire cohabiter les pro et les anti-ours.

Bonne image pour les Pyrénées ! Pour ou contre la réintroduction de l'ours, on comprend mal la dureté des propos, la violence et la haine alimentée par quelques extrémistes dont certains élus. Dont un qu'on a connu pleunirchard à propos d'un autre sujet


Vous pouvez apporter votre soutient à Romuald en cliquant sur "subit des menaces"

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ne pourrait on pas appeler ça "récidive" identique point par point?

Citation :
Communiqué de l'ONCFS/ réseau Ours brun :

Dans la nuit du 24 au 25 juin 20005, un dérochage a eu lieu sur la commune d'Aston, estive de Sénard en Ariège.
Suite à une demande d'intervention de l'éleveur le samedi 25 juin, un gardien itinérant de l'ETO s'est rendu sur l'estive le jour même.
C'est le dimanche matin que les experts ont été contactés pour réaliser l'expertise (un agent de l'ONCFS et un membre de l'ETO).
158 ovins ont été répertoriés au pied d'un couloir très pentu.
Une observation visuelle d'un ours a été faite par le berger le vendredi 24/6 à 21H15, à environ 1000 m du lieu de la couchade.
Dans la mesure où aucune carcasse expertisée ne présentait des indices de prédation, ni de consommation, ni d'indice à proximité immédiate des dépouilles, ce dégât a été classé incertain par les experts.
Lors de la commission dommages du 30 juin ce dossier a été examiné et au vu des éléments M. le Préfet a décidé d'indemniser les éleveurs concernés.


piqué sur ce curieux site référencé par kairn et je ne sais plus quoi... bref... même circonstances un an et plus après les vautaurs en moins... curieux is'nt'it... serait ce le même éleveur aussi, ce serait la cerise sur le gâteau

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martinez a écrit:
CANIS a écrit:
Heu… ! Lou, se sont mes yeux Shocked , ou il vole sur le dos l’hélicoptère ? scratch Ce qui est impossible avec ce genre d’appareil. non nonnon non

Bien joli coin les Pyrénées, voilà qui donne envie d’y passer quelques vacances, le hic se sont les parcs qui se situent, peut-être, dans les lieux les plus remarquables mais où les chiens ne peuvent accompagner leurs maîtres randonneurs.

Rspecte la nature et elle te respecteras oui vous avez raison alors pourquoi déraciner l'ours de slovénie ?
Mari-christine

Mme Martinez, justement parce que les personnes qui sont à l'initiative de cette réintroduction respectent la nature et veulent rétablir l'équilibre que l'être humain a détruit. Si l'ours avait pratiquement disparu des Pyrénées la cause n'en est pas naturelle, la responsabilité en incombe totalement à l'homme. Et, que je sache, déplacer un ours de Slovénie pour les Pyrénées n'est pas une forme d'irrespect de la nature, ceux qui ne la respectent pas cette nature, sont ceux qui sont contre la réintroduction.
Et rien ni personne ne me fera changer d'avis. Je pense que c'est clair Mme Martinez ?

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hello
Et bien vu d'ici (alberta), j'avoue que je ne comprends pas bien le sens et le but final des eleveurs, quelle haine, j'ai lu sur le forum des choses horibles lors de manifestation cet été je crois comment peut on tolérer de tels agissements dans un pays comme le france !! honte à ces gens,qui se disent des montagnards pffff, sont ils une poignée ou represente t'il la majorité?, en tout cas bravo pour vos actions et votre lutte cela prouve qu'il y a encore des hommes digne de ce nom, bravo encore bravo et longue vie à l'ours et au loup.

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La dépêche du midi - le 19/09/2006 a écrit:
Article de Nicolas Hubert

source : http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200609181424

« N'est-il pas honteux d'offrir des animaux malades à l'ours ? »

POLÉMIQUE. LES VEAUX MORTS SUR L'ESTIVE D'ASTON LES 30 ET 31 AOÛT ÉTAIENT BIEN MALADES. L'ÉLEVEUR MAINTIENT NÉANMOINS SA VERSION D'UNE ATTAQUE.
ARIEGE - PYREENES


Une plaisanterie à la mode interrogative qui n'a pas eu l'heur d'amuser le préfet, vendredi soir, lors de la conférence de presse relative à l'affaire des veaux d'Aston. Depuis le 30 août, quatorze jeunes bovins sont morts dans un contexte propice aux supputations de toutes sortes. Et à des débordements qui ajoutent encore à la tension ambiante. Les éleveurs, soutenus en cela par l'Association de sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées (Aspap), se disent victimes d'une nouvelle attaque d'ours ; le préfet, sur la base des expertises confiées à des docteurs vétérinaires indépendants et au laboratoire vétérinaire de Toulouse, affirme que « les quatre bêtes autopsiées ont développé une maladie de type charbon symptomatique ».

LA PATTE DE L'OURS

Face aux conclusions des experts (qui ne leur ont pas encore été transmises), Philippe et Véronique Lagarde, éleveur à La Bastide-de-Sérou, acceptent l'augure de la maladie infectieuse mais maintiennent leur version d'une attaque sauvage. « Ce que nous ne comprenons pas, c'est que, lors de leur visite sur l'estive, les agents de l'ONCFS ont noté sur leurs carnets des côtes flottantes, des cervicales et une mâchoire brisées mais qu'aucune de ces mentions ne figurent sur le rapport remis en préfecture (ndlr : les conclusions officielles affirment que « les squelettes ne présentaient aucune trace de fracture »)… C'est extrêmement dur à accepter car nous étions convaincus que ces morts seraient imputables à l'ours, cela semblait tellement évident que nous ne nous sommes pas méfiés du tout », s'émeut Véronique Lagarde.

Alors, l'ours peut-il encore se voir imputer l'attaque, ce qui sous-tendrait un dédommagement ? A-t-il même posé la patte sur cette estive de Calvière ? « Oui, c'est certain », assure Philippe Lacube de l'Aspap. « Non, rétorque fermement le préfet. Aucun passage d'ours n'a d'ailleurs été relevé sur ce secteur depuis le 20 août. De plus, les rapports de l'ONCFS, confirmés par les vétérinaires dépêchés tout exprès sur l'estive, ne font mention d'aucune fracture sur les cinq veaux étudiés sur place. Il arrive un moment où je ne peux plus accepter cette mauvaise foi évidente. Cela voudrait dire que tout le monde ment alors ? »

Officiellement, donc, la pathologie du charbon symptomatique s'est propagée dans le troupeau de broutards, tuant sur l'estive mais aussi dans les rangs des bêtes déjà vendues à Pamiers. Les analyses vétérinaires démontrent que « la vaccination préventive n'a pas été réalisée cette année sur le troupeau ».

Un point que préfère éluder Mme Lagarde. Pour elle, une question demeure : « pourquoi refuser d'admettre que les bêtes, même malades, aient pu être tuées par l'ours ? » Une théorie de la simultanéité qu'elle espère démontrer dans les jours à venir. Avec l'aide de l'Aspap bien sûr
.

Pour répondre a cette dame Lagarde : Pourquoi les bêtes une fois mortes n'auraient-elles pas été jetées a l'ours ?
La théorie de la crapulerie...

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