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Louva

Les poissons souffrent... et oui

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LA SOUFFRANCE DES POISSONS

Résumé d'un débat ayant eu lieu lors des Estivales de la Question Animale - Août 2003
- Texte conçu par Yves Bonnardel -

La question des poissons et de ce qu'on leur fait subir est très rarement abordée ; pourtant, ce sont aussi des êtres sensibles, et ce sont de très loin, parmi les animaux vertébrés, nos plus nombreuses victimes : ce sont plusieurs centaines de milliards, sans doute même des milliers de milliards, de poissons qui sont tués chaque année dans le monde, essentiellement pour être mangés, ou pour produire des farines et huiles qui serviront à nourrir d'autres animaux, d'élevage (dont des poissons). L'intensité des souffrances qu'ils endurent, et le nombre d'êtres concernés devrait nous amener à considérer la question de la pêche et de l'élevage des poissons comme un problème prioritaire, un axe de lutte qu'il est d'autant plus urgent de développer que personne pour l'instant ne s'en soucie.

La capacité des poissons à ressentir le stress et la douleur ne fait pas de doute : leur système nerveux central ressemble étroitement au nôtre. Lorsqu'ils sont poursuivis, enfermés, ou menacés de toute autre manière, ils réagissent comme le font les humains : par l'augmentation de leur fréquence cardiaque, de leur rythme respiratoire, et par une décharge hormonale d'adrénaline. Quand ils sont blessés, les poissons se tordent, halètent, et exhibent d'autres signes de douleur. Il est clair que les poissons ressentent la peur : si un vairon a été une fois attaqué par un brochet, ou en a seulement vu d'autres se faire attaquer, l'odeur d'un brochet suffit à lui faire prendre la fuite. Et les perches apprennent rapidement à éviter les hameçons simplement en en voyant d'autres s'y faire prendre. Pourtant, fréquemment cité par les magazines de pêche, le professor James D. Rose de l'Université du Wyoming aux USA, affirme avoir établi que les poissons ne possèdent pas cette région du cerveau spécifique qui permet la sensibilité. Parce qu'ils sont dépourvus de néo-cortex, les poissons ne ressentiraient ni souffrances ni détresse ni plaisirs, et leurs comportements lors de la capture, par exemple, seraient simplement des réponses réflexes à des stimuli. Ces arguments avaient dans l'ensemble déjà été réfutés il y a plusieurs années, notamment par David DeGrazia, professeur à l'Université Georges Washington. Le néo-cortex n'est pas la seule zone cérébrale permettant les perceptions sensibles et des arguments variés et de nombreuses expériences forment un si vaste faisceau de présomptions que l'on peut considérer qu'en fait nous avons des preuves de la sensibilité des poissons. Une équipe de l'Institut Roslin et de l'Université d'Édimbourg semble en outre avoir apporté une preuve "définitive" d'une perception de la douleur chez les poissons. L'étude, qui a porté sur la truite arc-en-ciel, démontre non seulement l'existence de récepteurs du système nerveux dans la tête du poisson qui réagissent aux stimuli, mais que l'application sur sa peau de substances nocives peut produire des changements profonds et durables de son comportement et de sa physiologie, tout comme c'est le cas avec des mammifères supérieurs. [?] la réaction à une substance nocive n'étant pas suffisante pour prouver la perception à la douleur, il a fallu démontrer que la conduite de l'animal est affectée de façon négative par l'expérience douloureuse, et que ces modifications de comportement ne sont pas uniquement le fait de réflexes. C'est pourquoi les chercheurs ont étudié les réactions de la truite à des stimulations extérieures, en leur administrant ou non des anesthésiques. "Tous ces travaux font apparaître que les critères permettant d'affirmer qu'il y a bien douleur de l'animal sont réunis", résument les chercheurs. (D'après un communiqué de l'AFP du 30 avril 2003)

La pêche commerciale décime les poissons, en en tuant d'innombrables milliards chaque année. En général, pour eux, la mort n'est ni rapide ni indolore. Dans la pêche au chalut, un bateau traîne derrière lui à travers l'eau un énorme filet. Tous les poissons qui y entrent sont poussés par le mouvement de traction en direction de son extrémité en cul de sac effilé. Pendant une à quatre heures, les poissons pris sont tirés et pressés les uns contre les autres, avec divers débris et cailloux que ramasse le filet sur le fond : le frottement use leurs écailles et met leurs flancs complètement à vif. La décompression que subissent les poissons devient insoutenable dès lors que leur remontée forcée a lieu depuis une certaine profondeur. La chute de la pression provoque une dilatation du gaz enfermé dans leur vessie natatoire. Il arrive souvent que la pression interne qui en résulte fasse éclater la vessie natatoire, ou sortir les yeux de leurs orbites, ou œsophage et l'estomac par la bouche. « Beaucoup parmi eux n'avaient que des trous vides là où auraient dû se trouver les yeux », rapporte un observateur sur un chalutier. Une autre fois, il remarqua lors de la remontée du filet « une grande écume de bulles? provenant des milliers de vessies natatoires rompues. » Les poissons relativement petits sont d'ordinaire déversés sur de la glace pilée ; la plupart y meurent d'étouffement ou écrasés par les couches suivantes. Les poissons plus grands sont vidés sur le pont et l'équipage les larde de coups au moyen de courtes tiges pointues pour les trier, puis leur coupe la gorge et le ventre (pas nécessairement dans cet ordre). Entre-temps, les poissons non désirés (« déchets »), qui représentent parfois la majorité de la prise, sont rejetés par dessus bord, parfois à la fourche.

Ceci dit, la pêche de loisir est évidemment également loin d'être sans douleur (et sans tuerie, bien sûr !) : le palais ou l'estomac du poisson dans lequel s'ancre l'hameçon est tout aussi sensible que le nôtre, et le poisson qui étouffe à l'air libre prend parfois plus d'une heure pour mourir.

L'indifférence à l'égard des poissons est généralement totale, et on ne comptabilise leurs morts qu'en tonnes : matière première, produits de la mer, ressources halieutiques, "biomasse"?

D'après « Les poissons : une sensibilité hors de portée du pêcheur », Joan Dunayer, paru dans les Cahiers Antispécistes Lyonnais n°1, et d'après un communiqué de l'AFP du 30 avril 2003 et d'après un encadré sur les travaux de Rose, dans la brochure à paraître sur les poissons.


De Yves Bonnardel.

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N'importe quel pêcheur devrait s'en rendre compte...

Certains modes de pêche sont bien plus cruels que d'autres.

Mais tu sais ce que c'est:
Ekonomie, réalisme, sensiblerie, rendement, compétivité, nourrir des milliards, responsabilité, retour à la bougie et au vélo, êtes vous végétariens?, Nemo-Bambi, bande de rigolos, panzerhumanisme.
Tous les prétextes pour...continuer alors que même l'immensité des océans rétrécit et se perd...
Surtout ne pas réflèchir, c'est pas bon pour l'action...

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D'abord, je commence par chipoter (faut bien Wink ) Stimulii, c'est le pluriel de stimulus et si on se souvient bien de nos déclinaisons latines, ça prends deux i, ensuite on ne parle plus de vessie natatoire mais de vessie gazeuse car cette vessie ne sert pas qu'à la nage et certains poissons pélagiques (de pleine eau) en sont même dépourvus et arrive à nager quand même alors que c'est eux qui en auraent le plus besoin.
Voilà :sors:


Autrement, que dire, que la pêche de loisir favorise certaines pratiques barbares qui d'ailleurs sont interdites dans certains pays et qui feraient bien d'être interdites en France (pêche au vif entre autre).
Toutefois, ne perdons pas de vue que la pêche est une ressource nutritionelle très importante, surtout dans les pays inter tropicaux où l'élevage et l'agriculture peuvent être rendus aléatoires par les aléas climatiques et il me semble important d'essayer de comprendre l'écologie des poissons pour determiner des modes de captures sélectifs (ça existe), au pire, doux pour les prises afin de pouvoir relacher dans le meilleur etat possible les individus au potentiel reproductif élevé voire même (soyons fous) adapter le mode de pêche à la taille minimale cible.


grenouille

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Ah oui?Shocked
Et qui fauche le poisson aux petits pêcheurs des pays "du Sud"?
Qui rapetout, fait le tri et rejette mort tout ce qui n'est pas "vendable"?

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Tu sais bien que je suis d'accord avec toi, je parlais là d'activité de subsistance au plus près des besoins nutritionnels des populations concernées dans une optique délibéralisée et démondialisée des activités vivirères. Simplement pour ne pas perdre de vue qu'une pêcherie raisonée peut empêcher un grand nombre de personnes de crever de faim. Wink ,mon cher U :rire:

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Je t'envoie un peu d'ecorce de saule en PJ, il y a le même principe actif et on n'enrichie pas l'industrie pharmaceutique comme ça. Very Happy

Juste un exemple pour argumenter ce que je disais plus haut. Au Sénégal, on a encouragé les pecheries traditionelles à laisser tomber la pêche à l'epervier pour passer au chalut. Les premières années, ça a été l'opulence, puis les prises se sont faites de plus en plus rares, pour y pallier, on a diminuer les mailles des chaluts, donc on a capturer de plus en plus de petits poissons, et sur les espèces cibles ces poissons ne s'étaient pas encore reproduits, donc affaiblissement du stock, et chez les espèces non cibles, destruction irraisonnée d'individus mettant en peril les populations. Après une étude un peu poussé, on a pu determiné une taille de capture pour laquelle on est sur que les espèces cibles se soient déjà reproduites avant capture, il n'a plus fallut que remonter la taille des mailles des filets et convaincre une majorité des pêcheurs à revenir à l'epervier. Bien sur le temps que les stocks se reconstituent, il a fallu pourvoir à l'alimentation des populations (l'agronomie occidentale casse, l'agronomie occidentale paye Twisted Evil ) mais maintenant, ouf, ces pecheries sont à nouveau rentables vivrierement et l'écosystème de la frange continentale de l'océan Atlantique au Sénégal va mieux.

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Vive la technologie "supérieure" des "civilisés" Yeaaaaaaah!
Retour au point de départ...pour la modique somme de.....??????

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hé bien Loulou, tu t'y connais en poissons lool.
Avec les mises en oeuvres de pêche industrielles, on y fait tout et n'importe quoi...

Mais l'exemple du Sénégal n'est pas un cas isolé... on veut "civiliser" à la méthode occidentale et américaine de rentabilité et enfait ont leur fait faire les même co****** que nous...

M'enfin ils auraient pu leur faire planter des céréales du pays ça aurait fait moins de mal, et sans agriculture intensive.

Et pour en revenir au poisson les 3/4 des stock de poissons pêchés industriellement sont destinés aux animaux d'élevages ou aux croquettes pour chiens (les tortues aussi entre dans la composition de croquettes pour animaux domestiques).

L'élevage de poisson (comme le saumon) n'est absoulement pas une super idée pour palier à l'extinction des poissons sauvages, en sachant qu'il faut 7 kg de poissons sauvages pour faire un kg de poisson d'élevage... sans parler des conditions abominables de détention des poissons et l'impact sur l'environnement et sur la santé... enfin c'est une autre histoire.

C'est quand même dommage qu'on attribue volontier la capacité d'avoir peur, d'avoir mal et autres à des animaux qu'on sent proche de nous et pas aux poissons.
Enfin perso je me sens proche des poissons loool et que je veux pas leur faire du mal..
Ya même certaines personnes qui disent que les poissons c'est pas des animaux... là ca fait carrément peur, ils ont jamais vu les tableaux de classification des être vivants ? Nan mais n'importe quoi...

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Plusieur points.

- l'élevage de poissons. Les fermes aquacoles ne sont pas transparentes pour les ecosystèmes, les piscicultures en eau douce de même, pour plusieurs raisons. Développement de maladies dues au confinement qui s'étendent aux peuplments naturels, pollution organique des eaux par la décomposition de l'excedent de nourriture t par les dejections des poissons, en eau douce mise en débit réservé de tronçons de rivières avec risques d'assecs aux étiages et donc mortalité des peuplments naturels ... ...

- Pour le saumon, qui est quand même vachement bon Wink à chaque fois que j'en voix un sur un étal, je me demande, celui là, il a été nourris aux farines animales et a flingué le milieu autour duquel il a été élevé ou il a été péché en mettant en péril les populations déjà bien faibles Mad

- Pour ce qui est de la perception de la douleur, je fais confiance aux études scientifiques d'où tu as tiré tes sources mais je ne peux m'enpécher de dire : attention à ne pas faire d'anthropomorphisme, les animaux n'ont pas la même perception de la douleur que nous et sont capables de resister à des blessures pour lesquelles nous serions en etat de choc voire dans le coma (j'en parlais encore il y a quelques jours avec un copain éleveur de brebis en ZPP Wink ) Ce n'est pas pour ça qu'on doit les faire souffrir bien entendu.


grenouille

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Est ce que tu as des infos sur le suventionnement éventuel des piscicultures et des indemnisations ("catastrophes naturelles", cormorans, pollution etc)?

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Ugatza a écrit:
Est ce que tu as des infos sur le suventionnement éventuel des piscicultures et des indemnisations ("catastrophes naturelles", cormorans, pollution etc)?

Pas vraiment, cela releve du ministère de l'agriculture. En eau douce la loi "pêche" oblige les piscicultures a être déclarées en tant que telles.
Pour ce qui est de la prédation, je sais qu'ils râlent beaucoup, certains s'équipent de filets qui recouvrent les ouvrages, d'autres braconnent des espèces protégées (herons, cormorans, ...) et certains se font prendre Twisted Evil

Pour ce qui est des pollutions, juste un petit détail navrant sur une pisciculture particulière, la pisciculture du CEMAGREF à St Seurin sur l'Isle (33) où l'on essayait de faire grandir de l'esturgeon d'Europe Accipenser sturio) formtement menacé de disparition et seul poisson de France a possédé un statut de protection intégrale. En 2004, une pollution sur l'Isle a tué tous les géniteurs potentiels de la pisciculture, réduisant à néant des années d'efforts pour essayer de sauver une espèce de l'extinction.
Le but etait de reproduire du Sturio en pisciculture, de le faire grandir jusqu'à la taille à laquelle normalement il dévale en mer et de le relacher à ce moment mà sur les zones de reproductions historiques afin de recréer une population. Aujourd'hui, on n'est même plus sur que la population anturelle soit viable.

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J'aimerais apporter une précision: en neurobiologie, il y a 2 phénomènes disctincts face à la douleur: 1) la perception de la douleur; 2) l'interprétation émotive de la douleur. Il faut distinguer les 2. Normalement, tout animal incluant les poissons, ressent la douleur. Sinon, il n'y aurait ni réflexe et ni conditionnement. Par contre, d'un point de vue anatomique, il est impossible que le poisson interprète émotivement la douleur...contrairement à tous les mammifères, qui eux ont la même capacité que les humains de l'interpréter émotivement.

Il est faux de prétendre que le cerveau du poisson ressemble à celui de l'humain, puisque le cerveau du poisson est un cerveau reptilien. Autrement dit, le système nerveux central du poisson s'arrête à la protubérance, et le poisson n'a aucun système limbique. L'évolution du cerveau du poisson est donc très éloignée de celle des mammifères, car en plus d'y manquer le néocortex, il n'y a même pas de système limbique.

Le système limbique: ce que l'on sait, c'est que le système limbique est le centre d'interprétation des émotions et des sentiments (et donc des émotions liées à la douleur). Comme le poisson en est dépourvu, il n'y a donc aucune interprétation émotive de la douleur possible. Il y a tout de même une interprétation, mais il s'agit en fait d'une interprétation de survie. Par exemple, cette interprétation de survie très primitive fait en sorte que si le poisson ressent la faim, il pourra manger ses petits; et l'absence du système limbique fait donc en sorte qu'il n'a aucun sentiment envers ses petits.

Bien sûr que le poisson se tortille s'il a un traumatisme, mais tout comme pour l'humain, il s'agit a priori que d'un stimulus électrique. Pour le poisson, l'interprétation du stimulus se limite à la survie, alors que pour les mammifères, il y a interprétation psychologique, via le système limbique, de cette douleur.

Quant à la surpêche commerciale je suis aussi en désaccord. Idem pour les poissons d'élevage: cela va contre les lois de la nature.

Par contre, j'espère que l'on ne condamne pas la pêche personnelle ici, car je ne comprendrais pas le point de vue. Les Oiseaux pêchent, les Ours pêchent, je pêche aussi. Cela fait partie de la nature. Être contre la pêche serait être contre la nature et n'avoir aucune connection avec elle.

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mayegan a écrit:
Pour le poisson, l'interprétation du stimulus se limite à la survie, alors que pour les mammifères, il y a interprétation psychologique, via le système limbique, de cette douleur.

Lorsque tu parles d'interprétation psychologique, tu parles d'interprétation psychologique émotive ?

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mayegan a écrit:
Par contre, j'espère que l'on ne condamne pas la pêche personnelle ici, car je ne comprendrais pas le point de vue. Les Oiseaux pêchent, les Ours pêchent, je pêche aussi. Cela fait partie de la nature. Être contre la pêche serait être contre la nature et n'avoir aucune connection avec elle.


Scientifiquement parlant l'homme n'est pas fait pour manger de la viande pour de multiples raisons (intestin trop long, absence de griffes, de dention de carnivore...) avancée entre autre par George Cuvier...

Bon après chaucun fait comme il veut, je ne cautionne en aucun cas la pêche à grande échelle et l'élevage de poissons, mais personnellement je ne pêche plus (oui avant je pêchait avec mon père mais on relachait les poissons) par respect envers eux. J'aime les poissons, je n'en ai pas besoin pour survivre alors je n'ai aucune raison de les tuer.

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De même j'ai eu un moment dégarement pendant un an!!!
et maintenant je la mets dans le même sac que la chasse c'est-à-dire un acte dont seuls ceux qui n'ont pas à manger ont besoin!!!
genre martin si vous voyez ce que je veux dire

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D'accord avec Mayegan, mais que penser de la pêche de loisir telle qu'elle est pratiquée en France?

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La pêche loisir dans tous les milieux ? Ou la pêche en milieu "eau douce" ?

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CANIS a écrit:
La pêche loisir dans tous les milieux ? Ou la pêche en milieu "eau douce" ?

Pourquoi? Tu pêches en mer? Wink

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J'ai été très étonnée cet été de voir plusieurs pêcheurs amateurs locaux pêcher des truites trop petites et ne pas les remettre à l'eau, tout cela dans un endroit très fréquenté par les touristes, les plans d'eau de la foêt d'Irati, en bord de route et de pâturages d'alpage .....
Visiblement assurés de toute impunité, pas un garde-pêche à l'horizon, il faut voir comment ils traitaient les poissons!
"P.tain, la sa..pe, t'as vu le coup qu'elle m'a fait?
Elle va me le payer celle-là, quelle c.nne alors!"
Le tout sous les yeux et les oreilles des jeunes vacanciers.
Une honte. :vomi:
Qui pourrais-je appeler pour relater ces faits? Shocked

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Louva, je respecte ta position et tes valeurs.

Tu dis que scientifiquement l'homme n'est pas fait pour manger de la viande...ce qui semble inclure le poisson. As-tu une source? Parce que habituellement le régime alimentaire d'un être vivant x est déterminé par ses besoins nutritionnels + ses prédispositions à transformer et à assimiler les aliments. Or, dans le cas de l'humain, tout son système est fait pour manger de la viande et du poisson. D'ailleurs l'homme, bien avant homo sapiens mangait de la viande.

Moi aussi j'essaie d'être végétarien le plus possible. Cependant, je ne me gêne pas pour manger du poisson et des viandes sauvages. Ce que la nature demande, c'est de la respecter dans son intégrité. Tous les animaux comprennent les lois de la nature, et l'acceptent très bien. Ce qu'ils ne comprennent pas et n'acceptent pas, c'est la destruction de leur environnement.

Oui c'est possible d'être végétarien et de ne rien manquer en nutriments, mais alors il faut que cela soit particulièrement diversifié, et implique que tu peux difficilement faire tout pousser dans ton jardin. Ainsi, il serait facile de te demander d'où proviennent tous les fruits et les légumes que tu mange; quelles sont les conditions d'agriculture; manges-tu 100% bio ou encourages-tu l'utilisation de pesticides; tes fruits et tes légumes, par quel moyen de transport polluant te sont-ils acheminés...par bateau, par avion, par camion?

Tu vois, si l'on se soumettait tous aux lois de la nature, l'environnement serait sain et nos frères les Animaux ne connaîtraient pas la souffrance qu'ils connaissent actuellement.

amicalement

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La brigade départementale du Conseil Supérieur de la Pêche, Etablissement Public d'Etat chargé de la connaissance et de la protection des écosystèmes aquatiques continentaux.
www.csp.ecologie.gouv.fr

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CANIS a écrit:
mayegan a écrit:
Pour le poisson, l'interprétation du stimulus se limite à la survie, alors que pour les mammifères, il y a interprétation psychologique, via le système limbique, de cette douleur.

Lorsque tu parles d'interprétation psychologique, tu parles d'interprétation psychologique émotive ?


Il s'agit de l'interprétation faite par le néocortex (quelle aire?..je n'en sais rien) suite à l'émotion initialement ressentie par le système limbique. L'interprétation devient alors très subjective car une peur pour un individu peu être un plaisir pour un autre. Le poisson n'a donc aucun de ces deux niveaux de la production de l'émotion et de son interprétation subjective.

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Lou d'Arabie, ces gens ne devraient même pas avoir le droit de pêcher. Il y en a partout des gens comme ca. On ne peut pas faire grand chose ponctuellement, mais l'on peut apprendre aux enfants à respecter la nature et toute forme de vie.

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Merci, j'ai leur mail pour les Pyrénées Atlantiques à Pau, je m'en occupe illico, mais j'aurais préféré un n° de téléphone, c'est plus direct, impossible pour eux d'éviter la foudre.... Rolling Eyes

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Ugatza a écrit:
CANIS a écrit:
La pêche loisir dans tous les milieux ? Ou la pêche en milieu "eau douce" ?

Pourquoi? Tu pêches en mer? Wink

Il y a quelques années… Mais depuis…terminados ! Plus l'âge de passer une partie de la nuit sur les rochets :farao: .

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Louva a écrit:
mayegan a écrit:
Par contre, j'espère que l'on ne condamne pas la pêche personnelle ici, car je ne comprendrais pas le point de vue. Les Oiseaux pêchent, les Ours pêchent, je pêche aussi. Cela fait partie de la nature. Être contre la pêche serait être contre la nature et n'avoir aucune connection avec elle.


Scientifiquement parlant l'homme n'est pas fait pour manger de la viande pour de multiples raisons (intestin trop long, absence de griffes, de dention de carnivore...) avancée entre autre par George Cuvier...

Bon après chaucun fait comme il veut, je ne cautionne en aucun cas la pêche à grande échelle et l'élevage de poissons, mais personnellement je ne pêche plus (oui avant je pêchait avec mon père mais on relachait les poissons) par respect envers eux. J'aime les poissons, je n'en ai pas besoin pour survivre alors je n'ai aucune raison de les tuer.


D'accord avec Louva. Je pense que nous avons suffisamment le choix niveau aliments pour ne pas faire de concurrence inutile/supplémentaire à ces animaux (pour lesquels le poisson est une base indispensable à leur régime alimentaire) dont les ressources sont déjà fortement menacées par les diverses pollutions et la réduction de leur territoire.

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Mayegan : J'espère que tu assommes tes poissons une fois pour toutes après les avoir pêchés, au lieu de les laisser agoniser lentement ...?
Les animaux qui pêchent consomment sur place en suivant, pas même le temps de réaliser pour le poisson!

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Bien sûr Lou d'Arabie, j'assome aussitôt que le poisson est rendu dans le canot, même s'ils ont un cerveau reptilien. Mais c'est loin d'être tous les pêcheurs qui font ca. Puis ca va mieux aussi pour retirer l'hamecon.

En moins d'une minute les entrailles du poisson sont retournées dans l'eau, car il faut remettre tous les restes du poisson dans l'eau où il a été pêché pour que son esprit y demeure et qu'il puisse ainsi guider les siens. C'est aussi une façon d'honnorer le poisson.

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Dans notre tradition nous honorons tous les animaux ou toutes les plantes que nous prélevons. Si nous devons tuer un mammifère entre autres, pour se nourrir, il y a un rituel de prière que l'on fait sur l'animal. C'est normalement une prière pour le remercier et l'honnorer. Ensuite, toutes les parties de l'animal sont utilisées. Ca passe de la bouffe, aux objets utilitaires, puis jusqu'à l'artisanat. C'est la façon ultime de l'honnorer. Il y a d'autres rituels pour honnorer que je discuterai pas ici silent

Pour les arbres...lorsqu'il est nécessaire d'en utiliser des vivants plutôt que des morts, la façon de l'honnorer est de déposer du tabac à sa coupe. C'est un hommage pour l'arbre et un remerciement pour la Mère (Terre).

...puis pour le poisson, c'est les entrailles et les restes. Voilà tout.

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C'est super de rendre les entrailles des poissons à la mer!
Et c'est un fait nouveau en France : désormais quand baleines, dauphins ou autres grands animaux marins viendront s'échouer sur nos côtes des chalutiers ont pour mission de les rendre à la mer, où ils nourriront toute une faune de poissons qui sont spoliés par les pêcheurs de plus en plus gourmands.
Le cadavre d'une baleine est une manne, tout un petit monde se recrée dans les grands fonds autour de sa carcasse. Razz

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Lou d'Arabie a écrit:
C'est super de rendre les entrailles des poissons à la mer!
Et c'est un fait nouveau en France : désormais quand baleines, dauphins ou autres grands animaux marins viendront s'échouer sur nos côtes des chalutiers ont pour mission de les rendre à la mer, où ils nourriront toute une faune de poissons qui sont spoliés par les pêcheurs de plus en plus gourmands.
Le cadavre d'une baleine est une manne, tout un petit monde se recrée dans les grands fonds autour de sa carcasse. Razz

Soit c'est de l'humour au 36eme degré, soit tu es à coté de la plaque. confused

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Moitié-moitié....
Oui, les filets dérivants, les ondes des sous-marins, le morbillivirus, l'appel du mâle dominant et Dieu sait quoi encore sont responsables de la mort de centaines de baleines et dauphins qui viennent s'échouer chaque année sur les côtes françaises.
D'un autre côté des biologistes se sont aperçus qu'"avant" un cadavre de baleine qui coulait en pleine mer recréait un petit monde. De là cettte initiative de les remorquer dorénavant en pleine mer.
Je relate des faits. Si tu décèles une connerie tu me le dis! Shocked

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Citation :
..puis pour le poisson, c'est les entrailles et les restes. Voilà tout.


C'est ce que pratique encore nos pecheurs ( au moins en mediterannée ... et pour ceux que je frequente ) de nos jours .....

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Lou d'Arabie, c'est un rituel amérindien. Ces personnes respectent 100fois plus la nature que nous ne le feront jamais ici, alors ne compare pas s'il te plait. Rolling Eyes

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Tout n'est pas rose là-bas non plus.... Rolling Eyes
La culture inuit reste plus vivante qu'il ne paraît de l'extérieur, et les conceptions du monde comme les valeurs qu'elle porte demeurent prégnantes dans la pensée de tous, plus vivement au Groenland, au Nunavik (Nord Québec) et au Nunavut (Canada), où la langue vernaculaire de tous reste l’inuktitut. En témoignent notamment les fréquents conflits soulevés par les programmes de gestion de la faune, où les Inuit opposent leur conception holiste de la nature à celle des scientifiques et des écologistes, qui exercent de multiples pressions pour limiter les activités cynégétiques des peuples chasseurs. L'insistance des Inuit canadiens à voir inscrit dans les accords du Nunavut leur droit à organiser une chasse annuelle à la baleine franche, demande accordée, est à ce titre hautement significative. Pour eux, chasser la baleine, c'est maintenir ce lien essentiel entre eux-mêmes et le gibier, qui pourrait être fâché de se voir délaissé et se venger en ne venant plus s'offrir aux chasseurs. Plus qu'une mise à mort, la chasse est pour les Inuit une expérience ontologique, individuelle et collective, dont l'enjeu est la place de l'homme dans une nature dont il fait intégralement partie.

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Lou d'Arabie, la mentalité des Autochtones de mon coin, c'est que la chasse et la pêche qui nous a toujours fait vivre, est un droit inaliénable (le traité anglais de 1763 nous le garantissait d'ailleurs), et avec raison. En fait, nous ne devrions même pas avoir à demander la permission. De moins en moins d'Amérindiens et Métis dépendent uniquement de la pêche et de la chasse pour survivre. Mais en ce qui concerne les Inuits, c'est toujours le cas.

De l'autre côté, il y a la pensée objective de l'environnement, et les scientifiques. Je suis de ceux qui militent dans la communauté pour que les études scientifiques soient prises en compte, et que l'on module ainsi nos activités de pêche et de chasse, même lorsque cela est dans un dessein réel de subsistance. Les critiques de certains membres de la communauté est que c'est l'homme blanc qui a tout masscré l'écosytème et que, subséquemment nous n'avons pas de leçons à recevoir d'eux, puisque nos ancêtres ont toujours sû préserver l'équilibre. Soit, mais maintenant, la situation est ce qu'elle est, et des espèces sont en danger.

Mais malheureusement, les choses ne sont pas aussi claires, et tout tombe dans l'absurde. Pendant que l'on essaie d'être objectifs et d'écouter les recommandations sicentifiques, le gouvernement donne à pleine pochetée des permis de pêche au Saumon aux étasuniens...entre autres. Donc finalement, nous sommes victime d'une système d'équation où nos droits vs le nombre de prises est tout simplement transféré vers une autre partie. En ce qui concerne les Baleines, il est évidemment plus facile pour les scientifiques et le gouvernement de taper sur la tête d'Inuits sans défense politique et juridique, que de taper sur le Japon qui continue la chasse à outrance, ou encore de taper sur les agriculteurs et autres industriels qui font crever les Baleines du Saint-Laurent avec leurs déchets toxiques.

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mayegan a écrit:
En ce qui concerne les Baleines, il est évidemment plus facile pour les scientifiques et le gouvernement de taper sur la tête d'Inuits sans défense politique et juridique, que de taper sur le Japon qui continue la chasse à outrance, ou encore de taper sur les agriculteurs et autres industriels qui font crever les Baleines du Saint-Laurent avec leurs déchets toxiques.


Bien d'accord avec toi sur ce coup là!!!
C'est vrai qu'on ne peut pas arrêter le Japon alors que les inuits c'est plus facile...histoire d'intérêts encore une fois

Mais par contre quand tu dis qu'on ne devrais pas avoir à demander le permis de chasse là il ne faut pas exagérer nous aussi au XVIIème on vivait de la chasse et de la pèche mais bon les temps change et moi je trouve qu'on ne devrait plutôt donner le droit à personne de chasser parce que les gens font n'importe quoi!!!

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animalelectro a écrit:

Mais par contre quand tu dis qu'on ne devrais pas avoir à demander le permis de chasse là il ne faut pas exagérer nous aussi au XVIIème on vivait de la chasse et de la pèche mais bon les temps change et moi je trouve qu'on ne devrait plutôt donner le droit à personne de chasser parce que les gens font n'importe quoi!!!

Pas d'accord avec toi...
C'est le problème de la colonisation. Jamais les Amérindiens n'ont mis en péril une seule espèce et ils ont la légitimité pour vivre selon leur culture.

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Ugatza a écrit:
animalelectro a écrit:

Mais par contre quand tu dis qu'on ne devrais pas avoir à demander le permis de chasse là il ne faut pas exagérer nous aussi au XVIIème on vivait de la chasse et de la pèche mais bon les temps change et moi je trouve qu'on ne devrait plutôt donner le droit à personne de chasser parce que les gens font n'importe quoi!!!

Pas d'accord avec toi...
C'est le problème de la colonisation. Jamais les Amérindiens n'ont mis en péril une seule espèce et ils ont la légitimité pour vivre selon leur culture.


Ouai ok mais maintenant les amérindiens (la plupart...enfin je crois) font parti de la société et dans la société y a des règles!!!
Je veux bien qu'ils n'ont jamais mis une espèce en péril mais ils font parti désormais d'un Etat

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Comme l'a rappelé Mayegan, les rapports entre les Amérindiens et la socièté coloniale sont définis par des traités...

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Animalelectro, lorsque le Canada a été formé officiellement (constitution) en 1867, les représentants de 2 peuples (sans aucun référendum et sans aucune permission de leur peuple respectif ceci dit) à savoir les Anglais du haut-canada et les canadiens (francos) du bas canada, ont signé la constitution du pays. Aucun groupe autochtone n'a été évidemment invité ou ni même n'a été consulté à participer de près ou de loin à la constitution de ce pays. Dans cette même constitution, les autochtones ne sont pas des citoyens en droit. Alors comment peut-on leur demander d'obéir et de s'intégrer à un système qui leur est imposé, sans pouvoir y participer, et complètement étranger? C'est un peu comme de demander aux Irakiens d'obéir aux lois étasuniennes. Les Autochtones sont un peu comme des méthèques en droit.

Mais même si plusieurs d'entre nous se sont intégrés à la société, nous ne sommes que partiellement intégrés (pour ceux qui le sont). Nous avons un besoin vital de nous retrouver constamment dans le bois et poursuivre nos activités traditionnelles, sinon c'est la dépression puis la mort pour plusieurs d'entre nous. Nous empêcher de pratiquer nos pratiques ancestrales, c'est comme de mettre un oiseau en cage: c'est contre-nature et cela nous tue. Alors pourquoi rester en vie dans ce cas? Personnellement si demain matin je n'avais plus le droit de pêcher, je ne crois pas que je voudrais rester en vie. Car pour nous la pêche ca s'apprend alors que l'on est encore aux couches. Et outre le fait de manger du poisson sauvage, la pêche signifie beaucoup plus que cela. C'est difficile à expliquer, mais c'est comme le lien qui nous unit à notre mère et à la vie. C'est notre raison de vivre et tout le sens de notre vie. Entre autres la pêche ne se limite pas à lancer une ligne à l'eau. C'est une sorte de long processus spirituel; tout au long de sa vie le pêcheur entre de plus en plus dans l'intimité de la Terre, et connait de plus en plus les secrets de ses entrailles...ce qui lui permet au fil du temps de savoir lire la nature (et donc de trouver le poisson) comme s'il lisait un livre. Et c'est grâce à ce lien que l'autochtone trouve un sens à la vie.

Si les blancs se sont donnés un système de permis, c'est leur affaire. Mais ils n'ont pas à nous imposer ce système qu'ils essaient de superposer sur notre société, alors qu'ils devraient le juxtaposer - en passant les permis sont déjà absents selon certaines conditions et selon certaines "classes" d'autochtones. Établir un système de permis c'est dire que la faune appartient au gouvernement. Et c'est d'ailleurs réellement ce que pense le gouvernement. Et puis c'est ce même système de permis qui a permis l'extinction complète du Loup au sud du Saint-Laurent, et qui permet sa chasse sans aucune limite de quota, au nord du Saint-Laurent.

Et puis c'est pas hyper crédible ce système. Le gouvernement va te poursuivre au pénal parce que tu as pêché une truite de trop, mais va se fermer les yeux sur l'industrie qui vient jeter ses déchets dans la rivière et la rendre biologiquement morte en l'espace de quelques semaines.

...mais on s'écarte du sujet là Wink

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animalelectro a écrit:

Mais par contre quand tu dis qu'on ne devrais pas avoir à demander le permis de chasse là il ne faut pas exagérer nous aussi au XVIIème on vivait de la chasse et de la pèche mais bon les temps change et moi je trouve qu'on ne devrait plutôt donner le droit à personne de chasser parce que les gens font n'importe quoi!!!


On ne parle pas du 17e siècle: cela ne fait que quelques dizaines d'années que certaines de nos familles peuvent vivre sans devoir absolument chasser et pêcher. Beaucoup des 50 ans et + sont en vie aujourd'hui uniquement grâce à l'Orignal ou le Caribou.

Les Mohawks, les Abénakis et les Wendats, sont les rares communautés qui n'ont plus besoin de la chasse et de la pêche pour vivre. La plupart des autres communautés en ont encore besoin, surtout celles au nord du fleuve.

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