Louis08 0 Posté(e) le 23 décembre 2006 Citation: L'élevage ovin a PARTOUT un gros problème de rentabilité, à tel point que l'élevage n'est plus qu'une activité d'appoint, source supplémentaire de revenus Louis répond :Bien sûr. Il est d'ailleurs préférable d'avoir de grosses exploitations en stabulation libre, trés polluantes, pour engraisser industriellement avec des farines animales.... C'est effectivement plus rentable..Au fait, en Allemagne, c'est la viticulture qui est une activité d'appoint... Et Ugatza dit : 1) Ce n'est pas de l'Allemagne que nous parlons. Louis répond : Exact. mais les aides dont il est question sont des aides liés à la PAC (Politique Agricole commune) donc européenne dont bénéficie toute l'agriculture dont l'élevage de montagne. La pluriactivité est encouragée depuis trés longtemps en montagne et ailleurs et est un état de fait de la précarité des emplois sur toute la France. Cette pluriactivité existe aussi dans la viticulture en Languedoc comme en Allemagne et bénéficie aussi d'aides. Cessons de toujours montrer du doigt uniquement les éleveurs pyrénéens. Ceci n'a aucun sens. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nemrod111 0 Posté(e) le 23 décembre 2006 Salut, Pour ma gouverne : je connais les primes à l'hectare, les primes à la vache, mais qu'en est-il des primes pour une éleveur de brebis en montagne? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 23 décembre 2006 Citation :Exact. mais les aides dont il est question sont des aides liés à la PAC (Politique Agricole commune) donc européenne dont bénéficie toute l'agriculture dont l'élevage de montagne. La pluriactivité est encouragée depuis trés longtemps en montagne et ailleurs et est un état de fait de la précarité des emplois sur toute la France. Cette pluriactivité existe aussi dans la viticulture en Languedoc comme en Allemagne et bénéficie aussi d'aides. Cessons de toujours montrer du doigt uniquement les éleveurs pyrénéens. Ceci n'a aucun sens. Ben, moi j'en suis sûr qu'il y a du fric pour l'élévage !! On va prendre un exemple au "hasard". Un département des Pyrénées...mais c'est au hasard Source : http://ddaf.ariege.agriculture.gouv.fr/ rubrique : "La réparttion directe des aides aux exploitations agricoles" En préambule : En 2004, les exploitations agricoles ariégeoises ont reçu un total de 44,3 millions d'euros d'aides directes (aides aux investissements non comprises). En 2004, 2 133 agriculteurs ariégeois ont reçu une des cinq aides directes suivantes (voir page 2) : - aides aux surfaces - PMTVA (vaches allaitantes) - PBC (brebis et chèvres) - PSBM (bovins mâles) - PAB (abattage bovins) Cela représente au total 29 millions €, soit une moyenne de 13 583 euros par dossier – moitié aides aux cultures, moitié aides au bétail. Petit tableau explicatif : Commentaire qui va avec : En 2004, au niveau national, le premier pilier de la PAC est de loin le plus important : à elles seules, les cinq aides étudiées ici représentent 80 % des subventions directes. C'est moins vrai en Ariège (65 % pour les cinq aides) où il faut donc compter aussi avec le deuxième pilier. Or les deux principales aides de ce dernier, à savoir l'Indemnité compensatoire de handicaps naturels et la Prime herbagère agroenvironnementale sont toutes deux plafonnées(3). Le tableau ci-dessous fait d'ailleurs état, pour ces deux aides, de rapports interdéciles relativement peu élevés : 7 pour l'ICHN, 8 pour la PHAE. Dès lors, si l'on s'en tient non plus à cinq, mais à sept aides, les disparités se font moins fortes : le rapport interdécile passe de 41 à 36. Parallèlement, avec la prise en compte de ces deux aides supplémentaires, les montants augmentent sensiblement. La moyenne s'établit à 17 484 €, la médiane à 12 440 € (autrement dit la moitié des bénéficiaires perçoivent plus), et la valeur du 9e décile est de 38 602 € (autrement dit : ils sont 10 % à percevoir au moins ce montant). Eh oui, moonfleet tu n'as pas tout compris !! Les z'écolos des villes comme tu dis si bien, ils y participent pour beaucoup pour l'octroi de cet argent...non ? 17 484 € / 12 = 1 457 € par mois pour l'exploitant, les chomeurs en touchent-ils autant, les artisans aussi ?? Et je passe sur les primes à la prédation ...mais enfin cet exemple ne vaut que pour l'Ariège il y a encore 8 départements Pyrénéens, on continue ??? Car ces aides sont valables du sud au nord de la France... et pour finir : La toute prochaine réforme de la PAC, dès 2006, va découpler en partie les aides du premier pilier et l'acte de production. Les subventions précédemment attribuées sur la base des surfaces cultivées ou du nombre d’animaux détenus seront recalculées : les exploitants se verront attribuer une enveloppe globale basée sur les aides reçues en moyenne entre 2000 et 2002. Ils seront alors libres d’orienter leur production indépendamment des aides reçues — voire de ne rien produire — sous réserve d’un entretien de leurs terres dans de bonnes conditions agroenvironnementales. Ca va coûter plus cher que les ours, non ??? de verser de l'argent pour ne rien produire. C'est bien cette politique que tu soutiens Dollo non ? J'ai d'autres études et documents officiels pour les alpes si tu veux...Tu vois il faut toujours tout relativiser...les pauvres subventions que tu dénonces avec tant de virulence pour l'ours ne sont vraiment qu'une goutte d'eau en comparaison... de ces sommes astronomiques... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Louis08 0 Posté(e) le 23 décembre 2006 Tu as d'autres références ici dont celle que tu cites : http://www.pyrenees-pireneus.com/Pastoralisme-aides.htm Note aussi que l'Ariège ce n'est pas que de la montagne mais aussid e la plaine et tous les troupeaux ne transhument pas. pourtant ils ont des aides aussi... les céréaliers également.... et c'est comme cela dans toute la France Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nemrod111 0 Posté(e) le 23 décembre 2006 Michel a écrit:Ca va coûter plus cher que les ours, non ??? de verser de l'argent pour ne rien produire. C'est bien cette politique que tu soutiens Dollo non ? Salut Michel, je ne te savais pas si libéral ; alors comme ca pour recevoir de l'argent il faut produire?? Que comptes-tu faire de tous les fonctionnaires qui ne produisent rien non plus?? Bon, je file, on m'attend avant d'avoir Ugatza sur le dos Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 23 décembre 2006 Louis a écrit:Citation:L'élevage ovin a PARTOUT un gros problème de rentabilité, à tel point que l'élevage n'est plus qu'une activité d'appoint, source supplémentaire de revenus Louis répond :Bien sûr. Il est d'ailleurs préférable d'avoir de grosses exploitations en stabulation libre, trés polluantes, pour engraisser industriellement avec des farines animales.... C'est effectivement plus rentable..Au fait, en Allemagne, c'est la viticulture qui est une activité d'appoint...Et Ugatza dit : 1) Ce n'est pas de l'Allemagne que nous parlons.Louis répond :Exact. mais les aides dont il est question sont des aides liés à la PAC (Politique Agricole commune) donc européenne dont bénéficie toute l'agriculture dont l'élevage de montagne.La pluriactivité est encouragée depuis trés longtemps en montagne et ailleurs et est un état de fait de la précarité des emplois sur toute la France.Cette pluriactivité existe aussi dans la viticulture en Languedoc comme en Allemagne et bénéficie aussi d'aides. Cessons de toujours montrer du doigt uniquement les éleveurs pyrénéens. Ceci n'a aucun sens. Cette pluri-activité allemande n'entre pas en conflit avec l'application de la politique européenne de préservation des espèces animales... On ne peut pas d'un côté accepter les aides agro-environnementales de l'Europe des contribuables et refuser les ours voulus par l'Europe et ses contribuables... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 23 décembre 2006 Nemrod a écrit:Michel a écrit:Ca va coûter plus cher que les ours, non ??? de verser de l'argent pour ne rien produire.C'est bien cette politique que tu soutiens Dollo non ? Salut Michel, je ne te savais pas si libéral ; alors comme ca pour recevoir de l'argent il faut produire??Que comptes-tu faire de tous les fonctionnaires qui ne produisent rien non plus??Bon, je file, on m'attend avant d'avoir Ugatza sur le dos Oui, d'autant plus que c'est hors sujet... Sinon, c'est quand tu veux...:184: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 23 décembre 2006 Louis a écrit:Tu as d'autres références ici dont celle que tu cites : http://www.pyrenees-pireneus.com/Pastoralisme-aides.htmNote aussi que l'Ariège ce n'est pas que de la montagne mais aussid e la plaine et tous les troupeaux ne transhument pas. pourtant ils ont des aides aussi... les céréaliers également.... et c'est comme cela dans toute la France Bla-bla-bla... Le problème de la cohabitation avec les ours ne se pose pas avec ceux-là! On veut continuer à parler de l'Ariège?Ugatza Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 23 décembre 2006 Louis a écrit:Tu as d'autres références ici dont celle que tu cites : http://www.pyrenees-pireneus.com/Pastoralisme-aides.htm Note aussi que l'Ariège ce n'est pas que de la montagne mais aussid e la plaine et tous les troupeaux ne transhument pas. pourtant ils ont des aides aussi... les céréaliers également.... et c'est comme cela dans toute la France T'es un marrant toi !! Tu sais lire ? Tu essaies encore de noyer le poisson ? ce n'est pas ce que je dit : les agriculteurs touchent des aides dans toute la France. Mais là, il est surtout question des primes touchées par les éleveurs..je prennais au "hasard" un département ou des ours ont été rélachés...et il y en a Huit autres Pyrénéens...Alors ce fric...qui le distribue aux éleveurs...les lillois, les parisiens, les bretons, les alsaciens n'y participent-ils-pas à l'entretien de tes Pyrénées à travers l'élevage primé ? Ton site, tu sais ce j'en pense...à par mettre des liens sur ton site tu n'a pas grand chose à répondre...mon pauvre Louis... car sur ton site ce ne sont que tes élucubrations mes sources proviennet de l'état...pas de mon site... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Louis08 0 Posté(e) le 23 décembre 2006 Ugatza écrit : Cette pluri-activité allemande n'entre pas en conflit avec l'application de la politique européenne de préservation des espèces animales...C'est vrai. Il n'y a plus de faune sauvage. Au moins les choses sont claires et les agriculteurs tranquilles. Ugatza écrit : On ne peut pas d'un côté accepter les aides agro-environnementales de l'Europe des contribuables et refuser les ours voulus par l'Europe et ses contribuables... Pour les dernier lâcher, l'Europe n'a jamais rien demandé et n'a rien financé. Il ne faut pas confondre avec le premier programme LIFE 1996 - 2000. Par contre quelques associations de protection de l'ours touche encore de l'argent des contribuables européens hors programme de renforcement français dans le cadre d'un programme LIFE - Coex http://www.pyrenees-pireneus.com/ECOLO-COEXLIFE.htm Décidément il y a des gens trés adroits, plus adroits que les éleveurs, pour toucher de l'argent sans rien faire. Beaucoup d'éleveurs en dehors du Béarn, sefusent les aides ours. Les groupements pastoraux préférent investir sur leurs fonds et rester indépendant plutôt que de toucher l'argent de l'ours. Il ne faut pas oublier de le dire. Ils n'acceptent que les indemnisation et à la condition, depuis quelques jours, que ces indemnités ne transitent pas par des associations de protection des ours comme le FIEP, organisme qui vient d'ailleurs de quitter la commission d'indemnisation des Pyrénées-Atlantiques. C'est devenu une habitude au FIEP de pratiques la chaise vide poiur protester contre ceux qui ne sotn pas d'accord avec eux (drôle de volonté de concertation dont a vu les capacités et limites à l'IPHB auquel elle particiupait sans jamais avoir rien dénoncé en 10 ans... curieux quand même !) Voilà pour les aides.... Mais il n'est pas à exclire que la justice s'y intéresse. Le rapport Bonrepaux est assez édifiant et il est loin d'avoir tout vu. http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Renforcement2006-cout-AssembleeNationale.pdf Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 23 décembre 2006 Louis a écrit: Beaucoup d'éleveurs en dehors du Béarn, sefusent les aides ours. Les groupements pastoraux préférent investir sur leurs fonds et rester indépendant plutôt que de toucher l'argent de l'ours. Il ne faut pas oublier de le dire. Ils n'acceptent que les indemnisation et à la condition, depuis quelques jours, que ces indemnités ne transitent pas par des associations de protection des ours comme le FIEP, organisme qui vient d'ailleurs de quitter la commission d'indemnisation des Pyrénées-Atlantiques. C'est devenu une habitude au FIEP de pratiques la chaise vide poiur protester contre ceux qui ne sotn pas d'accord avec eux (drôle de volonté de concertation dont a vu les capacités et limites à l'IPHB auquel elle particiupait sans jamais avoir rien dénoncé en 10 ans... curieux quand même !) Voilà pour les aides.... Mais les aides pour indemnisation des victimes, par rapport aux somme colossales que je t'ai étalées, c'est rien du tout, Dollo conviens en, ne soit pas de mauvaise foi comme toujours... Ce ne sont pas les quelques indemnisations de brebis tuées par l'ours qui ruinent les contribuables que nous sommes...Par contre las proimes touchées directement par les éleveurs et n'ont trait aucunement à l'ourd celles là Dollo tu n'en parles pas, pourquoi ? Ton copain Bonrepeaux, et tes potes de l'AEM non plus d'ailleurs... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Louis08 0 Posté(e) le 23 décembre 2006 J'ai le regret de constater que tu mélanges vraiment toutes les aides. Repose toi et réfléchi. Ce sera mieux aprés. Relis bien le document... Pour l'Ariège, renseigne toi aussi pour savoir où se trouve la plus grosse production le lait de caprins et ovins Même chose pour les bovins Ce ne sotn que quelques exemples... Vas voir aussi les autres départements hors Pyrénées Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 23 décembre 2006 Louis a écrit:J'ai le regret de constater que tu mélanges vraiment toutes les aides. Repose toi et réfléchi. Ce sera mieux aprés. Relis bien le document... Pour l'Ariège, renseigne toi aussi pour savoir où se trouve la plus grosse production le lait de caprins et ovins Même chose pour les bovins Ce ne sotn que quelques exemples... Vas voir aussi les autres départements hors Pyrénées Attends, mauvaiuse foi évidente, je ne mélange rien, tu veux me faire passer pour un imbécile ? C'est toi qui critiques les sommes soit disant exhorbitantes sorties pour l'indemnisation des quelques malheureuses brebis dévorées ou les quelques ruches détruites. Je te répond donc que les aides hors ours et celle là accueillies a bras ouvert par tes copains les éleveurs tant de bovins que d'ovins, tant Pyrénéens, qu'Alpins, ou du massif cental sont des milliers de fois supérieures aux premières citées...Mais bien sûr ça t'arrange d'essayer de rabaisser les gens en disant qu'ils ne comprennent rien et mélande tout...mais mon pauvre ton jeu est éventé depuis longtemps... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 23 décembre 2006 Louis a écrit:Ugatza écrit : Cette pluri-activité allemande n'entre pas en conflit avec l'application de la politique européenne de préservation des espèces animales...C'est vrai. Il n'y a plus de faune sauvage. Au moins les choses sont claires et les agriculteurs tranquilles.Et alors?Le problème n'est pas là...La pluri-activité des éleveurs français les conduit à toucher des aides pour "élever des bêtes" sans surveillance et sans protection, parce qu'ils ne peuvent être à la fois dans la vallée et sur les estives.Cette activité leur apporte un revenu d'appoint qui coûte cher au contribuable...et malgré tout certains s'opposent à la politique de conservation de l'Ours soutenue par les contribuables.Un peu dur à avaler, non?Louis a écrit:Ugatza écrit : On ne peut pas d'un côté accepter les aides agro-environnementales de l'Europe des contribuables et refuser les ours voulus par l'Europe et ses contribuables...Pour les dernier lâcher, l'Europe n'a jamais rien demandé et n'a rien financé. Il ne faut pas confondre avec le premier programme LIFE 1996 - 2000.Par contre quelques associations de protection de l'ours touche encore de l'argent des contribuables européens hors programme de renforcement français dans le cadre d'un programme LIFE - Coex http://www.pyrenees-pireneus.com/ECOLO-COEXLIFE.htm Décidément il y a des gens trés adroits, plus adroits que les éleveurs, pour toucher de l'argent sans rien faire.Beaucoup d'éleveurs en dehors du Béarn, sefusent les aides ours. Les groupements pastoraux préférent investir sur leurs fonds et rester indépendant plutôt que de toucher l'argent de l'ours. Il ne faut pas oublier de le dire.Ils n'acceptent que les indemnisation et à la condition, depuis quelques jours, que ces indemnités ne transitent pas par des associations de protection des ours comme le FIEP, organisme qui vient d'ailleurs de quitter la commission d'indemnisation des Pyrénées-Atlantiques. C'est devenu une habitude au FIEP de pratiques la chaise vide poiur protester contre ceux qui ne sotn pas d'accord avec eux (drôle de volonté de concertation dont a vu les capacités et limites à l'IPHB auquel elle particiupait sans jamais avoir rien dénoncé en 10 ans... curieux quand même !)Voilà pour les aides....Mais il n'est pas à exclire que la justice s'y intéresse. Le rapport Bonrepaux est assez édifiant et il est loin d'avoir tout vu. http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Renforcement2006-cout-AssembleeNationale.pdfC'est Vous qui ne voulez pas comprendre. Vous comptez utiliser un artifice de raisonnement qui consiste à séparer le problème en deux.1) Sans les aides publiques, l'élevage ovin n'existerait plus, surtout en montagne.2) Certains éleveurs s'opposent à la volonté et aux engagements publics.Ugatza PS : concernant le FIEP, je n'ai trouvé aucune confirmation de ce que vous dites... Un petit lien? Attention! Pointant vers autre chose que vos propres affirmations sur votre propre site... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Louis08 0 Posté(e) le 23 décembre 2006 Ugatza écrit : "...pour "élever des bêtes" sans surveillance et sans protection, parce qu'ils ne peuvent être à la fois dans la vallée et sur les estives." Si elles sont surveillées même si vous ne le voyez pas. Elles sont surveillées mais non gardées en permanence. Mais encore faut-il savoir ce qu'est surveillé un troupeau et gardé un troupeau. Un troupeau parqué en Bretagne n'est pas gardé. Il est surveillé. En montagne, le parc est fait d'un environnement naturel et non d'une clôture. C'est ce qui vous fait dire qu'elles sont abandonnées Une notion qui finit par faire rire tout le monde. Mais bon.... Dites toujours qu'elles sont abandonnées. Nous on dira qu'elles sont en liberté surveillées. Il en a toujours été ainsi.... C'st ce qu'on appelle les pratiques pastorales.... et les aides sont les mêmes qu'en Bretagne à quelques petite bricoles prêts. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 23 décembre 2006 En Bretagne, il n' y a pas d'ours, ni de loups... En plus, les troupeaux sont dans des enclos. L'environnement naturel, accidenté, est bien plus dangereux pour le bétail qu'une prairie close... Et c'est TOUT LE CONTRAIRE d'une clôture. Soyons sérieux, enfin! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Louis08 0 Posté(e) le 24 décembre 2006 Soyons sérieux, enfin! C'est bien ce qu'il faut dire. Mais là j'ai la manifestation d'une personne qui ne connait pas bien le sujet (même pas du tout) du pastoralisme. On s'en tiendra là. Bonnes fêtes, je préfére aller m'amuser. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 24 décembre 2006 Alors ça, il fallait oser... Visiblement vous n'avez qu'une connaissance livresque et très superficiellle des sujets que vous abordez. Je connais mieux que vous l'Histoire du pastoralisme...en Ariège en tous cas.Vous voulez des photos, de la documentation? /viewtopic.forum?p=8305&highlight=#8305 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Michel23 0 Posté(e) le 24 décembre 2006 Au sujet du maintient de la biodiversité dans les montagnes grâce aux éleveurs. Détiens-tu vraiment la vérité,Dollo, lorsque tu nous surines cela à longueur de post ? Petit rappel (par un soi-disant néophyte...) de ce que devrait être le métier de berger. Car toi tu es incapable de nous le dire...et on verra que tout est lié...et il ne faut 3 pages pour en parler... La Protection des estives Le berger est indispensable (à l’heure actuelle, il n’y en pas beaucoup des bergers, surtout dans le Pyrénées) pour conduire le troupeau là où il doit être et pour maintenir à terme la productivité et la biodiversité de son estive. Pour cela le berger doit : - équilibrer l'offre et la demande en fourrage à toutes les altitudes ; - faire pâturer assez tôt les zones basses pour avoir une bonne repousse à l'automne (début pâture = début de la floraison des rhododendrons); - faire pâturer le haut de l'alpage tardivement et durant une courte période. En août seulement au-dessus de 2300 m et dès le 6 septembre, descendre à l'étage sub-alpin; - Le parcage de nuit peut causer de graves dommages à la végétation. Le berger choisit de préférence les zones déjà sur engraissées et les utilise tant qu'il n'y a pas de problèmes sanitaires. Il déplace régulièrement les parcs de nuit et les utilise une à trois fois au maximum pour éviter l'apparition d'une végétation de reposoir. - A chaque estive son plan spécifique. (Croyez-vous que cela soit vraiment respecté ?) Déjà, jusqu’à présent, tout au moins très récemment on ne pouvait pas vraiment dire qu’il y avait un berger pour garder le troupeau. Ce n’était qu ‘une ou deux visites par semaine… De ce fait, on peut conclure que les modifications d’usage, dans le temps, des estives ont notoirement modifié la biodiversité de certaines zones, et l’on peut remarquer les points suivants : – Dans les quartiers bas qui devraient être pâturés en Juillet, le paysage a tendance à se refermer en raison d’une sous-utilisation sinon d’un abandon de ces zones qui, trop éloignées pour les locaux et trop précoces pour les éleveurs transhumants, ont beaucoup perdu de leur attrait. – Dans les quartiers pâturés en août, les crêtes et les cimes, notamment, demeurent extrêmement fragiles et vulnérables. Les alpages non gardés en sont ici d’autant plus affectés. En effet, la tendance naturelle des brebis est de monter vers les cimes : elles séjournent alors sur les crêtes (zones, souvent, de lithosol et de mode thermique) où croît une végétation fragile qui ne supporte ni le piétinement ni un pâturage trop insistant. Le maintien des facteurs anthropiques, soit la présence d’un nombre suffisant de bergers expérimentés, est à ce titre décisif pour le maintien de la biodiversité. Et c’est là que l’on peut s’apercevoir que ce n’est pas du tout le cas ; et que sur certains pâturages il y a de réels problèmes de biodiversité (proliférations de queyrel ou de nard9). Pourquoi ? Car les règles énumérées ci-dessus ne sont pas respectées ! A cause du loup, à cause de l’ours ? Non !! Alors pourquoi ? Car les pratiques pastorales des anciens bergers n’ont pu se transmettre, du moins en totalité. Les nouveaux bergers ont souvent été amenés à mettre au point dans l’urgence, des savoir-faire spécifiques, non transmis, mais néanmoins indispensables pour gérer, dans les conditions actuelles, des troupeaux aux niveaux de production contrôlés. Marc Mallen et J.C Duclos ont résumé la situation lorsqu’ils écrivent : « Cette absence de transmission du savoir est particulièrement frappante à l’échelle des éleveurs, propriétaires de troupeaux, qui dans de nombreux cas, méconnaissent totalement les alpages qu’ils prennent en location et ignorent les techniques de garde qui conviennent à chacun d’eux. Ils sont éleveurs, au sens propre du terme, même si, par une sorte d’incantation identitaire, ils revendiquent le nom de berger, comme celui de paysan. Se proclamer berger ou paysan leur permet en effet d’affirmer leur rôle d’aménageur global du territoire rural et montagnard. Enfin, l’ambiguïté vient du refus des protecteurs de la nature de s’en remettre au berger qui demeure pourtant, sur les espaces pastoraux d’altitude, l’acteur principal de la préservation ou non de la biodiversité. Les mesures agri-environnementales subventionnent l’éleveur – soit le propriétaire du troupeau – et non le berger, pourtant « seul maître à bord » sur l’alpage. Le surcroît de travail imposé par le cahier des charges, dans le cadre de ces mesures, ne profite pas directement à celui qui effectue le travail sur le terrain » Effectivement, ils sont éleveurs, au sens propre du terme, même si, par une sorte d’incantation identitaire, ils revendiquent le nom de berger, comme celui de paysan. Se proclamer berger ou paysan leur permet en effet d’affirmer ainsi, leur rôle d’aménageur global du territoire rural et montagnard. Un peu de technique normalement pour pouvoir percevoir la PHAE ces pratiques devraient être respectées : Source : Puisque monsieur Dollo a l’air de tout connaître des pratiques de l’élevage il devrait savoir ou la trouver la source (c’est pas sur pyrénée pyrineus machin chose) …Entre nous toutes le préfectures éditent les mêmes documents, ce qui est valable pour les Alpes l’est aussi pour les Pyrénées ou le massif central… PHAE = Prime Herbagère Agri-Environnementale. Cette mesure succède à la prime à l'herbe (PMSEE : Prime au Maintien des Systèmes d'Elevage Extensif) Donc en exemple, attribution de la PHAE du département des Hautes-Alpes. 1 – Condition d’éligibilité du demandeur : Le demandeur doit détenir plus de 10 UGB (Les animaux d'élevage peuvent être évalués en unités de gros bétail UGB (1 vache adulte = 1 UGB) selon une grille d'équivalence (par exemple 1 génisse de moins d'un an = 0,3 UGB, 1 brebis = 0,15 UGB) qui permet de juger de l'importance économique et du caractère plus ou moins intensif de l'élevage (tous animaux confondus) dans une région déterminée.) avec dérogation pour les éleveurs laitiers ovins, bovins caprins à 3 UGB. 2 – Surveillance des animaux : Les animaux doivent être gardés ou situés dans des parcs clos. En parcours d’intersaison la surveillance quotidienne est tolérée. 3 – Taux de spécialisation : Il doit être supérieur à 2/3. Il est calculé comme suit : PP + PT + ES / SAU PP = surface de Prairies Permanentes en ha PT = surface de Prairies Temporaires en ha ES = surface à gestion extensive (estives, alpages, landes, parcours sous couvert forestier) en ha SAU = surface agricole utile en ha 4 – Parcelles pouvant être engagées : L’action 19 A (Qui est la gestion des pâturages par la technique de gardiennage serré et/ou en parc clôturé quelle que soit l’espèce animale) est à limiter aux surfaces fourragères dont le taux de couverture en bois, ou arbustes et broussailles est inférieur ou égal à 50 % (ce qui en général représente 70 ù de l’exploitation) L’action 20 A (Les prairies, outre l’alimentation du bétail jouent un rôle fondamental en terme de qualité des eaux superficielles et souterraines - elles servent en effet de filtre – et sont un élément essentiel du paysage d’une région. Elles permettent à de nombreuses espèces animales et végétales de se reproduire, certaines étant menacées de disparition. De manière à préserver ces milieux, leur entretien et leur gestion doivent être réalisées en limitant leur chargement en bétail. Un troupeau trop important risque par le piétinement et la surconsommation de provoquer la disparition d’espèces animales et végétales fragiles.) s’adresse donc, à toutes les prairies et parcours ouverts comprenant au moins 33 % de bois et arbustes m mécanisables ou pas. Elle concerne donc les prairies temporaires (celles susceptibles d’être labourées) et les prairies permanentes, mais aussi les anciens prés, les landes ouvertes, les anciens vergers, les prairies sous mélézins etc…comprenant moins d’un tiers en ligneux. 5 – Cahier d’enregistrement des pratiques[u] : Dans l’action 19 A, le cahier d’enregistrement des pratiques sur les parcelles engagées devra préciser les points suivants : - Identification de la zone de pâturage - Date d’entrée, date de sortie en bâtiment - Date de montée, date de descente d’alpage pour les éleveurs transhumants - Nombre d’animaux par espèces. 6 – [u]Mode de calcul et montant de l’aide : Je vous en ferai grâce car ce n’est pas mon propos ici. Ce n’était que pour démontrer à certains que les défenseurs des loups et des ours ne sont pas tous et loin de là, des citadins qui n’entendent rien à l’agriculture…Et que personne ici ne veut faire de la désinformation…au contraire Maintenant la question qui se pose est : Est-ce que les éleveurs et les bergers qu’ils emploient appliquent bien ses directives ? Tous les éleveurs la remplissent, bien entendu, cette demande d’attribution. Il y est précisé : - Contrôle : Chaque année, un contrôle administratif effectué par la DDAf, porte sur le respect de vos engagements et sur les surfaces engagées. En cours de contrat, (durée 5 ans) votre dossier fait l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ces contrôles requière votre présence ou celle de votre représentant et la mise à disposition des documents de suivis et mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite de toute votre exploitation ? Lors des rares visites de contrôle « on » regarde le plus souvent ailleurs… Pour la protection de la santé de son cheptel Les soins régulièrement prodigués aux ovins sont : - La réalisation régulière de prises de sang, pour effectuer des analyses afin de vérifier que les animaux du troupeau ne sont pas infectés par des germes responsables de maladies infectieuses contagieuses (par exemple la brucellose). - Sur le plan sanitaire, une vigilance renforcée doit être de mise. Le surpâturage peut accroître le parasitisme des animaux, il faut donc procéder à l'administration régulière d'un vermifuge, afin de supprimer les vers intestinaux parasites de la caillette ou des intestins. Le vermifuge est donné par voie orale, sous forme liquide, à l'aide d'un pistolet doseur. - Pour lutter contre les parasites externes (poux de la laine, tiques dans certaines régions), des bains contenant un insecticide sont préparés. Ce sont des cuves peu profondes dans lesquelles on fait passer le troupeau : les animaux y progressent tout en maintenant la tête hors de l'eau. - Les moutons sont très fragiles des pieds. S'ils n'ont pas un suivi attentif, ils peuvent être victimes d'une infection, le piétain, qui les fait boiter. Cette infection n'est pas facile à soigner et il arrive qu'un mouton soit atteint à plusieurs pattes. Il essaie alors de limiter ses déplacements, même pour aller se nourrir. Pour prévenir le piétain, il faut tailler régulièrement les onglons des ovins (d’autant plus que le risque est accru, lorsque l’humidité gagne les parc de rétention de nuit, lorsque ceux-ci sont employés). On peut aussi les faire passer dans un pédiluve contenant une solution antiseptique. Les ovins doivent donc faire l'objet de soins attentifs et quotidiens, ce qui démontre là encore le rôle fondamental de l'éleveur et l'importance de sa relation à son troupeau. Cette relation ne peut être efficace que si le troupeau a « une taille humaine », nous dirons entre 300 et 600 animaux…on peut s’apercevoir que la taille des troupeaux transhumant ne cesse d’augmenter. Et cette relation ne peut avoir lieu quotidiennement que si l’éleveur, ou le berger son représentant, a une présence permanente auprès de son troupeau… Pour la protection du troupeau contre les prédateurs Dans le cadre de son travail de berger, l’éleveur doit obligatoirement demander l’obtention de la Mesure « T » (Mesure t - Protection de l'environnement en ce qui concerne l'agriculture et la sylviculture et la gestion de l'espace naturel ainsi que l'amélioration du bien être des animaux) et sa mise en oeuvre dans l’OPEDER : Les mesures de protection du Programme LIFE portaient sur l’achat de parcs fixes, de parcs mobiles, des chiens de protection, l’installation de cabanes, le renforcement de la surveillance (embauche d’aide berger). Prenons le cas de l’Isère et de la Drôme, ou avant 2003 l'essentiel des mesures de protection concernait les territoires de la Réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors où pendant trois ans des aides (sur le budget de la Réserve ou du Parc) viennent compléter les aides du programme LIFE. Après une prolongation d’un an, le programme LIFE est arrêté. Le relais est pris après publication le 28 juillet 2004 d’un arrêté ministériel relatif à l’ « opération de protection de l’environnement dans les espaces ruraux portant sur la protection des troupeaux contre la prédation » (OPEDER grands prédateurs). Cette OPEDER grands prédateurs met en oeuvre la mesure « t » : « prévention de grands prédateurs sur les troupeaux » du plan de développement rural national (PDRN) approuvé par la Commission européenne C du 7 septembre 2000 modifiée, cofinancée par l’Etat et l’Europe. Elle n’est pas exclusive des autres soutiens publics accordés aux exploitants, et complète les autres aides que nous avons développées plus haut, et pourrait on dire en conditionne l’obtention au vues de certaines obligations (de gardiennage renforcé par exemple) qui y sont demandées. Cette aide est modulable en terme d’options (chiens, filets gardiennage, renforcement de la surveillance par l’embauche d’un aide berger), déclinées en fonction de la taille du troupeau et de la durée de pâturage en zone de prédation, et adaptable d’une année sur l’autre. Elle fonctionne sur un principe de contrat (CPEDER) engageant l’éleveur à respecter un cahier des charges adapté à la situation. Les options proposées sont définies en fonction des caractéristiques de l’élevage et des pratiques de l’éleveur : Un arrêté préfectoral par département établit la liste des communes où l’OPEDER grands prédateurs s’applique. Dans les Pyrénées l’IPBH venait compléter ses mesures par d’autres spécifiques à l’ours… Louis a écrit: Si elles sont surveillées même si vous ne le voyez pas. Elles sont surveillées mais non gardées en permanence. Mais encore faut-il savoir ce qu'est surveillé un troupeau et gardé un troupeau. Un troupeau parqué en Bretagne n'est pas gardé. Il est surveillé. En montagne, le parc est fait d'un environnement naturel et non d'une clôture. C'est ce qui vous fait dire qu'elles sont abandonnées Une notion qui finit par faire rire tout le monde. Mais bon.... Dites toujours qu'elles sont abandonnées. Nous on dira qu'elles sont en liberté surveillées. Il en a toujours été ainsi.... C'st ce qu'on appelle les pratiques pastorales.... et les aides sont les mêmes qu'en Bretagne à quelques petite bricoles prêts. Donc Dollo, tu vois bien que la méthode de pastoralismeque tu prônes et complètement le contraire a ce qui devrait fait, tant pour l'attribution des différentes primes distribuées aux agriculteurs que pour la santé des animaux et la proctetion du biotope des estives...je pense que tes copains devraient revoir leurs copies, car ils ne devraient jamais toucher ces subventions avec le pastoralisme patiqué comme tu le décris. Ce qui m'interpelle, c'est que bien qu'ils n'appliquent acunement ces directives, tu le reconnaîs toi même, en te retranchant derrière de soi-disant "pratiques pastorales" alors qu'on a vu que c'était tout le contraire...il les perçoivent quand même et le contribuale comme tu dis a le droit de se poser de questions ...! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites