Jacques09 0 Posté(e) le 7 décembre 2007 Trouvé sur http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=12783 Où sont les hommes ? Ce cri de détresse n’est pas poussé par une nymphomane en manque, ni par un adjudant désabusé du peu de combativité des soldats, mais par la Nature qui s’étonne de la féminisation des espèces de plus en plus préoccupante. En effet, sous l’effet de la pollution, on peut observer ici ou là d’étranges mutations. Dans plusieurs fleuves français, des chercheurs attentifs ont observé que la population des goujons et autre gardons était en cours de mutation. Ils ont observé une étrange transformation, constatant que les « males » étaient en complète régression, et qu’aujourd’hui les femelles étaient largement majoritaire, et parfois les seules occupantes des eaux des fleuves. Or qui dit absence de male dit aussi disparition de l’espèce. Ils ont essayé de comprendre, d’analyser les poissons et ont fait d’étranges découvertes. Nous avons laissé dans les eaux des fleuves tant de substances chimiques que les poissons males se sont transformés au fil des jours, et au fil de l’eau en femelles. Aucun doute la dessus, les quantité effarantes de pesticides, ou encore d’hormones synthétiques (que nous utilisons entre autres pour la contraception) trouvées dans la graisse des poissons sont les coupables. Pour éclairer un peu mieux le tableau, la famille des pesticides responsable de ce gachis va des composés organochlorés, aux dioxines, en passant par les hydrocarbures aromatiques polycycliques. (vous savez, ces substances qui donnent un si agréable parfum a votre linge une fois lavé). Un scientifique notoire, Jean Marie Pelt va un peu plus loin. Il raconte l’histoire des alligators du lac d’Apopka, en Floride. Plusieurs chercheurs ont en effet observé que ces alligators ne se reproduisaient plus. En investissant un peu plus en avant, ils ont découvert que les males restants ne trouvaient que peu d’interet à leurs femelles. Et la réponse est tombée comme un couperet : d’énormes doses de pesticides ont été retrouvées dans la graisse de ces animaux, provoquant l’atrophie des parties sexuelles des males, et de leur totale indifférence à la gent féminine. Mais cet exemple a fait des petits. (ils sont bien les seuls) puisque on a découvert des goélands, ici ou la, qui couvaient inlassablement des œufs qui n’éclosaient jamais. Pour la bonne raison que ces œufs n’avaient pas été fécondés, vu que la colonie de goéland ne comptait plus que des femelles. En fait de goélands, ce n’étaient que des goélandes. La aussi, une enquete poussée a désigné les pesticides principaux responsables. Ce qui est préoccupant aussi, c’est que pour certaines espèces qui ont résisté à notre pollution, on note parmi les males qui continuent d’avoir une activité sexuelle une diminution de la qualité du sperme. Mais les gardons et les goujons, alligators et goelands ne sont qu’une petite partie de « l’iceberg des dégats constatés ». en effet, on peut y ajouter beaucoup de mammifères, d’oiseaux, de poissons, de reptiles et d’invertébrés. Voici une liste non exhaustive : Les phoques dans le Waddensee néerlandais, les oiseaux piscivores dans l‘Escaut occidental, la Plie du canal de la mer du nord, la tanche dans les cours d’eau flamand, la pourpre de l’atlantique, et le buccin de la Mer du Nord et de l’escaut Oriental. Et en fin de chaine de tous ces animaux, on trouve l’homme. Lequel s’en nourrit, et accumule à son tour toutes ses substances stérilisantes, et féminisantes dans son corps. Dans le fond, c’est peut ètre la seule bonne nouvelle, car si les hommes disparaissent de la surface de la planète, çelà laissera une chance de survie aux autres espèces animales. C’est ce qu’on appelle « l’humour noir », je crois. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 7 décembre 2007 Mais non, mais non... Rien ne prouve que...C'est juste une coïncidence. Et pis moi, être entouré rien que de femmes, je suis pour. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 9 décembre 2007 Ugatza a écrit:Et pis moi, être entouré rien que de femmes, je suis pour. Heu...!!! Pas trop quand même, Ugatza, pas trop quand même, tu connais le vieil adage "point trop n'en faut" ! Pour ce qui est de cette information : Citation : Dans plusieurs fleuves français, des chercheurs attentifs ont observé que la population des goujons et autre gardons était en cours de mutation. Ils ont observé une étrange transformation, constatant que les « males » étaient en complète régression, et qu’aujourd’hui les femelles étaient largement majoritaire, et parfois les seules occupantes des eaux des fleuves. Loulou, tu peux confirmer, ou infirmer, et nous apporter quelques explications ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nemrod111 0 Posté(e) le 9 décembre 2007 Je ne suis pas loulou ; mais je confirme la publication de nombreuses études sur la féminisation des poissons dans les rivières. Ceci a été décrit déjà depuis plusieurs années et des scientifiques travaillent sur ce sujet comme le Pr Yves LEVI (Faculté de Pharmacie de Paris XI) http://www.acme-eau.org/Le-medicament,-du-malade-a-l-eau-potable_a1040.html citation : "une personne malade ne pense pas à ce que vont devenir les antibiotiques ou les anti-cancéreux qu'elle absorbe. En effet, certaines molécules sont dégradées par notre organisme, mais d'autres sont éliminées dans nos urines sans être totalement modifiées. Conséquence: elles se retrouvent dans les égouts où elles côtoient les autres polluants provenant des détergents, des produits ménagers ou des cosmétiques. Elles suivent donc un long parcours, des urines d'un patient à l'eau potable, en passant par les rivières. " Ce transfert de molécules potentiellement dangereuse pour la faune s'adresse aux oestrogènes (la pilule de Mme), à des médicaments (antibiotiques et autres) et pesticides. Pour les pesticides, c'est facile on sait sur qui taper ; mais les oestrogène et les médicaments, c'est plus difficile car cela nous concerne (presque) tous Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 9 décembre 2007 Ah bon? Tu prends des oestrogènes, toi? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Loulou34 0 Posté(e) le 9 décembre 2007 Hum ! J'suis pas au courant du cas précis et l'article ne donne pas de références mais cela parait très plausible. Le determinisme sexuel chez les poissons est assez spécial et pour le moins etonnant. Vous savez par exemple que le mérou (et ce n'est pas le seul) change de sexe au cours de sa vie, d'abord femelle un certain temps, il devient mâle en vieillissant. on se pose également des questions sur les sex ratio par classe d'age chez les anguilles se demandant si une part des cohortes d'age ne basculeraient pas d'un sexe à l'autre en vieillissant mais là c'est un peu plus compliqué, car entre en plus en considération le temps passé en douce avant le retour pré reproducteur. Bref, je m'éloigne un peu du sujet, donc nous disions féminisation des gardons. Il n'est pas du tout impossible que des produits assez lourds et franchement très présent dans nos grands fleuves influe sur le sexage des individus lors de l'évolution de l'embryon voire même de la larve (alevin vésiculé) vu le coté déjà "volage" du sexe des anges heu non des poissons, j'suis bête .... Voilà, joli post pour ne rien dire ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nemrod111 0 Posté(e) le 9 décembre 2007 Ugatza a écrit:Ah bon? Tu prends des oestrogènes, toi? J'ai dit "presque" tous quelques références : ici et là Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 10 décembre 2007 Citation :However, fractionation of samples and differences between concentrations of E1, E2, E3 and EE2 and the estrogenic activity measured by the in vitro bioassay suggested a complexity of mechanisms underlying the biological response that could not be attributed only to the investigated molecules. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?Db=pubmed&Cmd=ShowDetailView&TermToSearch=15081696&ordinalpos=6&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum La réponse biologique à la pollution aux oestrogènes n'est pas décrite et elle n'est pas expliquée par les seuls oestrogènes. Citation :No significant induction of VTG was observed in fish exposed to river or treated waters. Among the 10 chlorination by-products tested, only 2-chlorophenol was found to be weakly estrogenic at concentrations up to 1mg/L. Therefore, the risk for the three DWTPs studied to produce drinking water with significant level of estrogenic substances appears to be low. PMID: 16638617 [PubMed - indexed for MEDLINE] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez?Db=pubmed&Cmd=ShowDetailView&TermToSearch=16638617&ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum Le but de cette expérience semble plutôt de mettre en évidence la persistance dans l'eau des oestrogènes et leur possible ingestion et métabolisation par des organismes vivants dans l'eau, sans étudier leurs effets (transexualité)... Hors sujet? Voilà ce qu'on lit dans la page au bout de ton premier lien: http://www.acme-eau.org/Le-medicament,-du-malade-a-l-eau-potable_a1040.html Citation :Pilule amère pour les poissons Les substances à effets endocriniens, aussi appelées hormones environnementales ou xéno-oestrogènes, ont une action similaire à celle des hormones sexuelles féminines et sont notamment responsables de la féminisation des mâles de certaines espèces de poissons, en particulier le gardon (6) et la truite arc-en-ciel (7). Malgré des concentrations très faibles, ces composés semblent en effet perturber de façon significative le fonctionnement du système endocrinien de ces animaux. Ainsi, la généralisation des pollutions pharmaceutiques serait, d'après le Conseil Supérieur de la Pêche (, à l'origine de la féminisation de 40 % des gardons mâles de la Seine. Les travaux conduits par les laboratoires d'éco-toxicologie de l'université du Havre en collaboration avec le Centre d'études environnementales de l'université de Sussex sur des populations de gardons en Haute-Normandie et en Angleterre (6) ont montré que le niveau d'inter-sexualisation des gardons semblait directement relié à la qualité des effluents des stations d'épuration rejetés en rivière (pollution urbaine et industrielle). D'autres pathologies ont été observées sur ces mêmes populations, parmi lesquelles des infections parasitaires mettant en évidence une fragilisation de l'état sanitaire des poissons. En outre, ces infections étant responsables d'inflammations du système immunitaire et de dégénérescences de l'appareil reproducteur des gardons, elles pourraient masquer le phénomène d'inter-sexualisation précédemment détecté, faussant les estimations du nombre de gardons mâles atteints. Les travaux conduits sur des populations de truites arc-en-ciel maintenues dans les effluents d'une station d'épuration suisse, en comparaison avec une population test en amont de la station, ont quant à eux permis de montrer que les hormones humaines naturelles et artificielles ne suffisaient pas, à elles seules, à expliquer l'ensemble des mutations sexuelles observées et que d'autres produits chimiques devaient être co-responsables des perturbations endocriniennes mises en évidence. Donc oui les hormones posent des problèmes... Encore qu'un Tour de France par mois devrait compenser la pollution aux oestrogènes. Mais les pesticides sont bel et bien en cause. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nemrod111 0 Posté(e) le 10 décembre 2007 Effectivement la présence est avérée mais les effets sont plus dificiles à mettre en évidence (s'il existe). La conclusion du dernier papier est "appears to be low" Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 10 décembre 2007 J'ai édité mon message pendant que tu postais... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites