la dAme 0 Posté(e) le 6 mai 2008 Citation : * Que les animaux soient placés sous la responsabilité d’un seul maître/référent qui puisse se faire aider par une ou deux personnes, nommément désignées et habituées aux animaux de la classe, ceci en cas d’absence ou d’empêchements du maître de l’animal. C’est déjà le cas. Pour l’aide, dans une classe maternelle, il y a une ATSEM. Pour la responsabilité, quand l’institutrice est remplacée, le remplaçant (je suis bien placé pour le savoir) endosse TOUTES les responsabilités (pédagogiques et autres) de l’enseignant qu’il remplace. Quand il n’est pas remplacé (ça arrive), les enfants sont répartis dans les autres classes et l’animal est pris en charge. La cage est emmenée dans une autre classe si l’absence dépasse une journée. En maternelle, l’ATSEM « libérée » par l’absence non remplacée peut prendre en charge un aquarium non déplaçable….ou le cochon d’Inde (cela sous la responsabilité de la directrice). A ma connaissance aucun animal n’a été abandonné dans une classe déserte. L’enseignant n’est pas le maître de l’animal au sens où il en est le propriétaire, mais il en est le responsable et, à travers lui, l’Etat. Citation : * Déterminer officiellement qui doit payer pour l’entretien des animaux au sein de l’Ecole (le maître, la coopérative etc.). Là encore, c’est bien mal connaître l’Ecole. Il ne saurait être question d’imposer aux enseignants de payer l’entretien des animaux, pour des raisons évidentes. Un animal, n’est pas une chose, mais on voit mal un employeur obliger ses employés à travailler avec un matériel qu’ils doivent s’acheter et entetenir. L’entretien est toujours à la charge de la coopérative, dont les ressources dépendent du bon vouloir des parents, de leur bénévolat et de celui des enseignants (activités alimentant les recettes de la coopé). Si les ressources sont insuffisantes et s’il y a d’autres priorités, c’est la la principale raison de l’absence (le plus souvent) d’animaux en classe. Citation : * Interdire que les animaux de la classe puissent aller de famille en famille, ceci dans un souci d’hygiène (contamination ou morsures par d’autres animaux ou inversement, impossibilité de contrôle des soins etc.) ainsi que pour leur bien être, car se sont des êtres sensibles, que des changements de lieu et de personnes incessants stressent inutilement. Autant dire qu’on oblige les enseignants à emmener chez eux et/ou de partir en vacances avec les animaux. Déjà que vous envisagez de faire payer les enseignants pour la nourriture (et les soins vétérinaires ?) Ce serait la meilleure façon pour faire disparaître les animaux des classes. Plus aucun enseignant n’accepterait alors d’accueillir un animal dans sa classe. Moi ça me conviendrait: on n'enseigne pas le respect de la vie sans celui de la liberté. Mais autant le dire franchement. Citation : * Enfin, nous ne pouvons que souhaiter que les animaux dit grégaires (vie en groupe) ne soient pas laissés seuls dans une cage, car, il s’agit là d’une bien triste observation de la vie. Même avec tous les soins et l’attention d’êtres humains pour lui, ce type d’animal ne peut s’épanouir vraiment qu'au minimum avec un de ses congénères. 1) Vous oubliez les conflits hièrarchiques entre individus parfois dramatiques à cause du manque de place dans la cage (ça m’intéresserait de savoir de quelle taille doit être une cage accueillant plusieurs animaux). 2) D’un seul sexe ? Est-ce une situation naturelle ? Alors les accouplements, le problème du devenir des petits? Les petits mammifères herbivores vivent en groupes, en colonies. Le cochon d’Inde en groupes sociaux de 4 ou 5 individus. Est-ce gérable en classe? 3) Vous croyez qu’il existe des espèces animales pouvant s’épanouir en cage ou dans n’importe quel lieu confiné? Dans votre pétition, je vois que vous relevez une incohérence et là je suis d’accord avec vous. L’Education Nationale « recommande » les élevages (et beaucoup d’auteurs/éditeurs en profitent pour essayer d'étoffer leurs ouvrages pédagogiques et vendre du matériel ) mais, étrangement, ne dit rien du devenir des petits. C’est aussi pour cela que nombre d’enseignants ne le font pas : il y a en effet une contradiction entre les buts de l’élevage et l’obligation légale de ne pas maltraiter les animaux. Je ne parle pas de l’incohérence monstrueuse (« pédagogique » et tout simplement humaine)de tuer des « bébés » dont on a choyé les parents et auxquels les enfants s'identifient. Quant à les « placer », c’est tellement difficile (les parents ne sont obligés à rien, eux), que les enseignants renoncent. C’est un des rares points sur lesquels je peux signer. Mais dans la pratique, ça ne changerait pas grand-chose. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
la dAme 0 Posté(e) le 6 mai 2008 Je reprends l'exemple du hérisson, espèce protégé, on m'a rapporté (mais vous allez encore dire que ce sont des on dit) qu'une enseignante en avait un en classe. Mais d'autres n'hésite pas à les mettre en ligne : http://cc33.ac-bordeaux.fr/article.php3?id_article=272 Un liste officielle permettrait de clarifier les choses. Pour ne pas aboutir à ce genre de post ou une enseignante se pose plus la question des puces que de savoir si l'animal est autorisé : http://edp.ipbhost.com/index.php?showtopic=137626 Vous allez me dire, ces collègues l'ont prévenu, ok mais si une liste était établi elle n'aurait pas à poser cette question ! petit rappel : Citation : Le hérisson d'Europe est protégé par l'annexe III de la convention de Berne. Cela signifie qu'il est moyennement commun. Il est notamment interdit de le chasser, le capturer, le transporter, le commercialiser ou le garder chez soi. Si on trouve un hérisson blessé ou malade, il convient donc de le remettre à une association de protection des animaux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Louve16 0 Posté(e) le 6 mai 2008 Merci pour toutes ces précisions ! Je trouve ton argumentation très claire, j'espère qu'elle convaincra les plus réticents ! Par contre, mon avis personnel concernant le premier lien : un grand bravo à cet instit :611: qui a de toute évidence sauver la vie de cinq bébés hérissons... et non seulement ils leur sauvent la vie en agissant pour le mieux (pas de lait de vache, de la chaleur, du lait pour chaton... il s'est certainement très bien renseigné... d'autant plus qu'il n'en a perdu aucun, ce qui est une preuve de sa réussite (seul bémol : pas de précision sur le relacher, mais il n'a peut-être pas tout noté sur le site)) mais en plus il le fait en apportant son expérience à ses élèves. Ces jeunes enfants n'auront certainement pas d'autres occasions de pouvoir observer vivants, et encore moins voir vivre et grandir des hérissons... et c'est une expérience qui les marquera surment et dont ils se rappelleront peut-être. Il leur a inculqué les bons gestes, le respect de la vie, la démystification des animaux sauvages et l'aide qu'on peut leur apporter... plein de trucs super ! Evidemment, il ne s'agit pas de prélever des animaux sauvages en bonne santé de leur milieu naturel, comme désirait le faire la prof du second lien. Mais elle a au moins le mérite d'avoir cherché à se renseigner sur le sujet et je trouve satisfaisantes et pleines de bon sens les réponses qui lui ont été données... par d'autres profs apparemment... Voilà qui réhausse un peu l'opinion générale que j'ai des profs ! Voilà c'était juste une remarque (pour limiter les jugements négatifs de cet élevage improvisé (et certes illégal) de bébés hérissons, mais parfaitement justifié et nécessaire) sachant que je suis tout-à-fait d'accord sur les revendications pré-citées de ta pétition. Notamment sur le fait que le statut des animaux en classe n'est peut-être pas très clair. Dans le cas des hérissons, il s'agit surtout de connaître la loi française au sujet des animaux protégés. Une liste les excluant ne devrait pas être nécessaire. Tous les animaux protégés devraient en être exclus d'office. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
la dAme 0 Posté(e) le 6 mai 2008 Louve a écrit: Voilà c'était juste une remarque (pour limiter les jugements négatifs de cet élevage improvisé (et certes illégal) de bébés hérissons, mais parfaitement justifié et nécessaire) sachant que je suis tout-à-fait d'accord sur les revendications pré-citées de ta pétition. Notamment sur le fait que le statut des animaux en classe n'est peut-être pas très clair. Dans le cas des hérissons, il s'agit surtout de connaître la loi française au sujet des animaux protégés. Une liste les excluant ne devrait pas être nécessaire. Tous les animaux protégés devraient en être exclus d'office. Soit cet enseignant a eu les bons gestes mais il est dans l'illégalité la plus totale, les interdits valent pour tout le monde, il est un mauvais exemple. Comment expliquer aux enfants, aux familles qui ne comprendront pas pourquoi eux ne pourraient pas prendre des hérissons puisque lui l'a fait !! Dans le site il n'y est rappelé nul part que c'est interdit de prendre les hérissons chez soi. Cet enseignant devait les rapporter à la spa ou à une association spécialisée POur ces deux enseignants apparemment pour et surement d'autres une liste serait utile pour rappeler la loi !!! à la ligne hérisson se serait niet de chez niet !!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Louve16 0 Posté(e) le 6 mai 2008 Je pense (du moins j'espère) que si ce prof est allé au bout de sa démarche, il a dû être clair pour tous que l'objectif n'était pas de prendre des hérissons chez soi, pour le fun ou parce que c'est mignon, mais bien de sauver une portée en perdition. Pour ma part, j'estime que les lois sont comme toutes les règles : elles sont utiles, leur application doit être controllée et elles doivent être respectées scrupuleusement dans la quasi totalité des cas. Elles doivent donc être respectées tout le temps... sauf dans quelques rares cas où le bon sens et la nécessité imposent leur transgression. Seuls les centres de soins pour faune sauvage sont habilités à recevoir et soigner des animaux sauvages. Et il y en a extrèmement peu... Le législateur a parfois des oublis... Toutefois ça n'empêche que je suis d'accord sur ce manque de rappel de la législation. Il n'a peut-être pas trouvé logique d'écrire sur son site "c'est interdit mais je le fais quand même"... mais il aurait dû (et on peut éventuellement le lui faire remarquer par mail) rappeler le statut d'espèce protégée du hérisson, la loi et notamment le fait qu'il est interdit de le capturer et de lui faire du mal. J'ose supposer que, s'il a pris la peine d'écrire un texte à ce sujet sur un site web, il y ait eu un minimum de communication auprès des élèves et aussi de leurs parents. Mais les gens ont tendance a tout mal interprêté donc c'est sujet à malentendu ! et je pense surtout qu'il n'aurait pas dû le mettre sur internet afin d'éviter que tout le monde croit qu'il peut faire pareil, que c'est facile, que c'est sympa... Un autre point qui me gêne encore plus : c'est qu'il n'y ait pas la moindre explication sur le relacher, ni où, ni comment, ni même que ça ait été fait... et pas du tout d'allusion à la période d'adaptation à la vie extérieure avant relacher. J'sais pas, faudrait lui poser la question peut-être. Mais là, on sort de ton sujet ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 6 mai 2008 la dAme a écrit: Les textes de l’Education nationale disent : Citation :Dès la section des petits également, les enfants devront avoir l'occasion de s’émouvoir à la vue d'un animal, de le soigner, de comprendre la nécessité de ne pas le faire souffrir ". circulaire n° 77-266 Si l’animal est introduit dans la classe comme animal de compagnie, l’animal sort du cadre de la mission que les textes lui assigne (voir ci-dessus) et il demandé à l’animal de remplir un rôle sentimental auprès de 20 à 30 enfants. Il est même une sorte d’objet décoratif vivant (exemple cité par Ugatza, d’un unique poisson rouge dans un minuscule bocal, dépourvu de tout biotope et disposé dans un coin de la classe). Nous ne sommes plus là dans le cadre d’un apprentissage, mission première de l’école et cela pose problème. Là, il s'agit clairement d'animal de compagnie. Le code pénal est clair. Et le responsable, c'est l'enseignant. Si vous voulez diminuer le nombre d'enfants par animal, il va falloir augmenter l'embonpoint du mammouth... Le poisson rouge était l'objet de soins attentifs, réguliers et très organisés et il n'était pas dans un coin de la classe, mais sur le bureau de la maîtresse, bien en évidence. Quand j'en ai parlé avec eux, les yeux des enfants se sont éclairés et il m'a bien semblé qu'ils aimaient ce poisson. Nous sommes donc dans le cadre du texte que vous avez cité. D'après vous on ne peut pas aimer un poisson rouge? Le point sur lequel je suis réservé, c'est sur la contenance du bocal et l'absence de VRAIES plantes.. En fait ce qui me dérangeait et me dérange toujours, c'est la présence d'un animal captif dans la classe. Toutefois, ce poisson n'était pas maltraité, il n'avait pas l'air en détresse... Mais bôf!!!... Elle faisait sans doute ce qu'elle devait du mieux qu'elle pouvait. Le poisson était joli, pas coûteux pour le budget... et il y a le programme (je précise qu'elle avait des enfants de cycles 1 et 2 dans la classe). La partie du texte que vous citez est motivée par le souci d'éduquer les enfants à respecter l'animal en général. Offrir des conditions de vie (un "biotope", comme vous dites) correspondant aux besoins de son espèce, ce serait inciter à son respect. Etes vous d'accord? Quel est le biotope d'un poisson rouge? Louve proposait au minimum plus de plantes en plastique et un compagnon de galère: est-ce suffisant? Pour moi, non. En effet, c'est un cyprinidé et les cyprinidés de son genre vivent en eaux stagnantes, ou faiblement courantes, bien végétalisées. On sait qu'il peut vivre dans une mare de jardin, mais dans ce cas, il se passe très bien de soins: pas besoin de changer l'eau ni de le nourrir, car il trouve naturellement sa nourriture dans cette mare pourvu qu'elle ait une certaine taille.C'est ce qu'on appelle DANS CE CAS seulement un biotope. Curieusement, c'est dans ces circonstances qu'il est là pour seulement....décorer le jardin. Mais il mourra parfois bien avant un poisson rouge dans son bocal. Pour développer des relations avec lui, il faut donc le PRIVER de son biotope. Où est le respect? La situation est paradoxale, typique des relations que nous entretenons avec les animaux. Non? Sinon un biotope c'est n'importe quoi: or, c'est avant tout un concept scientifique et une réalité "naturelle" pour les animaux (au sens limité où ils y vivent par leurs propres moyens et ceux de cet endroit). Toutefois, sa couleur rouge, très seyante et attractive, a été obtenue par sélection génétique et le rend très vulnérable à la prédation. Il ne peut donc survivre qu'à l'état domestique. Et alors le respect est très relatif. Ceci ne veut pas dire qu'on peut faire n'importe quoi. Sur ce point nous sommes d'accord. C'est ce que dit, d'ailleurs, la loi. Quel est le biotope d'un chat? Et de ceux là en particulier? http://www.femmeactuelle.fr/animaux/nouveau_pour_eux/revue-de-chats-etranges-00395 Est ce qu'un appartement correspond aux exigences de son espèce? Et un chien? Certains chiens sont tellement faibles qu'ils ne peuvent sortir libres sans la protection de leur maître(sse), sauf si "dehors" est un enclos où l'intrusion d'autres animaux, ainsi que l'évasion du chien sont impossibles : une volière, quoi, et encore avec un maillage serré. Or, ce sont encore des chiens (?) à part entière. Quel est le "biotope correct" pour un cochon d'Inde? C'est très subjectif, finalement. De quoi est-ce que ça dépend? Avec les mammifères et les oiseaux (imprégnation), on est tout de suite informé un minimum, car ils entretiennent avec nous des relations affectives et l'état de souffrance est immédiatement perceptible, sans équivoque. Mais vous ne voulez pas de mammifères et d'oiseaux dans les classes (je suis entièrement d'accord, mais pour d'autres raisons, on va y venir). Avec ce poisson comment savoir s'il est bien dans ses écailles? Bien coloré, vif, pas de mycose, nageoires intactes. Il est toujours vivant après 7 mois. Je pense qu'il serait mort, s'il n'était pas "bien dans ses écailles". Alors ce n'est pas si simple. Qu'est ce qu'il faut changer dans les lois et les programmes? Vous proposez que les animaux soient (enfin) respectés à l'Ecole. Pour ce qui est de Bambi, c'est très clair. Ce genre de traitement est inhumain. Mais comment faut-il s'y prendre pour que les enfants respectent la vie et grandissent en conservant ce respect? Un exemple remarquable (selon moi ): http://www.code-animal.com/plusloin/animal_vivre_ensemble.pdf A partir du cas (rare jusqu'à preuve du contraire) de Bambi, vous dressez le procès de l'Ecole dans son ensemble (formation, obligations), en y proposant seulement que le "socialement admis" défini par la loi, y soit assuré, alors qu'il y est presque toujours assuré. Une enseignante s'est montré défaillante: il faut qu'on le lui fasse savoir fermement puisqu'elle semble (j'insiste sur ce mot) ne pas l'avoir compris. la dAme a écrit: Un petit enfant de maternelle ne saura pas manipuler un animal comme un enfant de primaire et des tout petits peuvent avoir peur, paniquer et blesser un animal sans le vouloir, malgré la surveillance d’un enseignant Certains animaux sont d’un caractère vif peuvent se débattre ou être submerger par une demande trop forte (20 à 30 petits dans une classe) développer un comportement agressif (bruit, stress, mauvaise condition de vie). Le lapin, par exemple qui peu paraître un animal doux par son aspect peluche et convenir à des tout petit, a une forte musculature qui peut blesser des petits et un caractère bien trempé [i]« Le lapin est un animal bagarreur et pas du tout une gentille peluche. Ses griffes, ses dents et ses pattes arrières extrêmement musclés sont des armes redoutables. Un lapin stressé et malheureux peut décharger son stress sur vous en vous agressant, assurez vous que le lapin dispose d'un habitat calme, qu'aucun petit enfant ou animal ne vient l'importuner et que votre lapin dispose d'une cachette ou se réfugier en cas de stress. Là vous êtes encore dans votre obsession. Qu'est-ce que vous croyez? Quand on enseigne la natation, vous croyez qu'on jette les débutants dans le grand bain? Qu'un enseignant ne sait pas ce qu'est un enfant ou un lapin? Qu'il les laisse se débrouiller tous seuls? La maîtresse montre, explique, donne des avertissements et des consignes. Elle "passe" ensuite le relais tout en restant présente. Dans les quelques classes où j'ai vu des lapins et des CI , les animaux étaient confiants et se laissaient manipuler, y compris...par moi. Les enfants étaient très doux: Ils allaient voir l'animal individuellement, parfois à deux ou trois pas plus. Ils avaient été (bien?) éduqués. J'ai entendu des maîtresses me raconter toutefois quelques cas de morsures (le risque zéro n'existe pas), qui ont eu une valeur pédagogique immédiate et générale (Panpan est gentil mais...). Je n'ai jamais vu une meute de gamins se ruer sur un lapin. Mais c'est sans doute que ma vue baisse ou à cause de la cataracte du mammouth. la dAme a écrit: Pourquoi établir une liste ? Parce que tous les animaux ne peuvent pas être introduit en classe, soit parce qu’ils ont une vie nocturnes et ont besoin de calme en journée (chunchilla), soit ils ont besoin de beaucoup d’espace, sont très tonique (chat, chien, furet) , qu’ils sont protégés (hérisson), ils peuvent développer des pathologies très spécifiques et qui demandent des soins vétérinaires réguliers et coûteux pour des vaccins (furet, rat) malocclusions dentaires (lapin, cochon d’inde etc.) hyperœstrogénisme chez le furet. Il peut certes y avoir quelques enseignants totalement aveuglés par leur passion pour telle ou telle espèce (parce qu'ils en ont à la maison), mais tout de même ils connaissent les exigences de leurs animaux et celles de leur métier. Je n'ai jamais vu de chats, de chiens ou de furets à l'école. Il y a en effet des risques beaucoup plus importants pour les enfants et les animaux. C'est tout simplement impossible matériellement même pour un fou furieux. On ne peut garder un chien ou un chat ou un furet ni en liberté, ni en cage dans une classe, surtout en le laissant seul le soir. Quant à une visite ponctuelle, elle n'a guère d'intérêt pédagogique: qui n'a jamais vu un chat ou un chien? Pour observer précisément son anatomie, c'est bien plus facile sur des photos. Et pour le comportement des vidéos. Que peut-on voir en classe du comportement d'un tel animal. la dAme a écrit: Pourquoi une liste fixe et limité par race ? Pour encadrer et ne plus laisser ce flou actuel (Le choix des animaux est laissé à l’instigation des maîtres, compte tenu des suggestions des parents ou des enfants). Une liste par : - mammifères domestiques - insectes (ne présentant aucun danger) - mollusques - oiseaux. (plus en odeur de sainteté depuis la menace du H5N1, des communications ont lieu à ce sujet dans les écoles) - poissons. Comment avez vous connaissance de ce flou? S'il y a un flou (dans les textes), et sur ce point aussi je suis d'accord avec vous, c'est sur le statut de l'animal. Animal de compagnie ou animaux de laboratoire? Pour ces animaux, qu'est ce qu'il vaut mieux? Que les normes appliquées concernant leur traitement soient celles appliquables aux élevages? Aux animaux de laboratoire? Alors, on peut se servir de mammifères et les euthanasier ou les faire abattre après usage. Ce qui fiche en l'air tout le travail fait aux cycles 1 et 2. Il n'y a pas de statut? Il est défini par la loi...et ce que vous appelez les recommandations. Les uns et les autres doivent être appliqués. "Expérimentation" et pas de mauvais traitement. S'il y a mauvais traitements, la loi est là. Pour respecter les deux, on ne peut pas élever n'importe quelle espèce. Mais a reproduction n'existe pas chez ceux qui respectent bien les animaux? Est-il interdit d'avoir un mâle et une femelle à la maison? S'ils ont accidentellement des petits, et même avec une seule femelle après une escapade ? Le foyer doit-il se déclarer en élevage ou en laboratoire? Faut-il rendre la stérilisation obligatoire (et donc avec elle l'élevage et le commerce, instituant la réification totale de l'animal, simple marchandise dont la mutilation est obligatoire????) J'en suis pas sûr. Comment agit-on dans ces cas là? Un bon père ou une bonne mère de famille soucieu(se)x de la bonne éducation de ses enfants, n'euthanasiera pas les petits mais cherchera à les placer chez des gens dont il (elle) pense qu'ils feront de bons maîtres. Ou alors en toute irresponsabilité, ira voir un refuge après le sevrage. Ou alors, il se "débarassera" des petits et se mettra dans l'illégalité, tout en donnant un très mauvais exemple à ses enfants (assassin et menteur). Sur ce point c'est vrai, il y a une incohérence, toujours dans les textes, qui évoquent comme critère de réussite d'un élevage l'observation des soins maternels, ce qui induit-recommande-implicitement oiseaux ou mammifères qui sont d'ailleurs évoqués et des conseils sont donnés pour "réussir". Rien n'est dit sur le devenir des petits. Mais les enseignants réflèchissent plus (et sont plus cohérents) que leurs ministres et on peut leur faire a priori confiance. Retirez le mammouth. Changez le titre de la pétition. Réduisez le texte à cette seule question. Adressez la à Xavier Darcos seul. Et je signe. Pour le reste, il n'y a ni insuffisance, ni incohérence. Il modifie les programmes en ce moment après un simulacre de concertation avec les enseignants, où je l'avoue je n'ai pas pensé à ce problème mais à d'autres (formation naturaliste), car ce que j'ai vu des élevages après de longues années d'enseignement n'a jamais été un abandon des petits ni même une euthanasie. Pour les enseignants, c'est impossible à gérer (sauf pour les guppies). Ils ne se lancent donc pas dans "l'élevage" de mammifères ou d'oiseaux. Ce sont des animaux de compagnie, du moment qu'ils sont détenus et les petits non destinés au commerce. Quant à l'expérimentation... Il s'agit d'observer quelque chose de naturel, tout de même. Les animaux choisis pour étudier la reproduction sont ceux qui n'ont pas besoin de soins et d'éducation par leurs géniteurs (invertébrés autochtones) et peuvent être lâchés sans inconvénient dans leur milieu (escargots------->jardins, prairies bordées de murs de pierre). Pour les hérissons, il y a beaucoup à dire. Alors j'arrête pour ce soir. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
la dAme 0 Posté(e) le 7 mai 2008 Citation :Et le responsable, c'est l'enseignant. Clairement l'école J de H ne connais pas le code pénal ! Citation :Si vous voulez diminuer le nombre d'enfants par animal, il va falloir augmenter l'embonpoint du mammouth... Toujours cette question des moyens. Le plus simple c'est qu'il n'y est pas d'animaux dans la classe et que l'enseignant trouve d'autres façons de montrer la nature ! Si je dis ça dans ma pétition on me traitera d'extrémiste Citation :Toutefois, ce poisson n'était pas maltraité, il n'avait pas l'air en détresse... Ah l'air de !!! Y a tellement de gens qui n'ont pas l'air de et qui pourtant .... Enfin l'air de est donc une preuve du bien être de cette animal. On est au coeur de la science là ! Comme disait le divin Desproges Citation :Comme la plupart des poissons, le xiphophore affiche en permanence une expression béate. C’est parce qu’il baise dans l’eau. C’est très très bon pour la béatitude. Quel est le biotope d'un poisson rouge? Il y a des enseignants qui font des aquariums très sympa ! http://pascal.g04.free.fr/Scolaquarium/ Citation :Mais il mourra parfois bien avant un poisson rouge dans son bocal. c'est quoi le message enfermons les animaux c'est bien meilleur pour eux, la preuve il meurt plus tard. Euh j'ai du mal comprendre le sens de ce forum. Pour ma part, bête libertaire, je préfére vivre libre et peu, que beaucoup et enfermée et vous ?? Citation : Un exemple remarquable (selon moi ): http://www.code-animal.com/plusloin/animal_vivre_ensemble.pdf non seulement l'auteur a signé ma pétition mais je suis en contact avec lui pour mettre son travail sur mon site Citation :Quant à une visite ponctuelle, elle n'a guère d'intérêt pédagogique: qui n'a jamais vu un chat ou un chien? Parce qu'un poisson rouge dans un bocal vide (pas d'eau tout de même, il sont bien obligé de dépenser de l'eau pour lui ) il y a un intérêt pédagogique ? Citation :Comment avez vous connaissance de ce flou? Ben je lis le texte tout betement "est laissé à l'instigation" c'est pas du flou ça ? On pourrait traduire ça par "demerdez vous" Dictionnaire académie française : Nom commun instigation féminin 1. Incitation, suggestion, sollicitation pressante par laquelle on pousse quelqu’un à faire quelque chose. Il se prend le plus souvent en mauvaise part. Il a fait cela à l’instigation d’un tel. Il s’est laissé prendre aux instigations de ce malhonnête homme. Citation : Retirez le mammouth. Changez le titre de la pétition. Réduisez le texte à cette seule question. Adressez la à Xavier Darcos seul. Et je signe. Pour le reste, il n'y a ni insuffisance, ni incohérence. Euh j'hésite à la conduite à suivre.... pouf pouf euh je crois que je vais tout laisser. Je ne veux plus que'il est de cas bambi au sein de l'école. Si ces enseignants avais eu des directives claires et l'obligation de soins ce ne serait jamais arrivé. Donc je fais une pétition pour des directives plus claires CQFD Mais attendez cher Ugatza, encore un petit effort, il ne s'agit là que d'une seule question de ma pétition il y en a 6 autres, mais en fin de compte c'est une bonne chose je ne vais pas le faire sur ce forum, je n'ai pas une âme d'envahisseur, mais sur mon site ce sera plus logique. Comme on dis à quelques choses malheur est bon . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 7 mai 2008 Levons tout de suite un gros malentendu. Visiblement vous n'avez pas lu le sujet parlant de votre site et de votre pétition. Je suis contre la présence de tout animal captif en classe, domestique ou sauvage. Il est facile de faire dire à un poisson ce que l'on veut, y compris que son aquarium est "sympa". S'il y a un ou des poissons rouges en classe, autant que l'aquarium soit grand, et avec des plantes, je suis d'accord et je l'ai déjà dit. C'est un petit minimum...qui n'autorise pas à affirmer n'importe quoi. Sympa pour qui, en fait? En mettant des plantes et du sable on "recrée" un "milieu" qui certes montre aux enfants qu'un animal a "besoin" de choses naturelles... qu'on peut recréer comme on veut, de manière "acceptable". Ne nous étonnons plus de l'état des cours d'eau. Bientôt les aquariums "sympas" seront un REFUGE pour la vie "sauvage" de nos rivières. On peut, après mettre l'Orang Outang dans un vivarium sympa et laisser détruire son BIOTOPE. En plus, on le "protègera", il sera à l'abri...des méchants. Elle est pas belle la vie? Le poisson est-il fait pour vivre avec l'Homme? Non. Qui me dit qu'un poisson est heureux? Pas lui. Qui me dit que la liberté ne lui manque pas? Pas lui non plus. Avec les chats et les chiens on se rassure. Ils expriment des affects que nous percevons parce que dans une certaine mesure, la vie que nous leur "offrons" reproduit une partie (nous leur interdisons la reproduction... , c'est un "petit" détail) de la vie sociale propre à leur espèce . Le chat redevient chaton en présence de son maître. Le chien se voit offrir une famille remplaçant une meute, et à l'intérieur, une position hièrarchique (définitive, contrairement aux possibilités qu'offre une vie libre). Il y a une communication. Mais aussi la mise en place d'une situation de dépendance...pas très respectueuse en fait de la dignité de l'animal. Qu'est ce que l'Homme cherche dans la compagnie d'un animal? Mais un poisson? Comment pouvez vous savoir ce qu'il exprime et dire que son aquarium est sympa? J'en reste à mon idée que c'est l'Homme qui a besoin de l'animal, quel qu'il soit. Alors pour résumer, mon point de vue est double: 1) Si la loi est violée et qu'un animal est torturé, négligé, elle doit être appliquée. 2) Mais je me refuse à charger l'Ecole (en tant que fonctionnaire j'obéis, en tant que citoyen je refuse fermement) de former à l'école des citoyens habitués à voir et soigner des animaux de compagnie, à les habituer à en fréquenter et donc... à les y INCITER. C'est aux familles (et aux associations) de s'occuper de ça, puisque c'est leur choix. Puisqu'il y en a, qu'on les traite "bien". OK. Mais pour moi un citoyen ne se définit pas par la possession d'un animal de compagnie. Faire une liste, c'est en quelque sorte débarasser les enseignants de toute responsabilité dans ce domaine et à se sentir "couverts", pour se lancer dans cette situation, alors que l'insécurité et d'autres considérations dont vous ne voulez rien entendre les retiennent en très grande partie actuellement. Pour moi, le respect de la vie animale ne passe pas par l'animal de compagnie. Autre chose. http://lamap.fr/bdd_image/guide_formations_preste.pdf Citation : Pour l'Éducation nationale, aucun texte n'interdit formellement l'élevage d'animaux en milieu scolaire. La pertinence de telles activités est laissée à l'appréciation de l'enseignant(e). La note de service n° 85-179 du 30 avril 1985 précise toutefois les conditions de l'élevage et de la mise en captivité des animaux. Nuance... Où avez vous trouvé "instigation"? L'auteur du texte que je citais et qui a signé votre pétition (à ma grande surprise) , j'aurais une seule question à lui poser. Dans son travail, il cherche à développer l'empathie, qu'il définit avec raison comme "la capacité de se mettre à la place de..." Aimerait-il être un animal de compagnie (plus ou moins enfermé, castré ou stérilisé)? Qu'il se mette donc à la place d'un animal de compagnie. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
la dAme 0 Posté(e) le 7 mai 2008 Citation :J'en reste à mon idée que c'est l'Homme qui a besoin de l'animal, quel qu'il soit. Entièrement d'accord,et figurez vous qu'a 43 ans passé (eh oui !) j'en suis arrivé à être d'accord avec Yves Paccalet dans son excellent pamphlet "l'humanité disparaitra, bon débarras" ! Je ne croyais déjà plus trop en l'humain mais après l'épisode Bambi et toute la haine que j'ai pu rencontrer à la suite de ça, mes espoirs sont quasi au plancher. Citation :Mais je me refuse à charger l'Ecole (en tant que fonctionnaire j'obéis, en tant que citoyen je refuse fermement) de former à l'école des citoyens habitués à voir et soigner des animaux de compagnie, à les habituer à en fréquenter et donc... à les y INCITER. C'est aux familles (et aux associations) de s'occuper de ça, puisque c'est leur choix. Mais alors que faites vous de ces directives oh fonctionnaire obéissant ? Citation :On saisira toutes occasions opportunes de rappeler que la garde d’animaux, de plus en plus répandue, impose des obligations continues, matérielles et morales, relevant des soins et de l’éducation de l’animal, afin que l’élève comprenne que cet être vivant n’est pas un jouet et qu’on ne peut en attendre service ou compagnie sans lui assurer les soins nécessaires et sans lui porter un indispensable attachement. Parmi ces obligations, on insistera sur : - les soins constants : alimentation, propreté ; - le respect du besoin d’espace ; - le respect des règles d’hygiène dans l’entourage immédiat, tant à la maison qu’à l’extérieur. Ce sera le moment de signaler que la souillure des trottoirs par les chiens et les aboiements répétés dans les appartements et surtout en zone pavillonnaire, constituent des nuisances de voisinage irritantes et parfois insupportables. Elles sont souvent la cause d’hostilité imméritée envers l’animal alors qu’elles traduisent bien davantage la mauvaise éducation du propriétaire. Celui-ci doit savoir, d'une part que la divagation des chiens peut mettre en cause la sécurité et la santé publiques, celles des enfants en particulier ; et que, d’autre part, il est responsable des comportements de l’animal si ce dernier n’est pas tenu en laisse. Il faut, avec insistance, souligner que, dans la mesure où on ne peut s’engager à assurer à l’animal les soins requis, même pendant la période des vacances scolaires, et à empêcher les nuisances qu’il peut causer au voisinage, on doit s’abstenir de toute garde d’animal. Le caractère odieux des abandons d’animaux sera souligné. Bulletin Officiel de l'Éducation Nationale n°20 - Note de service n o 85-179 du 30 avril 1985 Citation :Pour moi, le respect de la vie animale ne passe pas par l'animal de compagnie. J'en suis bien d'accord, je n'ai jamais voulu en posséder moi-même (bien que ma fille aînée m'ait tanné, mais j'ai tenu bon). Il y a le rêve (animaux respectés dans leur liberté et leurs besoins) et la réalité : Le nombre d'animaux en France était estimée à 47 millions en 2000. La plupart des particuliers, n'ont pas toujours les bonnes informations sur leur animaux (comportement, nourriture etc.) et font n'importe quoi. D'autres part c'est un gigantesque business (d'ou d'ailleurs des statuts très légers dans les lois pour ne pas brimer ceux qui exploitent les animaux, money is money). L'animal est le réceptacle de tous nos manques (câlins, tendresse que l'homme n'arrive pas à donner à se propre espèce, besoin de dominer (c'est toujours plus facile de gueuler après mirzha que sur son chef de service) et nous divertit, j'en passe et des meilleurs. à lire ce site d'un véto en colère sur le sujet : http://www.angryvet.org/francais/ Puisque l'institution éducative décide d'introduire l'animal en classe (ce que je regrette mais ne peux dans l'état actuel des choses empêcher) il faut que l'animal y soit traiter de façon exemplaire. Sinon on éduque à quoi ? Déjà que la barbarie se lâche au grand jour : http://www.ladepeche.fr/article/2008/03/21/443939-Ils-se-filment-en-train-de-tuer-un-herisson.html Citation :Où avez vous trouvé "instigation"? Et qui ne lit pas les textes de l' autre ??? Citation :Réponse – Les instructions relatives aux actions pédagogiques, à l’école maternelle définies dans la circulaire n° 77-266 du 2 août 1977 stipulent que " Dès la section des petits également, les enfants devront avoir l'occasion de s’émouvoir à la vue d'un animal, de le soigner, de comprendre la nécessité de ne pas le faire souffrir ". Aucun texte ne donne une liste restrictive des animaux susceptibles d'être accueillis dans les classes. Le choix des animaux est laissé à l’instigation des maîtres, compte tenu des suggestions des parents ou des enfants. Les précautions d'hygiène indispensables sont prises sous la responsabilité des enseignants qui s'assurent que les animaux introduits dans la classe présentent toutes les conditions maximales d'hygiène et règlent ponctuellement avec les familles les difficultés qui pourraient apparaître, par exemple dans des cas d'allergies incompatibles avec la présence de certains animaux. Journal Officiel du 17 novembre 1980 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 7 mai 2008 Je crois que vous confondez la réalité avec ce que vous en pensez. Vous faites une citation d'un texte officiel, vous y ajoutez un commentaire personnel et vous en faîtes un texte officiel. Regardez la place des guillemets. Je vous assure que : 1) Malgré les "recommandations" en cas d'élevage, le choix de s'y engager ou pas est laissé à l'appréciation (et non l'instigation) de l'enseignant. Je me tue à vous dire qu'il n'y a pas d'élevages dans toutes les classes. Ils ne sont pas OBLIGATOIRES, puisque soumis à des conditions. 2) La présence d'un animal de compagnie est au programme si les conditions d'accueil, non définies précisément par l'Institution (), sont remplies (sinon il faut s'y prendre autrement). Donc comment je m'acquitte de mes obligations? Simplement. Pour l'extrait des textes que vous citez, j'utilise... des articles de presse. Des enregistrements de journaux télévisés. Des documents édités par les associations de protection des animaux. Mais je n'encourage pas par l'exemple vécu en classe , à l'acquisition d'un animal de compagnie. Je montre, par la découverte concrète et directe (ou sur vidéo, pour certains aspects, comme l'élevage des jeunes) de la vie sauvage ce qu'est la vie d'un animal et je cherche à développer l'empathie (et c'est pour ça que je trouve très intéressant le travail de jeune collègue avec des vidéos d'éléphants "de cirque" et d'éléphants sauvage et la comptine "un petit cochon pendu au plafond).... Je dis que selon moi, les conditions décentes d'accueil et reproduisant les exigences de l'espèce (ce que certains osent appeler biotope) ne peuvent être réunies. J'ai un haut niveau d'exigence pour accueillir des animaux dans la classe. Si l'Inspecteur veut me convaincre, je lui opposerai les ressources matérielles insuffisantes (pour moi un CI a besoin d'au moins, allez, un hectare ou deux). T'es d'accord Louve? Source scientifique à l'appui : http://www.aufuret.ch/animaux/page50.htm http://anec.fr/ethologie.htm Et puis que je le vois mal creuser un terrier dans la classe. Qu'un CI est un animal social et qu'il faut de la place pour au moins deux animaux (quatre ce serait bien): mais vu qu'il n'existe pas sur le marché des cages de taille suffisante à un prix raisonnable pour ma coopé, sans parler des frais vétérinaires...et de leur nourriture, je pense qu'il me laissera tranquille. Pareil pour n'importe quelle espèce. En cela, je respecte les textes. J'espère vous avoir fait rire? Non? Bon, tant pis. N'oubliez pas que je suis remplaçant. Quand je remplace dans une classe, s'il y a un animal, c'est une des premières choses sur laquelle je cherche des informations (qui s'en occupe, comment). Et puis je vais le voir dans sa prison...éducative pour les enfants. Je ne peux pas lui apporter des oranges, mais je veille à ce qu'il soit bien traité (des fois je donne des conseils)... Pour le reste, fichtre 47 millions d'animaux? Ca fait un sacré mammouth, ça. Vous ne riez pas encore? Bon, tant pis. Moi non plus d'ailleurs, vous voyez, le mammouth, en fait, c'est pas drôle du tout. Je croyais que c'était plutôt 30 millions d'animaux de compagnie... Déjà 47? J'appelle ça une catastrophe écologique. Bien sûr, je ne condamne et ne juge personne. Chacun a ses opinions. Ca n'empêche pas de se parler, ni même d'être amis. C'est vous qui rêvez en croyant que l'Ecole peut TOUT faire et réparer tous les maux de la société. Vous pensez à ce qui vous préoccupe, le destin des 47 millions d'animaux de compagnie à travers celui de Bambi. Tous les "espoirs" de la socièté lui sont confiés: au milieu des injures, du mépris, des coups et de la vulgarité ambiante. Avec des moyens de plus en plus réduits et des pressions de lobbies de toutes sortes. Encore une fois l'Ecole forme des citoyens et la possession d'un animal de compagnie ne définit pas un citoyen. D'une certaine façon vous avouez votre désarroi et je reconnais le problème que vous posez. Je vous expose le mien. Si vous me demandez votre soutien pour que des actes de Barbarie sur les animaux soient punis ou interdits (corrida par exemple) je vous le donne dans la mesure de mes moyens. A l'Ecole ils sont déjà interdits. Comme dans la société (sauf dans les forêts, les élevages, les abattoirs, les cirques et les arènes). Je crois, moi, qu'il n'est pas souhaitable d'inciter des enfants à avoir un animal de compagnie. Sinon, on va passer de 47 à 60 millions, puis 80. Faire une liste, c'est à double tranchant. Je préfère enseigner aux enfants l'amour des animaux libres. Avec leur vie à eux, pas réduite à nous servir de béquilles. Que les enfants jouent entre eux, aient des parents qui ont le temps de les éduquer (et de jouer avec eux). Et goûtent le plaisir de rencontrer des animaux libres et menant leur vie libre dans une nature riche et étonnante. Le grand soir? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 11 mai 2008 Citation : * Etablissement d’une liste officielle et par secteur d’âge (maternelle, primaire, collège etc.) des animaux et élevages possibles en classe et ceci grâce à l’aide de professionnels et/ou spécialistes du monde animal (vétérinaires, éleveurs, associations etc.). Si on se réfère à ce que vous avez dit sur vos craintes concernant la fragilité des petits mammifères ou aux risques qu’ils présentent pour les enfants qui les manipuleraient mal, qu’envisagez-vous pour les classes maternelles ? Connaissez-vous UNE SEULE espèce animale dont la « vie » soit possible en classe ? Moi pas. La survie, oui. Ce qui légitime la présence d’animaux « familiers » dit de compagnie, dans les classes, c’est ceci : Citation : Note de service n°85-179 du 30 avril 1985 (Education nationale: DGES) Texte adressé aux recteurs, aux inspecteurs d' académie, directeurs des services départementaux de l' Education nationale, aux chefs d' établissement et aux directeurs d' écoles. Protection de l' animal. Durant la scolarité obligatoire, l' observation d' animaux familiers ou sauvages, dans leur milieu de vie, est souvent la base d' activités dont l' objet est à la fois la connaissance du monde vivant, la compréhension des équilibres biologiques et l' éducation au respect de la vie sous toutes ses formes. Les conditions d’accueil de l’animal sont, pour le moment, laissées à l’appréciation de l’enseignant, compte tenu des obligations : les buts pédagogiques évoqués dans la circulaire et contenus dans les programmes, les conditions légales et sanitaires (pour l’animal comme pour les enfants). C’est bien souvent pour cela que les enseignants ne s’aventurent pas dans cette voie. La réalité que j’observe, c’est qu’il y a des animaux familiers (lapins, cochons d’Inde, parfois hamsters) dans les classes de maternelle et en CP, puis quasiment plus aucun ensuite à partir du CE1. Ce sont des animaux seuls, justement à cause du problème du devenir des petits, insolubles pour les enseignants... Même si, à l’issue d’un élevage de hamsters, on peut penser ou espérer que les enfants « savent » s’en occuper. Les élevages, quand il y en a, sont des élevages d’escargots ou de phasmes. Moi ce qui m’intéresserait (mais vous ne le demandez pas dans votre pétition) c’est que les vétérinaires définissent pour chaque espèce, les conditions minimum à réunir pour accueillir chaque espèce, qu’elle soit manipulable ou non par de jeunes enfants. Citation : * Obligation d’un contrôle vétérinaire lors de l’introduction de l’animal dans la classe et visite d’un vétérinaire au minimum une fois par an, afin de vérifier l’état sanitaire et ses conditions de vie (place, hygiène, stress, soins etc.). Mise en place d’un carnet de suivi, complété à chaque visite vétérinaire et consultable à tous moment par les parents d’élèves ou l’Institution. Le propriétaire de l’animal doit pouvoir justifier de son origine (animalerie, éleveur etc.) et toute origine suspecte (élevage sauvage et non légal) doit être proscrite. C’est déjà le cas pour ce qui est de l’origine de l’animal à son entrée dans la classe. J’observe que ce que vous dites implique qu’il peut donc s’agir de cochons d’Inde, de hamsters et de lapins. La visite annuelle du vétérinaire dans l’école (si j’ai bien compris) est une bonne idée si on part du principe que la situation de départ est un soupçon de maltraitance fréquente dans l’Education Nationale. Maltraitance au sens de ce qui est arrivé à Bambi. Dans ce cas, ce n’est pas un contrôle annuel qui suffira : Bambi est mort en moins de 6 mois à partir de son arrivée dans l'Ecole (avec l'interruption des deux mois des vacances d'été, où nous ne savons rien de ce qui s'est passé pour lui). Dans le cas de Bambi, il me semble que : 1) poursuivre la maîtresse devant la justice par l’intermédiaire des associations de protection animale est plus indiqué : un jugement aura plus d’impact que n’importe quelle nouvelle obligation. 2) Votre proposition de nouvelles obligations déresponsabilise totalement les citoyens que sont les parents. Je rappelle qu’une classe d’Ecole Maternelle est un lieu ouvert aux parents tous les matins, pendant dix minutes...au moins... C'est confirmé par cette autre demande: Citation :* Obligation de prévenir les parents d’élèves par une réunion ou une circulaire lors de l’introduction d’un animal dans une classe (éventuelles allergies). Les parents d’élèves doivent pouvoir contrôler tout au long de l’année l’origine de l’animal (éleveur, animalerie) ainsi que l’état sanitaire des animaux (attestations vétérinaires) grâce au carnet de suivi ci-dessus décrit. D'une part, l'arrivée d'un animal est annoncée aux parents (dans le "cahier de vie" de chacun des enfants que les parents lisent et où ils y écrivent), et est rappelée par des documents divers, photos, dessins, textes écrits sous la dictée des enfants dans ce même cahier. D'autre part, je vois bien souvent des enfants faire faire le tour de la classe à leur mère ou leur père, même en fin d'année. Quand un animal est malade, cela se voit, surtout s’il sent mauvais et qu’il est couvert de poux. La présence d'un animal dans la classe ne peut échapper aux parents même si la maîtresse s'est contentée de mettre un Bambi dans un coin de la classe sans rien dire et sans prévenir par écrit... Si les parents peuvent être insensibles à la souffrance animale, ils ne négligent pas les conditions d’hygiène pour leurs enfants dans la classe, pour une très grande partie d’entre eux. D’après ce que je vois, les animaux sont emmenés chez le vétérinaire quand il parait malade (perte d’appétit, de poils, toux, éternuements). Est-ce insuffisant? Et là il faut parler, c’est vrai, de qui paye. Vous avez une QUESTION concernant ce problème plus bas dans votre pétition. Mais pas de demande. J’y reviendrai au moment où j’aborderai cet article. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 12 mai 2008 Citation : * Que les animaux soient placés sous la responsabilité d’un seul maître/référent qui puisse se faire aider par une ou deux personnes, nommément désignées et habituées aux animaux de la classe, ceci en cas d’absence ou d’empêchements du maître de l’animal. C’est déjà le cas. Pour l’aide, dans une classe maternelle, il y a une ATSEM. Pour la responsabilité, quand l’institutrice est remplacée, le remplaçant (je suis bien placé pour le savoir) endosse TOUTES les responsabilités (pédagogiques et autres) de l’enseignant qu’il remplace. Quand il n’est pas remplacé (ça arrive), les enfants sont répartis dans les autres classes et l’animal est pris en charge. La cage est emmenée dans une autre classe si l’absence dépasse une journée. En maternelle, l’ATSEM « libérée » par l’absence non remplacée peut prendre en charge un aquarium non déplaçable….ou le cochon d’Inde (cela sous la responsabilité de la directrice). A ma connaissance aucun animal n’a été abandonné dans une classe déserte. L’enseignant n’est pas le maître de l’animal au sens où il en est le propriétaire, mais il en est le responsable et, à travers lui, l’Etat. Citation : * Déterminer officiellement qui doit payer pour l’entretien des animaux au sein de l’Ecole (le maître, la coopérative etc.). Là encore, c’est bien mal connaître l’Ecole. Il ne saurait être question d’imposer aux enseignants de payer l’entretien des animaux, pour des raisons évidentes. Un animal, n’est pas une chose, mais on voit mal un employeur obliger ses employés à travailler avec un matériel qu’ils doivent s’acheter et entetenir. L’entretien est toujours à la charge de la coopérative, dont les ressources dépendent du bon vouloir des parents, de leur bénévolat et de celui des enseignants (activités alimentant les recettes de la coopé). Si les ressources sont insuffisantes et s’il y a d’autres priorités, c’est la la principale raison de l’absence (le plus souvent) d’animaux en classe. Citation : * Interdire que les animaux de la classe puissent aller de famille en famille, ceci dans un souci d’hygiène (contamination ou morsures par d’autres animaux ou inversement, impossibilité de contrôle des soins etc.) ainsi que pour leur bien être, car se sont des êtres sensibles, que des changements de lieu et de personnes incessants stressent inutilement. Autant dire qu’on oblige les enseignants à emmener chez eux et/ou de partir en vacances avec les animaux. Déjà que vous envisagez de faire payer les enseignants pour la nourriture (et les soins vétérinaires ?) Ce serait la meilleure façon pour faire disparaître les animaux des classes. Plus aucun enseignant n’accepterait alors d’accueillir un animal dans sa classe. Citation : * Enfin, nous ne pouvons que souhaiter que les animaux dit grégaires (vie en groupe) ne soient pas laissés seuls dans une cage, car, il s’agit là d’une bien triste observation de la vie. Même avec tous les soins et l’attention d’êtres humains pour lui, ce type d’animal ne peut s’épanouir vraiment qu'au minimum avec un de ses congénères. 1) Vous oubliez les conflits hièrarchiques entre individus parfois dramatiques à cause du manque de place dans la cage (ça m’intéresserait de savoir de quelle taille doit être une cage accueillant plusieurs animaux). 2) D’un seul sexe ? Est-ce une situation naturelle ? Les petits mammifères herbivores vivent en groupes, en colonies. Le cochon d’Inde en groupes sociaux de 4 ou 5 individus. Est-ce gérable en classe? 3) Vous croyez qu’il existe des espèces animales pouvant s’épanouir en cage ou dans n’importe quel lieu confiné? Dans votre pétition, je vois que vous relevez une incohérence et là je suis d’accord avec vous. L’Education Nationale « recommande » les élevages (et beaucoup d’auteurs/éditeurs en profitent pour essayer d'étoffer leurs ouvrages pédagogiques et vendre du matériel ) mais, étrangement, ne dit rien du devenir des petits. C’est aussi pour cela que nombre d’enseignants ne le font pas : il y a en effet une contradiction entre les buts de l’élevage et l’obligation légale de ne pas maltraiter les animaux. Je ne parle pas de l’incohérence monstrueuse (« pédagogique » et tout simplement humaine) à tuer des « bébés ». Quant à les « placer », c’est tellement difficile, que les enseignants renoncent. C’est un des rares points sur lesquels je peux signer. Mais dans la pratique, ça ne changerait pas grand-chose. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
la dAme 0 Posté(e) le 13 mai 2008 Citation :Je crois que vous confondez la réalité avec ce que vous en pensez. Vous faites une citation d'un texte officiel, vous y ajoutez un commentaire personnel et vous en faîtes un texte officiel. Regardez la place des guillemets. Rolling Eyes Une fois de plus vous cherchez à me discréditer, ou ai-je rajouter un texte ou un commentaire personnel dans ce texte du journal officiel ? Les guillemets sont d'origine dans le texte et je n'y ai rien rajouté du tout. Citation :Là encore, c’est bien mal connaître l’Ecole. je crois que c'est ça qui vous défrise Ugatza c'est que vous ne supportez pas qu'un simple "particulier" se mêle des affaires de l'éducation Nationale et demande des comptes sur le sujet. En tant que parent d'élève et citoyenne qui comme des millions de Français, finance cette institution j'ai le droit de savoir ce qu'on montre à mon enfant et à cause de cette mission éducative, j'exige que les animaux soient traités mieux que partout ailleurs et l'animal bibelot n'y a pas sa place. Si l'animal n'a pas des conditions excellentes d'accueil il ne doit pas être en classe. Monsieur l'enseignant remplaçant, vous vous targuez de connaître parfaitement votre milieu professionnel et de savoir tout ce qui s'y passe, combien de classe visitez vous par an 5, 10 ? Il y a en France 67 077 écoles, collèges et lycées et vous avez 735 567 collègues (dans le public); http://www.education.gouv.fr/pid338/l-education-nationale-en-chiffres.html Combien d'animaux y-a-t'il dans ces écoles ? Qui peut m'assurer qu'il n'y a pas d'autre cas Bambi ? Qui peut me le prouver ? Moi je pense qu'au prorata de ces milliers de classe il y a forcément d'autres animaux en situation "précaire" même si je veux faire crédit à la majorité des enseignants d'être "corrects" dans ce domaine ma pétition est faite pour que ceux qui prennent l'animal comme un bibelot, une mascotte ou font des élevages en dilettante. Un rappel des lois et des directives plus strictes n'empêcheront pas les bons enseignants de faire toujours bien par contre freineraient ceux qui manifestement (et pour le cas bambi de l'enseignant jusqu'à la direction en passant par l'inspection) ne savent rien des lois, ignorent les directives et pire s'en moque ! Ugatza vous rêvez de savoir le nom et l'école de "l'affaire bambi" pour pouvoir les contacter. Si je n'ai pas donné ces noms dans mon site ce n'est pas pour les donner à un inconnu sur le web. Citation :Il ne saurait être question d’imposer aux enseignants de payer l’entretien des animaux, pour des raisons évidentes. Un animal, n’est pas une chose, mais on voit mal un employeur obliger ses employés à travailler avec un matériel qu’ils doivent s’acheter et entetenir. L’entretien est toujours à la charge de la coopérative, dont les ressources dépendent du bon vouloir des parents, de leur bénévolat et de celui des enseignants (activités alimentant les recettes de la coopé). Si les ressources sont insuffisantes et s’il y a d’autres priorités, c’est la la principale raison de l’absence (le plus souvent) d’animaux en classe.[/quote] La direction de l'école J m'a dit que c'était la coopérative, l'enseignante m'a dit que c'était elle !!! Qui croire ? Alors je demande légitimement un rappel officiel des directives ! Citation :Autant dire qu’on oblige les enseignants à emmener chez eux et/ou de partir en vacances avec les animaux. Déjà que vous envisagez de faire payer les enseignants pour la nourriture (et les soins vétérinaires ?) Ce serait la meilleure façon pour faire disparaître les animaux des classes. Plus aucun enseignant n’accepterait alors d’accueillir un animal dans sa classe. Ou ai-je dit que je voulais faire payer les enseignants j'ai demandé une clarification (voir ci-dessus). Un animal n'est pas une chose que l'on trimballe. Il y a une grande différence entre un propriétaire aimant qui confie à une famille de confiance pour un temps donné et un animal donné à n'importe qui tout le temps et sans contrôle. Effectivement si l'enseignant n'est pas capable d'être un vrai maître pour l'animal (car en prenant la responsabilité d'un animal il le devient dans les faits) il ne faut pas qu'il en ait ! Un animal n'est pas du matériel pédagogique comme il est dit dans les fiches de l'IUFM de Paris http://formation.paris.iufm.fr/~archiv03/bayard-ferrandis/public_html/ (matériel, c'est le terme qu'emploie d'ailleurs les labos tiens tiens !) Il souffre (et encore pire si l'animal est par son rang une proie dans la nature) de n'être jamais avec les même personnes, manipulez par des enfants ou en contact avec d'autres animaux qui peuvent le stresser et lui transmettre des parasites (d'ou sortait les poux de bambi ??? toujours pas de réponse). Qui peut dire ce qu'a vécu bambi dans ces familles ? Ma petite fille m'a rapporté qu'un de ses petits copains de classe avait fait faire du toboggan à bambi, enfin ce ne sont que des ragots d'enfants pas vrai Ugataza ? Citation : 1) Vous oubliez les conflits hiérarchiques entre individus parfois dramatiques à cause du manque de place dans la cage (ça m’intéresserait de savoir de quelle taille doit être une cage accueillant plusieurs animaux). Je n'oublie rien du tout, je suis contre les élevages en classe ! Mais, dans les faits, il existe alors dans ce cas il faut que leurs conditions d'accueil et de vie soient optimum. Citation :2) D’un seul sexe ? Est-ce une situation naturelle ? Les petits mammifères herbivores vivent en groupes, en colonies. Le cochon d’Inde en groupes sociaux de 4 ou 5 individus. Est-ce gérable en classe? Non donc pas de CI en classe ! CQFD; Malheureusement, les CI, chinchillas, lapins et autres sont dans la nature des proies et à par la fuite et quelques petites morsures n'ont pas de grand moyen de se défendre. Du coup ce sont eux qui trinquent plus que les autres ! Pourquoi pas de chats de furet et autres animaux domestiques en classe ? Parce qu'ils se défendent très fort et sont très "turbulents" je vous dis pas un furet en classe, le bordel que ce serait ! Les CI ne se défendent pratiquement pas et ne font pas mal, donc hop c'est eux que l'on prend. Ce sont toujours les plus faibles qui trinquent, rien de nouveaux sous le soleil. Mais un CI d'inde seul, est-ce une observation de la vie ? Non, c'est une mascotte et dans ce cas l'école sort de son rôle. Citation :3) Vous croyez qu’il existe des espèces animales pouvant s’épanouir en cage ou dans n’importe quel lieu confiné? Non, aucun ! Et je suis contre les cages honteuses que vendent les animaleries et contre le fait que l'animal ne puisse courir et vivre avec des représentants de son espèce; Si encore bambi avait eu ce type de cage en classe on aurait pu se dire qu'un effort était fait pour lui (http://www.craci.org/): Celle-là sont encore mieux (si tant est qu'une cage puisse être mieux ). Mais là c'est carrément l'utopie en classe Mais voilà le type de cage qu'avait bambi (63 cm de long) (je l'ai encore elle est dans ma cave !) comment un animal peut s'épanouir là-dedans ? Est-ce là une bonne "observation de la vie" ? Voici la cage de bambi sans barreau (je suis désolé je ne l'ai pas prise avec des barreaux) il y a pas beaucoup de copeaux dans la cage car bambi était en cours de séchage,pour que vous puissiez vous rendre compte de sa taille le voici ici avec ma fille et une prise dans la cage pour que vous vous rendiez compte de la place qu'il avait. Ps : Il y a un nouveau dessin sur le site, j'espère qu'il vous plaira (l'ancien demeure quand meme :ange1: ), certaines de vos questions dans la rubrique questions/réponses. A venir le mémoire vivre ensemble que je suis en train de passer en html et une nouvelle rubrique pour détailler les demandes de la pétition. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Staff111 0 Posté(e) le 13 mai 2008 Bonsoir, Moi, je suis contre les animaux dans les établissements scolaires. Staff Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
la dAme 0 Posté(e) le 13 mai 2008 Staff a écrit:Bonsoir, Moi, je suis contre les animaux dans les établissements scolaires. Staff Bonsoir Staff, oui vous avez raison mais dans l'état actuel des choses ce message ne peut pas passer. On dira que le message est extrémiste et il ne changerait rien pour les animaux dans les écoles. Il vaut mieux essayer déjà d'améliorer le sort d'éventuels bambi et favoriser une prise de conscience pour peut-être petit à petit amener à d'autres façons d'observer la nature en classe. Et même si ma pétition n'aboutissait pas elle aurait au moins le mérite de déclencher la réflexion et le débat ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 13 mai 2008 Restons en à l'essentiel : la présence permanente d'animaux en classe dépend (instigation "criminelle" ou initiative) des enseignants et de leur responsabilité, compte tenu des Instructions Officielles, des "recommandations" et...des possibilités matérielles. 1) Ce qui me "défrise", comme vous dites, ce n'est pas que vous vous intéressiez à ce qui se passe à l'école, C'est l'interprétation de la situation globale que vous faîtes à partir du cas de Bambi. Il y a le titre de la pétition et la représentation du mammouth, qui posent le problème en terme de responsabilité collective et institutionnelle, ce qui contredit ce que vous dites sur les "cas rares et isolés". Je n'ai pas fait de remplacement dans les 67 077 écoles élémentaires de France, mais je pense quand même pouvoir me faire une petite idée à partir d'un échantillon de plusieurs dizaines de classes et d'écoles par an (70 classes environ parfois moins, ça dépend des années, j'ai parfois de longs remplacements ) et ce, depuis une dizaine d'années. Pourquoi rejetez vous mon témoignage, alors que vous acceptez sans difficulté ceux qui vont dans votre sens? Suis-je un ennemi des animaux ou un indifférent? J'observe que: -Il n'y a, (en tous cas, je n'en ai trouvé aucune, après avoir beaucoup cherché) malgré tous les témoignages que vous recevez, aucune autre pétition que la vôtre sur "le respect des animaux à l'école". -les associations de protection des animaux n'évoquent pas ce problème sur leurs sites ou dans leurs publications. C'est la preuve de quoi? Certainement pas que le cas de Bambi est unique. Mais certainement qu'il est rare et exceptionnel. J'observe aussi : -qu'il y a une loi qui permet de condamner les mauvais traitements infligés aux animaux et qui prévoit que les associations de protection des animaux peuvent se porter partie civile. Vous ne l'évoquez pas sur votre site. Pourquoi? -que vous interprétez tous les faits dans le sens de la théorie du mammouth (y compris l'absence de réponse des associations de protection des animaux). On peut pourtant expliquer les faits à partir de la responsabilité personnelle de l'institutrice (j'ajoute: probablement aussi de celle de l'institutrice qui l'avait dans sa classe avant). Ainsi, vous confondez les réactions agressives (provoquées par la situation d'être prise en faute) de l'institutrice avec celle de l'institution scolaire. -que sur le site d'un IUFM, vous ayez trouvé les animaux dans la liste du matériel (ce texte, n'a lui, aucune valeur règlementaire) ne signifie pas que les textes règlementaires les considèrent de la même façon (ils sont clairs à ce sujet). De quoi est mort Bambi? Du manque de soin et de la négligence de la(les) personne(s) responsable(s). La taille de la cage: Je suis tout à fait d'accord avec vous, cette cage est bien trop petite. Mais: http://www.apbg.org/Espace_scientifique/3Vivant_enseignt/NS85179Protection_animal.pdf Citation :En particulier, l'espace offert (cage, aquarium, terrarium) devra être suffisant afin de ne pas rendre la captivité pénible. Le texte (circulaire 77-266 du 02 mai 1977) que vous citez dit également: Citation :" Dès la section des petits également, les enfants devront avoir l’occasion de s’émouvoir à la vue d’un animal, de le soigner, de comprendre la nécessité de ne pas le faire souffrir ". L'institutrice est donc en dehors des clous, clairement. Mais n'êtes vous jamais allée dans la classe de votre fille? Ne saviez-vous pas quelle espèce d'animal la cage contenait avant d'en prendre la garde? En avez-vous parlé avec l'institutrice avant les vacances de Toussaint 2007? Avez-vous pensé au bruit, aux manipulations par les enfants, aux problèmes de déplacement des animaux dans les familles avant d'accueillir Bambi chez vous? La taille des "grandes cages" que vous montrez, c'est "mieux" en effet. Mais je n'en ai jamais vu dans le commerce, ni dans aucune classe (j'ai vu pour les CI et les lapins, des cages de 2 m2 environ). Et même s'il y en avait, ça ne résoudrait pas les autres problèmes que vous évoquez (bruit stress, manipulations, déplacements pendant les congés scolaires). Qui garderait l'animal pendant les vacances? L'enseignant? Il faudrait alors qu'il passe ses vacances à l'école. Ou qu'il emmène la grande cage chez lui et qu'il y passe ses vacances... comme font sûrement tous les "bons maîtres" de CI... De tout ce que vous demandez, il découle qu'un animal de compagnie ne peut vivre indéfiniment et sans souffrance dans une classe. Et vous demandez....qu'on en prenne mieux soin, ce qui est IMPOSSIBLE matériellement (il est possible de mieux traiter un CI que ne l'a été Bambi). Il est impossible de mettre des animaux de sexes différents ensemble sans qu'ils se reproduisent. Mettez deux mâles et une femelle ensemble et ils se battront (et alors aucune cage ne sera assez grande pour permettre au dominé d'échapper aux persécutions du dominant: la fuite est impossible, il faut une AUTRE cage. De quelle taille?) Personnellement, je suis pour qu'on interdise purement et simplement la présence chronique d'animaux ("domestiques", de "compagnie" ou sauvages) dans une classe. C'est à mon avis la seule façon d'éviter que se posent les problèmes que vous évoquez dans votre pétition. Mais vous ne le demandez pas. Pourquoi? Votre souci est d'améliorer (cage plus grande, apparemment) les conditions de détention des animaux dans les classes à défaut de les interdire et je suis à moitié d'accord (il faut être "réaliste"????). Des cas moins extrêmes que celui de Bambi seraient acceptables? Mais pourquoi ne demandez vous pas alors non pas seulement une liste mais AUSSI une définition précise (par les mêmes vétérinaires) des conditions d'accueil des animaux en classe? D'ailleurs, pourquoi les seuls vétérinaires et pas les associations de protection animale? Dans votre pétition vous dîtes: Citation : L’Education Nationale se doit d’être irréprochable et leader en matière de traitement aux animaux, au sein des écoles. Afin que les enfants puissent observer la vie animale dans des conditions optimales et devenir, une fois adultes, des maîtres d’animaux responsables et attentifs à leur bien être. Afin que les enfants puissent observer la vie animale dans des conditions optimales et devenir, une fois adultes, des maîtres d’animaux responsables et attentifs à leur bien être. Les conditions optimales sont elles dans la captivité et/ou dans la "compagnie" d'un animal? Je vous rappelle qu'à l'école l'objectif n'est pas de former des maîtres d'animaux, mais des citoyens informés (de toutes les manifestations de la vie) et respectueux de la vie animale et de l'Environnement. Qu'est-ce qu'un bon maître de CI ou de lapin? Qui le dit? Des vétérinaires, des associations? Vous ne le leur demandez pas! Comment apprend-t-on à devenir un "bon maître" (d'animal de compagnie ) dans une classe avec 28 copains? Alors qu'en classe, on ne peut pas faire comme à la maison (laisser sortir l'animal de la cage plusieurs heures par jour: c'est matériellement impossible et dangereux pour l'animal)... à moins d'installer un lit dans la classe pour... la maîtresse. Et qu'elle oublie sa vie de famille. Vous dites aussi: Citation :Mais un CI d'inde seul, est-ce une observation de la vie ? Non, c'est une mascotte et dans ce cas l'école sort de son rôle. Alors, un bon maître a plusieurs CI? OK, je prends. De quels sexes? Un ou deux? Un je suppose, sinon on se lance dans l'élevage et on devient un citoyen irresponsable qui place les petits chez n'importe qui (comme une vulgaire enseignante)...ou dans un refuge. Alors en classe? A la place d'une mascotte, deux ou trois? Vous voudriez (avec raison) qu'on tienne mieux "compte" de la vie sociale du CI. Vous croyez possible d'avoir trois ou quatre CI dans une classe? Moi, non. Ni un non plus. http://www.ac-grenoble.fr/occe26/assoc/Formulaires/regl-type_coop_ens-elem.PDF Citation :Article 8 : Registres de la coopérative Les registres de la coopérative sont : - le registre des procès -verbaux tenu par le secrétaire ; - les registres tenus par le trésorier . listes des adhérents (membres actifs, associés, honoraires) ; . cahier de comptabilité ; . registre d'inventaire. Ces différents documents peuvent être consultés par les sociétaires mais ne doivent pas quitter l'école. Ils sont conservés dans les archives de l'école et remis à l'association départementale en cas de dissolution de la coopérative. En tant que cotisant(e) vous êtes sociétaire de la coopérative. Le registre de comptabilité vous est accessible DE DROIT et vous pouvez vérifier qui croire, à savoir si des achats ou d'autres dépenses concernant Bambi ont été effectués. L'avez-vous vérifié? Je ne doute pas de votre sincérité, de votre indignation et de votre émotion et j'ai sans doute heurté votre sensibilité, parce que je ne pense pas que vous puissiez faire du destin de Bambi un cas d'Ecole. Je ne crois pas moi, qu'il soit impossible et extrêmiste d'interdire la présence d'animaux de compagnie à l'Ecole. Dans une classe, on ne peut apprendre à respecter la vie animale, aucun animal n'est fait pour vivre en cage et sans se reproduire. Et pour terminer: http://www.animauxecole.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=13&Itemid=31 Citation :Pourquoi utiliser le dessin du Mammouth ? C'est politique ? C'est de la provocation ? Politique certainement pas, Provocation non plus, à peine une taquinerie. Parce que cette représentation et désignation fait partie maintenant de l'imaginaire et du language courant, certains le déplore mais c'est un fait. Il ne faut pas non plus en faire une montagne et faire preuve de plus d'humour. Puisque l'Education nationale fut comparer à un animal, il m'a (Marie-christine) paru amusant de faire parler des animaux entre eux. C'est une métaphore le faible contre un plus fort, un être de droit contre une institution qui en a plus que lui. Point. Je crois que vous ne m'avez pas du tout compris. Il ne s'agit pas d'humour. Cette déclaration de Claude Allègre "Il faut dégraisser le Mammouth" a contribué à encourager insultes et toutes sortes de violence contre les enseignants de la part non seulement de certains élèves mais aussi de leurs parents. Ce n'est pas drôle et reprendre cette "image" pour parler de l'Education Nationale c'est à mon avis manquer de sagesse et se dégager de toute responsabilité ..."puisque l'Education nationale fut comparée à un animal"... Qui peut supporter d'être comparé à un animal qu'il faut "dégraisser"? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
la dAme 0 Posté(e) le 14 mai 2008 Citation :Pourquoi rejetez vous mon témoignage, alors que vous acceptez sans difficulté ceux qui vont dans votre sens? Je ne le rejete pas je dis simplement qu'il n'est pas suffisamment représentatif et qu'il ne prouve pas que d'autres cas n'existent pas. Il faut que je réponde à vos questions mais vous ne répondez pas aux miennes : Combien d'animaux y-a-t'il dans ces écoles ? Qui peut m'assurer qu'il n'y a pas d'autre cas Bambi ? Qui peut me le prouver ? Au fait, j'ai une rubrique dans mon site qui s'appelle des profs ami(e)s des animaux je l'ai créé en février je n'ai pas encore pu l'éditer car je n'ai qu'un malheureux exemple à y mettre ce n'est pas suffisant, je suis allée sur un site de profs pour essayer d'avoir des témoignages positifs cette démarche n'a rien donné. Si vous en avez je les mettrais avec joie sur mon site (pour dire comme je hais les profs (sic) !). Citation :-Il n'y a, (en tous cas, je n'en ai trouvé aucune, après avoir beaucoup cherché) malgré tous les témoignages que vous recevez, aucune autre pétition que la vôtre sur "le respect des animaux à l'école". Et alors ? Ce serait une preuve qu'il ne se passe rien ? Il faut un début à tout, ce n'est pas parce que le sujet n'avait pas été abordé ou que personne n'a eu l'envie ou le courage de se mobiliser avant prouve que tout se passe au mieux dans le meilleur des mondes solaires. Faire une pétition c'est un investissement personnel assez prenant, une démarche que peu de monde entreprend à moins d'être vraiment persuadé du bien fondé de sa démarche. Citation :Qui garderait l'animal pendant les vacances? L'enseignant? Il faudrait alors qu'il passe ses vacances à l'école. Ou qu'il emmène la grande cage chez lui et qu'il y passe ses vacances... comme font sûrement tous les "bons maîtres" de CI... Mais alors quoi, l'enseignant mettrait un animal dans la classe et après serait un maître à géométrie variable et ce serait à d'autres (parents d'élèves, spa ?) à s'en occuper et assumer les responsabilités à sa place ? Ce n'est pas moi qui dit dans les textes qu'ils faut observer les animaux en classe se sont les directives officielles de l'Education Nationale. Et si le l'enseignant n'a pas conscience qu'avoir un animal en classe est une lourde responsabilité il faut qu'on le lui rappelle dans les textes et si cela lui pèse alors il n'en prend pas tout simplement. c'est ce que je dis dans la pétition d'ailleurs Citation :pétition Prendre la charge d’animaux dans une classe entraîne de grandes responsabilités pour les enseignants et ceux-ci doivent bien préparer leur projet, prendre conseils auprès de professionnels ou de spécialistes du type d’animal envisagé (vétérinaires, éleveurs, associations etc.) et prendre conscience, avant de s’engager dans cette démarche, du surcroît de travail et de frais que cela entraîne pour eux (notamment pendant les vacances). Citation :Je ne crois pas moi, qu'il soit impossible et extrémiste d'interdire la présence d'animaux de compagnie à l'Ecole. Dans une classe, on ne peut apprendre à respecter la vie animale, aucun animal n'est fait pour vivre en cage et sans se reproduire. Eh bien évoquez le sujet avec vos collègues moi je l'ai fait autour de moi, j'ai eu ce genre de réponse : Vous êtes une extrémiste de la cause animale L'enseignement doit montrer les animaux, les livres ne suffisent pas Vous priverez les enfants d'observer les animaux et surtout ceux des villes Je me suis fait traité de brigitte Bardot (j'espère dans sa jeunesse alors !!) Citation : Je crois que vous ne m'avez pas du tout compris. Il ne s'agit pas d'humour. J'ai parfaitement compris et je vous trouve un tantinet psychorigide. Que Claude Allègre ait évoqué cette image pour des raisons politiques est une chose, que cette image soit passée dans l'imaginaire collectif en est une autre. Que vous ayez un contentieux avec cet ex ministre et que vous soyez politisé est une chose, que j'utilise cette image maintenant connue de tous en est une autre. On peut rire de tout mais pas avec tout le monde, donc ne riez pas de ces dessins et passez à autre chose ! D'autre part, je vous ai déjà dit que je ne vous répondrai plus sur vos inquisitions personnelles et méprisantes à mon sujet sur bambi, vous êtes grossier de continuer. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CANIS111 0 Posté(e) le 14 mai 2008 Ugatza a écrit:Personnellement, je suis pour qu'on interdise purement et simplement la présence chronique d'animaux ("domestiques", de "compagnie" ou sauvages) dans une classe. Voilà la solution de la sagesse, d’autant plus que la dame serait en total accord avec toi, avec nous. Plus d’animaux en classe, plus d’instits accusés de négliger des animaux dont la place est ailleurs (la place des animaux pas celle des instits consciencieux). Plus de cochon d’inde vivant dans un espace plus que restreint sans soin, plus de poisson rouge qui tourne en rond toute la journée dans une eau trop souvent glauque. Plus aucun animal qui intéresse petits et grands durant une période souvent trop courte et qui ensuite tombe dans l’oubli livrés à lui même dans sa cage ou son bocal sur le coin d’un meuble de la classe. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
la dAme 0 Posté(e) le 15 mai 2008 Il y a un problème avec le forum en effet tout mon premier post ou j'expliquai le pourquoi de la liste a disparu. J'avais aussi donné des exemples de profs qui parlaient de leur élevage dans l'avant dernier post cela aussi disparu Le premier post est bien intitulé de la dAme mais en fait c'est un post d'Ugatza (qui était d'ailleurs la réponse à mon premier post). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
tite drine 0 Posté(e) le 15 mai 2008 En effet, il y a eu un gros bug dans les messages, c'est la première fois que je vois ça..... Pourriez vous nous remettre votre 1er post, j'essaierai de le recaser......... désolée du désagrément. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ugatza 1 Posté(e) le 15 mai 2008 Je ne vois qu'une explication: c'est moi qui ai fait une grosse boulette. Quand je rédige un long message, je travaille sur Word Pad (pour avoir perdu des messages entiers lors de l'enregistrement). Il m'arrive d'éditer plusieurs fois (syntaxe orthographe ou réduction, ou nouvelle idée) un message et à chaque fois, je supprime le contenu de mon post et colle l'intégalité du fichier Word pad). En tant qu'administrateur, pour moi, le bouton "éditer" apparaît pour tous les messages. J'ai cru éditer mon message alors qu'il s'agissait du vôtre. J'en suis désolé et je vous prie de bien vouloir m'en excuser. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites