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Ugatza

Les Dongria Konds

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http://www.peuples-solidaires.org/article_print.php3?id_article=861

Citation :
En Inde, la Cour suprême est sur le point d’autoriser la compagnie britannique Vedanta Resources à exploiter une mine de bauxite, au sommet de la montagne de Niyamgiri, dans l’Etat d’Orissa. Si une telle décision est prise, elle permettra à l’entreprise d’asseoir sa présence dans la région, et de continuer à faire des bénéfices en exploitant les richesses naturelles du pays. Mais pour les populations locales autochtones, notamment les 10 000 Dongria Konds qui vivent sur les flancs de cette montagne, ce serait une catastrophe : l’exploitation de cette mine porterait en effet atteinte à leur mode de vie, à leur culture, à leur religion et très probablement à leur subsistance... C’est pourquoi ActionAid Inde soutient les Dongria Konds dans leur lutte et demande au Premier ministre indien de ne pas laisser Vedanta exploiter cette mine.


Citation :


En 2004 déjà, l’une de ses filiales, la société Sterlite, avait installé une raffinerie d’aluminium au pied de la montagne Niyamgiri, à Lanjigarh, déplaçant à grand renfort de bulldozers des villages entiers. Les populations déplacées avaient alors été relogées à 3 km de là, dans des bâtiments préfabriqués, surveillés par la police... A l’époque, l’entreprise avait fait l’objet de graves accusations, qui ont, pour la plupart, été confirmées [1]. Parmi celles-ci figuraient notamment des expansions de production illégales, une gestion irresponsable des déchets dangereux, la violation des droits des populations autochtones, des salaires indécents, de conditions de travail dangereuses dans les mines et les usines et des actes de corruption. On comprend donc, à la lumière de ce bilan désastreux, les inquiétudes des populations locale



Citation :
Une procédure entachée d’irrégularités

En novembre dernier, la Cour suprême indienne avait rejeté le projet de Vedanta d’exploiter la bauxite de Niyamgiri, en raison de sa mauvaise réputation en matière environnementale et de respect des droits de l’Homme. Un jugement du 23 novembre 2007 concédait en effet que Vedanta n’était pas une entreprise digne de confiance, compte tenu des diverses violations aux droits de l’Homme et de l’environnement dont elle s’était rendue coupable à travers le monde. Mais le gouvernement d’Etat de l’Orissa a depuis lors autorisé l’exploitation de la mine en partenariat avec la filiale indienne de la compagnie, Sterlite, une entreprise pourtant possédée à 80% par Vedanta...





Voilà un sujet concret, sur lequel les idées des uns et des autres peuvent trouver à s'appliquer.

Quel est le problème? Comment le résoudre?

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Le pot de terre contre le pot de fer, oui que faire...? Les Amérindiens continuent d'être brimés, bafoués dans leurs droits les plus élémentaires et toujours parqués dans des réserves.

Tiens, pour la petite histoire, ma femme a rencontré récemment un Chef Indien, qui a pour nom occidental Guillaume Carle et est autrement appelé Ouchtogan Migizi. Il lui a confié que de nos jours le parcage dans les réserves existe toujours, que les droits des indiens cessent dès qu’ils en sortent pour s’installer et travailler. La justice à deux vitesses (comme ailleurs mais quand même) n’applique pas les textes, refuse le droit aux autochtones d’être représentés par un avocat, et empli ses prisons de 85 % d’autochtones. Il a essayé de contraindre un juge à respecter le droit à la présence d’un avocat commis d’office auprès de deux pauvres hères, un analphabète et un alcoolique très dépendant, (droit reconnu par la convention) en lui faisant remettre en mains propres, par huissier un courrier. Mais en vain. Et il dérange tant qu’il a lui-même par deux fois été accusé de faits imaginaires et présenté devant les tribunaux. Car, une condamnation lui ôterait le droit de représenter le peuple autochtone à l’organisation des nations unies autochtones voir le texte de la déclaration.

Même si une certaine presse, particulièrement canadienne, tente de le discréditer, il continue sa bataille. Qu’ils gagnent ou perdent, c’est le seul moyen dont les peuples disposent pour tenter de se défendre encore et toujours…
Serait-ce la seule solution pour régler le problème que tu nous exposes ici ?

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Le système judicière américain, c'est de la grosse bouse. et on est en train de l'importer comme des c*n en france.
Style un bourge de la ville a attaqué son voisin pour tapage nocturne car le coq d'un fermier chantait dès l'aube en été. (entre 5h et 6h du mat..) ce qui par la loi... est condanable... résultat, coq au vin avant l'heure...

donc maintenant tout passe par la toute puissante justice. alors que faire? trouver une faille dans leur merdier.
(moi j'aurai plutôt armé et entrainé les autochtones pour qu'il acquièrent leur indépendance... mais je doute de l'efficacité!)

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Pour moi, le problème est celui-ci:
Commençons par les faits: une multinationale, intéressée par une source de matières premières "achète" quelque chose qui n'est pas à vendre. Et elle se sert pour cela de l'état local (hérité de la colonisation).
Ce "phénomène" se répète partout dans le monde (Chili, Brésil, Argentine, Colombie, Pérou, Congo, Rwanda, Burundi, Birmanie, Indonésie, etc).
Ainsi sont détruits d'immenses territoires naturels et avec eux les espèces animales qui y vivent ainsi que les cultures humaines...quand il n'y a pas génocide...déguisé en "guerre civile".
Même Hulot et YAB commencent à le reconnaître.

Maintenant pourquoi tout ça? Et, finalement... pour qui?

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