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Michel23

Deux agents de l’État violemment agressés par un éleveur

Messages recommandés

Voici mon dernier Post chez FERUS :

D'après le site http://www.enviscope.com/News/Thematiques/Nature/Loup-deux-agents-du-Parc-National-du-Mercantour-agresses-par-un-eleveur,i16932.html

"Michel DEPROST | 22.08.2012 - 15:50

L'Association pour le Protection des Animaux Sauvages révèle que des agents du Parc National du Mercantour intervenant à la demande d'un éleveur pour constater des dégâts après une attaque de canidé, ont été agressés par l'éleveur lui-même.

l'affaire ne devait pas sortir et elle était soigneusement étouffée, sous la pression d'élus locaux, par la Direction du Parc Du Mercantour. L'ASPAS a pris contact avec le cabinet de la Ministre de l'Ecologie, qui lui-même a gardé le silence. Des agents du Parc, contactés par Enviscope n'ont pas voulu s'exprimer.

Mais après vérification, l'ASPAS a bien eu confirmation des faits."


Et au vu de l'article tendancieux de la Dépêche du Midi (on en a l'habitude...)que vous citez comme<b> "Source"</b> je voudrais bien que vous publiez la vrai source de cette information, merci :

Deux agents de l’État violemment agressés par un éleveur de moutons dans le Mercantour

Les anti-loups se mettent à mordre

L’impunité accordée à certains éleveurs de moutons a encouragé l’un d’eux à des voies de faits particulièrement violentes sur des agents de l’État venus, à sa demande, réaliser une expertise suite à une attaque sur son troupeau. Après un soutien inconditionnel de quelques élus, des dizaines d’autorisations de tirs de loups octroyées par les préfets, l’appel au braconnage des loups lancé par un député européen, on assiste maintenant à une recrudescence de violences de plus en plus fortes provenant d’une partie des acteurs de la filière ovine. Curieusement, l’affaire est restée sous silence.


Le 8 août, sur la commune de Villeneuve d'Entraunes (06), trois agents du Parc National du Mercantour qui réalisaient une expertise suite à une attaque de canidé sur un troupeau de moutons, ont été violements agressés par l'éleveur propriétaire du troupeau qui pourtant avait fait appel à eux. Un agent a reçu un coup de tête et des coups de manche de pioche, l’autre a reçu des soins nécessitant des points de suture à la mâchoire.


Si une enquête est bien en cours, l’ASPAS s’étonne du mutisme total qui entoure cette affaire pourtant très grave. Alors que chaque agression envers des policiers ou gendarmes fait l’objet d’une très forte médiatisation, il semblerait que le silence total soit de rigueur lorsqu’il s’agit d’agents de Parcs Nationaux, qui ont pourtant pour mission, entre autre, d’assurer la police de la nature. À moins qu’il ne s’agisse là de la démonstration d’une impunité totale donnée à certaines catégories socioprofessionnelles, au détriment de la protection des agents de l'État et de la préservation de la nature…


L’ASPAS en appelle au ministère de l’Écologie pour condamner très fermement de tels actes, réaffirmer son soutien aux personnels de ses établissement publics, remettre un peu d’ordre dans le dossier du loup qui depuis ces dernières années lui a complètement échappé : plus de 80 autorisations de tirs de loups ont été délivrées cette année par les préfets !


Il n’est plus admissible que le loup continue de servir de bouc émissaire à la crise que traverse la filière ovine. L’ASPAS demande non seulement une réelle prise en compte de la biodiversité dans les politiques publiques, mais également que l’on sorte enfin de cette « crise du loup et du pastoralisme » qui ne pourra se faire que par une généralisation des mesures de protection des troupeaux. Seule la cohabitation « intelligente » permettra la pérennité d’un élevage extensif de qualité. Le tir d’un ou de plusieurs loups n’a jamais, dans aucun pays, permis de protéger durablement les troupeaux. Entretenir cette croyance est totalement irresponsable. L’avenir de la faune sauvage et des activités économiques traditionnelles ne peut se faire avec de telles gesticulations.


Faute de quoi, les violences comme celles du 8 août se généraliseront sans que la filière ovine ne sorte de la crise, sans que les services de l’État ne puissent assurer leur mission, et sans que la protection de la nature ne puisse sortir des discours auxquels plus personne ne croit.


Contact presse:
Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55

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Ouais, mais c'est pas un sujet porteur, coco!
Ca ferait moins d'audience que "les violences d'Amiens" ou la descente en rafting d'un torrent dans les alpes.
Ou la cuisine "de terrrrrrrrrroir", revue par un chef étoilé!
Surtout sur la chaîne des "crocs de la colère".

Les journalistes oublient la liberté de la presse!

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Le Dauphiné Libéré à relaté le fait dans cet article.

Les commentaires sont ouverts… Cool

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Est-ce que l'Etat (ceux qui le dirigent) vont traîner cet énergumène devant les tribunaux pour défendre ses agents, frappés dans l'exercice de leurs fonctions?
Allez, du courage Hollande et Vals !

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