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Ugatza

La propagande et la désinformation

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http://wikiagri.fr/articles/le-film-qui-explique-les-attaques-du-loup-au-grand-public/1684

Le film dont il est question:


On y retrouve toutes les conneries habituelles parées des vertus du "Documentaire".
Nous serions "mal informés"...et c'est pour cela que la population citadine serait pour le Loup.
J'y reviendrai point par point.
1 ère connerie pour piéger le badaud: poser une question à la Sarkozy (la réponse est induite).
Préférez-vous un élevage en plein air et des moutons gambadants dans la montagne, ou bien un élevage hors sol, industriel?
Comme si c'était le choix.
Il y a bien d'autres possibilités.
Comme si aussi la consommation de viande ovine n'était pas en train de diminuer quelles que soient les techniques d'élevage.
Pourquoi ne pas proposer "pas d'élevage" du tout?
Ensuite "ils" tendent le micro à des idiots utiles puis à leurs porte-paroles (Moriceau, en tout premier lieu).

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Point de départ du mensonge.
Les  80 % de  Français favorables au Loup ne le seraient que parce qu’ils vivent en ville, sans aucun contact  avec la réalité du Loup, contrairement aux éleveurs.

1) On choisit quelques personnes très naïves (qui pensent que l’on pourrait/devrait NOURRIR les loups avec d’autres choses pour les détourner des troupeaux) et on leur tend le micro, pour qu’elles fassent étalage de leur ignorance, histoire de démontrer la thèse. On peut supposer que les témoignages retenus ont été choisis.
Alors que l’image du Loup (qui terrifiait autrefois les citadins aussi) a changé chez les plus instruits, vivant majoritairement en ville, à cause des progrès de la science (zoologie, éthologie, écologie médecine légale), mais pas chez ceux qui ont INTERET (matériel, financier) à ne pas garder (ou faire garder) leurs troupeaux.
N'en déplaise à Mr Moriceau.
A noter, la jeune femme brune qui qualifie le Loup d'animal nuisible (thèse des éleveurs) est particulièrement mal informée:
-Le Loup est une espèce protégée.
-Elle confond Est de la France et Pyrénées, Ours et Loup.

2) Mais on ne leur demande rien sur ce qu’ils pensent des indemnisations et de toutes les aides prévues par le plan Loup.
Aurait-on eu peur qu’ils avouent aussi en ignorer l’existence ?

3) L'éleveur a une façon "étrange" d'expliquer la BAISSE des dégâts, notamment pour 2013. Il ne la rapporte pas pour 2013 au nombre de loups présents en 2013 (alors qu'il le fait pour les autres années), constitué en meutes ou non. Il préfère inquiéter les éleveurs voisins en expliquant que les loups se dispersent.
C'est vrai que les loups se dispersent à la recherche de nouveaux territoires, mais pourquoi?
Reste-t-il des loups dans les Vosges?
Si oui, combien?
La question est essentielle: on ne peut pas supposer que c'est parce que les ressources en proies seraient insuffisantes, alors que c'est une région de France les mieux peuplées en cervidés.

4) L'éleveur prétend que pour un citadin, le Loup ce serait le retour de la Nature et que c'est faux (d'accord avec lui dans un premier temps), faisant passer par la bande l'idée que la Nature ce serait ce qu'il y avait AVANT le retour du Loup, c'est à dire la montagne vouée à l'élevage, la chasse et la sylviculture) ce qui est également faux.

5) On ne prolonge guère le questionnement laissant croire que le Loup est responsable, est une cause de disparition de "l'élevage plein air", alors que même les partisans du Loup sont pour "l'élevage plein air". Sans doute pour faire apparaître artificiellement une inconséquence.

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Bon, d’abord, je rectifie une erreur, après avoir « revisionné » minutieusement  le film.
Oui, le nombre de loups « officiels » (parce que forcément pour les éleveurs il est volontairement sousestimé par l’Etat et les « zécolos »et le nombre réel, « officieux » serait supérieur) dans les Vosges est bien indiqué pour 2013 : cinq.

Il est donc en hausse, alors que les nombres d’attaques et de bêtes tuées eux, diminuent.

L’éleveur voit bien le paradoxe, mais détourne l’attention en l’attirant  vers les départements voisins, en jouant sur la peur. Il est incapable d’expliquer cette contradiction, lui qui pousse un cri d’alarme alors que la situation s’améliore.
Reprenons le cours de l’exposé de l’éleveur, après les « micros trottoir ».
Il se place devant une carte mondiale fausse où, en Europe seules les populations espagnole et des Balkans de loups sont représentées. C’est une carte de répartition qui ne donne aucune indication sur l’état et les tendances démographiques. On pourrait en effet croire qu’il y autant de loups en Arabie Saoudite qu’en Sibérie !
Sont absentes les populations italienne, allemande, polonaise  et portugaise (400 à 500 loups pour un petit pays bien plus petit que la France et dont il ne sera jamais question dans ce film).
Pourquoi ces oublis ?
On le verra par la suite, quand notre « reporter » évoquera la Directive Habitat de la CE et la Convention de Berne qui protègent légalement le Loup, pour des raisons qui ne sont pas évoquées.
Il nous dit que le Loup a sa place là où il n’y a pas d’élevage. Et pourtant, il y a de l’élevage dans la plupart des régions en noir sur la carte.
S’en suit une dénonciation du discours écologiste sur l’espèce à partir de l’exposé approximatif et peu pertinent d’un jeune  guide « pédagogique » qui accompagne un groupe pendant la visite d’un zoo. Mais comment un gardien de prison pourrait parler du comportement d’un individu libre ?
Tout ça est très théorique pour lui.
Notre reporter éleveur nous dit que « le Loup n’a PLUS sa place » et qu’il tue pour tuer, des brebis qu’il ne mange pas, contrairement à ce que prétendent ces protecteurs.
On verra dans la suite du « reportage » (réquisitoire contre un gêneur)  que les seuls témoignages (pourtant venant d’éleveurs) rapportant la vue d’un loup en présence de brebis concernent UN loup mangeant UNE brebis.

Tous les autres rapportent des constats d’attaque APRES les faits, en l’absence des loups.

Le problème des chiens fugueurs est totalement occulté ou nié (plus tard, par Laurent Garde).
Le Loup est un animal sauvage qui économise ses forces, du moins quand il a fait l’expérience du premier hiver). L’éleveur reconnaît en lui un animal « intelligent » (mais pour le diaboliser). Un ou plusieurs chiens n’auront pas cette contrainte puisqu’ils trouveront une gamelle pleine à leur retour.


Il agite ensuite la peur du Loup, fondée sur d'excellentes raisons en s'appuyant sur "l'historien" JJ Moriceau, qui s'emporte et prétend que les sources (valables  selon lui ) de documents historiques (les registres paroissiaux!!!) permettent de chiffrer les attaques mortelles sur l'Homme à plusieurs milliers (entre la fin du Moyen Age et le XIX èm siècle et que ce nombre augmente au fur et à mesure que les (lui!) historiens travaillent et qu'il augmentera encore quand "d'autres" (?) archives (lesquelles?) s'ouvriront.
Mais qu'il faut multiplier ce chiffre par un facteur fixé par lui (selon quels critères et pour quelles raisons? Mystère), car il sera TOUJOURS sous estimé.


Pourtant, il y a (en acceptant, ce qui n'est pas mon cas la fiabilité de ses sources) une incontestable et brutale rupture dans le comportement des loups, si ce sont bien des loups que parle Moriceau.
D'ailleurs, il arrête le dénombrement au XIX ème siècle, pas au XX ème!
Pourquoi?
Que s'est-il donc passé entre le XIX ème et le XX ème siècle pour que les loups "cessent" de s'en prendre à des "proies" humaines et de fréquenter en charognards les champs de bataille pourtant bien garnis du XXème siècle?
Les changements des conditions de vie, de l'habitat qui mettraient les "proies" humaines  à l'abri des loups, l'urbanisation, l'éclairage public, même la scolarisation républicaine des petits gardiens de troupeau n'ont pas été si rapides!
Le Loup n'a pas changé de comportement.
Celui que décrit Moriceau en compilant les...registres paroissiaux n'est donc pas celui du Loup.
Pas plus que celui de la Bête du Gévaudan dont il prétend (par ailleurs) qu'il s'agirait de plusieurs loups.
Si l'environnement du Loup a changé en Europe occidentale, il reste quasi à l'identique dans d'autres régions du monde depuis des siècle, et là...pas d'attaques non plus.
Pourtant les conditions sont comparables à ce qu'elles étaient en France dans la période évoquée par Moriceau.
C'est pour cela que je parle d'une "rupture", complètement ignorée par Moriceau.
Si sa thèse est la bonne (des milliers d'ataques prédatrices) en quelques siècles, il DOIT expliquer pourquoi le Loup ne continue pas.

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Alors là bravo !!!!!!!!!!!!  Mille fois Bravo.

Parce que  à la 17éme minute j'ai déconnecté de ce tissu de conneries.

Et en plus tu l'as visionné une seconde fois.  Chapeau bas.

Quand tu l'écoutes  ce Mr Moriceau , il a l'air de dire que le loup tue à côté des maisons. Encore eu t'il fallu expliquer  à cet animal qu'il doit respecter  une distance minimum. Ce n'est pas bien de tuer à 50 m, le minimum légal est de 500 m. Bref tout cela est désopilant.

Et sur le nombre de mort , alors là c'est le bouquet. Comme on  a pas de statistiques alors on va multiplier  par 50 ou 100  le nombre de morts et y rajouter  les blessés car les blessés il y en a encore plus que les morts.

il serai intèressant de  connaitre par chaque époque identique le nombre de morts dus aux famines;  à la guerre civile ou militaires voir aux guerres de religions.

Je crois qu'à côté de ces événements le loup est un enfant de coeur.

Sans compter qu'à l'époque l'adn n'existait pas et il n'y avait pas non plus de médecin légiste , alors les loups , ils devaient avoir bon dos.

Bref, un vrai tissu de conneries sans aucune retenue, pondération ou questionnement à charge mais aussi à décharge.

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