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groschattigre1

CDG pour les oubliés de FUKUSHIMA

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Scandalisé par un article lu dans le "30 millions d'amis" du mois de juin 2012.

Citations:
Oami Naoki m'a donné rendez-vous à la garre de Fukushima à l'aube. En voiture, nous prennons la direction de Litate, un village situé en dehors de la zone interdite d'un rayon de 20 km autour de la centrale de fukushima.
la neige a recouvert le sol et les toits des habitations. Autour de nous, le silence est total. Nous avançons vers une maison déserte, des aboiements se font entendre.
Dans la vallée muette, c'est le seul signe de vie. Oami Naoki s'avance vers un chien retenu par une longue laisse à ce qui lui sert de niche. En parlant à l'animal, qu'elle appelle "inu chan" (petit chien), elle remplit les gamelles de nourriture et d'eau. L'apparence du chien ne laisse aucun doute sur son état : le pelage abîmé et les os des côtes apparents témoignent de sa sous alimentation. Oami l'inspecte rapidement, cherche des traces de morsures, vérifie l'état de ses dents, puis il est temps de partir. Le chien tente de la retenir en agrippant ses jambes. L'ambiance est lourde quand, sous les flocons, nous le laissons seul, gardien d'une maison vide aux volets clos.

Selon les associations de protections animale qui oeuvrent dans le coin, si depuis un an, date de la catastrophe, la majorité des animaux ont été récupérés dans la zone autour de la centrale, une centaine resteraient encore dans la zone interdite, livrés à eux mêmes depuis l'évacuation totale des habitants. (...)
Litate est devenu un village fantôme (suite à l'évacuation précipité des habitants) (...) Dans la précipitation et sans l'assurance de retrouver un toit équivalent à celui qu'ils quittaient, les habitants du hameau ont tout laissé derrière eux, dont leurs animaux, chats et chiens compris. Un an aprés le risque demeure et les habitants ne sont pas revenus.

Oami Naoki, elle, a choisi d'aider les animaux. Activiste indépendante, elle milite aujourd'hui pour la fin du nucléaire au japon. Elle est originaire du sud de tokyo, à plus de 360 km de la zone interdite. Aprés la catastrophe, elle a décidé de se rendre dans les villages évacués pour apporter eau et nourriture aux animaux abandonnés. " Avec l'évacuation, les gens n'ont pas pris leurs bêtes, car la plupart d'entre eux pensaient revenir. Mais depuis ils vivent dans des habitations provisoires où le réglement interdit d'avoir des compagnons" explique t'elle. (...)
A chaque fois qu'elle pénétre dans les villages, c'est le même constat : beaucoup sont victimes de malnutrition et de problèmes de santé (diarrhée, vomissements) dûs, très probablement, plus à la consommation d'eau gelée ou stagnantes qu'à la radioactivité. "Je travaille uniquement avec des amis, gratuitement, grâce à des dons qu'on nous fait sur internet", ajoute t'elle.
Son travail est rendu d'autant plus difficile qu'une loi, qu'elle juge absurde, l'empêche de prendre les animaux pour les mettre en lieu sûr. " Quand un animal est attaché par une laisse, nous ne pouvons pas l'emmener dans notre chenil, car c'est considéré comme du vol par les lois japonaise, que l'animal soit malade ou sous alimenté. Nous ne pouvons rien faire. C'est ridicule ..."
Pour le libérer, il faut l'autorisation des propriétaires des maisons. Mais les associations arrivent rarement à l'obtenir, car il est quasiment impossible de savoir où ils habitent désormais.

Dans les premiers mois suivant la mise en quarentaine de la zone interdite, plusieurs chiens ont donc été retrouvés morts, pour la plupart par manque de nourriture et d'eau. De plus, dans cette région du japon, l'hiver est rude. Alors comment survivre au bout d'une laisse de 5 ou 6 m, dans un froid intense et sous une neige qui dure presque 4 mois ?
Pour Honda Akira, de l'organisation Nyander guard, la démarche et aussi active : " j'ai laissé ma famille à Nagoya, racheté une auberge à Tamura (proche de la zone interdite), que j'ai transformé en chenil et centre d'acceuil pour les animaux. Aidé par une faculté vétérinaire proche de tokyo, qui envoie réguliérement des étudiants afin de s'occuper des animaux du chenils".
Il parcourt tous les jours la zone interdite pour récupérer chiens et chats encore présents. Il fabrique des distributeur de nourriture et d'eau, des niches pour les chiens et aménage dans les étables des fermes de Litate des zones avec des couvertures pour les chats. (....)

Yasunori Hoso, directeur de la centrale canine au japon, (...) participe aussi au sauvetage et ce 2 jours aprés la catastrophe. Avec sa femme ils ont construit un chenil où chaque animal récupéré sur la zone interdite, subit des examens de santé et des douches de décomtamination. (...) hébergés, nourris, (...) les naimaux n'attendent plus que de retrouver leurs maîtres, disséminés dans les régions alentours aprés l'évacuation. Mais la plupart des exilés vivent désormais dans des habitations temporaires, où la prosmiscuité avec les voisins rend impossible dans la société japonaise la cohabitation d'animaux qui "pouraient déranger" les autres.
(...) Bien souvent , les maîtres ne veulent pas ou ne peuvent plus gérer leur ancien compagnon. Sur plus de 220 chiens récupérés, 75 % sont identifiés mais seulement la moitié d'entre eux sont retournés auprés de leur famille.

(...) Trouver des familles d'acceuil pour ses chiens et chats serait une solution, mais les lois japonaise drastique en matiére détention d'animaux (au japon, il est spécifié dans le bail l'autorisation ou non d'avoir un chat ou un chien, et rares sont les appartements où cela est autorisé.) ainsi que certaines races de chiens ( comme les akitas, race de chiens dédiés à la garde.) compliquent les choses (...)

Nos 3 interlocuteurs sont conscients d'une nouvelle problématique : depuis la catastrophe, ils ont vu l'apparition des premières générations nées dans des endroits où l'homme est absent. On ne peut donc plus parler d'animaux de compagnie et la gestion de cette population animale s'en trouve différente: plus craintifs, il paraît impossible de placer ses animaux nés dans la nature, errant sur des terres désertées par les hommes. Pour les associations, c'est un vrai cas de conscience qui s'impose à eux : est-il envisageable de les laisser se multiplier dans des zones contaminées, sans la moindre nourriture pour survivre ?.


Quelques sites :

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Photos/Les-animaux-oublies-de-Fukushima/
http://wamiz.com/chiens/actu/que-deviennent-les-animaux-abandonnes-de-fukushima-2139.html


http://japon.aujourdhuilemonde.com/dans-la-zone-interdite-de-fukushima-les-animaux-redeviennent-sauvages
http://www.one-voice.fr/loisirs-et-compagnie-sans-violence/ne-laissons-pas-perir-les-animaux-de-fukushima/
http://www.lapresse.ca/photos/international/201201/30/12-7031-les-animaux-nucleaires-de-fukushima.php#465368
http://nea.eklablog.com/les-animaux-de-fukushima-a12547267

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Yep lu aussi... heureusement qu'il y a des gens qui y pense quand même..
Mais ces histoire de loi genre "ont ne peux pas les prendre car ils sont sur une propriété privée etc." c'est vrai stupide...

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oui ça c'est une loi bien bien pourri !!!!

je pense aussi à tous ces animaux qui lors de catastrophes de ce genre se retrouve abandonnés car les proprios sont partis en catastrophe !!!

lors d'ouragan, d'inondation ect !!!

il devrait quand même y avoir une solution pour eux en même temps que pour leurs maîtres !!!

je dis pas qu'il ne faut pas sauvé les gens mais quand même les animaux sont toujours laissés pour compte !!!

par exemple lors de l'ouragan katrina
http://natgeotv.com/fr/animaux-de-katrina/photos/victimes-ouragan-katrina
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-780258.html

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cette lois est vraiment débile!
je crois que s'il arrivait une catastrophe naturelle chez moi (je touche du bois pour que non quand même) je ne pourrais pas partir sans mes animaux je n'y arriverai pas à les laisser, je prendrais tous sauf les poissons trop dificile a transporter vu que j'ai déjà 2 chiens 4 chats et 4 rats plus les 2 chats de ma soeur. Je préférerais abandonner des biens personnels auquels je tient plutôt que de les laisser.
Je ne dis pas que les japonais sont des monstres d'avoir laisser leurs animaux dans un moment pareil on pense surtout à sauver sa vie mais partir en laissant mes animaux je ne pourrais pas je metrais sans hésitation ma vie en danger pour les sauver.

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Une situation bien dramatique.... que les lois peuvent être débiles parfois ! Et qu'on ne puisse pas trouver une solution pour une situation exceptionnelle....

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cet homme est vraiment formidable, je trouve vraiment ignoble de la part du gouvernement de ne pas s'être occupé des animaux ayant survécut. Les abattre rapidement et sans souffrance est toujours mieux que de les laisser mourir de faim, de soif et autre.

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