Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
DimEst49

Coryllis des Moluques Loriculus amabilis - Moluccan Hanging Parrot

Messages recommandés

Identification :
Coryllis des Moluques Le plumage est en grande partie vert émeraude, légèrement plus foncé sur les parties supérieures et sur les ailes. Le bec est noir. Le front et la partie antérieure du capuchon sont rouges. La tache au niveau de la gorge, la bordure des ailes, le croupion et les couvertures sus-caudales sont également rouges. Les tarses affichent une teinte orange.
La femelle présente une calotte entièrement verte. La tache sur la gorge est moins développée. Le manteau et le haut dos affichent un éclat orange. Les immatures ont une gorge et un avant de l'aile jaunâtres. Leur iris est brun pâle.

Chant : En vol, ces oiseaux sont très bruyants, produisant des séries ininterrompues de cris. Par ailleurs, le coryllis des Molluques produit des cris faibles, rapides Coryllis des Moluques et haut perchés. Ils délivrent également des appels bourdonnants ou des staccati, c'est à dire des phrasés dans lesquels les notes des motifs et des phrases musicales sont exécutées avec des suspensions entre elles.

Habitat : Les coryllis des Molluques fréquentent les zones boisées primaires et secondaires. On les trouve dans les parcelles qui font l'objet d'une exploitation sélective, dans les bandes côtières de casuarinas, dans les grandes mangroves et en bordure des terres agricoles. Occasionnellement, ils s'installent dans les plantations de cocotiers. Ces oiseaux vivent généralement dans les plaines ou les régions basses en dessous de 800 mètres, non pas à cause d'une véritable préférence mais parce que les habitats les plus favorables s'y trouvent situés.

Distribution : Les coryllis des Molluques sont endémiques du centre de l'Indonésie. Leur aire de distribution couvre les petites îles situées au large de Sulawesi comprenant l'archipel Banggai (Peleng, Labobo) et celui des Sulas (Seho, Taliabu, Mangole, Sulabesi) et elle se poursuit dans le nord des Molluques, en particulier sur Kasiruta, Bacan, Halmahera et Morotai. Sur ce territoire morcelé, insulaire et de faible superficie, on reconnaît officiellement 3 sous-espèces : L. a. amabilis (Halmahera et Bacan) - L. a. sclateri (Sula Islands) - L. a. ruber (Peleng et Banggai Islands). Dans les nouvelles classifications, la race sclateri est souvent traitée comme une espèe à part entière en raison de sa plus grande taille et de sa plus longue queue.

Comportements : Cet oiseau est très fréquemment observé en solitaire, en couples ou en petits groupes familiaux à proximité des arbres en floraison. Ils séjournent habituellement à l'étage supérieur de la végétation. On possède peu d'informations sur ses mœurs, mais on sait que, dans l'ensemble, elles sont assez semblables à celles des autres espèces du genre Loriculus. Notamment, lorsqu'il rapporte les matériaux qui vont servir à l'élaboration du nid, il les transporte grâce à une technique très particulière consistant à les dissimuler dans les replis des plumes des flancs. Le coryllis des Molluques est sédentaire mais il est connu pour effectuer de longs trajets journaliers.

Nidification : Les mœurs reproductives sont peu connues. Les autres congénères qui nichent à Sulawesi (Loriculus exilis et Loriculus stigmatus) se reproduisent dans les premiers mois de l'année (février à août) et sont cavernicoles. Il est probable qu'il en soit de même pour le coryllis des Molluques. Une information est certaine : au début de la nidification, le mâle renforce les liens conjugaux avec sa partenaire en procédant à des offrandes rituelles de nourriture. Les coryllis pondent des œufs de forme arrondie dont les dimensions mesurent environ 17 millimètres sur 14 et demi.

Régime : Les coryllis des Molluques ont un régime à la fois végétarien et nectariphage. Ils recherchent leur nourriture à la cime des arbres fruitiers en fleurs. Les Casuarinas, les Erythrinas, les Rhizophoras des mangroves et les palmiers-cocotiers des plantations sont le plus souvent utilisés.

Protection / Menaces : La population mondiale est estimée à environ 20 000 individus et elle semble stable bien qu'elle soit relativement bien appréciée par les amateurs de cages et de volières. La race sclateri est sans doute en déclin, avec des effectifs inférieurs à 5000 oiseaux, en raison de la dégradation de son habitat. Le statut de la race ruber vivant à Banggai n'est pas bien connu.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Connectez-vous maintenant

×
×
  • Créer...