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DimEst49

Lori écarlate Eos bornea - Red Lory

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Identification :
Lori écarlate Les loris écarlates ont nettement moins de taches bleues et noires que les autres loris du genre Eos. Ils ont une tête et un cou entièrement rouge. Chez les adultes de la race nominale, les primaires sont noires avec un large miroir rouge. Les tertiaires et les sous-caudales sont bleues. L'ensemble des rectrices est brun rougeâtre. Les iris sont rouges, les pattes grises. Les juvéniles sont généralement plus ternes que leurs parents. Ils affichent des tertiaires grises légèrement tachées de bleu. Leur couvertures auriculaires sont parfois nuancées de bleu. Occasionnellement, leur zone anale et leurs cuisses sont infiltrées de petites taches bleues. Les plumes de l'abdomen portent souvent des liserés bleu sombre. Les juvéniles ont des iris bruns. Lori écarlate

Il existe trois autres sous-espèces dont les caractères généraux ne sont guère différents : la race rothschildi se distingue par sa taille plus petite. La race cyanothorus présente un plumage rouge plus sombre. Les individus de la race bernsteini sont plus grands. Les juvéniles ont une bande bleue, en arrière de l'œil, qui traverse les oreillons et descend jusqu'aux côtés du cou. Les plumes de la gorge sont bordées de bleu pâle.

Chant : Le Lori écarlate est un oiseau très bruyant et très vocal, possédant de multiples occasions pour s'exprimer. Son répertoire est constitué principalement de cris perçants, brefs et tranchants, qu'on peut retranscrire de la façon suivante : "sqreep-sqreep...sqree-ee-ie....weeip..weeip". Il émet également d'autres sortes de cris perçants et des notes plus musicales qui ressemblent à des tintements de cloches.

Habitat : Les Lori écarlate loris écarlates fréquentent les forêts inviolées ou celles qui sont très peu touchées par l'exploitation du bois. On les trouve principalement dans les forêts primaires, les zones boisées en cours de régénération, les forêts de colline, les plantations de cocotiers, les jardins abandonnés et les mangroves. Ils sont surtout répartis dans les zones côtières, ce qui ne les empêche pas de grimper jusqu'à 900 m dans l'île de Céram et jusqu'à 1800 m dans celle de Buru. Sur l'ensemble de leur aire, les loris écarlates sont assez communs, toutefois, certaines populations sont plus clairsemées aux alentours des villages car ils sont très méfiants à l'encontre des humains.

Distribution : Les loris écarlates ont un aire de distribution très restreinte. Ils vivent dans l'archipel sud des Moluques, à mi-distance entre Sulawesi et la pointe occidentale de la Nouvelle-Guinée. 4 sous-espèces sont parfois répertoriées : Eos Bornea bornea, la race nominale (Ambon, Saparua et Haruku) - E.B. rothschildi (Céram) - E.B. cyanothorus (Buru) - E.B. bernsteini (îles Kai) - Les races rothschildi et bernsteini sont parfois Lori écarlate incluses à l'intérieur de la race nominale, si bien que certains spécialistes ne reconnaissent que 2 sous-espèces.

Comportements : Les loris écarlates vivent en couples ou en petits groupes, mais occasionnellement on peut les observer en bandes assez importantes qui peuvent compter jusqu'à 50 individus. Ce sont des oiseaux bruyants et assez faciles à observer car ils volent souvent au dessus de la canopée, attirés par les fleurs rouges des arbres corail (Erythrina). Ils ont un vol direct et rapide et quand ils se déplacent, ils font vrombir leurs ailes grâce à leurs nombreux battements. Aux îles Kai, leurs mouvements sont fréquents : chaque jour, ils traversent les bras de mer qui séparent les différentes îles en volant rapidement et à une grande hauteur.

Pendant les heures de repos qui interviennent au milieu de la journée, les loris écarlates passent la majorité de leur temps à se lisser les plumes dans les arbres ombragés. Cette pratique a sans doute pour but de renforcer les liens conjugaux. Les parties du corps qui sont traitées en priorité sont la tête et le cou. L'oiseau qui lisse ses propres plumes ne peut parvenir jusqu'à ces endroits avec son bec. C'est donc toujours son partenaire qui s'en charge. Le "patient" qui subit ce traitement Lori écarlate de faveur semble exprimer un grand sentiment de satisfaction.

Nidification : Les couples commencent à chercher l'emplacement du nid entre les mois d'août et de septembre. Ce dernier est situé à une hauteur importante dans un grand arbre. Comme chez tous les loris, la période de nidification est très longue et dure de 7 à 9 semaines. La saison des oisillons bat son plein au mois de décembre. En captivité, le Lori écarlate dépose 1 ou 2 nichées par an. Chaque ponte comprend généralement 2 oeufs blancs qui sont incubés pendant une période qui varie de 24 à 26 jours.

Régime : Le Lori écarlate est principalement un végétarien qui se nourrit dans les myrtacées du genre Eugenia et dans les arbres corail florissants du genre Erythrina. Il y consomme surtout du nectar et du pollen. Il complète son menu avec des insectes.

Protection / Menaces : Le Lori écarlate n'est pas une espèce menacée, même si sa répartition est assez inégale selon les îles. A Buru, c'est l'espèce de perroquet la plus répandue. A Céram, les effectifs semblent encore assez nombreux. Par contre, à Ambon et aux îles Kai, on ne le trouve plus qu'en densité assez réduite. Le principal danger qui le menace est sa capture pour le commerce des oiseaux en cage. Bien qu'il ne soit pas particulièrement attractif en raison de sa relative monochromie et de ses chants peu harmonieux, environ 6500 individus sont capturés chaque année et dirigés la plupart du temps vers les Etats-Unis qui sont le principal client.

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