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MARMARA1

chiens aboyeurs

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Pour le problème "des chiens aboyeurs" :

Dans la vie de tous les jours, on remarque que certains sons déclenchent systématiquement l’aboiement : il peut s’agir de la sonnerie du téléphone, de celle de la porte d’entrée, d’une sirène.

On sait aussi que la solitude dans l’appartement, que le fait d’être attaché, ou derrière un grillage, et, pour certains, le fait de monter dans la voiture du maître, font aboyer ou japper le chien. De même que la vue d’un animal : chat, poule, cheval, chien ; ou d’une personne car il « doit » préserver l’intégrité territoriale. Les enfants, si ceux-ci sont liés à un souvenir douloureux (mauvais traitements à travers la clôture, par exemple), poussent également le chien à se « déchaîner » en aboyant.

Enfin le facteur qui parvient à la frontière du territoire et qui, chaque jour « fuit », renforce l’instinct de garde et les aboiements.

L’arrivée et le départ du maître provoquent une excitation qui se manifeste bruyamment.

En définitive, la plupart des aboiements sont des cris d’alerte qui s’adressent à la meute pour mobiliser les forces, inciter les jeunes à se cacher, pousser le groupe à défendre le territoire.
On ne peut pas parler de rééducation sans parler au préalable d’éducation.
Celle-ci doit avoir lieu dès l’arrivée du chiot à la maison (un peu tard pour vous !).

Choisissez des impératifs simples mais stricts, qui sont la base de la pédagogie canine.
Ainsi ne « laissez pas passer » un jour ce qui est généralement défendu. Ne maternez pas exagérément votre chiot : pour qu’il trouve sa « personnalité », il ne faut pas qu’il ressente l’absence de son maître comme un vide impossible à combler. Accoutumez-le à des situations diverses pour améliorer la maîtrise de ses réactions, etc...

Ceci dit, comment faire cesser l’aboiement engendré par la solitude, celui qui gêne le plus les voisins ? Dès que vous avez le dos tourné pour quitter la maison, pour vous rendre à votre travail, voici comment les choses se passent : le chien commence par gémir près de la porte ; puis il entreprend une exploration frénétique de la maison, allant ici et là, reniflant sous les portes fermées. Au bout de quelques temps, il va s’apercevoir que le maître ne revient pas et qu’il est seul, désespérément seul : c’est alors qu’il commence à manifester son inquiétude vocalement.

Ce comportement, s’il n’est pas corrigé, va se fixer en quelques jours et se transformer en une véritable phobie de la solitude dont le chien ne pourra échapper, sur le moment, que par des aboiements répétés.

A cela, plusieurs remèdes :

Vous laissez une « présence ». Si le chien est en chenil, ce sera un vieux vêtement que vous avez porté et qui est donc imprégné de votre odeur.

Vous pouvez également laisser la radio, ou un magnétophone allumé, ou bien relié à un prise spéciale qui mettra ces appareils en marche que lorsque le premier aboiement retentira (c’est une question de réglage de la sensibilité du capteur).

Vous pouvez encore faire en sorte que votre chien partage la « solitude » avec un autre animal, soit un autre chien très calme, soit avec un chat qui s’entend bien avec lui.

Vous pouvez déviez, son attention. Pour éviter l’angoisse du départ, fournissez-lui une somme de plaisirs : sa gamelle, un os à ronger, la balle de jeux, etc. Et, bien entendu, vous procédez par étapes de plus en plus longues.

Le désagrément. C’est la technique du conditionnement négatif qui fait que le mauvais comportement est pénalisé dès qu’il se manifeste.

On peut faire preuve d’ingéniosité pour ne pas se faire voir lors de la punition, par exemple, en maintenant à l’aide d’un fil de nylon passé par le trou de la serrure, ou par un vasistas, un lot de boîtes de conserves vides qui s’écrouleront sur le chien au premier aboiement.

En somme, le mieux est d’arriver à « punir » votre chien par un artifice quelconque (jet de gravillons, giclée d’eau, émission d’ultrasons) sans qu’il soupçonne que ce désagrément lui vient de vous.

Si vous le frappez, ou si vous le pénalisez lorsqu’il aboie sans savoir pourquoi, vous lui ferez comprendre que sa manière d’attirer l’attention fonctionne.

Les colliers anti-aboiements à déclenchement automatique ?

Ils émettent un jet de citronnelle lorsque le chien aboie. Ils ne semblent pas être très éducatifs car la plupart des chiens s’accoutument très vite à être ainsi « parfumés ».

Le collier à air avec boitier de déclenchement à distance est très efficace par contre pour régler ce problème.


Quant au collier électrique qui permet d’envoyer une décharge à distance grâce à un émetteur, il risque de laisser des séquelles dans l’équilibre nerveux du chien (je suis contre pour en avoir vu les dégâts !).

L’aboiement sur ordre :

Quant aux jappements précédemment évoqués en diverses circonstances, on peut les faire cesser par un autre conditionnement. Il faut alors inclure dans l’éducation de base, au même titre que le rappel ou la marche au pied, « l’aboiement sur ordre ».

Pour cela il faut d’une part observer le chien : dès qu’il aboie, pour une raison quelconque, on juxtapose l’ordre « aboie » à l’offre d’une friandise tout en lui disant « silence ».

D’autre part, à chaque fois qu’on lui présente sa gamelle, on lui demande d’aboyer, mais on ne la lui remet qu’en disant « silence ».

Bref, il faut arriver à ce qu’il aboie dès qu’il entend l’ordre « aboie » et qu’il cesse au commandement « silence ». Ainsi par la suite, vous pourrez ainsi bloquer un aboiement à n’importe quel moment, et ceci vous sera très utile pour « désamorcer » les êtres, les objets ou les situations qui déclenchent ses aboiements (un chat, le facteur, un enfant…).
Là il faut parvenir à ce qu’il comprenne qu’il n’a rien à craindre d’eux. Pour cela pratiquez des approches agréables en faisant donner la balle de jeu ou la friandise par le facteur, par exemple, ou en le faisant approcher d’un chat « qui en a vu d’autres » et qui n’adopte pas un comportement d’attaque ou de fuite vis-à-vis de lui.

Pour le problème "des chiens fugueurs" :

Un chien qui est bien chez lui ne va pas chercher ailleurs, offrez des stimulations, des sorties en liberté, une hiérarchie saine et claire.
Il faut clôturer correctement et toujours maintenir la porte fermée.
On peut préparer l’isolement, cela se fait de manière progressive, en deux ou trois jours.
On peut provoquer la faute, on punit au moment du passage sans se faire voir, on reste indifférent s’il cherche à se faire consoler. Le système punitif doit toujours être proportionnel à la sensibilité de l’animal.
Attention, un chien errant peut être à l’origine d’un accident mortel qui engage la responsabilité de son maître.




:chienn:

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