Laetitia57820 0 Posté(e) le 8 juillet 2009 Bonjour, mon Berger Allemand est atteind de MALSSEZIA. il a perdu presque tous ses poils au ventre, et il a une peau d'éléphan, cela a une forte odeur. je dois le traiter avec du shampoing, et lui vaporiser de l'imavéral tous les jours. et lui laver les oreilles aussi, d'après mon véto cela est arrivé car depuis tout petit, mon chien avait des problemes de saleté dans les oreilles, malgré qu'on lui ait nettoyer régulièrement, cela a provoquer cette maladie. est ce que quelqu'un en a entendu parler? Avons des chances de pouvoir le guérir de ce mal? d'après mon véto, nous en auront au minimum pour 6 mois de traitement si tout se passe bien. mais il nous a aussi dit que des propriétaires de chiens attein de cette maladie avait carément demander l'euthanasie de leur chien tellement c'était insupportable. merci de m'éclairer, je suis vraiment inquiète, et j'ai très envie de me battre pour sauver mon Voyou. d'avance merci. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Franzi 0 Posté(e) le 8 juillet 2009 Malassezia furfur Levure lipophile, dont la forme sexuée n'est pas connue. Elle est apparentée aux Basidiomycètes, d'après la structure de sa paroi et l'étude de son génome ( E. GUEHO en 1988 ). Ses synonymes usuels sont Pityrosporum orbiculare et Pityrosporum ovale. Blastomycètes Cryptococcales Cryptococcaceae BAILLON en 1889 Description Levures de forme variable ( rondes à ovalaires ) et de taille variable. Reproduction par bourgeonnement unipolaire. La base du bourgeon est large. Association possible à du mycélium. Croissance stimulée sur les milieux additionnés d'huile végétale ou d'acides gras. Ne fermentent pas les sucres. Comprend 7 espèces : M. pachydermatis, M. furfur, M. sympodialis, M. globosa, M. restricta, M. slooffiae, M. obtusa. Habitat C'est une levure saprophyte du revêtement cutané humain. La levure colonise la peau dès le 15ème jour de la vie. Elle est particulièrement abondante dans les zones riches en glandes sébacées ( thorax, visage, cuir chevelu ). Elle est absente des paumes et des plantes. Sur la peau normale, elle est retrouvée en faible quantité, sous sa forme levure ( ronde ou ovale ). On trouve rarement des filaments ( 5 % ). Pouvoir pathogène Mode de contamination : sous l'influence de divers facteurs, la levure devient pathogène et prend le plus souvent une morphologie filamenteuse. Il peut s'agir de facteurs climatiques ( chaleur, humidité ), de facteurs hormonaux ( grossesse, hypercorticisme ), de diminution de l'immunité cellulaire ( SIDA ). Plusieurs tableaux cliniques existent : - Le pityriasis versicolor : taches chamois, rosées ou brunes de 0,5 cm de diamètre. Ces taches, pouvant être achromiantes d'emblée ou après exposition au soleil, sont le plus souvent présentes sur le tronc, au niveau du décolleté. Elles sont hyperkératosiques et le grattage ramène des squames : "signe du copeau". Dans ces squames on trouve la levure en grande quantité : association de levures rondes en grappes et de filaments. - La folliculite à Malassezia est une affection prurigineuse du thorax. La levure est retrouvée autour des duvets dans les follicules pilaires. - Le pityriasis capitis se manifeste par des "pellicules" abondantes au niveau du cuir chevelu, accompagnées d'un prurit qui peut être intense, sans atteinte du cheveu. La levure est retrouvée sous sa forme ovalaire, en général de façon peu abondante. - La dermite séborrhéique est une affection fréquente. L'épiderme est érythémateux aux endroits où la peau est fréquemment grasse, il est recouvert de squames épaisses jaunâtres. Les zones principalement intéressées sont la région médiosternale, le visage. Un prurit est souvent associé. Dans cette affection, la levure est retrouvée en faible quantité dans les squames. M. furfur peut provoquer des fongémies ou des septicémies chez des malades affaiblis et recevant des perfusions d'intralipides. Diagnostic - Il se fait habituellement avec l'exament direct : le prélèvement est réalisé à la cellophane adhésive transparente ou après grattage des squames. Dans le pityriasis versicolor, on observe des grappes de levures à paroi épaisse, rondes ( 3 à 5 µm de diamètre ), souvent associées à des filaments courts, tortueux, ( de 3 à 4 µm de diamètre ). Parfois, seuls des filaments sont observés. Dans la folliculite à Malassezia, on observe des grappes de levures dans les follicules des poils. Dans la dermite séborrhéique et le pityriasis capitis, il s'agit de levures ovales avec un bourgeon à base large. La culture se fait sur milieu de Sabouraud recouvert d'huile ou sur des milieux spécifiques ( Dixon, Leeming, Randjandiche...) Malassezia est Uréase (+). Dans les infections on isole le plus souvent plusieurs espèces : M. furfur, M. sympodialis et M. globosa. Ne pousse pas sur milieu de Sabouraud sauf si on recouvre les squames d'huile ( nécessité des acides gras ). Sur Sabouraud + huile: de petites colonies rondes, beiges, dégageant une odeur fruitée caractéristique poussent en 8 jours . Levures rondes ou ovales à bourgeonnement unipolaire. Le bourgeon est à base large. Taille: 5 µm de long sur 2 µm de large pour la forme ronde, 6 µm de long sur 1,5 µm de large pour la forme ovale. Est Uréase (+). Données complémentaires Examen direct de squames : association de formes levures et de filaments. Examen direct de squames : forme ovale (dermite seborrheique). Pityriasis versicolor : lésions de petite taille ( aspect en confettis ). Sur milieu de Sabouraud + huile : petites colonies rondes, beiges, et d'autres colonies d'aspect crémeux plus étalées. Histologie - kératose actinique colonisée par des levures du genre Malassezia. Examen direct de squames d'un pityriasis versicolor - association de grappes de levures et de filaments ou présence uniquement de filaments. Examen direct d'une folliculite à Malassezia : levures autour du duvet. Morphologie sur milieu de Sabouraud + huile : levures rondes ou ovales à bourgeonnement unipolaire. Folliculite du dos à Malassezia sp. Pityriasis versicolor du dos, aspect linéaire pseudo-eczémateux. Malassezia furfur en culture sur Dixon : Malassezia sympodialis. Malassezia furfur forme ovale, examen direct - plis inguinaux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Franzi 0 Posté(e) le 8 juillet 2009 Malassezia est un champignon microscopique qui vit naturellement sur la peau et dans les oreilles des chiens. Dans certains circonstances, ils se développent de façon anormale, créant des irritations, le plus souvent au niveau des doigts et des oreilles, voire des aisselles, de l’aine ou du périnée. Les démangeaisons et l’odeur souvent fortes. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Franzi 0 Posté(e) le 8 juillet 2009 Malassezia pachydermatisMalassezia sp. Eléments de taxonomie Embranchement des EUMYCETES Classe des DEUTEROMYCETES Ordre des BLASTOMYCETES Famille des CRYPTOCOCCACEES Très large prédominance de M. pachydermatis chez le chien, agent de dermatites et d’otites opportunistes secondaires Autres espèces lipo-dépendantes occasionnellement retrouvées chez les chiens sains ou malades (dermatites, otites) : M. furfur, M. globosa, M. sympodialis Biologie du parasite Habitat Appartiennent à la flore fongique habituelle de la peau du chien, de nombreux autres animaux (mammifères, oiseaux) et de l’homme : levures fréquemment présentes chez le chien, sans provoquer le moindre trouble cutané Localisations préférentielles (une ou plusieurs) : - région périanale chez plus de la moitié des chiens sains- zones de plis, humides et séborrhéiques : ars, aines, espaces interdigités, babines, paupières, région inguinale, ...- muqueuses en contact avec l’extérieur (buccale, pituitaire, génitale, anale)- conduit auditif externe, chez 1/3 des chiens sains (portage plus fréquent chez les chiens à oreilles tombantes)En surface de la peau (dans la couche cornée), sur les poils, dans les infundibulums pilaires et parfois au niveau des follicules pileux, dans le tube digestif, dans les sacs anaux Nutrition Incapacité à fermenter les sucres Lipophilie - levures lipo-dépendantes : ne se développent que sur des milieux contenant des acides gras à longue chaîne (Malassezia sp.)- levures non lipo-dépendantes : peuvent se développer à partir d’acides gras à courte chaîne (Malassezia pachydermatis) Multplication Maladie parasitaire Æ dermatite à malassezia, dermite à malassezia Epidémiologie ® Spécificité Aucune ® Répartition géographique Cosmopolite ® Caractère saisonnier Aucun ® Prévalence / incidence Très fréquent ® Facteurs de réceptivité Jeunes adultes fréquemment atteints Toutes les races touchées, nombreuses prédispositions raciales (West Highland White Terrier, Cocker Spaniel, Basset Hound, Shar pei, Setter, Shi tzu, Teckel, Yorkshire Terrier, Berger Allemand, Caniche, Colley, Shetland) Portage sain chez 30 à 80% des chiens, pouvoir pathogène exercé à la faveur de certains facteurs (mycose opportuniste) :û Prédisposition génétique (existence de plis cutanés, atopie, sensibilité individuelle…)Cas particuliers- Basset Hound : portage systématique et intense chez tous les individus - West Highland White Terrier : dysplasie épidermique associée à la présence de Malassezia (existence controversée)û Traitements antibiotiques multiples, plus ou moins associés à des corticoïdesû Création de conditions favorables pour la pullulation des Malassezia (humidité, chaleur, état séborrhéique) par modifications de l’écosystème cutané et diminution des défenses immunitaires locales ou générales : -Existence de plis-Zones cutanées inflammatoires suite aux frottements ou à l’existence de certaines pathologies : ? Dermatite allergique (dermatite atopique, DAPP, allergies alimentaires, dermatite de contact), chez la moitié des chiens atteints de dermatite à Malassezia ? Dysendocrinies (syndrome de Cushing, hypothyroïdie, diabète sucré) ? Séborrhées idiopathiques ou secondaires (hypothyroïdie, démodécie) ? Pyodermites ? Ectoparasitoses ? Dysplasie épidermique ® Résistance dans le mileu extérieur Extrêmement limitée ® Modes de contamination L’animal lui-même (zones-réservoirs) Transmission directe par contact avec un animal porteur sain ou symptomatique ® Contagiosité Exceptionnelle ® Caractère zoonosique Peau lichénifiée lors de forme chronique de dermatite à Malassezia chez un shar-pei (photo G. Bourdoiseau, parasitologie ENVL) Lésions chroniques localisées dans les zones de plis chez un shar-pei (photo G. Bourdoiseau, parasitologie ENVL) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Franzi 0 Posté(e) le 8 juillet 2009 Aucun Pathogénie Dissémination des Malassezia sur la peau et le pelage à partir des zones-réservoirs : - conduit auditif externe- anus et cavité buccale (léchage) Pullulation des levures à la surface de la peau favorisée et entretenue par les facteurs cités ci-dessus Action irritative protéases qui stimulent les terminaisons nerveuses Action allergisante : réactions d’hypersensibilité Symptômes Durée d’incubation : quelques mois ® Forme générale Topographie lésionnelle caractéristique : -Zones de plis : paupières, babines, pavillons auriculaires, plis faciaux des races brachycéphales, plis de l’encolure, plis vulvaires, région péri-anale, aines et creux axillaires, face interne des membres, espaces interdigités-Extension rapide à tout le corps (quelques semaines)Erythème intense Prurit violent, quasi-constant, très peu atténué par les corticoïdes Séborrhée massive à l’origine d’un aspect gras et luisant du revêtement cutané, agglutination des poils, odeur nauséabonde Alopécie, hyperpigmentation, lichénification Forme généralisée (photo G. Bourdoiseau, parasitologie ENVL) ® Formes locales Otite externe érythémato-cérumineuse prurigineuse bilatérale Pododermatites (en générale pluripodales) Certaines dermatites faciales Pseudopyodermites des plis Lésions microscopiques Caractéristiques : -lésions de dysplasie épidermique chez le West Highland White Terrier (prolifération de cellules basales épidermiques et de la gaine externe folliculaire)-hyperkératose orthokératosique, nombreuses levures oservables dans la couche cornée de l’épiderme et les infundibulums pilaires (dans ¾ des cas)-dermite périvasculaire et infiltrats inflammatoires (cellules mononucléées et polynucléaires neutrophiles)-festonnage de l’épiderme (bourgeons qui s’enfoncent dans le derme superficiel) Diagnostic différentiel Gale sarcoptique Cheyletiellose DAPP Démodécie Dermatite atopique, allergies alimentaires, dermatites de contact Séborrhées idiopathiques ou secondaires Dysplasie épidermique du West Highland White Terrier Candidose cutanée Otites externes (à corps étranger, bactériennes, parasitaires)Toutes ces dermatites peuvent être compliquées d’une dermatite à Malassezia ! Diagnostic ® Suspicion épidémio-clinique Dermatose érythémato-séborrhéique chronique et prurigineuse, non contagieuse, intéressant initialement les zones de plis puis rapidement extensive Jeune chien adulte de race prédisposée Absence de réponse aux traitements antibiotiques et corticoïdes (parfois amélioration transitoire) ® Diagnostic de confirmation Observation des levures par examen cytologique ««« La simple observation de Malassezia ne suffit pas à confirmer son rôle pathogène (caractère saprobie de la levure). Il faut y confronter les éléments épidémio-cliniques. On peut tenter d’apprécier le caractère pathogène en comptant le nombre de levures observées par champ microscopique, mais il y a de nombreuses variations d’interprétation en fonction de la race du chien, de la zone anatomique sur laquelle a été effectué le prélèvement, de la technique utilisée. Cet examen est très spécifique mais de sensibilité variable, en fonction du site et de la méthode de prélèvement. Calques cutanés par impression Calques par étalement sur lame après écouvillonage cutané ou auriculaire (ou curetage auriculaire) Scotch test Raclages cutanés superficiels Culture mycologique « Cette méthode ne permet pas de confirmer le rôle pathogène des Malassezia. En effet, aucun seuil au-delà duquel on peut affirmer que les levures sont en nombre anormal n’a pu être déterminé Biopsie cutanée «« Bien que des lésions histopathologiques soient évocatrices, il n’existe aucune norme pour confirmer que les Malassezia sont en nombre anormal sur la peau Traitement d'épreuve ««« Traitement antifongique topique et/ou par voie systémique Méthode la plus fiable pour confirmer avec certitude le rôle pathogène des Malassezia Pronostic / évolution Evolution vers la chronicité et la généralisation sans traitement, aggravation des symptômes Surinfections bactériennes fréquentes Traitements et suivi réguliers nécessaires pour éviter les rechutesPronostic variable en fonction des pathologies sous-jacentes Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Franzi 0 Posté(e) le 8 juillet 2009 http://oatao.univ-toulouse.fr/821/1/picco_821.pdf Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Laetitia57820 0 Posté(e) le 9 juillet 2009 merci du fond du coeur pour toutes ses réponses, j'ai également trouvé cette thèse sur internet, je l'ai imprimé et suis entrain de la lire. je vais me battre, enfin nous allons nous battre pour que mon chien retrouve un aspect normal. il faudrait que je trouve quelque chose pour lui calmer l'envie de se gratter. on m'a parler d'homéopathie, ou encore de le vaporiser avec un mélange de fleur de soucis et d'eau. merci vraiment... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 9 juillet 2009 bon courage pour toi et ton toutou. tu verras, il se remettra vite et se sera plus qu un mauvais souvenir lointain. si tu as besoin de reconfort ,on est tous la pour toi et ton loulou. donne nous, souvent des ses nouvelles. garde espoir, la sciences a fait, beaucoup de progres. il sait que tu l aime beaucoup .il va pas te lacher ,alors qu il a encore beaucoup d anneés pres de toi ,et de calins en plus. il est pas fou .il va se retablir au plus vite pour etre comme avant . s est pas bete un animal.isl ressentent tout ,et comme .il veut pas de decevoir,il va se battre pour guerir. fais lui un calin pour moi Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites