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dinos911

poisson lion vs requin

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Les eaux des côtes du Honduras sont envahies par des populations de
poisson-lion. Pour tenter de remédier au problème, les autorités essaient
d'apprendre aux requins à se nourrir de cette espèce invasive.

C'est au Marine Park de Roatan au Honduras que l'expérience est mise en place.
Depuis quelques temps, les officiels du parc aidés de plongeurs locaux tentent
de donner aux requins un goût pour les poissons-lions. Si l'initiative apparait
assez surprenante, c'est en fait un projet tout à fait sérieux et même
écologique. En effet, il y a une dizaine d'années les poissons-lions,
originaires de l'océan Pacifique et Indien, ont été introduits accidentellement
aux abords des côtes du Honduras par des amateurs d'aquarium. Depuis, l'espèce
s'est abondamment reproduite et a littéralement envahi les eaux des Caraïbes et
de l'Est des Etats-Unis. Venimeux, ces poissons n'ont en plus aucun prédateur
naturel, représentant ainsi une menace pour l'équilibre de l'écosystème local.

Ainsi, les spécialistes ont déjà pensé à plusieurs méthodes pour enrayer
l'invasion, entre autres la chasse. "Comme partout dans les Caraïbes, le Marine
Park de Roatan tente de trouver une solution à ce problème, et une des idées
était d'essayer de mettre le poisson-lion au menu et informer les gens qu'ils
peuvent le cuisiner et le manger ", a expliqué le photographe Antonio Busiello.
Si la chasse s'avère efficace et rencontre un certain succès auprès des
habitants, les autorités locales n'en sont pas restées là et ont donc mis en
place l'initiative des requins.

Observée et immortalisée par le photographe italien, l'expérience a néanmoins
nécessité plusieurs étapes. Dans un premier temps, les plongeurs ont tué des
poissons-lions et nourri les requins avec, afin de développer leur "goût". Puis,
ils ont commencé à abandonner des poissons blessés pour que les squales les
"goûtent" davantage et développent un intérêt à les chasser. Après quelques
temps, ils se sont alors aperçus que les requins s'étaient réellement mis à
chasser les poissons-lions. Un apprentissage qui n'a eu aucune conséquence sur
les requins. Réputés pour leur voracité, ceux-ci peuvent très bien se nourrir de
proies venimeuses sans ressentir d'effets selon George Burgess, directeur des
recherches sur les requins au Museum of natural history de Floride.

Une initiative moins efficace que la chasse

Si l'expérience a semblé fonctionner, sur le long-terme les spécialistes ont
émis quelques doutes et les plongeurs locaux continuent d'organiser des chasses.
"Les effets d'un entrainement local des animaux n'est pas vraiment pertinent du
point de vue écologique, jusqu'à que nous attestions que ces prédateurs
s'attaquent aux poissons-lions par eux-mêmes, sans aucune intervention humaine",
a précisé George Burgess avant d'indiquer : "Nous espérons qu'un jour nous
découvrirons un prédateur naturel (dans la région), mais pour l'instant nous
n'avons rien trouvé qui se nourrisse de poissons-lions de manière systématique".

Découvrez les photographies sous-marines de cette initiative en cliquant
ci-dessous :

http://www.maxisciences.com/requin/le-poisson-lion-espece-invasive-devenue-proie-des-requins_art13800.html




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super article , par contre c'est dingue que se poisson envahit les eau je ne savais pas et dire que chez nous dans le sud il le vendent cher les importateur nous prennent pour des cons

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Invité
merci dinos exellent

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Oui dommage que sa ninteresse pas beaucoup de monde du fofo merci encore dino
Voila se que j'ai trouver de mon coter


Logiquement, le Pterois volitans, également connu sous le nom de poisson-lion ou rascasse volante, aurait dû rester chez lui. C'est-à-dire dans les océans Indien et Pacifique. Mais en 1992, un cyclone a dévasté un aquarium de Floride et quelques exemplaires de cette rascasse un peu particulière ont recouvré leur liberté avant de... proliférer plus que de raison! « S'il n'a pas fait parler de lui les premières années, nous nous sommes aperçus qu'il a commencé à remonter, dès 2001, la côte Est des États-Unis. Puis, à cause d'une eau trop froide, il a entamé sa re-descente jusqu'à la mer des Caraïbes » , détaille aujourd'hui la Diren (direction régionale de l'environnement).
L'année dernière, ce poisson avait déjà touché le Venezuela, le Mexique et la quasi-totalité des îles caribéennes. Seules les petites Antilles semblaient relativement épargnées. Cette situation ne devrait pas perdurer bien longtemps! « Il vient d'être aperçu par un plongeur, voici 18 jours, dans le secteur de Pointe Noire. Il mesurait une vingtaine de centimètres, ce qui signifie qu'il était là depuis plus d'un an. »
Coup dur pour la biodiversité
Il n'en a pas fallu plus pour inquiéter les spécialistes de la mer. Car voilà : ce poisson exotique, pourtant non dénué d'un certain charme, représenterait une triple menace! « Il induit un risque sanitaire, un risque pour la biodiversité et un risque économique » , assure sans ambages la Diren.
Il faut dire que cette rascasse capable de pondre plusieurs milliers d'oeufs tous les 4 jours et sans grands prédateurs dans notre milieu, possède un féroce appétit. « Il mange tout et est susceptible de s'attaquer à une soixantaine d'espèces présentes sur nos récifs coralliens! » Autant dire qu'à lui seul, il est en mesure de mettre à mal l'écosystème local, mais aussi de pénaliser le monde de la pêche, en réduisant les ressources. Pour ne rien arranger, le poisson-lion se classe parmi les espèces venimeuses. « Ses piqûres, provoquées par ses épines, ne sont pas mortelles. Toutefois, elles se montrent très douloureuses et peuvent conduire à un état de choc. Pour un plongeur ou un nageur, cette situation est potentiellement en mesure d'entraîner un accident. »
Un combat perdu d'avance
Dans un tel contexte, la Diren, les pêcheurs, les clubs de plongées ainsi que la plupart des services de l'État en lien avec la mer ont décidé de prendre les devants avant que la situation ne devienne des plus critiques!
Les axes retenus : beaucoup d'informations ciblées et relayées à travers des fiches pratiques en direction des pêcheurs, nageurs, plongeurs, secouristes et médecins, « parce que cette espèce de poisson n'est pas encore connue de la population » , mais également des campagnes de destructions programmées contre cette menace aquatique. « Malheureusement, son éradication sera impossible. Notre objectif sera donc de tenter d'enrayer sa prolifération afin d'éviter toute surpopulation » , glisse la Diren.
Une trentaine de chasseurs spécialisés auraient déjà été recrutés pour mener à bien cette mission. Des arrêtés préfectoraux ont également été signés pour encadrer cette traque. Quant aux plongeurs et pêcheurs, leur contribution est des plus attendus, afin de repérer les poissons-lions et d'en indiquer la présence, via des flotteurs adhoc en cours de distribution.
- Des plaquettes d'information
Informer le plus largement possible sans créer de psychose! Voilà l'un des défis poursuivis par la Diren. Pour mener à bien cette mission, cette administration à commencer à diffuser une série de plaquettes spécifiques et des plus ciblées. « Certaines seront destinées au grand public, d'autres aux pêcheurs ou aux clubs de plongée. Il y en aura aussi pour les secours. » Apparemment, ces affichettes sont appelées à être « plastifiées et affichées » dans des lieux clés. Pour se les procurer, rien de plus simple : il suffit de contacter la Diren, cité Guillard à Basse-Terre.
- Que faire en cas de piqûre ?
Le poisson-lion a beau être cousin germain avec nos rascasses locales, tel que le « 24 heures » , ses piqûres restent plus dangereuses et plus douloureuses. D'après certains spécialistes, les symptômes généraux évoqueraient la morsure d'un cobra. Le venin de ce poisson n'est pas mortel, mais il nécessite obligatoirement une prise en charge médicale. « Les tissus au niveau de la piqûre peuvent se nécroser, voire se gangrener si la blessure n'est pas traitée. Un état de choc plus ou moins important selon la quantité de venin injecté, s'installe généralement et se manifeste par divers symptômes, comme un état de grande faiblesse, des vertiges, nausées, évanouissement, hypothermie ou chute de la pression artérielle » , décrit Claude Bouchon, chercheur à l'UAG. Dans ce contexte, un nageur ou plongeur piqué doit sortir de l'eau au plus vite. Dans l'attente d'une prise en charge médicale, il est possible de chauffer la zone touchée (en utilisant de l'eau chaude, en approchant la zone incandescente d'une cigarette ou en utilisant un allume-cigare), en prenant garde à ne pas se brûler. Le venin du poisson-lion étant thermolabile.
Cette rascasse volante privilégie les récifs coralliens et sort plutôt la nuit mais peut être observée à toute heure de la journée. Que ce soit en bordure de plage, à proximité de rochers, dans les herbiers et les mangroves. Voici neuf jours, un individu aurait peut-être été piqué par ce poisson alors qu'il se trouvait sur la plage de Malendure.
- IL A DIT...
Nicolas Diaz, secrétaire général du comité de pêche en Guadeloupe
« Si ce poisson présente un intérêt commercial et peut être valorisé, nous essaierons de le vendre. Pour cela, nous attendons de pouvoir le goûter. En fonction du résultat, il faudra mettre en place des outils de promotion, afin que les gens apprennent à le manger

http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/faitsdivers/le-poisson-lion-la-nouvelle-menace-en-guadeloupe-09-10-2010-96934.php

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merci greg pour cet article,il montre bien l'étendu du problème et le peu de solutions possible
l'équilibre écologique d'une immense zone va s'en trouvé modifié comme avec le crabe royal du pacifique nord qui fut introduit en mer de mourmansk par les soviétique et qui envahit toute l'europe du nord
ou caulerpa taxifolia en méditerranée qui change l'ecosystéme
les exemples d'introduction d'éspèce exotique sont trés nombreux de par le monde,
elles vont faire disparaitre une grande partie de la biodiversité de se monde affraid

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dinos91 a écrit:
merci pour le complément d information. bravo

de rien

enfin c'est quand meme dingue cette histoire

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