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Admin-eleveurcanin

Suisse - Retour à l'école pour les nouveaux maîtres

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LÉGISLATION Depuis le 1er septembre, toute personne qui souhaite posséder un chien doit suivre une formation théorique et pratique. Objectif: limiter les morsures et les abandons.

Caniches, bergers allemands, saint-bernards, etc., tous les chiens sont désormais logés à la même enseigne. L'Office vétérinaire fédéral a en effet modifié une loi datant de 1978. En résumé, le «permis canin», entré en vigueur le 1er septembre dernier, oblige les nouveaux propriétaires de chiens à suivre une formation théorique et pratique. Sans quoi ceux-ci devront se trouver un autre animal de compagnie. Buts de l'exercice, responsabiliser les maîtres et maîtresses de toutous, limiter les abandons et diminuer les morsures. «Cette nouvelle loi est très positive. Elle permettra d'anticiper de nombreux problèmes et de sensibiliser les gens», commente Jérôme Barras, vétérinaire cantonal valaisan. Les personnes qui possèdent déjà un chien et veulent en acquérir un deuxième seront, elles, dispensées de cours théoriques

Concrètement, les associations organiseront elles-mêmes les différents cours dans les cantons. Mais tout le monde ne peut pas se proclamer éducateur canin. Les instructeurs devront donc montrer patte blanche en suivant une formation reconnue par l'Office vétérinaire fédéral. «Pour l'instant, les programmes ne sont pas encore en place, les infrastructures pas prêtes. Nous espérons que cela va bouger rapidement», souligne Jean-Claude Surchat, président du Club cynophile de Sion qui dispense déjà des cours d'éducation pour chiots. L'Office vétérinaire fédéral doit confirmer ces prochains jours les modalités de la nouvelle loi.

Rassurer la population
Ces dernières années, les faits divers impliquant des morsures canines ont créé la polémique. Plusieurs cantons ont ainsi interdit certaines races. Le Valais a pour sa part banni douze espèces (voir encadré). Avec la mise en place du «permis à toutous», les mauvaises surprises devraient diminuer. Car l'objectif des nouvelles mesures consiste notamment à réduire le nombre d'accidents par morsure. «En obligeant les futurs maîtres à se former, nous espérons une baisse du nombre de morsures, même si le problème existera toujours», remarque Jérôme Barras. Les instructeurs signaleront automatiquement les animaux au caractère difficile à l'Office vétérinaire cantonal. Ils pourront également exiger des cours d'éducation supplémentaires. De quoi sans doute rassurer les nombreuses personnes qui aujourd'hui ont peur des chiens. A raison, car avec près de 3000 cas déclarés par année, notre pays est fortement touché par les morsures canines. Et l'on sait bien que toutes les personnes mordues ne vont pas forcément consulter le médecin. «La majorité des blessures concernent les petits chiens. Même si elles sont sans gravité, il est donc important que l'éducation soit appliquée à tous les chiens», ajoute le vétérinaire cantonal.

Connaître son animal
«Beaucoup de gens ne se rendent pas compte de tous les efforts qu'il faut faire pour s'occuper d'un chien. L'investissement est important, quelle que soit la race», souligne Jean-Claude Surchat. «Il faut compter trois heures par jour», ajoute Jérôme Barras. La loi du 1er septembre permettra aux futurs propriétaires de mieux cerner les besoins de leur compagnon. «Les gens n'achèteront plus inconsidérément des chiens», précise Sylviane Dayer, secrétaire du Refuge de l'Espoir à Ardon.

Du côté des amis des chiens, les points positifs du «permis à toutous» semblent donc faire l'unanimité. Reste à convaincre une petite partie de la population qui ne voit dans la loi du 1er septembre qu'une contrainte de plus. «Dès qu'on parle permis, certains paniquent un peu. Ils craignent un investissement important en temps et en argent», commente Jean-Claude Surchat, bientôt rejoint par Sylviane Dayer: «Les gens hésiteront peut-être davantage avant de prendre un chien. Mais pour l'instant, nous ne nous sommes aperçus de rien au refuge.»

Photo : Le permis canin devrait limiter le nombre d’abandons, comme ici au Refuge de l’Espoir à Ardon où une trentaine de chiens attendent de trouver un nouveau maître. MAMIN
Source : http://www.lenouvelliste.ch/fr(...)

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On ne peut être que " pour "... ! Une démarche qui va responsabiliser un peu plus les gens, et supprimer les cadeaux de Noël, et autres caprices...Excellente nouvelle pour les chiens ! Ils devraient hériter de maîtres plus motivés !

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