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bioumick11

dégat sur la Grande Barrière de Corail

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voici un article paru dans le 7 HEBDO du républicain lorrain paru ce dimanche, je pensais que ça pourrait être intéressant de le partager


L’étoile de mer acanthaster pourpre est, après les cyclones, la principale responsable de la mort des coraux de la Grande Barrière. Photo AFP

La Grande Barrière de corail en Australie a perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes au cours du dernier quart de siècle, par la faute des tempêtes, des étoiles de mer et du réchauffement climatique. Et le récif pourrait continuer à se détériorer dans les mêmes proportions si rien n’est fait pour le protéger, selon les scientifiques australiens qui se penchent sur le problème. « La perte de la moitié de la couverture corallienne est une source de grande préoccupation : elle est synonyme de perte d’habitat pour des dizaines de milliers d’espèces », estiment les chercheurs qui ont compilé 2 258 études scientifiques conduites depuis près de trois décennies.
Les cyclones tropicaux de forte intensité sont responsables de 48 % de la dégradation de la Grande Barrière, suivis par l’acanthaster pourpre, une étoile de mer invasive qui dévore les coraux. Enfin, deux épisodes de blanchiment, en 1998 et 2002, liés au réchauffement des océans ont eu « un impact néfaste important » sur les portions centrales et septentrionales du récif, note l’étude.
Son coauteur, Hugh Sweatman, affirme que le corail pourrait se reconstituer, « mais la reconstitution prend entre dix et vingt ans. Actuellement, les intervalles de temps entre les nuisances sont trop courts pour une reconstitution complète, et c’est ce qui entraîne les pertes à long terme », explique-t-il.
Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, la Grande Barrière s’étend sur environ 345 000 km ² le long de la côte est australienne. C’est le plus vaste ensemble corallien avec 3 000 systèmes récifaux et des centaines d’îles tropicales. Elle abrite quelque 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poissons, 4 000 espèces de mollusques et de nombreux animaux en danger, comme le dugong et la grande tortue verte.
Les deux tiers des pertes coralliennes ont été observées depuis 1998. Le rythme des dégâts s’accélère et seuls trois des 214 récifs étudiés sont intacts. « La fréquence et l’ampleur du blanchiment massif des coraux sont très inquiétantes et procèdent directement de la hausse des gaz à effet de serre, affirme l’étude. Le contrôle du réchauffement mondial et de l’acidification des océans est primordial pour l’avenir de la Grande Barrière ».
Les efforts doivent porter d’abord sur la lutte contre l’acanthaster. Sa prolifération est alimentée par les nitrates agricoles rejetés en mer, qui favorisent l’apparition d’algues servant à la ponte de l’étoile.

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sur l article il est pas precise les action mene contre les produits agricole?
car contre le rechauffement on veux rien faire. on demande a nous le grain desable d utilise des ampoule a economie d energie et a cote les grands magasins, les zones industrielle etc reste alleme 24/24 7/7 , on nous demande aussi de rouler electrique, acote les transporteur utilise toujours plus de camion au lieu d utilise le systeme ferroviaire

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Très intéressant jetait au courant de l'info mais pas des les détails et ça fait bien chier et peur pour l'avenir.
Surtout que cela c'est passé en 25 ans seulement ça crint.

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Jetais au courant de c etoile de mer qui attaque les coraux , les napoleons les manges apparement sabine a dit

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Les Acanthaster planci font des ravages sur la Grande Barrière et d'ailleurs dans tous l'Indo-Pacifique, une seule "congrégation" compte jusqu'à 14 000 individus par km² (pour les colonies les plus denses), sachant qu'un seul individu consomme entre 5 et 6 m² de polypes coralliens par an...

Oui, la faute revient partiellement aux rejets agricoles, riches en nitrates, qui vont faire exploser le phytoplancton qui nourrit les larves d'Acanthaster, mais aussi la faute revient largement aux collectes massives des prédateurs de cette étoile par l’homme, notamment les tritons (pour qui ces étoiles entrent comme aliment principal de son régime alimentaire) qui sont ramassés pour que les coquilles soient vendues aux touristes comme souvenir exotique. Nous les avons décimé, les populations sont devenues rares, alors que c'est leur prédateur principal.
Idem pour le Cheilinus undulatus, ou Napoléon, qui consomme beaucoup de jeunes et subadultes, mais que les asiatiques chassent pour le vendre comme plat de luxe (car réputé aphrodisiaque dans le folklore local), et qui sont aussi collectés pour l'aquariophilie, alors que l'espèce est menacée. Les Arothron hispidus et certains Balistes ( baliste titan et P. flavimarginatus) sont aussi consommateurs de subadultes.

un document très complet (et pour une fois en Français) sur cet animal:
http://www.peche.pf/IMG/pdf/Taramea_Elodie_Lagouy.pdf

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