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muriel isselé

pyomètre

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je suis allée faire saillir le 7 mai ma chienne Victoire par un mâle qui vit du côté de Barcelone. Un mois après, utérus plein de pus, il a fallu mettre la chienne sous antibiotiques et lui purger l'utérus par avortement à l'alizine.
Mon vétérinaire dit qu'il s'agit d'une infection qui est entrée au moment des chaleurs quand l'utérus s'ouvre.
Une autre chienne de chez nous a été saillie le 4 mais par notre petit Angel et elle a mis bas 7 chiots sans problême.
j'ouvre la discussion sur ce thème. Avez vous déjà eu cette expérience, pour nous c'est la première fois ? La chienne a-t-elle reproduit ensuite normalement ? Quelles précautions prendre pour éviter un renouvellement de cette infection ? ETC....

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Invité
une chienne qui a fait un pyometre peut reproduire normalement par la suite

voir avec le veto pour la mettre sous antibio qq temps apres la saillie

au fait saillie naturelle ou artificielle ???

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au moment des chaleurs, les chiennes sont bcp plus sensibles a tout, par légère baisse de l'immunité, a cause de l'imprégnation hormonale...de plus, le col s'ouvre un tout petit peu, donc une infection transmise a ce moment là peut effectivement très facilement "remonter" et infecter l'utérus...elle peut bien sûr ensuite avoir des chiots tout a fait normalement, une fois l'infection jugulée...par contre, il existe des chiennes qui font des métrites a chaques chaleurs, et cela peut degenerer en pyomètre...mais si c'etait le cas, elle te l'aurait déjà fait avant, en gal ça commence avant les 1eres chaleurs...

...par contre, ce qui est effectivement interessant, c'est de savoir : saillie ou insem ? si insem, faut peut être revoir la manip et la propreté du véto...et si saillie, faut peut être voir aussi a traiter le mâle et/ou la ou les femelles qu'il a saillies juste avant et juste après...

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il s'agissait d'une saillie naturelle justement donc je soupçonne le mâle et son propriétaire toujours très au courant m'a confirmé qu'il avait déjà eu trois fois le cas dans son élevage mais que c'était lorsqu'il avait été faire l'écographie que sa chienne avait chopé l'infection.

Je lui ai dit que pour Vcitoire et pour mon élevage c'était la première fois et de plus c'est justement à l'échographie que le véto s'est aperçu que l'utérus était un boudin blanc. Il m'a proposé de revenir pour une nouvelle saillie !!!!

je pense d'ailleurs la faire saillir la prochaine fois par insémination artificielle avec un chien de mon élevage et la mettre sous antibiotique dès le commencement des chaleurs jusqu'à la saillie.

Qu'en pensez vous ?

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Invité
pour mes anglaises
c'est toujours saillies artificielles
que je fais moi meme
avec mon matos

n'empeche que je mets la femelle sous antibio debut des chaleurs et 15 j apres l'insém

et jusqu'a présent pas de bleme

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Invité
muriel isselé a écrit:
QUEL ANTIBIOTIQUE


pour ce qui est de mes chiennes
je donne le générique humain ""amoxiciline/acideclavulanique biogaran"".............500mg/62.5mg (adulte)
moins cher que les produit veto avec les meme molécules

mes chiennes font pas loin de 25kg
ca donne 1 cp le matin 1 le soir
mais parles en a ton veto qq meme

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Invité
oui c'est le générique du Clamoxyl.
J'ai eu 2 chiennes de cliente qui ont fait des pyomètres.
La première c'était aux 2ème chaleurs, elle n'avait pas été saillie et elle a été stérilisée car la fille ne voulait pas qu'elle est de chiots.
Et la 2ème, c'était aussi aux premières chaleurs (elle n'avait pas été saillie), son véto l'a soigné parfaitement et il lui avait dit qu'aux chaleurs suivantes, il faudrait la mettre sous entibio et laisser reposer l'utérus et que si elle voulait la faire saillire, ce ne serait qu'aux chaleurs suivantes si les 2èmes avaient été non infectieuses. Cette imbécile à fait saillir sa chienne aux 2èmes chaleurs et la chiennes a faillie y passer, tous les chiots sont morts sauf une et la chienne était très affaiblie par l'infection...
Bref, j'ai toujours entendu dire qu'après un pyomètre, il fallait mettre la chienne sous antibio aux chaleurs suivantes et voir si elle allait bien puis que l'on pouvait envisager une saillie qu'après dont aux 3ème chaleurs en comptant la 1ère infectieuse et saillie avec antibio.
Je ne sais pas si j'ai été clair, oups.

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Juju a écrit:
oui c'est le générique du Clamoxyl.
.


NON !
C'est le générique de l'Augmentin (acide clavulanique +amoxycilline)

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Invité
tikka a écrit:
Juju a écrit:
oui c'est le générique du Clamoxyl.
.


NON !
C'est le générique de l'Augmentin (acide clavulanique +amoxycilline)


exact générique de l'augmentin

et mon veto dit portée aux chaleurs suivantes
mais sous antibio debut des chaleurs et 15 j apres les saillies
plus on attend et plus y a de recidives

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sauf que mettre systématiquement des chiennes sous atbthérapie n'est pas judicieux, ni recommandé...bonjour les résistances iatrogènes...

bref, sinon, totalement d'accord avec Juju (sauf pour le Clamox lol...)...c'est bien la position classique des spés en repro...mais je pense que ton projet est bon Muriel...j'aimerais bien que cet éleveur m'explique comment ses chiennes chopent des infections par une echographie...trop drole...il me semble évident qu'il a un sérieux problème d'hygiène ds son élevage, les chiens et chiennes se refilent manifestement allègrement une belle cochonnerie, si ça se trouve, ta chienne ne fera rien du tout la prochaine fois;..elle a juste été infectée par le mâle et c'est tout...et ce n'ets sans doute pas du tout une femelle a tendance "métrite" ou "pyomètre"...

...ce que je fais moi, lsq je travaille avec l'une des mes amies qui possède de jolis mâles que j'utilise...: on fait une recherche bactério, dès le début des chaleurs...moi, frottis vaginal et elle frottis au niveau du prépuce...s'il y a un staphylo ou un strepto B qui traine par là, on le trouve...c'est tout con...

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si je comprends bien vous faites une recherche batério au début des chaleurs et alors s'il y a des germes infectieux vous mettez alors sous antibiotiques.
les antibio c'est jusqu'à quelle date de la gestation ?

Véridique l'éleveur qui me dit que ma chienne a chopé une infection chez le vétérinaire en allant faire l'échographie !!!
Victoire m'a déjà fait deux portées de 16 chiots sans problèmes de ce genre. Ce fut donc pour nous une très grande surprise car aucune de nos chiennes n'a jusqu'alors manifesté ce genre de choses.

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Invité
Mais Muriel, ce n'est pas forcément à cause de la saillie.
La chienne de ma cliente qui en avait eu un, n'avait jamais été saillie, elle était jeune et elle vivait dans une maison très clean.
Au début des prochaine chaleur il faudra qu'elle soit sous anti bio, car elle est peut être sujet aux infections maintenant et si c'était ma chienne, je la laisserais au repos aux prochaines chaleurs et la ferais saillir qu'aux chaleurs suivantes.

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Non ce n'est pas forcément dû à la saillie, la caniche de ma soeur en a fait un et n'a jamais été saillie ..... çà s'attrape comme la grippe, Muriel, tu n'en auras peut-être jamais d'autre, comme d'autres chiennes peuvent l'avoir sans être saillies .....

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ce n'est pas tout a fait exact ce que vous dites là...un pyometre ne s'attrape pas "comme une grippe"...il faut un terrain favorable et une "porte d'entrée"...Juju, de très jeunes chiennes jamais saillies peuvent faire des métrites et des pyomètres, c'est un cas totalemt différent...ds ce cas là, c'est hormonal..

mais ds le cas décrit par Muriel, ça ressemble tout de même plus que fortmt a une contamination...et chopper un pyometre en allant faire une écho ds un cabinet véto, c'est psq de la même veine que d'attraper le sida sur le siège des toilettes...lol

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je vous remercie de ces informations. Mais Victoire n'avait jamais fait de pyomètre et avait deux portées tout à fait normales, je n'ai jamais eu de pyomètre dans mon élevage.
J'ai fait saillir deux chiennes une Primavera le 4 juillet par notre mâle Dark Angel elle a eu 7 chiots dont un mort étouffé et Victoire a été saillie le 7 juillet près de Barcelone. Quand j'ai appelé son propriétaire il m'a dit que ses chiennes avaient déjà eu ce genre d'infection et il m'a dit trois fois. Pour lui c'était quelque chose que ses chiennes avaient attrapé chez le vétérinaire au moment de l'échographie.
Je veux prendre des précautions pour la prochaine fois et je prendrai sans doute un mâle de chez moi pour éviter toute récidive. En plus Victoire est une chienne très prolifique : 16 chiots à chaque portée. C'est justement à léchographie qu'on s'est aperçu que l'utérus de Victoire n'était qu'un boudin tout blanc (plein de pus)

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Invité

Un pyomètre peut survenir même si la chienne n'a pas été saillie !
Moi non plus je n'ai jamais eu de pyomètre à l'élevage, mais personne n'est à l'abri, saillie ou non, naturelle ou non...

Quand à attraper ça à l'échographie c'est de la science fiction ! Crying or Very sad

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+ 1 cath, çà arrive, on ne sait comment, c'est pour cela que je le comparais à la grippe, car çà peut toucher n'importe quelle chienne sans signes avant-coureurs.
PYOMETRE
: plus facile à prévenir qu'à guérir


En
fonction des symptômes génitaux, on peut distinguer deux types
de pyomètre : le pyomètre fermé et le pyomètre ouvert.
:Le pyomètre fermé : aucun écoulement vulvaire n'est observé. Bien
souvent, dans ce cas, la distension abdominale est très importante.
La palpation de l'utérus est alors difficile, on ne peut mêttre en
évidence qu'une masse pâteuse occupant une grande partie de l'abdomen.
Les symptômes généraux sont souvent graves.
Le pyomètre ouvert : l'importance des écoulements vulvaires intermittents
ou permanents sont fonction de l'ouverture du col de l'utérus. La vulve
qui est léchée fréquemment apparaît rouge et augmentée
de taille. Son aspect est comparable à une vulve de chienne en chaleurs.
Les caractéristiques du pus sont variables. Celui-ci peut être épais
ou liquide, de couleur blanche, lie de vin, vert ou jaune. Les symptômes
généraux sont souvent moins alarmants.
Le
pyomêtre est une affection caractérisée par l'accumulation de pus dans l'utérus,
dont l'apparition est étroitement liée au cycle sexuel de la chienne. Également
appelée métrite post-oestrale, métrite purulente ou encore endométrite chronique,
le pyomètre fait partie des maladies majeures de la chienne du fait de sa
fréquence et de sa gravité. Comme elle est dfficile â guérir, l'eleveur
doit surtout veiller â limiter les facteurs de risque.

Le pyomètre
survient généralement trois à six semaines après la fin des chaleurs,
au ours d'une période que l'on appelle le métoestrus, et principalement
chez les animaux plutôt âgés. La fréquence maximale d'apparition est enregistrée
entre six et huit ans. Il arrive également que le pyomètre soit
la complication de certains traitements hormonaux telle l'administration
de progestagènes dans un but contraceptif, pour supprimer les chaleurs
ou les retarder, ou d'oestrogènes pour induire l'avortement.
L'animal atteint du pyomètre est abattu et l'appétit est nettement diminué.
La chienne présente le plus souvent un syndrome polyuro-polydipsique,
c'est-à-dire que l'on observe une augmentation de la miction (ou diurèse)
et de la soif. L'abdomen peut être distendu, on parle alors de ventre
de batracien, et l'animal répugne à se déplacer. Des vomissements et de
la diarrhée peuvent également s'observer. En revanche, l'affection s'accompagne
rarement d'hyperthermie.
L 'évolution de la maladie est très variable. Elle peut se faire, dans
certains cas, sous forme aiguë et la mort peut survenir en quelques
jours. Cette forme se rencontre généralement en début de métoestrus, c'est-à-dire
peu de temps après la fin les chaleurs. Mais le plus souvent, ce sont
les formes suraiguës et chroniques qui s'observent. Néanmoins, on
assiste à des complications rénales avec installation d'un état d'insuffisance
rénale. C'est la complication la plus grave à l'origine bien souvent de
la mort de l'animal. Elle est malheureusement fréquente.

DES
FACTEURS HORMONAUX PRÉPONDÉRANTS

L'apparition
du pyomètre de la chienne est associée à plusieurs facteurs.
Les facteurs favorisant le développement du pyomètre
sont essentiellement liés à l'espèce animale concernée, en l'occurrence,
la chienne. Il s'agit principalement de la longueur et de la flexuosité
de l'appareil génital - qui favorisent l'accumulation de liquides et rendent
difficile la vidange du contenu utérin - et des sécrétions glandulaires
qui, quand elles sont importantes lors du métoestrus, créent un milieu
favorable à l'infection.
Les
facteurs déterminants

sont de deux ordres : les agents infectieux et les hormones. En ce qui
concerne les agents infectieux, l'on constate que dans plus de 70 % des
cas, il s'agit d'une entérobactérie, Escherichia coli. De plus, certains
sérotypes sont dominants, ce qui semble indiquer qu'ils possèdent un tropisme
particulier pour l'utérus. Les staphylocoques et streptocoques sont retrouvés
dans moins de 15 % des cas. Mais, pour 10 % des ensemencements, aucun
germe ne peut être mis en évidence. Si l'on ajoute à ceci que la reproduction
expérimentale de l'infection par injection intra-utérine de culture bactérienne
est impossible, on peut penser que le rôle des bactéries n'est que secondaire.
Ce détail est important car il explique en partie la faible efficacité
du traitement médical. Par contre, l'équilibre hormonal joue un rôle déterminant
dans l'apparition du pyomètre.
Les oestrogènes provoquent une hypervascularisation, une croissance de
la muqueuse utérine et un relâchement du col utérin. On constate fréquemment
l'apparition de pyomètre à la suite d'avortement provoqué par l'administration
d'oestrogènes chez une chienne. Différents arguments permettent de penser
que c'est plutôt la progestérone qui conditionne l'évolution de cette
affection :
- le pyomètre apparaît lors du métoestrus lorsque la progestérone est
la plus élevée,
- la progestérone stimule l'activité sécrétoire des glandes de l'endomètre
ainsi que leur prolifération,
- on constate que de nombreux cas de pyomètres sont consécutifs à l'administration
répétée de progestatifs de synthèse, ceci dans le but de différer ou de
supprimer l'oestrus.
En revanche, si l'on peut attribuer les lésions génitales du pyomètre
à l'action de la progestérone, la progestéronomie ne semble pas être modifiée
chez les chiennes atteintes de pyomètre par rapport aux valeurs observées
à la même période du cycle sexuel chez des chiennes normales.
Ainsi, le pyomètre apparaît comme étant une infection utérine survenant
à la suite d'une perturbation de l'équilibre hormonal de l'utérus pendant
le métoestrus, particulièrement chez les chiennes âgées ou ayant subi
des traitements hormonaux.

DES
LÉSIONS IMPORTANTES

La première
conséquence chez la chienne malade est une atteinte génitale qui se traduit
par des lésions utérines. Bien que la progestéronomie ne soit pas plus
élevée que chez les chiennes normales, on peut penser que les lésions
utérines sont tout de même dues à la progestérone : il y aurait une anomalie
dans le métabolisme de cette hormone au niveau de l'organe cible (l'utérus),
ce qui provo-querait une accumulation anormale de l'hormone dans l'utérus,
ayant pour conséquence les lésions constatées. La lésion initiale est
l'hyperplasie glandulokystique. Cette lésion correspond à une augmentation
du nombre de glandes de l'endomètre et de leur activité.
Les oestrogènes seuls n'induisent pas de telles lésions mais l'imprégnation
oestrogénique de l'organisme amplifie les effets de la progestérone. Quant
aux agents infectieux, ils ne font qu'aggraver les symptômes même s'ils
ne sont pas la cause déclenchante.
À ces lésions viennent s'ajouter des atteintes extra-génitales. Il s'agit
essentiellement de l'évolution d'un état d'insuffisance rénale. Les vomissements
et l'état de déshydratation observés lors de l'évolution du pyomètre ne
font qu'aggraver les lésions rénales.
Enfin, parmi les nombreuses lésions associées qui peuvent être observées,
le développement d'une infection de l'ensemble de la cavité abdominale,
appelée péritonite, assombrit rapidement le pronostic.
Pour permettre un diagnostic clinique du pyomètre, le recueil des commémoratifs
est une étape très importante. Cette affection s'observe toujours après
les chaleurs (lors du metoestrus) chez des chiennes âgées (en général
plus de six ans) ayant éventuellement subi certains traitements hormonaux
(pilule ou injections contraceptives, avortement). Les symptômes ne sont
pas toujours présents simultanément. On peut toutefois retenir les points
suivants
- une altération de l'état général,
- un syndrome polyuropolydipsique,
- des écoulements vulvaires,
- une distension abdominale.
La palpation abdominale renseigne souvent sur la taille de l'utérus lorsque
celui-ci est suffisamment dilaté.

DES
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES


La confirmation
d'un pyomètre fait appel le plus souvent à l'imagerie médicale. Ceci consiste
en la réalisation de radiographie ou d'échographie.
Radiographie
abdominale :
le
cliché de profil permet d'obtenir les renseignements les plus intéressants.
Lors de pyomètre, on peut observer sur la radiographie une masse homogène,
circonvolutionnée, surtout en partie inférieure de l'abdomen, localisée
entre le rectum et la vessie.
Échographie
abdominale :

la palpation abdominale ainsi que la radiographie étaient jusqu'à
ces dernières années les seuls moyens non chirurgicaux d'exploration de
la portion antérieure de l'appareil génital de la chienne. L'échographie
reflétant facilement la présence de liquide a trouvé sa place parmi les
examens complémentaires en gynécologie et obstétrique vétérinaire. L'utérus
est un organe dont la cavité est quasi-virtuelle en l'absence de
gestation. Dans ce cas, il est techniquement impossible dans les conditions
actuelles de le mettre en évidence par un examen échographique. En revanche,
lors d'accumu lation de liquides physiologiques ou pathologiques, l'utérus
sera facilement identifié à l'échographie. En effet, de faibles quantités
de liquide peuvent être échographiquement détectées, alors qu'elles passent
facilement inaperçues à la radiographie. L'utérus pathologique sera caractérisé
par un ensemble de zones noire vaguement circulaires correspondant aux
différentes coupes de l'organe et de son contenu.
Les examens de laboratoire permettent également de confirmer le diagnostic,
mais surtout leur rôle est essentiellement de préciser le pronostic. La
numération et les formules sanguines permettent de confirme l'infection,
en mesurant l'augmentation des globules blancs (ou leucocytes). La biochimie
sanguine perme d'évaluer les lésions rénales. Deux paramètres sont couramment
dosés : la créatinine et l'urée.

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L'EFFICACITÉ
DES DIVERS TRAITEMENTS

Toute augmentation
de la soif après les chaleurs ne signifie pas systématiquement pyomètre.
Les symptômes et les examens complémentaires sont essentiels pour déterminer
avec certitude l'existence du pyomètre. Ils doivent permettre d'effectuer
le diagnostic différentiel avec les autres causes d'augmentation de la
soif et de la diurèse (diabète ou anomalie corticosurrénalienne), les
différents cas de distension abdominale (présence de liquide dans l'abdomen,
obésité, rétention urinaire, tumeur abdominale, gestation) et les affections
s'accompagnant d'écoulement de pus à la vulve (affections urinaires, tumeurs
vaginales, vaginite). Le pronostic de cette affection est toujours grave
et ceci d'autant plus qu'il existe une insuffisance rénale associée. C'est
pourquoi il est indispensable de suivre l'évolution de l'urémie et de
la créatinémie avant, pendant et après le traitement.
Actuellement, l'intervention chirurgicale est toujours le traitement de
choix et il s'agit souvent d'une opération d'urgence. Néanmoins, il ne
faut pas oublier qu'il existe diverses complications, rénales en particulier,
qui obligent à effectuer des traitements complémentaires pré, per et postopératoires.
Le traitement chirurgical est effectué chez l'animal dont l'état d'hydratation
et la diurèse sont rétablis et maintenus pendant l'opération. On
doit effectuer une ablation de l'utérus et des ovaires. Une anti-biothérapie
postopératoire sera poursuivie après l'intervention. Si les fonctions
rénales sont altérées, un traitement spécifique est mis en place.
Un traitement médical palliatif à la chirurgie peut dans certains cas
être envisagé. Il consiste en une vidange du contenu utérin. Diverses
substances peuvent être utilisées. Des résultats intéressants sont obtenus
par l'utilisation d'hormone (la prostaglandine F2a), dont l'action sur
les fibres musculaires favorise la vidange de l'utérus, mais qui a également
une action sur la diminution de la synthèse de progestérone (action lutéolytique).
Or nous avons vu précédemment que le taux élevé de progestérone circulante
était un des facteurs essentiels d'apparition du pyomètre.
Par contre, l'injection de prostaglandine chez la chienne a des effets
secondaires non négligeables (nausées, vomissements, diarrhée) dus à l'action
pharmacologique de ces substances sur les fibres musculaires du tube digestif.
Une hospitalisation de jour est donc préférable pendant la durée du traitement.

Dans tous les cas, une antibiothérapie par voie générale sera prescrite.
Afin d'objectiver la réelle efficacité du traitement médical, un suivi
échographique et biochimique sera nécessaire, et l'intervention chirurgicale
sera décidée dès l'apparition du moindre signe d'aggravation. Le pourcentage
de réussite étant relativement bas (20 à 30 %), ce traitement devra être
réservé aux animaux devant assurer une carrière de reproducteurs.

VISER
LA PRÉVENTION

Contrairement
aux idées reçues, l'origine du pyomètre chez la chienne n'est pas infectieuse
mais essentiellement hormonale, ce qui en fait une particularité de cette
espèce. La diversité des manifestations cliniques de cette affection à
point de départ génital nécessite parfois la mise en oeuvre d'examens
complémentaires, tels que la radiographie ou l'échographie, pour confirmer
le diagnostic. De même, la réalisation d'un prélèvement sanguin s' avère
généralement nécessaire pour vérifier l'absence de lésions rénales associées
et préciser le pronostic. La meilleure prévention de l'apparition de cette
affection grave et relativement fréquente chez la chienne est de limiter,
voire proscrire, l'usa-ge des contraceptifs et d'envisager la stérilisation
de la femelle qui n'est plus destinée à la reproduction.

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Invité
Merci Michèle !

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