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Canada - projet de parc à chiens

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L'idée d'un parc à chiens fait son chemin à Les Coteaux
Jessica Stafford
Le Journal Saint-François

Depuis qu'elle possède Buster, un labrador blond maintenant âgé de 7 ans, Karine Latour pense à mettre sur pied un projet de parc à chiens. L'idée pourrait prendre forme à Les Coteaux dans les prochains mois.

La résidante du secteur Coteau-Station aimerait bénéficier de l'aménagement d'un parc pour enfants dans son quartier, à l'été 2010, pour exaucer son voeu. L'occasion serait idéale pour y construire à proximité l'emplacement dédié à ces animaux domestiques.

Karine Latour, résidante des Coteaux, a identifié des terrains qui pourraient être propices à l'aménagement d'un parc à chiens.
(Photo: LE JOURNAL)

L'été dernier, pas moins de 449 membres de l'espèce des canidés étaient présents dans les foyers de la municipalité. Avec les nouvelles constructions et l'établissement de jeunes familles au cours des derniers mois, il ne serait pas surprenant que ce chiffre ait grimpé depuis.

Dans le document qu'elle remettra prochainement au conseil municipal, la jeune maman énumère les bienfaits qu'aurait une aire comme celle-là. «Un parc à chiens est un endroit idéal pour permettre à Fido de faire de l'exercice. Les propriétaires du meilleur ami de l'homme aiment tisser des liens avec d'autres gens qui leur ressemblent, ce qui favorise également le bon voisinage», soutient la nouvelle citoyenne des Coteaux qui habite depuis décembre dernier dans Les Jardins du Havre.

Diminuer l'embonpoint par l'activité physique, prolonger généralement la vie et améliorer grandement la santé mentale de son compagnon, ne sont que quelques-uns des points positifs apportés par la création d'un tel parc. «Une diminution des risques de mauvais comportements comme la destruction d'objets, les jappements, les fugues, l'agressivité et la peur, sont aussi escomptés», ajoute celle qui doit accoucher de son deuxième enfant d'ici deux semaines.

Selon la propriétaire de Buster, les animaux qui ne peuvent se défouler finissent souvent par être abandonnés ou euthanasiés car leurs maîtres ne réussissent pas à régler ces problèmes. «C'est malheureux car ces troubles seraient faciles à éliminer par l'exercice en quantité suffisante et une sociabilisation adéquate. Ces deux bénéfices sont intimement en lien avec la fréquentation d'un parc à chiens», affirme-t-elle.

La concrétisation de ce projet pourrait donc diminuer le nombre de plaintes liées aux pitoux. Ces derniers seraient moins en contact avec la portion de la population qui n'en possède pas. «C'est une belle façon de les concentrer dans un lieu où les humains qui craignent les chiens ne se retrouvent pas, contrairement aux balades dans les rues», explique celle qui s'est renseignée amplement sur le sujet.

L'instigatrice du plan propose de mettre en place des règlements qui seraient affichés clairement à l'entrée du site ou, préférablement, remis aux utilisateurs lors de leur inscription. Par exemple, le feuillet explicatif en question décrirait les exclusions temporaires de l'enclos.

Il reviendrait à un comité de suggérer des règles pertinentes, dont la procédure pour libérer et remettre en laisse son animal à l'endroit prévu à cette fin, c'est-à-dire, entre les portes doubles. Les excréments devraient être ramassés par le maître et celui-ci devrait réparer les dégâts causés par son chien, s'il y avait lieu. Il serait également interdit de laisser son compagnon sans surveillance.

Un grand terrain où les chiens pourraient courir serait nécessaire. Un espace de 100 pieds par 200 pieds accueillerait environ 30 bêtes à la fois, soit le maximum d'achalandage escompté. Le lot doit, toujours selon la présentatrice du projet, avoir accès à la rue avec une entrée pour que les camions de la ville puissent y accéder. Une entrée avec portique pour les usagers serait également essentielle.

La résidante des Jardins du Havre n'a négligé aucun détail dans son document quant à la forme que prendrait l'emplacement choisi pour demeurer sécuritaire, si l'idée devait être retenue par les élus municipaux.

Les coûts totaux à la réalisation d'un premier parc à chiens pour la région de Soulanges sont estimés à un maximum d'environ 15 000 $, incluant la surface, la clôture, un abreuvoir, l'affichage des règlements et l'éclairage.

Pétition en cours
Celle qui a conceptualisé le projet comptait près d'une soixantaine de signatures à sa pétition lors de sa rencontre avec le JOURNAL, la semaine dernière. Mme Latour est optimiste d'en amasser encore beaucoup d'autres puisqu'elle commence à peine son porte-à-porte.

«Au moins la moitié de mes voisins ont des chiens et je sais que la majorité des gens de ma rue signeront pour donner leur appui à l'aménagement du parc», est convaincue l'employée du CLSC à Salaberry-de-Valleyfield.

Il est possible de signer la pétition en se rendant à l'Hôpital vétérinaire Lac Saint-François, située sur la rue Principale dans le secteur Coteau-Landing, qui endosse l'initiative avec enthousiasme.

Les cabots peuvent présentement bénéficier d'un terrain clôturé pour courir et s'amuser dans les municipalités de Hudson et de Kirkland, les deux seuls endroits qui en possèdent à proximité des Coteaux.

Source : http://monteregieweb.com/main+(...)

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