Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Phenix_08

Quizz N° 44 : Poecilotheria metallica

Messages recommandés



Uploaded with ImageShack.us


Poecilotheria metallica est une espèce d'araignées mygalomorphes de la famille des Theraphosidae. Cette espèce est endémique de l'Andhra Pradesh en Inde, elle se rencontre entre Nandyal et Giddalur. Son habitat naturel se situe dans les arbres et les hauteurs du sud-est de l'Inde.

Elle est communément appelée mygale ornementale de Gooty ou mygale ornementale saphire.
Cette espèce a été découverte et décrite en 1899 par POCOCK, mais est élevée en captivité depuis assez peu de temps, redécouverte en quelque sorte ces dernières années, et reproduite ne Europe depuis début 2002, les naissances européennes ne remontant qu’à février 2002. Cette espèce a d’ailleurs été reproduite ne même temps, et pour la première fois, que le P. Miranda.

Le nom Poecilotheria est dérivé des mots grecs poikilos - qui signifie "pointé" ou "repéré" et therion, qui signifie bête sauvage. Le nom metallica se réfère à la couleur bleue métallique couvrant la majeure partie du corps. Comme toutes les autres espèces de son genre, elle exhibe des motifs bien définis sur son dos. À l'âge adulte, l'abdomen des femelles est de couleur bleue ornée d'une bande dentelée de couleur blanche. Cette espèce de Poecilotheria est aussi dotée de petites marques jaune contrastantes avec le bleu éclatant des pattes pour intimider ceux qui passeraient trop près d'elle. Cette espèce se distingue des autres de son genre par son bleu éclatant qui couvre les pattes et la majeure partie de son corps. Les juvéniles sont assez différents par leurs dessins aux autres Poecilotheria, mais très bons mangeurs et assez peu craintifs.

C'est une espèce de mygale très rare dans son habitat naturel en plus d'être très prisée par les collectionneurs de mygales.

Le comportement de Poecilotheria metallica est assez comparable à celui des autres mygales arboricoles. Dans la nature, elles ont tendance à vivre dans des trous situés sur les arbres dans lesquels elles tissent des toiles asymétriques. Elles se nourrissent principalement d'insectes volants et de petits animaux tels que des lézards ou des grenouilles et même des petits oiseaux. Ces proies sont attrapées manuellement, la toile ne servant qu'au confort et à la protection. Il n'est pas rare de voir des mygales de cette espèce vivre en communauté. On peut y retrouver autant de spécimen qu'il y a de trous dans le même arbre. Poecilotheria metallica a un comportement plutôt défensif mais rarement agressif, préférant de loin la fuite et de se cacher plutôt que l'affront. Cependant, il convient de s’en méfier tout de même, surtout la nuit, car quand elle est acculée elle n’hésite plus à mordre, comme les autres. Elle est généralement très rapide et imprévisible, et très active durant des périodes chaudes et humides.

Maintenance en terra

Il est nécessaire d’avoir une hygrométrie égale à 80%, et des températures de 25 à 30°C. Si vous en avez la possibilité elle appréciera un gradient thermique, qui lui permettra de bénéficier de plusieurs températures dans son habitat. Vous verriez alors qu’elle affectionne la chaleur, pour passer la plupart de son temps prés du point le plus chaud. Préférez un chauffage par cordon chauffant (ou plaque chauffante), que vous mettrez si possible à l’extérieur du terrarium, sur une paroi, pour éviter les accidents (brûlures ou sècheresse excessive de l’installation). Si le cordon n’est pas très puissant, vous pouvez le disposer à l’intérieur, mais toujours sur une paroi plutôt qu’au sol. Les Poecilotheria présentent une grande envergure, jusqu’à 20cm pour celle-ci, et elles sont très actives la nuit : c’est la raison pour laquelle nous vous conseillons un terrarium de 40cm de haut minimum.

Il lui faudra aussi un grand réservoir d’eau, autour duquel elle peut passer beaucoup de temps, notamment autour d’une mue. Cela vous aidera également à obtenir une hygrométrie réelle et constante.

Cette mygale n’est pas difficile à maintenir, mais elle est déconseillée au débutant en raison de son agressivité, de son venin toxique.

Donnez lui des insectivore (grillons, blattes, criquets), la mygale peut manger tout ce qui bouge. Cela dit, les insectes sont suffisants. Cette espèce est une grosse mangeuse, il faut éviter de la sur-nourrir !

Contrairement aux parades des autres mygales, celles des males Poecilotheria sont assez déroutantes. Le male tapote puis fuit. La femelle tapote et le suit. Si elle s'approche trop près, il s'enfuit rapidement. Ce n'est que lorsqu'il est prêt qu'il se retourne. La femelle se lève alors légèrement, tandis qu'il introduit son ou ses embolus dans son épygine. Ensuite, il se sauve rapidement, s'il le peut ! A partir de cet instant, ses jours sont comptés : il restera en vie une heure, un mois ou d'avantage...
Certaines femelles pondent avec le male à leurs côtés. Il est nécessaire de nourrir le male et la femelle avant accouplement pour éviter qu'il ou elle se dévore (plus les femmeles d'ailleurs). Munissez-vous d'un carton pour les séparer après l'acte.
A une température de 30 °C pour une hygrométrie de 100%, les cocons sont conçus 2 mois environ après l'accouplement, parfois d'avantage : une regalis a fait son cocon 8 mois plus tard, mais c'est une exception.
Les cocons sont retirés au bout de 30 à 35 jours. Les œufs sont à ce moment au stade larvaire. Puis les cocons sont vidés, les larves déposées dans un incubateur.
Le terrarium de la femelle est vidé et complètement nettoyé : comme elle tisse énormément au moment de la ponte, il est très difficile de discerner quelque chose dans ce tronc. La femelle est nourrie 2 ou 3 jours plus tard.
Les jeunes naissent au bout de 50 à 65 jours, parfois un peu plus (cela est bien sur fonction de la température) et ils sont laissés ensemble.



ATTENTION : les mygales ne sont pas mortelles ! Cependant, elles possèdent toutes un venin qu’on ne peut retirer à moins de les mutiler mortellement. Elles ont en effet besoin de leur venin pour immobiliser et pré-digérer leurs proies, c’est pourquoi il ne faut pas penser (et croire un vendeur sans scrupules) que le venin a été retiré pour rendre la mygale inoffensive ! Certaines espèces sont munies d’un venin assez efficace qui peut faire passer à la victime de très mauvais moments ! Une morsure de cette mygale peut causer entre autres des douleurs musculaires, des nausées et de la fièvre. Il n'est recommandé de manipuler les spécimens de ce genre en aucun cas. Mais à l’inverse, il ne faut pas tomber dans la psychose : on peut posséder des araignées en agissant de façon responsable, avec une espèce qui correspond à votre niveau d’expérience.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...