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luc14

Approche anatomique

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Les Discus
Approche anatomique
Anatomie du discus



■Les organes des sens, des discus : perception
■Les os, les nageoires et les muscles
■Autres aspects anatomiques
■Le dimorphisme sexuel des Discus
Les poissons représentent la classe des vertébrés adaptés à la vie aquatique. Il existe deux particularité anatomiques qui sont la présence de différentes nageoires et la peau qui est recouverte d’écailles protectrices, minces et imbriquées.

La peau du discus est constituée d’une superposition de cinq couches différentes. La couche externe s’appelle la cuticule puis viens l’épiderme, la membrane basale, le derme et l’hypoderme. La cuticule correspond en fait au muscus du discus. Ce muscus est en permanence sécrété par le discus, il est composé d’un complexe de protoplasma cellulaire et de cellules desquamées qui abritent des acides gras et des immunogobulines spécifiques (activité antipathogène). Ce mucus qui est transparent et visqueux à deux rôles principaux : il constitue une barrière efficace contre les parasites et les substances toxiques et il améliore aussi l’hydrodynamisme au cours de la nage. Il faut donc faire très attention au cours des manipulations (épuisettes) afin de ne pas trop endommager ce mucus protecteur.

Le mucus ou cuticule a un rôle capital car il fait barrière aux infections, il contient en effet des substances antiseptiques et des anticorps qui protègent le poisson. Le derme est la seconde couche qui abrite les écailles qui sont perméables aux substances chimiques et constituent également un véritable bouclier protecteur. Les écailles grandissent avec le poisson.


Les organes des sens, des discus : perception
La vue : Les yeux des poissons sont volumineux par rapport à la tête. Ils sont situés latéralement et ne possèdent pas de paupières. La vision n’est pas toujours bonne selon les variétés et le milieu (myopie, matières solides en suspension et très mauvaise conduction de la lumière dans l’eau..). L’angle de vision est de 360° avec un angle mort de 50° à l’arrière. Par contre, la perception de l’intensité lumineuse et des couleurs, sont très bonnes chez les poissons.

L’odorat : Les poissons possèdent des narines et l’odorat est très développé ce qui compense leur vue plus ou moins bonne. L’eau étant un parfait solvant cela permet au poisson de localiser très précisément ou se trouve la nourriture et certains prédateurs se servent de cet atoût pour localiser leur future proie.

Le goût : Ils sont capables d’apprécier les aliments. Les papilles gustatives (bourgeons gustatifs) ne se limitent pas à la cavité bucale mais parsément également les barbillons, les nageoires, et les flancs du poisson.

Le toucher : Les poissons éprouvent des sensations au niveau du toucher car ils possèdent soit des nageoires pectorales ou pelviennes allongées en fin filements très sensibles au toucher. Certaines espèces portent des barbillons autour de la bouche (corydoras..). Il semberait néanmoins que cette aptitude (perception) soit néanmoins peu développée chez les poissons.

Les vibrations : Les poissons ressentent les vibrations et les différences de pression au niveau de la ligne latérale (succession de trous qui partent de l’arrière de l’opercule jusqu’au pédoncule caudal, ces trous traversent à la fois les écailles et la peau pour rejoindre un canal interne équipé de cellules sensorielles). Ce canal est situé sur le corps du poisson et il renferme des organes très sensibles aux variations de pression du milieu et aux vibrations. Dés que le milieu est troublé par des ondes de pressions inhabituelles, un message est instantanément capté à ce niveau puis aussitôt retransmis au cerveau.


Les os, les nageoires et les muscles :
Le squelette

Le squelette osseux de la plupart des poissons se compose d’un crâne portant les mâchoires, d’une colonne vertébrale, des côtes et une série d’os qui soutiennent les nageoires. De petits os sont souvent répartis dans les muscles : ce sont les arrêtes. Les poissons sont constitués de quatre membres ou parties qui sont représentés par une nageoire formée de rayons osseux sur lesquels une membrane est tendue. Les nageoires "paires" (adaptées à la nage) sont les nageoires pectorales (situées sur les flancs : membres antérieurs) et les nageoires pelviennes (situées et insérées à la face inférieure : membres inférieurs). Quand aux nageoires "impaires" ce sont la nageoire dorsale, caudale et anale.

La ceinture osseuse qui les supporte est soudée aux os du crane. Les nageoires sont indépendantes de l’ensemble du squelette et peuvent donc être située selon les espèces vers le milieu du ventre (pelviennes abdominales), ou en dessous des pectorales (pelviennes thoraciques) ou sous la gorge (pelviennes jugulaires).

Les nageoires : caudale, dorsale, anale, pectorales, pelviennes.

La nageoire caudale est l’organe principal de propulsion du discus. Les nageoires dorsale et anale font office de dérive ou de "quille" pour avancer en ligne droite. Les nageoires pectorales servent à la fois de gourvernail pour tourner, de propulseurs au cours des actions rapprochées et de frein. Les nageoires pelviennes jouent un rôle de balancier, servent à se poser sur le fond ou bien dans certains cas à communiquer avec leurs alevins (cas particulier des discus).

Les muscles : Les muscles du corps du poisson sont situés sur les côtés, le long du tronc et de la queue. La plus grande masse musculaire court le long du dos, de chaque côté de la moelle épinière. Des petits muscles commandent les mouvements de la bouche, des branchies, des nageoires et des yeux. Certains poissons se propulsent par l’action de leurs nageoires, sans beaucoup de mouvements du corps.

Les myomères des muscles sont disposés en une imbrication de feuillets. Les muscles des poissons ne sont pas très performants comparés aux autres espèces vivantes. Ils ne peuvent pas supporter les efforts prolongés (production très rapide d’acide lactique ce qui bloque les mouvements). C’est en frappant latéralement l’eau par des flexions alternatives de son tronc et de sa queue que le discus exerce sont principal mouvement en avant. S’il le souhaite, ces nageoires lui permettent d’avancer, de reculer, de tourner, de monter, de descendre ou de faire du "sur place", d’accélérer ou de ralentir sa vitesse, de ventiler ses oeufs..


Autres aspects anatomiques :
La respiration : Pour respirer le poisson va fermer alternativement sa bouche et ses opercules. Le courant d’eau ainsi produit va irriguer ses branchies. Le sang fixe l’oxygène à travers la fine paroi des branchies et libère le gaz carbonique.

Le système digestif : L’appareil digestif des poissons comprend un œsophage, suivi de l’estomac, plus développé chez les espèces carnivores que chez les végétariens. Suit l’intestin qui, au contraire, est long chez les poissons herbivores, et presque inexistant chez les carnassiers stricts. Les éléments nutritifs provenant des aliments ingérés sont absorbés au travers des intestins, ensuite transportés vers le foie et plus tard diffusés dans le sang à travers tout le corps. L’anus sert à évacuer les excréments, le pore urinaire sert à la sortie de l’urine et les branchies évacuent les substances azotées. L’anus termine l’appareil digestif et on observe également chez le poisson la présence d’un pancréas, d’une rate et d’un foie.

La circulation sanguine : Le coeur pompe le sang vers les branchies puis le sang est aéré dans les branchies. Le sang artériel est diffusé dans les capillaires où se situe le transfert de l’oxygène et des aliments aux tissus environnants. Dans les reins, le sang est purifié et les déchets sont rejetés par l’urine. Après avoir été aéré dans les branchies, le sang artériel est collecté dans l’aorte dorsale (juste en dessous de la colonne vertébrale) et il est véhiculé vers les différents tissus par les capillaires. Le sang veineux revient au coeur, coulant dans les veines de plus en plus larges. Les veines se rassemblent toutes dans un seul vaisseau sanguin avant d’arriver au coeur.

La vessie natatoire

On l’appele également vessie gazeuse, cet organe est vital car il remplit plusieurs rôles. Connecté à l’oreille interne, il joue un rôle d’amplification des vibrations et permet au poisson de détecter la présence d’une proie ou d’un danger. Mais il joue surtout un rôle dans l équilibre du poisson dans l’eau en lui permettant de s’adapter aux différentes pressions subies (variables selon la profondeur). La vessie natatoire sert à assurer la flottaison entre deux eaux, un peu à la manière d’un ballast pour sous-marin. Chez certains poissons elle est reliée à l’ oesophage, ils peuvent donc piper de l’ air à la surface, chez d’autres, elle en est isolée et les gaz diffusent à travers sa paroi. Les poissons de fond (ancistrus..) n’ ont pas de vessie natatoire lorsqu’ils sont adultes.

La vessie natatoire est un diverticule de l’œsophage. Elle se présente comme un sac aérien à paroi mince qui est rempli de gaz (voir croquis). Le volume de la vessie peut varier en fonction de la quantité de gaz qu’elle renferme, ce qui naturellement modifie la pression. La régulation de son contenu est assurée par le sang qui peut infuser ou absorber de l’air dans la vessie et le discus ne fourni aucun effort pour maintenir sa position dans l’eau.

Il faut savoir que la vessie natatoire est remplie d’oxygène, de gaz carbonique et d’azote. Ce n’est pas seulement une poche remplie d’air, mais un mélange d’air et de gaz dont la composition varie selon l’espèce et la profondeur. Ce sac se situe dans l’abdomen des poissons, sous la colonne vertébrale. Cette poche interne qui détermine la profondeur à laquelle le poisson flotte dans l’eau et elle permet aussi au poisson de garder une densité égale à celle de l’eau dans laquelle il se développe et de se mouvoir à la profondeur qu’il veut. La paroi de la vessie natatoire est irriguée de vaisseaux sanguins qui apportent l’oxygène et c’est pour cette raison que le poisson n’est pas obligé de remonter à la surface. Grâce à son œsophage, il peut régler la taille de cette vessie. Ce petit tube lui sert à évacuer le gaz dans sa vessie rapidement. Plus la vessie du poisson est gonflée, plus il tend à remonter et plus elle est vide, plus le poisson descend profond.


Le dimorphisme sexuel des Discus :
Le dimorphisme sexuel des Discus n’est pas une caractéristique évidente à observer. Le mâle possède un spermiducte de forme conique, rond et pointu alors que la femelle possède un oviducte qui est un conduit long, large et cylindrique. Les organes génitaux des Discus ne sont pas très apparents ce qui rend difficile la détermination du sexe. La méthode la plus fiable consiste à attendre que des couples se forment et qu’ils pondent. On repère ainsi qui des deux prétendants dépose les oeufs et qui les féconde.

Cependant, la combinaison de plusieurs facteurs concomitants peut aider à déterminer de « visu » le sexe de la plupart des sujets adultes. Ainsi sur le plan visuel, bien souvent la femelle Discus a un corps plus fin et moins haut avec un ventre plus droit, les nageoires anales et dorsales sont un peu moins développées et plus courtes au niveau des nageoires pelviennes, le comportement est calme, les opercules sont plus petits et moins colorés..

Le Discus male a un corps généralement plus épais et plus haut, sa taille est plus imposante, les nageoires sont plus développées et pointues, le comportement est plus dominateur (territorial, agressif..), les opercules sont plus grands et colorés, la bouche est plus grande et large, la taille est plus grande.. Il faut partir du postulat de départ qu’un couple de Discus adultes est composé d’un male et d’une femelle, c’est-à-dire âgés d’au moins 12 à 18 mois.

Concernant la reproduction des Discus, il ne suffit pas d’acheter un couple déjà formé car rien ne garantit que le couple se reproduira dans le bac de reproduction. Il faut choisir avec soin un couple reproducteur qui soit motivé pour frayer car de nombreux facteurs extérieurs peuvent perturber le processus : stress, environnement, compatibilité, acclimatation, qualité de l’eau..

Lorsqu’on pratique ou l’on fait pratiquer une dissection sur un discus c’est pour mettre en avant ou pour confirmer des observations visuelles. Cette exploration très poussée permet de savoir avec certitude de quoi les poissons étaient atteints et pourquoi ils sont morts. La dissection se pratique uniquement sur des poissons fraîchement euthanasiés ou venant de mourir depuis quelques instants seulement. Les croquis et photos ci dessous montrent l’anatomie (les organes internes) des discus.

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