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L'évolution du boxer

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Une évolution visible





Au fil des années, le type évolue et le modèle du Boxer que nous connaissons se façonne, avec, ci-dessus, deux cracks de la sélection moderne : à gauche, le fauve Lustig V.Dom, une étoile exportée outre-Atlantique dans les années 30, et à droite, le plus célèbre raceur, le mâle bringé Carlo V.Henningshof (né en 1972) qui est présent dans la généalogie de quasiment tous les champions actuels.
Outre sa construction athlétique et musclée, le Boxer possède une tête à nulle autre pareille dans l’espèce canine. Comme le souligne le standard, « C'est la tête qui donne au Boxer son aspect caractéristique. Elle doit être proportionnée au reste du corps et ne paraître ni trop lourde, ni trop légère. Le museau doit être aussi large et puissant que possible. La beauté de la tête repose sur le rapport harmonieux du crâne et du museau. Quel que soit l'angle sous lequel on examine la tête, de dessus, de face ou de profil, le museau doit toujours rester proportionné au crâne, c'est-à-dire ne jamais paraître trop petit ». Le corps, tout en muscles avec des lignes tendues, évoque la solidité et la puissance.
Le Boxer, outre sa plastique, est avant tout un chien d’utilité. Il doit être capable d’évoluer dans de nombreuses disciplines exigeantes (Ring, RCI, ScH) ludiques (Agility) et utilitaires (Recherche de personnes en décombres). Avec un tel compagnon, inutile de vous attendre à un calme olympien : il a besoin d’un maître dynamique et sportif pour pouvoir vider son énergie débordante. Des tests ont été mis en place par l’association de race. La sociabilité, la docilité et le courage sont appréciés chez chaque candidat.


Un joueur invétéré !
Un très grand dresseur avait dit de ce chien : « Il est fantastique à six mois, le problème c’est qu’il reste à 6 mois toute sa vie ! ». Boutade. Les dresseurs qui connaissent le Boxer savent parfaitement le faire évoluer dans différentes disciplines sans avoir à rougir face aux ténors habituels. Mais le Boxer est un molosse, qui n’aime donc pas être malmené et surtout pas intimidé, car il ne plie pas. Le libellé du standard est très clair à ce sujet : « Le Boxer doit avoir des nerfs solides, être sûr de lui, calme et équilibré. Son caractère est d'une importance primordiale et on doit y apporter la plus grande attention en élevage. L'attachement et la fidélité dont il fait preuve envers son maître et toute sa famille sont réputés depuis toujours, ainsi que sa vigilance et son courage indéfectible comme défenseur ». Ces chiens ont une qualité majeure, la franchise !
Leur affection débordante leur fait aimer jusqu’à leur pire ennemi. Directs, parfois encombrants à cause de leur joie débordante, particulièrement exubérants, ils sont paradoxalement loués pour leur douceur à l’égard des enfants qui n’a d’égale que leur dévotion sans faille envers leur maître. « Il ne s'accommodera pas de vos caprices si vous êtes fantasque car il possède un vrai caractère », souligne une passionnée.
Un Boxer n’est pas un jouet encore moins une peluche dénudée. C’est un chien vif, intelligent et qui a besoin de la présence de son maître. Esseulé, sans éducation, il ne pourra vous donner toutes les satisfactions que vous attendez !

Fauve ou bringé ?

Parlons coloris. De robe, dont deux variétés sont reconnues actuellement, le fauve (photo de droite) et le bringé (photo de gauche). Mais la gamme de tons, l’absence ou la présence de blanc en tête, les pattes, la face et le poitrail, le masque noir plus ou moins prononcé (qui peut lui donner quelquefois cet air sévère) permettent à l’amateur de trouver une robe de choix. Voici ce que le standard précise concernant la robe : « la couleur fauve va de l'or pâle jusqu'au rouge, cerf foncé, mais ce sont les tons intermédiaires qui sont les plus beaux, (fauve-rouge). Le masque est noir. La variété bringée consiste en la présence, dans le sens des côtes, de lignes foncées ou noires sur un fond de robe fauve qui peut passer par toutes les nuances décrites plus haut. Ces lignes doivent se détacher nettement du fond de la robe. Les marques blanches ne sont pas à rejeter, elles peuvent même être d'un effet très agréable. Les Américains, par exemple, sont friands de ces marques blanches. Ce qu’ils appellent un « plain color », c’est-à-dire un chien pratiquement sans blanc n’a pas la cote outre-Atlantique.

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