summerrain111 0 Posté(e) le 28 décembre 2007 Pour les photos = merci GooglePareil que pour les lézards, je n'ai pas d'expérience perso en amphibiens donc n'hésitez pas à compléter et/ou corriger IMPORTANT : tant que cette ligne est présente, le post est en chantier. Ca risque de me prendre quelques jours ^^Comme j'ai fait pour les serpents zet lézards, une tite fiche pour recenser les amphibiens de France. Attention, là je n'y connais strictement rien, je vais essayer de trouver un maximum de renseignements mais je peux me tromper. Si vous voyez une erreur ou une ommission n'hésitez pas à compléter.On commence par quelques rappels :La faune française est strictement protégée, il est interdit de prélever ou tuer un animal sauvage et vous pouvez avoir de gros ennuis.La seule détention "autorisée" est celle des animaux nés en captivité, identifés et cette détention est soumise à certificat de capacité + autorisation d'ouverture d'établissement + déclaration à la DDSV.Respectez la vie de ces animaux, ils n'ont rien demandé et ont beaucoup plus peur de vous que vous n'avez peur d'eux.D'un point de vue observation, je pense qu'il n'est nul besoin de rappeler que les amphibiens ont une particularité, ils ne naissent pas à l'identique des adultes. Les photos postées seront celles des adultes.Cependant une petite précision pour faire tomber deux trois idées reçues : les amphibiens ne sont pas pour la plupart strictement aquatiques. Si les larves mènent une vie aquatique, les adultes de la plupart des espèces sont terrestres. Ils ont certes besoin d'humidité, mais ils ne reviennent dans l'eau que pour pondre.Donc, si votre enfant revient avec une grenouille ramassée dehors, ne la mettez pas dans un aquarium. Le mieux, c'est de partir du principe que ces espèces ne sont pas faites pour la captivité et d'aller les relâcher dans un sous-bois non loin d'un point d'eau. Non seulement ça fera une belle sortie pour toute la famille, et en plus ça apprendra à vos enfants à respecter la nature.Autre rappel, la peau de certains crapauds, grenouilles et salamandre émet une substance toxique. (je mettrais des précisions quand j'en aurais). Raison de plus pour se contenter de les observer sans les déranger.Enfin, comme pour les serpents et lézards, pensez qu'il y a de plus en plus de terrariophiles en France et que chez toutes ces espèces il y a un risque d'évasion. Donc, même recommendation que pour les serpents et lézards, ne touchez pas un amphibien si vous n'êtes pas absolument sûrs de son espèce. Pour rappel, la principale défense de certaines espèces est d'émettre une substance très irritante, voire du venin.D'un point de vue classification et définitions :Qu'est-ce qu'un amphibien ? C'est un animal qui fait partie d'une classe nommée "Amphibia" (ou amphibien donc, anciennement batracien) de vertébrés tetrapodes (qui ont donc 4 pattes), qui est une classe intermédiaire entre les "poissons à nageoires charnues" (dont fait partie, par exemple, le coelacanthe) et les "sauropsida" (oiseaux et reptiles actuels + une partie des reptiles fossiles).source : merci wikipedia. D'ailleurs pour une description complète de cette classe, je vous encourage à lire cet article http://fr.wikipedia.org/wiki/Amphibia qui est particulièrement bien fait et complet.En France, on trouve des représentants de deux ordres d'amphibiens, Anura (les anoures) et Urodela, aussi appelé Caudata (les urodèles). Tous deux sont des ordres de la sous-famille Lissamphibia.Les anoures sont les plus répandus. C'est l'ordre qui regroupe les grenouilles et crapauds. Ils sont caractérisés par l'absence de queue à l'âge adulte et par leur chant (principalement chez les mâles).Les urodèles sont la classe, entre autres, des tritons. Contrairement aux anoures, ils ont une queue à l'âge adulte, mais ne chantent pas.On va commencer par les urodèles, ils sont quand même moins nombreux ^^Deux familles de l'ordre des Caudata sont représentées en France : les Salamandridae (12 espèces) et les Plethodontidae (1 seule espèce).Urodèles : la famille des SalamandridaeCette famille est très diversifiée, tant par son mode de vie (semi-aquatique à terrestre), leur mode de reproduction (ovipare, ovovivipare ou vivipare) et leur parade nuptiale.On trouve donc 12 espèces en France.Calotriton asper, ou Euprocte des PyrénéesCette espèce doit son nom latin "asper" à la rugosité de sa peau. Leur tête longue et carrée et cet aspect très rugeux sont leurs principales caractéristiques. Ils ont un corps long et applatis, une queue en général aussi longue que leur corps. Leurs pupilles sont horizontales.Ils sont en général gris à marrons, ils peuvent avoir une ligne dorsale plus claire. Le ventre est assez clair. Ils atteignent en général entre 10 et 16cm adultes, pour une espérance de vie d'une 20aine d'années.Si leur peau peut sécréter un liquide, leur principale défense est de se cacher sous les rochers.Ils se nourrissent de moustiques et de larves d'insectes. Ils peuvent également se nourrir des larves d'autres amphibiens. On a également observé des tendances cannibales chez cette espèce. Leur principal prédateur est la truite, ils sont aussi chassés par des insectes aquatiques.Cette espèce diurne se trouvent en montagne, entre 1000 et 2500m, ils sont semi-aquatiques. On les trouve dans les ruisseaux peu poissoneux, rocailleux avec peu de végétation. On peut également les observer dans les grottes (comme par exemple la Grotte du Siech en Ariège).Ils sont strictement endémiques des Pyrénées (côtés français et espagnols + Andorre)., ou Euprocte de CorseEux aussi ont une tête carrée et longue. En général d'une couleur uniforme, ils peuvent aussi être marron avec des marubrures vertes, voire même un marron rosâtre pour ceux qui passent beaucoup de temps sur la terre ferme. Leurs yeux sont dorés, le bout des doigts est en général noir et le ventre est gris (avec parfois des points sombres).A noter, chez cette espèce, les mâles ont une tête plus large que cette des femelles.Si leur régime alimentaire est le même que leur cousin Pyrénéen, leur espérance de vie est beaucoup plus courte, 7 ans seulement. Ils sont nocturnes et plus terrestres que leur cousin. ls sont prédatés par les truites, les couleuvres à collier et certains crapauds (notamment Discoglossus ssp). Ils mesurent entre 9 et 11cm adulte.Ils sont endémiques à la Corse, on les trouve jusqu'à 2260m d'altitude, notamment dans le Lac Cinto. Quand ils sont dans l'eau, ils affectionnent les ruisseaux à courant lents ou les lacs de montagne dont le fond n'est pas très stable (graviers par exemple). En revanche, ils n'aiment pas les fonds argileux. Leur habitat terrestre est peu connu, on pense qu'il ressemble à celui de son cousin Pyrénéen.Lissotriton helveticus, ou Triton palméCe triton a changé récemment de nom, il s'appelait avant Triturus helveticus.Ils sont caractérisés par une petite taille (5 à 8cm seulement). Ils sont différenciés de leurs cousins par leur queue qui se termine en "fil" très fin. Ils sont très minces, avec une peau relativement lisse. Les mâles ont les pattes arrières palmées.Quand ils sont dans l'eau, ils déploient une crète qui part du dos au bout de la queue. Cette crète est plus développée chez les mâles que chez les femelles. Hors de l'eau, cette crète n'est pas visible. Quand ils sont hors de l'eau, leur peau est plus rugueuse. Hors de l'eau, certains peuvent sembler entièrement noirs.En général ils sont marron clair, ils peuvent avoir quelques points sur les flancs et le corps. Leur queue peut être jaunâtre à rougeâtre. Les femelles ont souvent une ligne plus claire sur le dos.Ils se nourrissent de crustacés, d'insectes, d'oeufs d'amphibien (parfois des leurs). Leur espérance de vie est d'environ 12 ans. Ils sont chassés par les libellules, les poissons, par les autres tritons plus grands, ainsi que par un grand nombre d'oiseaux.Ils affectionnent les mares et lacs, ainsi que les sous-bois (donc points d'eau ombragés). S'ils sont dérangés, ils peuvent sécréter un liquide, voire pousser un bref cri.Ils sont présents sur tout le territoire sauf la Corse et le sud-est de la région PACA. A noter, sur la photo, on voit un mâle dans l'eau.A noter également qu'il existe plusieurs ssp de ce triton, la seule présente en France est la ssp helveticus.Lissotrition vulgaris, ou Triton ponctué (aussi appelé Triton lisse)Ils sont caractérisée par un ventre tâché, ce qui lui vaut son nom de Triton ponctué. En période de reproduction, la crète des mâles s'étend et vas du cou à la queue.Dans l'eau, ils sont marrons clair à foncé avec des tâches donc, les femelles étant plus uniformes et pouvant être verdâtres. Les mâles ont une "sous-crète" caudale plus colorée (orangée à bleutée). Sur terre, ils sont beaucoup plus sombres, parfois noirs, et les femelles se reconnaissent à une ligne dorsale claire.Ils mesurent entre 7 et 9cm adulte, les femelles peuvent être un peu plus petites. Leur régime alimentaire est le même que leur cousin helveticus. Ils atteignent également la 20aine d'années. Ces deux espèces ont quasiment les mêmes moeurs, ils sont cependant très différents morphologiquement.Ils sont présents sur une grande moitié Nord du pays, ainsi que dans le sud-est de la région PACA (justement cette petite région qui est désertée par l'helveticus).Il existe plusieurs ssp (pour info : ampelensis, borealis, dalmaticus, graecus, meridionalis, schreiberis, tataiensis et vulgaris), la seule présente en France est la ssp vulgaris. A noter qu'il s'agit d'une photo d'un mâle dans l'eau.Mesotriton alpestris, ou Triton alpestreLa principale caractéristique de cette espèce est leur couleur bleuâtre et leur ventre orange vif. Ils sont minces avec une petite tête. Leur peau est lisse. Quand ils sont à terre, ils peuvent paraitre très sombres, les femelles ont alors une ligne orange sur le dos.Les adultes mesurent entre 7 et 11cm, les femelles sont plus longues que les mâles. Dans l'eau, les mâles ont une voilure caudale très développée. La crète dorsale est petite. En revanche, ils n'ont pas de "palmes".On les trouve dans les deux tiers Nord de la France. On les trouve en altitude jusqu'à 2600m dans les Alpes.Des cas de canibalisme ont été constatés dans cette espèce, sinon ils se nourrissent de larves et invertébrés.Salamandra corsica, ou Salamandre de CorseCette salamandre est, comme son nom l'indique, endémique à la Corse. C'est aussi la seule salamandre présente dans l'île.D'aspect robuste, cette salamandre a la peau lisse avec quelques boutons le long des flancs. Elles n'ont ni crète ni palmure, leurs pupilles sont rondes. Elles sont facilement identifiées par leur livrée jaune et noire. Elles mesurent jusqu'à 20cm de long.Attention, sur leur dos elles ont une ligne de petites ouvertures et sécrètent un liquide toxique pour se défendre. Leur régime alimentaire est varié : papillons de nuit, araignées, vers de terre, limaces... Les larves peuvent être canibales. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
RAF-nacannonce 0 Posté(e) le 28 décembre 2007 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites