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summerrain111

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À propos de summerrain111

  • Date de naissance 29/09/1980
  1. la photo de myers est splendide (peut-être trop parfaite), celle de laeta aussi (mais j'aime pô les araignées) je vote pour albi67 et son python qui se prend pour un naja, pour le côté insolite de la pose et la photo qui le met très bien en valeur Quoi qu'il en soit de très très belles photos, bravo à tous ! et vivement le prochain
  2. hop je participe avec un presque noir et blanc de mon ptit mâle gutt miami
  3. un autre lien online et très facile d'usage : http://www.kornnatterlexikon.de/index.php?action=6 attention, si vous voulez calculer les croisements par exemple d'une snow, il faut rentrer hom anéry et hom améla (pas hét anéry et hét améla, qui est une classique hét)
  4. Pour les photos = merci Google Pareil que pour les lézards, je n'ai pas d'expérience perso en amphibiens donc n'hésitez pas à compléter et/ou corriger IMPORTANT : tant que cette ligne est présente, le post est en chantier. Ca risque de me prendre quelques jours ^^ Comme j'ai fait pour les serpents zet lézards, une tite fiche pour recenser les amphibiens de France. Attention, là je n'y connais strictement rien, je vais essayer de trouver un maximum de renseignements mais je peux me tromper. Si vous voyez une erreur ou une ommission n'hésitez pas à compléter. On commence par quelques rappels : La faune française est strictement protégée, il est interdit de prélever ou tuer un animal sauvage et vous pouvez avoir de gros ennuis. La seule détention "autorisée" est celle des animaux nés en captivité, identifés et cette détention est soumise à certificat de capacité + autorisation d'ouverture d'établissement + déclaration à la DDSV. Respectez la vie de ces animaux, ils n'ont rien demandé et ont beaucoup plus peur de vous que vous n'avez peur d'eux. D'un point de vue observation, je pense qu'il n'est nul besoin de rappeler que les amphibiens ont une particularité, ils ne naissent pas à l'identique des adultes. Les photos postées seront celles des adultes. Cependant une petite précision pour faire tomber deux trois idées reçues : les amphibiens ne sont pas pour la plupart strictement aquatiques. Si les larves mènent une vie aquatique, les adultes de la plupart des espèces sont terrestres. Ils ont certes besoin d'humidité, mais ils ne reviennent dans l'eau que pour pondre. Donc, si votre enfant revient avec une grenouille ramassée dehors, ne la mettez pas dans un aquarium. Le mieux, c'est de partir du principe que ces espèces ne sont pas faites pour la captivité et d'aller les relâcher dans un sous-bois non loin d'un point d'eau. Non seulement ça fera une belle sortie pour toute la famille, et en plus ça apprendra à vos enfants à respecter la nature. Autre rappel, la peau de certains crapauds, grenouilles et salamandre émet une substance toxique. (je mettrais des précisions quand j'en aurais). Raison de plus pour se contenter de les observer sans les déranger. Enfin, comme pour les serpents et lézards, pensez qu'il y a de plus en plus de terrariophiles en France et que chez toutes ces espèces il y a un risque d'évasion. Donc, même recommendation que pour les serpents et lézards, ne touchez pas un amphibien si vous n'êtes pas absolument sûrs de son espèce. Pour rappel, la principale défense de certaines espèces est d'émettre une substance très irritante, voire du venin. D'un point de vue classification et définitions : Qu'est-ce qu'un amphibien ? C'est un animal qui fait partie d'une classe nommée "Amphibia" (ou amphibien donc, anciennement batracien) de vertébrés tetrapodes (qui ont donc 4 pattes), qui est une classe intermédiaire entre les "poissons à nageoires charnues" (dont fait partie, par exemple, le coelacanthe) et les "sauropsida" (oiseaux et reptiles actuels + une partie des reptiles fossiles). source : merci wikipedia. D'ailleurs pour une description complète de cette classe, je vous encourage à lire cet article http://fr.wikipedia.org/wiki/Amphibia qui est particulièrement bien fait et complet. En France, on trouve des représentants de deux ordres d'amphibiens, Anura (les anoures) et Urodela, aussi appelé Caudata (les urodèles). Tous deux sont des ordres de la sous-famille Lissamphibia. Les anoures sont les plus répandus. C'est l'ordre qui regroupe les grenouilles et crapauds. Ils sont caractérisés par l'absence de queue à l'âge adulte et par leur chant (principalement chez les mâles). Les urodèles sont la classe, entre autres, des tritons. Contrairement aux anoures, ils ont une queue à l'âge adulte, mais ne chantent pas. On va commencer par les urodèles, ils sont quand même moins nombreux ^^ Deux familles de l'ordre des Caudata sont représentées en France : les Salamandridae (12 espèces) et les Plethodontidae (1 seule espèce). Urodèles : la famille des Salamandridae Cette famille est très diversifiée, tant par son mode de vie (semi-aquatique à terrestre), leur mode de reproduction (ovipare, ovovivipare ou vivipare) et leur parade nuptiale. On trouve donc 12 espèces en France. Calotriton asper, ou Euprocte des Pyrénées Cette espèce doit son nom latin "asper" à la rugosité de sa peau. Leur tête longue et carrée et cet aspect très rugeux sont leurs principales caractéristiques. Ils ont un corps long et applatis, une queue en général aussi longue que leur corps. Leurs pupilles sont horizontales. Ils sont en général gris à marrons, ils peuvent avoir une ligne dorsale plus claire. Le ventre est assez clair. Ils atteignent en général entre 10 et 16cm adultes, pour une espérance de vie d'une 20aine d'années. Si leur peau peut sécréter un liquide, leur principale défense est de se cacher sous les rochers. Ils se nourrissent de moustiques et de larves d'insectes. Ils peuvent également se nourrir des larves d'autres amphibiens. On a également observé des tendances cannibales chez cette espèce. Leur principal prédateur est la truite, ils sont aussi chassés par des insectes aquatiques. Cette espèce diurne se trouvent en montagne, entre 1000 et 2500m, ils sont semi-aquatiques. On les trouve dans les ruisseaux peu poissoneux, rocailleux avec peu de végétation. On peut également les observer dans les grottes (comme par exemple la Grotte du Siech en Ariège). Ils sont strictement endémiques des Pyrénées (côtés français et espagnols + Andorre). , ou Euprocte de Corse Eux aussi ont une tête carrée et longue. En général d'une couleur uniforme, ils peuvent aussi être marron avec des marubrures vertes, voire même un marron rosâtre pour ceux qui passent beaucoup de temps sur la terre ferme. Leurs yeux sont dorés, le bout des doigts est en général noir et le ventre est gris (avec parfois des points sombres). A noter, chez cette espèce, les mâles ont une tête plus large que cette des femelles. Si leur régime alimentaire est le même que leur cousin Pyrénéen, leur espérance de vie est beaucoup plus courte, 7 ans seulement. Ils sont nocturnes et plus terrestres que leur cousin. ls sont prédatés par les truites, les couleuvres à collier et certains crapauds (notamment Discoglossus ssp). Ils mesurent entre 9 et 11cm adulte. Ils sont endémiques à la Corse, on les trouve jusqu'à 2260m d'altitude, notamment dans le Lac Cinto. Quand ils sont dans l'eau, ils affectionnent les ruisseaux à courant lents ou les lacs de montagne dont le fond n'est pas très stable (graviers par exemple). En revanche, ils n'aiment pas les fonds argileux. Leur habitat terrestre est peu connu, on pense qu'il ressemble à celui de son cousin Pyrénéen. Lissotriton helveticus, ou Triton palmé Ce triton a changé récemment de nom, il s'appelait avant Triturus helveticus. Ils sont caractérisés par une petite taille (5 à 8cm seulement). Ils sont différenciés de leurs cousins par leur queue qui se termine en "fil" très fin. Ils sont très minces, avec une peau relativement lisse. Les mâles ont les pattes arrières palmées. Quand ils sont dans l'eau, ils déploient une crète qui part du dos au bout de la queue. Cette crète est plus développée chez les mâles que chez les femelles. Hors de l'eau, cette crète n'est pas visible. Quand ils sont hors de l'eau, leur peau est plus rugueuse. Hors de l'eau, certains peuvent sembler entièrement noirs. En général ils sont marron clair, ils peuvent avoir quelques points sur les flancs et le corps. Leur queue peut être jaunâtre à rougeâtre. Les femelles ont souvent une ligne plus claire sur le dos. Ils se nourrissent de crustacés, d'insectes, d'oeufs d'amphibien (parfois des leurs). Leur espérance de vie est d'environ 12 ans. Ils sont chassés par les libellules, les poissons, par les autres tritons plus grands, ainsi que par un grand nombre d'oiseaux. Ils affectionnent les mares et lacs, ainsi que les sous-bois (donc points d'eau ombragés). S'ils sont dérangés, ils peuvent sécréter un liquide, voire pousser un bref cri. Ils sont présents sur tout le territoire sauf la Corse et le sud-est de la région PACA. A noter, sur la photo, on voit un mâle dans l'eau. A noter également qu'il existe plusieurs ssp de ce triton, la seule présente en France est la ssp helveticus. Lissotrition vulgaris, ou Triton ponctué (aussi appelé Triton lisse) Ils sont caractérisée par un ventre tâché, ce qui lui vaut son nom de Triton ponctué. En période de reproduction, la crète des mâles s'étend et vas du cou à la queue. Dans l'eau, ils sont marrons clair à foncé avec des tâches donc, les femelles étant plus uniformes et pouvant être verdâtres. Les mâles ont une "sous-crète" caudale plus colorée (orangée à bleutée). Sur terre, ils sont beaucoup plus sombres, parfois noirs, et les femelles se reconnaissent à une ligne dorsale claire. Ils mesurent entre 7 et 9cm adulte, les femelles peuvent être un peu plus petites. Leur régime alimentaire est le même que leur cousin helveticus. Ils atteignent également la 20aine d'années. Ces deux espèces ont quasiment les mêmes moeurs, ils sont cependant très différents morphologiquement. Ils sont présents sur une grande moitié Nord du pays, ainsi que dans le sud-est de la région PACA (justement cette petite région qui est désertée par l'helveticus). Il existe plusieurs ssp (pour info : ampelensis, borealis, dalmaticus, graecus, meridionalis, schreiberis, tataiensis et vulgaris), la seule présente en France est la ssp vulgaris. A noter qu'il s'agit d'une photo d'un mâle dans l'eau. Mesotriton alpestris, ou Triton alpestre La principale caractéristique de cette espèce est leur couleur bleuâtre et leur ventre orange vif. Ils sont minces avec une petite tête. Leur peau est lisse. Quand ils sont à terre, ils peuvent paraitre très sombres, les femelles ont alors une ligne orange sur le dos. Les adultes mesurent entre 7 et 11cm, les femelles sont plus longues que les mâles. Dans l'eau, les mâles ont une voilure caudale très développée. La crète dorsale est petite. En revanche, ils n'ont pas de "palmes". On les trouve dans les deux tiers Nord de la France. On les trouve en altitude jusqu'à 2600m dans les Alpes. Des cas de canibalisme ont été constatés dans cette espèce, sinon ils se nourrissent de larves et invertébrés. Salamandra corsica, ou Salamandre de Corse Cette salamandre est, comme son nom l'indique, endémique à la Corse. C'est aussi la seule salamandre présente dans l'île. D'aspect robuste, cette salamandre a la peau lisse avec quelques boutons le long des flancs. Elles n'ont ni crète ni palmure, leurs pupilles sont rondes. Elles sont facilement identifiées par leur livrée jaune et noire. Elles mesurent jusqu'à 20cm de long. Attention, sur leur dos elles ont une ligne de petites ouvertures et sécrètent un liquide toxique pour se défendre. Leur régime alimentaire est varié : papillons de nuit, araignées, vers de terre, limaces... Les larves peuvent être canibales.
  5. Motley Phase sauvage Miami un juvénile : un sub-adulte : Amélanistique un juvénile : Anérythristique (Anéry type A) une juvénile : une sub-adulte (photo perso, Soul Music 12 mois) : Hypomélanistique type A Sunkissed (ou Hypo type B) Lava (ou Hypo type C) Caramel un juvénile : Lavender Snow une juvénile : une adulte : Ghost une juvénile : une adulte : Butter un juvénile : un adulte : Creamsicle Sunglow (améla sélectionnée) Pastel (ghost sélectionnée) Silverqueen (ghost sélectionnée)[/i]
  6. Hop la fin avec les Motleys et autres Lignés : Une seule partie explicative ici : Les Motleys et Lignés sont des modifications du dessin, obtenues à cause de gènes mais c'est entièrement indépendant de la couleur. A noter, ces gènes sont co-dominants entre eux. Un serpent n'est pas Ligné hét Motley, ni Motley hét Ligné, il est Motley X Ligné. Avant les autres photos, je mettrais une photo des Frosted, Zigzag (ou Aztec), Hurricane et Cube Motley. Frosted Le Frosted n'est pas un motley, c'est un dessin classique qui a comme particularité d'avoir des tâches cerclées de sombre, comme si le tour était gelé. Ce n'est qu'une sélection, il n'y a pas de gène "Frosted" et il n'est pas sûr que les parents transmettent la sélection. Zigzag, ou Aztec Pour certains éleveurs, ce sont deux sélections distinctes. Tant qu'on ne m'aura pas expliqué la différence, je considère que ce n'est qu'une seule sélection. Là aussi on part d'un classique, cette fois les tâches sont disposées en zigzag d'où son nom. Certains l'apellent aussi Aztec parce que cela peut rappeler les dessins des Aztèques. Là encore, ça n'est qu'une sélection, il n'y a pas de gène "Zigzag". Hurricane Les Hurricane sont une sélection de Motley. Ils sont caractérisés par leurs tâches qui sont bordées de noir, ou d'une ligne plus sombre dans le cas des snow et autres améla. A noter qu'on ne peut parler d'Hurricane que sur un adulte, la raison étant que les juvéniles évoluent beaucoup. Il est possible qu'un juv ayant des tâches avec une fine bordure noire la perde au fil du temps, comme il est possible qu'une juv n'ayant pas cette caractéristique la prenne. Chez moi, il semble que mon Anéry Motley se révèle Hurricane, à 4 mois elle n'avait rien d'une Hurricane, à 1 an ses tâches sont ont une fine bordure noire en effet. Perso, qu'elle le soit ou pas je m'en fous un peu, c'est juste pour montrer que ça peut évoluer, dans un sens comme dans un autre, même en 7 à 8 mois, donc ne vous faites pas avoir par des gens qui vendent des juvéniles de 1 mois comme des Hurricane (et plus cher au passage...) Cube Motley Les Cube Motley sont eux aussi des Motleys sélectionnés, comme leur nom l'indique, au lieu d'avoir des tâches rondes ils ont des tâches quasiment carrés. Là aussi c'est une sélection et donc surtout à l'appréciation du vendeur. Bon, maintenant on passe aux choses sérieuses avec les Motleys et Lignés. Pour premier rappel leur ventre à tout deux est uniforme, pas de damier. D'ailleurs pour certains Motleys "ratés" (j'entends par raté le fait que les tâches sont pas forcément très caractéristiques, parfois il n'y a qu'une ou deux tâches rondes et le reste ressemble à du classique), le seul moyen de les reconnaître est le ventre. Comme j'ai annoncé, pas d'explication, les phases sont toutes décrites dans les posts ci-dessus ^^ Place aux photos. Ligné Classique ou sauvage un juvénile : un sub-adulte : un adulte : Miami un juvénile : Amélanistique un juvénile : un sub-adulte : un adulte : Anéry type A un juvénile : un sub-adulte : un adulte : Hypomélanistique Sunkissed (ou Hypo type B) Lava (ou Hypo type C) Ultramel Caramel un juvénile : Lavender Snow un juvénile : un adulte : Blizzard Ghost un juvénile (photo perso, Scoubidou, mâle de 8 mois) : un adulte : Phantom Cotton Candy Opal Amber Butter un sub adulte : Pewter Granite Resylblood Fire Plasma Golddust Hypobloodred Golddust Creamsicle Junglecorn Rootbeer Cinnamon Mandarin Crimson Okeetee hypomélanistique Sunglow Albinos milksnake Candy cane rouge/orange Albinos orange fluo Okeetee reverse Snow green blotched Pastel Silverqueen
  7. Sélections Comme vous avez compris, je ne compte pas les sélections dans les phases, simplement parce qu'elles ne sont pas différenciées génétiquement, et sont donc à l'appréciation du soigneur la plupart du temps. Certains éleveurs vendent également des phases sélectionnées, par exemple chez Reptilis vous trouverez des "Miami Sélection". Ce sont des Miami tout ce qu'il y a de plus classique à cela près qu'ils ont sélectionné les individus les plus contrastés. Si vous croisez deux "sélectionnés" entre eux, vous aurez plus de chances d'avoir des individus bien contrastés. Si vous les croisez avec la forme normale, vous perdrez la sélection (sauf coup de chance). Okeetee Abbotts Une des sélections les plus impressionantes, il s'agit simplement des Okeetee qui ont le bord noir le plus large, cela donne au serpent l'apparence d'un fauve. un adulte : Crimson Là, il s'agit simplement d'un hypomélanistique (type A) obtenu à partir d'un classique type Miami. Ca donne un serpent très contrasté avec un rouge assez intense. un juvénile : un sub-adulte : Okeetee hypomélanistique Sunglow Albinos milksnake Candy cane (orange ou rouge) Albinos orange fluo Okeetee reverse Snow Green Blotched Pastel
  8. Phases issues d'hybrides Malheureusement, chez les gutts, un certain nombre de "phases" sont en réalité des hybrides cachés. Je pense que vous avez compris que pour moi ce ne sont pas des phases et ce ne sont pas des exemples à reproduire bien sûr. Les principales hybrides sont issues de croisement entre gutt et elaphe emory (qui à un moment a été considéré comme une sous-espèce de gutt), lampropeltis ou obsoletta. A cela s'ajoutent maintenant d'autres gènes, comme albinos, ligné et motley. Il peut être très intéressant de connaître et surtout de savoir reconnaître et identifier ces hybrides, ça peut éviter de très grosses erreurs à l'achat. Creamsicle Junglecorn Rootbeer Cinnamon Mandarin
  9. A partir donc des phases citées et illustrées dans le post ci-dessus, on va obtenir de nouvelles phases. 3 Les phases combinées Ce sont donc des combinaisons de deux, ou trois, phases simples qui sont co-dominantes entre elles. Pour rappel, si on croise (par exemple) un anéry A avec un améla, on n'aura en 1ère génération que des classiques hét anéry hét améla (ou, commele disent certains pros, comme Reptilis, double héts pour snow). Ce n'est qu'en recroisant les petits qu'on aura un certain pourcentage d'anéry A, d'améla et de snow. D'ailleurs j'en profite pour mettre en garde les débutants contre certaines appellations. Beaucoup ne savent pas ce que sont leurs juvéniles et les nomment n'importe comment. La dernière que j'ai vue en date est un améla hét blizzard hét snow. Avec les parents annoncés, c'est une abbération ! La raison est simple, vous verrez dans ce post que blizzard et snow sont tous deux des croisements issus d'un améla. Le blizzard est un améla X charcoal, et le snow un améla X anéry A. Si vous avez suivi mon premier post, vous savez que pour qu'un serpent soit d'apparence amélanistique, il faut qu'il soit homozgote, soit aa aa (toujours le deuxième a en petit et en puissance). Dire qu'un amélanistique est hét blizzard revient à dire qu'il est améla (donc aa aa) avec comme gènes hét l'améla et le charcoal. Le serpent est déjà homozygote améla, il ne collectionne pas les gènes aa Il est donc simplement améla hét charcoal. Dans l'exemple au-dessus, qui est un croisement entre un double héts pour snow et un double héts pour blizzard, le serpent est améla. Mais le vendeur a oublié un détail, les parents ne transmettent pas tout leur génome, mais uniquement la moitié. Le bébé a donc 50% de chances d'être hét charcoal OU 50% de chances d'être hét anéry A, mais en aucun cas il ne sera les deux en même temps. Bon, à quoi ça sert tout ça si ce n'est à vous faire commander de l'aspirine en masse ? à vous méfier des gens qui ne savent pas ce qu'ils vendent et qui disent n'importe quoi sous prétexte de vendre plus cher. Attention on en trouve aussi chez certains soit-disant pros qui trouvent toujours des hét à outrance. Si vous voulez être sûrs, vous demandez les phases des parents (pas les héts, juste les phases) et vous les rentrez dans cet outil super fiable : http://www.kornnatterlexikon.de/index.php?action=6 Dernière précision, quand je parle de croisement entre deux phases, je parle bien sûr en 2ème génération (sauf cas particulier et ça sera indiqué). Snow On commence par la plus connue et recherchée. Les snow sont obtenus par un croisement entre un anéry A et un améla. Le serpent est blanc à crème clair avec des tâches qui vont du gris au rosé. Il a les yeux d'un albinos. C'est surement une des phases qui ont le plus de succès. un juvénile : un sub-adulte : un adulte : Blizzard Le blizzard est un croisement encore peu commun mais lui aussi très recherché. C'est le croisement entre le charcoal (ou anéry B) et l'améla. Ici aussi le serpent est blanc avec les yeux d'un albinos, mais il n'a pas de tâche. Il est entièrement blanc uniforme. un juvénile : un sub-adulte : et un adulte : Ghost On reste dans les croisements avec des anérys. La phase Ghost est obtenue en croisant un anéry type A avec un hypomélanistique typa A aussi. On obtient un serpent grisâtre à rosâtre, avec des flances jaunes, un peu comme un fantôme, ce qui lui a valu son nom. un juvénile : un adulte : Phantom, aussi appelé Charcoal ghost Comme son nom l'indique, c'est lui aussi un mélange anéry X hypo type A, à la différence que cette fois c'est un anéry type B, ou Charcoal. PLus gris que le ghost, ce serpent a des tâches un peu diluées et une couleur gris bleu. Il n'a pas de jaune sur les flancs. un juvénile : un adulte : Cotton Candy Une phase moins connue que les précédantes,le Cotton Candy est un croisement entre un Lavender et un Hypo type A. Les serpents ressemblent beaucoup à des snows, surtout juvénile, à cela près que ce ne sont pas des albinos. un juvénile : un adulte : Opal Cette phase devient de plus en plus répandue. Il s'agit du croisement entre un Lavender et un Améla. Les juvéniles ont les couleurs d'un albinos clair comme un peu délavé et prennent en grandissant de plus en plus de blanc. un juvénile : un adulte : Amber Cette phase est un croisement entre un Caramel et un Hypomélanistique. Que dire, si ce n'est que ça ressemble à un caramel en plus clair. un juvénile : un sub-adulte : un adulte : Butter Cette phase est un croisement entre le Caramel et l'Améla. Il s'agit donc d'un albinos jaune, qui prend en grandissant toutes les teintes du beurre. un juvénile : un sub-adulte : un adulte : Pewter Cette phase est un mélange entre le Charcoal et le Bloodred. Ils sont plus sombres et rougeâtres et leurs tâches ont tendance à disparaitre, sous l'influence du Bloodred. un juvénile : un sub-adulte : un adulte : Granite, ou Pepper Cette phase est un mélange entre l'Anéry type A et le Bloodred. Il reste plus contrasté que le Pewter et plus rouge. un juvénile : un adulte : Resylblood Cette phase reste peu commune, c'est un croisement entre le Caramel et le Bloodred. Juvéniles, tout comme les Caramel, ils sont très foncés et peuvent être confondus avec les anérys. La couleur évolue ensuite vers un jaune orangé intense. un juvénile : un sub-adulte : et un adulte : Fire Avec le bloodred, surement la phase la plus impressionante. On l'obtient en croisant un Améla avec un Bloodred. Il ressemble beaucoup au bloodred, et suit la même évolution, mais avec en plus les yeux de l'albinos qui souligne encore plus son rouge. un juvénile : un sub-adulte : un adulte : Plasma Cette phase est encore peu connue et peu répandue. Elle est obtenue en croisant un Lavender avec un Bloodred. Il est beaucoup plus sombre que le lavender et ses tâches ont tendance à s'estomper sous l'influence du Bloodred (pour rappel, également appelé gène "Diffused"). un juvénile : Hypobloodred Comme son nom l'indique, cette phase est un croisement entre un hypo type A et un bloodred. Les juvéniles ressemblent à un bloodred très très clair, la tête est quasiment blanche. Ils évoluent comme le bloodred, leurs tâches disparaissent mais ils restent plus clairs. un juvénile : un sub-adulte : Sulfur Cette phase est un croisement non pas de 2 gènes mais de 3. En effet, il a les gènes du Caramel, de l'Améla et du Bloodred. Attention, les 3 gènes doivent être présents sur les deux parents. Vous n'aurez pas de Sulfur en croisant un butter avec un fire par exemple. un juvénile : un sub-adulte :
  10. 1 Les phases classiques Il y a 3 phases considérées comme classique chez les guttata. Je re-précise donc qu'un classique tout ce qu'il y a de plus classique et un classique hét XXXXXXX sont strictement identiques. Sauvage C'est la plus répandue, le serpent est orangé avec des tâches rouges légèrement cerclées de noir, avec un damier ventral où l'on retrouve ces trois couleurs. Les juvéniles sont généralement plus contrastés que les adultes. un juvénile : et un adulte : Miami Les Miami sont nommés ainsi parce qu'on trouve cette forme particulière en Floride surtout. Ils sont caractérisé par un fond gris, et non orange. Leurs tâches peuvent être oranges à rouges. un juvénile (photo perso, Toki lors de son arrivée chez moi, il avait 1mois et demi) : un sub-adulte : et un adulte : Okeetee Les Okeetee sont caractérisés par des tâches plus largement bordées de noir, sur un fond orangé. un juvénile : et un adulte : 2 Les phases simples J'appelle phase simple les phases dues à la présence (ou l'absence) d'un seul gène. Amélanistique C'est la phase la plus connue, il s'agit de l'albinos classique. Comme son nom l'indique (pour ceux qui parlent grec "a-" est un préfixe privatif et "melan" veut dire noir), c'est un serpent qui n'a pas de pigment noir. Le fond est orange à blanc, avec des tâches oranges à rouges et les yeux sont les yeux rouges caractéristiques de l'albinos. Le damier ventral est orange à rouge. un juvénile : un adulte : Anérythristique, ou anéry type A L'anéry est elle aussi une forme d'albinisme, sauf que cette fois il manque le pigment rouge au serpent. On obtient des serpents d'une teinte générale grise, avec parfois le cou marron et un reste de jaune sur les côté. Si les juvéniles sont très contrastés, les tâches ont tendance à s'uniformiser chez les adultes. un juvénile : un sub-adulte : et un adulte : Charcoal, ou anéry de type B Comme son nom l'indique, c'est également une forme d'anéry, mais elle est incompatible avec le type A. Concrètement, si on croise un anéry A avec un charcoal, on n'obtient pas de bébés anérys, uniquement des classiques hét anéry A hét charcoal. Si les juvéniles sont difficiles à différencier, les adultes charcoal ont des reflets plus bleutés, des tâches plus diffuses et ont peu ou pas de jaune sur les flancs. un juvénile : un sub-adulte : et un adulte : Hypomélanistique, ou hypo A De la même manière que pour les anérys A et B, il existe plusieurs gènes hypomélanistique différents, et incompatibles entre eux. A noter, ils sont plus difficiles à différencier que les différents anérys, notamment parce que certains ont été découverts récemment. L'hypo A est le plus connu, parce que le plus ancien. Il s'agit de serpents qui ont très peu de noir. un juvénile : un adulte : Sunkissed, ou hypo B C'est la deuxième forme d'hypo connue, elle est donc incompatible avec la première. Tout comme la première, ce sont des serpents qui ont très peu de pigments noirs, mais les marques sur la tête sont différentes. Ils ont été lancés sur le marché il y a un moment déjà par Kathy Love, sous le nom d'Okeetee Hypomelanistic, mais cela portait à confusion avec l'hypo A, il a donc été renommé Sunkissed. un juvénile : une adulte : Lava, ou hypo C Les Lava sont une troisième forme d'hypomélanisme, il est aussi appelé "transparent hypo". Contrairement aux Hypo A, les Lava peuvent avoir des points noirs sur le corps. Visuellement ces phases sont très proches et il est difficile de les différencier. Cependant elles sont strictement incompatibles. un adulte : Ultramel D'après mes sources (à confirmer donc), l'ultramel serait un 4ème type d'hypomélanisme. Ils sont beaucoup plus contrastés que les autres. Attention ça va être un poil technique. Voici ce que j'ai trouvé sur un site anglais : si on prend un améla tout ce qu'il y a de plus classique, ses gènes vont ressembler à aa aa (normalement le 2ème a est en haut en petit, un peu comme le ², pour marquer qu'il s'agit de l'allèle d'un gène). Le génome de l'ultramel est aa au (pareil, le 2ème a et le u sont en petit et en haut, c'est un allèle). En clair cela signifie qu'on a un ultramel quand on a un améla qui a un allèle ultra. Attention, ce n'est pas un albinos, ses yeux sont normaux. Donc en photo, un juvénile : un sub-adulte : et un adulte : Lavender Cette phase est aussi appelée Moka, je trouve le nom de Lavender plus explicite. Ils ont une belle couleur bleutée, qui ressemble justement à de la lavende claire, et les yeux bleu clair. un juvénile : un sub-adulte : et un adulte : Caramel Les caramel ont, comme leur nom l'indique, une couleur rappelant fortement du caramel, plus ou moins foncé. A noter que les juvéniles sont souvent foncés, au point parfois de ressembler fortement aux juvéniles anéry A. Ils prennent cependant rapidement leur couleur marron. A noter aussi que les adultes ont souvent des reflets très marqués, dorés ou argentés selon la lumière. un juvénile : un sub-adulte : un adulte : Bloodred, aussi appelé Diffused Je dois avouer que j'ai un gros faible pour les bloodred. Cette phase a 3 particularités principales. La première, et la plus facile à constater, c'est que c'est la seule phase dépourvue de damier ventral. Le ventre est blanc uniforme jusqu'au cloaque, ensuite rouge uniforme. La deuxième, c'est que c'est la phase qui a l'évolution la plus spectaculaire. Les juvéniles ressemblent à des classiques un peu rouges. Parfois seul le ventre permet de les distinguer. Quand ils grandissent, ils perdent progressivement leurs tâches pour devenir uniformément rouge sang (d'où son nom de Bloodred) avec le ventre blanc. C'est une des phases les plus impressionantes à voir d'ailleurs. Si vous avez des amis qui ne sont pas rassurés, je vous déconseille de commencer par montrer un bloodred adulte La troisième, c'est que c'est le seul gène co-dominant avec le classique. Je m'explique : dans mon 2ème cas, là où j'obtenais des bébés classiques hét albinos, le gène albinos ne se voyait pas parce qu'il est récessif face au classique. En revanche, si le bébé était classique hét bloodred, le bloodred influerait sur sa couleur. Cela porte d'ailleurs un nom, le "Outcrossed bloodred" qui sera décrit plus loin. Il doit son autre nom de "Diffused" aux modifications qu'ils apporte quand il est croisé avec d'autres gènes. un juvénile (photo perso) : un sub-adulte (les tâches ont déjà presque disparu) : et un adulte : Voilà, ces phases-là sont la base de la base. En les croisant entre elles on obtient d'autres phases, que j'appelle "phases combinées".
  11. Pour les photos = merci Google, sauf les photos de mes animaux. Cette fiche n'est pas complète, RAF se fera un plaisir de la mettre à jour quand jserais assez courageuse pour continuer (ne me remercie pas c'est tout naturel voyons ) Par contre j'ai rédigé toute seule tout le texte (oui je sais je suis folle) et ce qui est marqué sur cette fiche est le résultat d'une réflexion personnelle qui peut encore être incomplète voire inexacte parfois. N'hésitez pas à compléter ou modifier tant que cette ligne est présente j'estime que mes posts ne sont pas terminés En introduction, certaines des affirmations ci-dessous sont basées sur mes lectures, beaucoup sur des observations personnelles. J'ai une manière très personnelle de simplifier tout ce joyeux bordel ^^ Je compte les lignés et motleys à part, ce qui fait que là où tout le monde compte, par exemple, l'anéry, l'anéry motley, l'anéry ligné et l'anéry motley X ligné comme 4 phases différentes, pour moi ce n'est qu'une seule phase et ses variations. De même, pour moi les candy cane, okeetee reverse et autres sunglow sont toutes des amélanistiques, ce ne sont pas des phases à part entière, juste des sélections. Dans ma tête, il y a "phase" quand un gène concernant la couleur est modifié. Pour les modifications de dessins, je sait que dans l'absolu c'est moi qui ait tort de ne pas les considérer comme phases à part entière, mais c'est beaucoup plus pratique pour m'y retrouver (et pour expliquer comment ça marche à des gens qui n'y connaissent rien, ce qui reste mon but ultime...). Je m'explique, pour m'y retrouver, je classe les différentes phases en 5 catégories : 1 les phases classiques, qui sont les 3 phases ou localités reconnues comme classiques et dominantes. J'en fais une catégorie même si les Miami et Okeetee peuvent être considérées plus comme des sélections. 2 les phases simples, c'est-à-dire celles qui découlent de la modification d'un seul gène. 3 les phases combinées, c'est-à-dire celles qui résultent du croisement de deux ou trois phases simples, exemple le snow qui est un anéry X améla 4 les sélections, pour moi ce ne sont pas des phases à part parce que génétiquement, rien ne différencie une candy cane d'une sunglow. D'ailleurs si on croise un candy cane ou un sunglow avec un anéry, en 2ème génération on obtient exactement la même chose qu'en croisant n'importe quelle améla avec un anéry. 5 les hybrides, qui pour moi ne sont pas des phases. Je les cite quand même parce que beaucoup présentent des hybrides déjà existantes comme nouvelles phases et que je pense que c'est une bonne chose de savoir les reconnaitre. Par contre je ne cautionne pas du tout, cela ne peut pas être compté comme phases de gutts vu qu'à la base ce ne sont pas des gutts. Ensuite, pour chacune des phases (et sélections, et hybrides, pour ratisser large) ci-dessus, on a 3 modifications de dessins possibles : Motley, Ligné, Motley X Ligné. Je vais même aller plus loin encore, il y a 4 autres modifications de dessin supplémentaires si on veut vraiment ratisser au plus large : le Motley Hurricane, qui est donc un motley avec des tâches avec une bordure sombre ou noire le Cube Motley qui est un motley avec des tâches larges qui donnent l'impression d'être carrées l'Aztec (ou Zigzag), qui est un classique avec des dessins totalement abbérant, un peu comme un zigzag le Frosted, qui est un classique présentant les mêmes bordures de tâches qu'un hurricane et ça aussi on les trouve dans toutes les phases/sélections/hybrides, soit théoriquement parlant toutes les phases citées à multiplier par 7. Sachant cela, quelques principes simples pour commencer : Les phases des guttata sont déterminées par leurs gênes, et peuvent être précisées par une sélection (par exemple, en croisant entre eux les plus clairs ou les plus rouges etc). Il est important pour moi de faire la distinction. En effet, alors que les phases sont clairement définies dans le génome de l'animal, le fait pour une gutt d'appartenir ou non à une sélection est avant tout un avis personnel non prouvable. Qu'est-ce qu'une "phase" ? Ce terme désigne une couleur particulière due à la présence ou l'absence d'une ou plusieurs des couleurs caractéristiques de l'espèce. Qu'est-ce qu'une "sélection" ? Ce terme désigne le fait de sélectionner et reproduire entre eux des individus d'une même phase et présentant des caractéristiques très proches, afin d'accentuer ces caractéristiques. On a vu donc que les phases sont une modification du génome de l'animal. On va traiter maintenant les questions les plus fréquentes : j'ai un couple de gutt, on va dire Gertrude et Bertrand, si je les reproduis ensemble ça va donner quoi ? 1er cas, Gertrude et Bertrand sont de la même phase, on va dire, au pif, albinos (en langage gutt, cela s'appelle un amélanistique). On dit qu'ils sont homozygotes (ou hom.). Concrètement, je ne vais pas refaire un cours de biologie, mais chaque parents transmet la moitié de son génome à ses petits. Dans le cas de deux albinos, chacun des parents peut transmettre le gène albinos ou le gène... albinos. On aura donc 100% de bébés albinos. 2ème cas Gertrude est une belle albinos, mais Bertrand est un classique tout ce qu'il y a de plus classique. Gertrude va transmettre un gène albinos, mais Bertrand lui va transmettre un gène classique. On aura 100% des petits qui auront un gène classique et un gène albinos. Cependant, le gène classique étant dominant, ils auront l'apparence d'un classique tout ce qu'il y a de plus banal. Ils ne sont "que" hétérozygote" (ou hét.) albinos. 3ème cas, Gertrude et Bertrand sont à la retraite, mais on a gardé deux petits du 2ème cas. Chacun va transmettre soit son gène classique, soit son gène albinos. Un petit schéma simplifie la manoeuvre, on prend C pour classique (en majuscule car gène dominant) et a pour albinos (minuscule car gène récessif) : ..mère\père..I......C.....I......a......I __________I_______I_______I .........C.........I.....CC....I.....Ca.....I __________I_______I_______I .........a.........I.....aC.....I.....aa.....I donc pour les petits, on a 25% de chance d'avoir de l'albinos (là aucun problème). Mais on a 50% de chance d'avoir des classiques hét albinos et 25% de chances d'avoir du classique tout court. Et là on a un énorme problème : l'identification. Les classiques hét albinos sont strictement identiques aux classiques qui n'ont pas de gènes cachés. Il n'y a que deux moyens d'être sûr de la présence du gène caché : l'analyse génétique le croisement avec un hom. de ce gène (si le classique est hét albinos, on aura des albinos dans les naissances, dans le cas contraire je vous renvoie au cas 2). 4ème cas, Gertrude est albinos, Bertrand est anérythristique (un nom très barbare pour désigner l'albinos noir, c'est à dire celui qui n'a pas de pigment rouge). Je les croise ensemble dans le but d'obtenir du snow, ça tombe bien le snow est la combinaison des gènes anéry et albinos. En fait, à la première génération, je n'aurais pas de snow. J'aurais de jolis petits classiques hét anéry et hét albinos. Ce n'est qu'en 2ème génération, en croisant entre eux ces petits, que je vais obtenir des bébés anérys, albinos et les snow tant attendus. Pourquoi on n'a pas de snow en première génération ? La raison est toute simple. Gertrude est hom améla, c'est-à-dire qu'elle a 2 gènes améla. Bertrand est hom anéry, c'est-à-dire qu'il a 2 gènes anéry. Chacun des parents transmet la moitié de son patrimoine génétique (relisez vos cours de bio de collège ^^), donc chaque petit ne peut recevoir qu'un seul gène améla et un seul gène anéry. Ils seront donc hét anéry et hét améla. Mais pour être de phase snow, il leur faut être à la fois hom anéry et hom améla. Impossible donc en 1ère génération. 5ème cas on a un joli couple, on va dire Barbie et Ken, qui sont tous les deux des snow. Ils sont tous les deux hom anéry et hom améla. Leurs petits seront donc hom anéry et hom améla, donc 100% de petits snow. Chez les gutts, outre les couleurs, les motifs peuvent eux aussi faire l'objet de modifications dues à des gènes. On appelle "Motley" les serpents dont les tâches dorsales forment des motifs très réguliers. On appelle "Ligné" (stripe en anglais) les serpents dont les tâches dorsales ont été remplacées par des lignes plus ou moins régulières. Lignés et Motley ont une autre caractéristique : l'absence de damier ventral. Le ventre est uniforme, souvent blanc. A noter : les gènes "ligné" et "motley" sont co-dominants entre eux. Si on croise un ligné avec un motley, on obtient 100% de serpenteaux "Ligné X Motley" et non des serpenteaux "hét Ligné hét Motley". Ils auront le ventre blanc. A noter également : il existe une sélection chez les Motley, ce qu'on appelle des "Motley Hurricane". Il s'agit simplement des serpents dont les tâches sont cerclées de noir. La génétique c'est bien joli mais si on ne sait pas identifier les phases ça sert pas à grand chose. Je vais donc dans ce post donner les caractéristiques génétiques et physiques des principales phases, et mettre des photos, quand je le peux je mettrais des photos de juvéniles, sub-adultes et adultes pour montrer l'évolution. Pour des raisons pratiques, je distingue 5 grandes catégories, 4 types de phases + la catégorie regroupant les diverses sélections : 1 Les phases classiques 2 Les phases simples 3 Les phases combinées 4 Les phases obtenues à partir d'hybridation 5 Les sélections Un petit résumé pour ceux qui ont pas envie de se taper toute les photos et descriptions : Phases classiques phase sauvage Miami Okeetee Phases simples Amélanistique Anérythristique (Anéry type A) Charcoal (Anéry type B) Hypomélanistique type A Sunkissed (ou Hypo type B) Lava (ou Hypo type C) Ultramel Caramel Lavender Bloodred Phases combinées Snow (anéry type A X améla) Blizzard (charcoal X améla) Ghost (anéry type A X hypo type A) Phantom (charcoal X hypo type A) Cotton Candy (lavender X hypo type A) Opal (lavender X améla) Amber (caramel X hypo type A) Butter (caramel X améla) Pewter (charcoal X bloodred) Granite (anéry type A X bloodred) Resylblood (caramel X bloodred) Fire (améla X bloodred) Plasma (lavender X bloodred) Golddust (ultramel X caramel) Hypobloodred (hypo type A X bloodred) Golddust (ultramel X caramel, à confirmer) Sulfur (caramel X améla X bloodred) Hybrides Creamsicle Junglecorn (Gutt X Lampropeltis) Rootbeer Cinnamon Mandarin Sélections Okeetee Abbotts (classique sélectionnée) Crimson (hypo type A sélectionnée) Okeetee hypomélanistique (hypo type A sélectionnée) Sunglow (améla sélectionnée) Albinos milksnake (améla sélectionnée) Candy cane rouge/orange (améla sélectionnée) Albinos orange fluo (améla sélectionnée) Okeetee reverse (améla sélectionnée) Caramel Okeetee (caramel sélectionnée) Snow green blotched (snow sélectionnée) Pastel (ghost sélectionnée) Silverqueen (ghost sélectionnée) Croisements peu réalisés Afin d'être un maximum complète, je vais lister ici les croisements rares (ou qui n'existe pas parce que personne ne les fait). Il y a deux raisons possibles : 1 les phases et gènes trop proches, par exemple à ma connaissance personne ne fait de croisement anéry X charcoal, en première génération comme ils ne sont pas compatibles on n'aurait que du classique hét anéry hét charcoal, en deuxième génération bon courage pour reconnaitre l'anéry, le charcoal et la troisième possibilité qui serait donc anéry X charcoal. 2 il y a encore peu de croisement avec les phases découvertes récemment, par exemple je n'ai encore pas trouvé l'équivalent du Ghost à partir des 3 autres formes d'hypomélanismes. Les phases mettent toujours un peu de temps à arriver sur le marché, il n'y a qu'à voir le lavender, les opal et autres commencent à peine à émerger. Donc un petit listing, au passage si vous avez des photos de ces croisements ça peut toujours être intéressant (pour voir la différence, éviter de se faire avoir etc), idem si vous connaissez leurs noms. anéry A X charcoal hypo type A X lava hypo type A X sunkissed hypo type A X ultramel lava X sunkissed lava X ultramel sunkissed X ultramel
  12. Les gallontiinae Psammodrome algir, ou Psammodromus algirus Ces lézards marrons clairs ou foncés se reconnaissent à leur bande claire sur les flancs, à leur tendance rougeâtre et à leur point bleu entre les pattes (difficile à voir). Très stressés face à une capture, ils chercheront toujours à fuir. Attention à ne pas les faire tomber à l'eau, à cause de leur peau trop fine cela peut les tuer. Ils ont une peau très fragile et il faut éviter de les toucher. Queue comprise ils peuvent mesurer jusqu'à 30cm et sont insectivores. Il n'est pas rare de les trouver non loin de couleuvres de Montpellier. On les trouve à l'ouest de la Méditerranée, des Pyrénées à l'embouchure du Rhône. A noter que j'ai choisi cette photo parce que le lézard présenté est très contrasté, ils sont en général beaucoup plus ternes. Psammodrome hispanique, ou Psammodromus hispanicus Leur corps est mince et long, leur nez pointu et des écailles carénées qui leur donne un aspect rugueux. Ils sont marrons à rouge foncé et sont caractérisés par deux lignes claires plus ou moins interrompues par des tâches noires sur le côté du dos. Ils vivent dans les milieux ouverts et dégagés de la Méditerranée, sous 1500m d'altitude. Ils aiment les rocailles et courrir de cachette en cachette. Ce petit lézard ne dépasse pas 15cm et est insectivore. On les trouve dans tous les pourtour méditerranéen. Les gekkoninae Tarente de Maurétanie, ou Tarentola mauritanica Et oui, il y a des geckos en France ^^ Celui-ci est le plus grand des espèces françaises, ils est massif et a des écailles en formes de petites cornes. Ils sont marrons à gris, avec une queue tâchetée un peu plus foncée. Leur pupilles sont verticales et leur ventre est clair. On les trouve facilement dans les habitations, souvent dans la salle de bains d'ailleurs. Ils ont des moeurs plutôt nocturnes. Ils peuvent mordre quand on les dérange. En général ils font dans les 10cm queue comprise mais ils peuvent atteindre 20 à 25cm. Ils sont insectivores. On les trouve dans le pourtour méditerranéen ainsi qu'en Corse, à l'exclusion du relief (ils n'aiment pas l'altitude). Hémidactyle verruqueux, ou Hemidactylus turcicus Ces petits geckos fins doivent leur nom aux nombreux boutons clairs de leur dos et flancs. Contrairement aux autres geckos, leurs doigts ne sont pas plats et ils ont des griffes. Ils sont aussi reconnaissables à leur couleur rosâtre à orangeâtre et leurs motifs plus foncés. Leur pupille est verticale. Ils sont très vifs et difficiles à observer. On les trouve dans les rochers, falaises, principalement le long du littoral et uniquement à faible altitude. En général, ils font dans les 16cm queue comprise. On les trouve dans le pourtour méditerranéen et en Corse, là aussi à l'exclusion des reliefs. Phyllodactyle d'Europe, ou Euleptes europea Petits, mais massifs, ils ont des membres relativement fins et une tête très grande. Leurs yeux sont grands, leurs pupilles verticales. Leurs couleurs se fondent parfaitement avec les rochers qu'ils affectionnent, souvent ils présentent des tâches ou marbrures foncées. Ils peuvent atteindre une 20aine de cm queue comprise et sont insectivores. Très timides, on les trouve loin des habitations dans la rocaille. Ils sont également très dur à observer, de part leur excellent mimétisme et leurs moeurs nocturnes. On les trouve principalement en Corse et dans les Bouches du Rhône. Les anguinae Orvet fragile, ou Anguis fragilis Et oui, l'orvet, malgré son absence de pattes, est bien un lézard. Il a une deuxième particularité, alors que tous les lézards cités ci-dessus sont ovipares, il est vivipare (donne donc naissance à des petits déjà formés). Ils se reconnaissent à leur absence de pattes et à leur couleur unie, parfois argentée quand ils sont adultes. Ils peuvent également présenter des points bleus sur les côtés. Ils affectionnent les zones humides et bien cachés. Ils vivent sous les souches, rochers et autres branches jonchant le sol. Ils sont diurnes mais vivent cachés. Ils se nourrissent de limaces et insectes. Leur espérance de vie est d'une 15aine d'années, à noter apparemment un record à 54 ans (à prendre avec précaution, je n'ai pas de confirmation de cela). Ils peuvent atteindre 50cm. Si on essaie de les attraper, ils fuient mais sont lents. En deuxième recours ils peuvent mordre. Comme tout lézard, ils sont capables de perdre leur queue pour échapper à un prédateur. On les trouve sur tout le territoire, sauf en Corse. En photo un juvénile, ils ont des reflets cuivrés qui deviennent argentés quand ils grandissent. Les scincinae Seps strié, ou Chalcides striatus Deuxième surprise pour certains, les orvets ne sont pas les seuls lézards "sans pattes". Je dis bien "sans pattes" avec des guillemets, en réalité ils ont des pattes mais très petites et inutiles. J'ai d'ailleurs choisi la photo parce qu'elle montre bien les pattes. Les seps sont facilement reconnaissables, comme leur nom l'indique, à leurs "stries". Ils ont des écailles lisses et un aspect particulièrement brillant. Leur tête dans le prolongement du corps et leurs pattes atrophiées (et invisibles à première vue) font qu'ils sont souvent pris pour des serpents. Eux aussi sont vivipares. Ils affectionnent les endroits humides et aiment se cacher dans la végétation ou sous les rochers. Ils peuvent atteindre 43cm et vivent beaucoup moins longtemps que mes orvets, environ 6 à 7 ans. On les trouve dans le pourtour méditerranéen également.
  13. De la même manière que pour les serpents, les photos ont été prises sur google, et ont été choisies dans le soucis de vous aider à identifier les animaux. Les commentaires sont aussi rédigés totalement par mes soins, par contre là je n'ai pas trop d'expérience, je me passione plus pour les serpents que les lézards, possible donc qu'il faille compléter ou corriger On commence par le même rappel que pour les serpents, on ne le dira jamais assez : La faune française est strictement protégée, il est interdit de prélever ou tuer un animal sauvage et vous pouvez avoir de gros ennuis (c'est dans les deux cas un délit, donc amende et peine de prison possible). La seule détention "autorisée" est celle des animaux nés en captivité, identifés et cette détention est soumise à certificat de capacité + autorisation d'ouverture d'établissement + déclaration à la DDSV. Respectez la vie de ces animaux, ils n'ont rien demandé et ont beaucoup plus peur de vous que vous n'avez peur d'eux. Pour ceux qui n'y connaissent rien, pensez qu'avec le développement de la terrariophilie, vous pouvez également tomber sur un lézard échappé. Certains sont dociles, d'autres beaucoup moins, ne prenez pas de risque. Pensez que les lézards aussi peuvent mordre. Ca n'est pas une partie de plaisir croyez-moi (morsure par un lézard vert quand j'étais gosse, je l'ai bien sentie passer...). Respectez-les, contentez-vous de les observer et laissez-les tranquiles. Pour ceux qui n'y connaissent vraiment rien, je rappelle que les lézards ont (peut-être pas tous,mais la plupart) la capacité de perdre leur queue pour tromper un prédateur (le prédateur part avec la queue qui bouge encore et le lézard se met gentiment à l'abri). EN AUCUN CAS il ne faut volontairement déclencher cette faculté, pas même pour montrer à un enfant. Vous priveriez le lézard de sa seule défense et pensez également que cela reste une blessure qui met beaucoup de temps à guérir. Voici les lézards qu'on peut trouver en France, certains ont une aire de répartition très limitée (je pense qu'il y en a qui seront très surpris d'ailleurs, comme je l'ai été en découvrant que les lézards qui couvrent littéralement les murs de ma région natale ne se trouvent que dans cette région). On compte 4 familles et 5 sous-familles présentes sur le territoire : les lacertidae, composés des lacertinae (14 espèces) et des gallontiinae (2 espèces) les geckonidae, représentés par les gekkoninae (3 espèces) les anguidae, représentés par les anguinae (1 seule espèce) les scincidae, représentés par les scincinae (1 seule espèce). Par soucis de clarté, j'ai trié les espèces par sous-famille. Les lacertinae Lézard ocellé, ou Timon lepidus Ce joli lézard pond ses oeufs dans le bois en décomposition pour les mettre à l'abri. Les jeunes sont vert vifs avec des anneaux jaunes sur les flancs, les adultes sont verts, ils foncent avec l'âge. Ils ont des points bleus sur les flancs, et des points noirs qui font un motif bizarre sur le dos. Leur tête est grande et leurs griffes très longues. C'est un grand lézard qui peut atteindre 80cm queue comprise (la queue étant généralement 2 fois plus longue que le corps). Ce lézard est connu et réputé pour avoir un très mauvais caractère, il n'hésite pas à mordre et les gros specimens sont assez puissants pour faire une belle plaie. De moeurs diurne, il est vif, et est capable de souffler assez fort pour intimider. Ils se nourrissent principalement d'insectes, les gros specimens peuvent également manger des oiseaux, d'autres lézards, voire même des mammifères (parait-il cela inclue des lapereaux, à confirmer cependant). Ils mangent aussi occasionnellement des fruits. Ils affectionnent les espaces ouverts avec une végétation assez dense pour s'y cacher et s'y reproduire. Ils n'aiment pas l'altitude (on ne les trouve pas au-dessus de 1000m). On les trouve dans deux endroits seulement, dans le pourtour méditerranéen et sur la côté Aquitaine. Lézard des souches, ou Lacerta agilis Ce petit lézard, qui mesure 10cm environ sans la queue, est un des plus répandus d'Europe. C'est un lézard corpulent, court sur pattes avec une tête massive. Ses couleurs sont variables, en période de reproduction les mâles tirent sur le vert, les femelles sont en général plus grises et plus sombres. Ils peuvent avoir ocelles et/ou marbrures sur les flancs. Ils sont insectivores. Il affectionne l'altitude, on le trouve jusqu'à 3500m dans les montagnes. A basse altitude, ils affectionnent les sous-bois humides. Dans la montagne on les trouve surtout dans les herbages et les rocailles. Il y a deux sous-espèces de ce lézard en France, la ssp agilis (de loin la plus répandue) et la ssp garzoni (présente uniquement dans les Pyrénées, de la frontière ouest d'Andorre à la mer). L'aire de répartition de la ssp agilis s'étend de l'ouest du Rhone jusqu'au Nord du Languedoc-Roussillon et remonte le Massif central pour finir par une large bande comprise entre le Nord du Rhone jusqu'aux Ardennes. Sur la photo on voit une femelle (marron) et un mâle (vert) : Lézard vert occidental, ou Lacerta bilineata Les juvéniles sont marrons avec une gorge vert vif. Les adultes sont verts clair avec une gorge bleutée plus ou moins intense pour les mâles, les femelles ayant la gorge vert très pâle. De moeurs diurnes, ce lézard ne reste jamais caché bien longtemps, même quand il vient d'être dérangé. Ils savent très bien mordre si on tente de les attraper et ont la réputation (largement justifiée, j'en ai fait les frais) de pincer très fort. Ils chercheront cependant à fuir avant tout. Ce lézard peut atteindre 40cm de la tête au cloaque (avec une queue deux fois plus longue) mais c'est exceptionnel. En général, 40cm est leur longueur queue comprise. On les trouve jusqu'à 2200m d'altitude, principalement dans les végétations denses et non loin des points d'eau. Son aire de répartition va de la Normandie à l'Alsace et inclut tout ce qui est au sud de cette ligne. En photo, un mâle : Lézard vivipare, ou Zootoca vivipara Ce lézard massif est caractérisé par son très gros corps (en comparaison avec les autres lacertinae). Ovipares, ils pondent leurs oeufs dans des trous peu humides, souvent plusieurs femelles pondent au même endroit. Les adultes sont en général marrons foncés à olivâtres, avec des petits points noirs. Les mâles ont en général les flancs plus foncés que les femelles et peuvent avoir une ligne claire en haut du flanc. Queue comprise, ce petit lézard mesure entre 10 et 15cm. Ils sont insectivores. On les trouve dans les Pyrénées, dans le Massif central ainsi que dans tout le Nord de la France (au-dessus de la Loire). A l'Est, leur aire de répartition descend quasiment jusqu'à la méditerrannée, ils sont cependant absents du pourtour méditerranéen. Lézard hispanique, ou Podarcis hispanica Ces lézards présentent des couleurs variables, du gris au marron avec parfois des motifs noirs. Ils sont reconnaissables à leur museau pointu et leur ventre crème à blanchâtre. De caractère placide, ils ne montrent quasi jamais d'aggressivité. On les trouve jusqu'à 3400m d'altitude, ce sont des lézards qui aiment grimper (sur les rochers, murs et autres tronces d'arbre) et qu'on peut facilement trouver près des maisons, pour peu qu'il y ait un mur bien exposé au soleil. Queue comprise, ils font entre 15 et 20cm. Ils ont une espérance de vie très courte, 4 à 5 ans seulement. On les trouve dans toutes les Pyrénées (sauf Pays Basque), jusqu'à la Camargue, ainsi qu'un peu plus haut le long du Rhône. Lézard des murailles, ou Podarcis muralis Comme son cousin hispanique, ses couleurs sont très variées, du marron au gris, avec des tâches ou des points noirs selon les individus. A noter que les femelles sont souvent plus uniformes que les mâles. Ils se trouvent jusqu'à 2200m d'altitude, ils affectionnent eux aussi les murs des maisons, surtout s'ils sont bien ensoleillés. Ce petit lézard n'a pas vraiment de défense, il n'est pas aggressif. Il est lui aussi petit, pas plus de 15cm queue incluse, et ont une espérance de vie à peine plus longue que l'hispanique, jusqu'à 7 ans environ. Il est insectivore. Il est présent dans tout l'hexagone. A noter qu'il y aurait (à confirmer) 3 sous-espèces : la ssp brognardii présente sur la façade atlantique, la ssp merremia dans le Sud-Est du PACA, et la ssp muralis partout ailleurs. A noter que je n'ai pas trouvé de description par ssp. Lézard tyrrhénien, ou Podarcis tiliguerta Massif, assez longs avec une tête pointue, ils sont caractérisés par des écailles petites et lisses, et des membres fins et longs. Leurs motifs et couleurs varient selon les individus, souvent marrons (selon les individus de clair à foncé, verdâtre ou olivâtres, voire parfois rougeâtres pour les femelles), la queue des mâles est souvent d'un vert assez flashant. Ils se trouvent jusqu'à 1800m d'altitude environ. On les trouve souvent dans les bois ou les rocailles. Ce lézard ne se trouve qu'en Corse, mais il y est très commun (on parle de 700 à 900 lézards par hectare). Lézard des ruines, ou Podarcis siculus (ou sicula ?) Ils sont reconnaissables à leur queue très longue et à leur tête massive. Ces lézards sont en général verts, olives ou marron clair, avec des tâches, plus marquées chez les mâles que les femelles. La queue est marron avec des tâches ressemblant à de boutons. Leur ventre est blanc jaunâtre à gris clair. Ils atteignent 18 à 20cm et ont une espérance de vie d'une dizaine d'années. Il y aurait là aussi deux ssp de ce lézard, mais je n'ai pas trouvé de description par ssp : la ssp campestris se trouve dans les deux tiers Nord de la Corse et la ssp cetti occupe le tiers Sud de la Corse. On trouve également la ssp campestris autour de la Méditerranée. Lézard montagnard des Pyrénées, ou Iberolacerta bonnali Celui-là, c'est celui qui m'a poussée à faire cette fiche Là où je vais en vacances, il y en a absolument partout. D'où mon énorme surprise de découvrir qu'il est strictement endémique au sud de l'Ariège et Haute-Garonne ^^ Ces petits lézards sont massifs, très vifs, avec une tête petite et bien pointue. Ils sont en général marrons foncés, parfois grisâtres, avec des flancs plus foncés. Le ventre est jaunâtre clair. Ils atteignent 18cm grand maximum, donc 12cm de queue et sont insectivores. Ils vivent uniquement en altitude, entre 1700 et 3000m. Lézard montagnard du Pic d'Estat, ou Iberolacerta aurelioi Cette espèce ressemble beaucoup à la précédante, cependant des études ADN ont permis de la différencier. Leur différence est due à une évolution légèrement différente suite à des milliers d'années d'évolution dans un bassin totalement différents. Bien qu'ils soient voisins (le Pic d'Estat est lui aussi dans les Pyrénées), ils sont séparés par les montagnes, ce qui explique que leurs aires de répartition sont réduites et ne se chevauchent pas. Leur taille est cependant identique. Comme différence notable, leurs doigts sont plus longs que ceux de l'espèce précédente. Leurs écailles sont carénées et non lisses, et ils ont des lignes claires sur les flancs. Ils vivent à 2200 à 3000m d'altitude, dans le Pic d'Estat et à l'endroit où les frontières entre la France, l'Espagne et l'Andorre se rejoignent. Etonnament, on les trouve peu lors de grosses chaleurs, en fait celà est simplement dû à une nécessité de se protéger des UV, à cause de l'altitude. Lézard montagnard du val d'Aran, ou Iberolacerta aranica De la même manière que le précédent, cette espèce proche a été différenciée du Pyrénéen grâce à de récentes analyses ADN. Pour la même raison, leur présence dans un massif montagneux les a empêché de se mélanger avec les autres ssp mlagré leur proximité. Ils ont également des écailles carénées et sont de la même taille que les deux autres. Ils se distinguent par une couleur beaucoup plus grise. On les trouve entre 1900 et 2500m dans le val d'Aran et en Ariège. A noter que c'est surement l'espèce française qui a l'aire de répartition la plus étroite, 26km² seulement. Lézard de Bedriaga, ou Archaeolacerta bedriagae Ce joli lézard corse a un physique très particulier, il a un nez long et pointu, de longues griffes, des pattes trapues et solides. Ils sont généralement marrons avec des tâches irrégulières sur tout le dos. Ils sont particulièrement difficiles à observer car ils préfèrent rester planqués dans les broussailles et évitent de sortir par grosse chaleur. Ils atteignent généralement 23 à 25cm et sont insectivores. Ils sont strictement endémiques à la Corse. Algyroïde de Fitzinger, ou Algyroides fitzingeri Ce sont les plus petits lézards français. En effet, ils atteignent maximum une 10aine de cm queue comprise. Ils sont caractérisés par des écailles carénées et pointues, et un corps uniformément sombre, marrons ou gris. Ils ont des doigts et griffes très longs. Leur tête est petite et leur nez est légèrement relevé. Ils aiment les cachettes, que ce soient des rocailles ou de la végétation. On les trouve en Corse uniquement, et jamais loin des points d'eau.
  14. On commence par une précision, les photos sont toutes trouvées sur Google, j'ai essayé à chaque fois de choisir la photo qui illustre le mieux l'espèce afin de faciliter l'identification. Par contre j'ai entièrement rédigé les commentaires. Pour cela je me suis appuyée d'abord sur mes yeux mais aussi sur des recherches faites sur Google (merci wikipedia entre autres ^^). Avant tout, quelques rappels : La faune française est strictement protégée, il est interdit de prélever ou tuer un animal sauvage et vous pouvez avoir de gros ennuis (c'est dans les deux cas un délit, donc amende et peine de prison possible). La seule détention "autorisée" est celle des animaux nés en captivité, identifés et cette détention est soumise à certificat de capacité + autorisation d'ouverture d'établissement + déclaration à la DDSV. Respectez la vie de ces animaux, ils n'ont rien demandé et ont beaucoup plus peur de vous que vous n'avez peur d'eux. Le deuxième rappel est moins commun, j'aimerais rappeler, principalement aux citadins, qu'il y a de plus en plus de terrariophiles, plus ou moins sérieux. Ce que je veux dire par là, c'est de ne surtout pas toucher ou tenter de capturer un serpent si vous ne connaissez pas bien l'espèce. Il peut s'agir d'une espèce innofensive, il peut également s'agir d'un serpent échappé, potentiellement dangereux ou non. Donc, si vous n'avez pas l'habitude de manipuler des serpents, si vous n'êtes pas absolument certains d'avoir identifié l'espèce, ne prenez aucun risque. En France (métropolitaine + Corse), on trouve deux familles de serpents, les couleuvres (8 espcèes en tout, certaines ont plusieurs sous-espèces) et les vipères (4 espèces seulement). Il y a quelques moyens simples de les différencier physiquement. Les vipères ont une tête massive, triangulaire et bien différenciée du corps. Les couleuvres ont une tête ovale et dans le prolongement du cou. Les vipères ont les pupilles en fente, comme celle des chats. Les couleuvres ont une pupille ronde comme les humains. Les vipères ont un corps massif, avec une queue très courte et très marquée. Les couleuvres sont au contraire longues et fines, avec une queue plus longue et dans le prolongement du corps, ce n'est pas facile de voir le début de la queue sur une couleuvre. D'un point de vue dentition, les vipères ont des crochets à l'avant de leur gueule, plus ou moins long. Il s'agit de dents sillonées et reliées à une glande qui produit le venin. Cependant, il faut savoir que les espèces présentes en France ne sont pas très dangereuses, sauf bien sûr en cas d'allergie. En cas de morsure, rassurez la victime, restez le plus calme possible, ne courrez pas, ne tentez rien de ce qu'on montre dans les films (surtout pas d'aspiration par la bouche ni de garrot si vous ne savez pas les faire) et emmenez la victime à l'hopital le plus proche. Les couleuvres, elles, n'ont pas de crochets mais des petites dents qui ne sont pas reliées à une glande à venin. Certaines espèces ont cependant un venin qui se mélange à la salive (il y en a une en France, la couleuvre de Montpellier). Que faire en cas de morsure ? Tout d'abord, j'aimerais préciser que certes il y a des espèces venimeuses en France mais elles ne sont pas systématiquement mortelles. Un éleveur du sud de la France parlait de 3 morts par envenimation de vipère aspic par an. Il faut savoir que la morsure des vipères françaises ne présente aucun danger pour un adulte en bonne santé, sauf allergie bien sûr. Il faut aussi savoir que même pour un enfant ou une personne âgée, vous avez le temps de calmer la victime avant d'aller à 'lhopital le plus proche. Si vous êtes mordus, (je sais je me répète mais il vaut mieux prévenir que guérir), restez calme (je sais, facile à dire...), essayez de repérer le serpent qui a mordu (pour pouvoir le décrire), ne courrez pas (ça accélère la circulation du sang), surtout ne faites pas (ou ne laissez pas faire) d'aspiration avec la bouche ça ne sert à rien, ne faites pas de garrot non plus (surtout si vous ne savez pas les faire, cela ne ferait qu'amener des complications), allez calmement vers l'hopital le plus proche. Pour info, une morsure de serpent, quel qu'il soit, quelle que soit la taille des dents, saigne beaucoup plus que ce qu'on n'attend. Ne paniquez pas si vous voyez la plaie couverte de sang, c'est normal et ça peut tout à fait n'être que très superficiel. D'un point de vue comportement, sachez que les vipères sont beaucoup plus timides que les couleuvres. Quand elles sentent (par les vibrations du sol) qu'on s'approche, soit elles fuient, soit elles s'enroulent et ne bougent pas. La plupart du temps, en vous promenant en forêt, vous passez à côté de vipères sans même vous en rendre compte,d'auant qu'elles sont généralement plus petites que les couleuvres. Elles ne mordent jamais sans raison, elles mordent si on met la main ou le pied dessus (sans les voir) et elles mordent si on les fait chier. Ce sont des morsures défensives, non pas destinées à tuer une proie mais à dire "dégage de là tu me gonfles". Souvent elles ne font que taper gueule fermée, et quand elle mordent la morsure n'est pas profonde et elles inoculent peu de venin. Autre rappel : les vipères naissent avec les glandes à venin formées et fonctionnelles. Une juvénile est tout aussi susceptible d'envenimer qu'une adulte. Même si vous n'êtes pas allergiques ou fragiles, la morsure d'une vipère (ou d'une couleuvre d'ailleurs) n'est pas une partie de plaisir. Dernière précision, en cas de morsure, pour retirer l'animal, pensez bien que les dents des serpents, quelles que soient leur taille, sont incurvées vers l'arrière de la bouche (c'est leur seul outil). Il ne faut donc pas tirer (vous risquez de vous égratigner ou de blesser le serpent) mais pousser pour les décrocher. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas si difficile que ça de faire lâcher un serpent de taille modeste, d'autant que lors d'une morsure défensive il ne cherche pas à attraper, juste à faire fuir. Les couleuvres Elaphe scalaris ou couleuvre à échelons Cette espèce est présente uniquement sur le pourtour méditerranéen. Elle craint particulièrement le froid et hiberne dès octobre. Elle est facilement identifiable par ses lignes dorsales. Adulte elle fait environ 1m20 à 1m40. Coronelle lisse, ou coronelle austriaca Il y a quelques sous-espèces de cette petite couleuvre discrète en France. Les adultes font en général 50 à 70cm de long, elles vivent assez cachées. Leurs écailles lisses leur donne un aspect brillant. Elles ont également une ligne noire sur le côté de la tête, qui traverse l'oeil. Elle est présente sur plus ou moins tout le territoire. Coronelle girondica, ou coronelle girondine Tout comme sa cousine austriaca, c'est une petite couleuvre qui fait environ 90cm à l'âge adulte. Elle vit dans le quart sud de la France. Leur tête est un peu plus longue que celle des austriaca. Natrix maura, ou couleuvre vipérine Comme son nom l'indique, cette couleuvre ressemble un peu à une vipère, c'est d'ailleurs sa principale défense. Si sa tête est triangulaire comme celle des vipères, ses pupilles restent rondes et elle n'a pas de venin. Les adultes font en moyenne 50 à 70cm. Son aire de répartition inclus tout ce qui est au sud de la Loire. Natrix natrix, ou couleuvre à collier Cette belle couleuvre est plutôt facilement reconnaissable à son "collier" plus ou moins clair sur le cou. Bien qu'en général sa taille adulte reste modeste (dans les 70 à 90cm), certaines peuvent atteindre 1m à 1m50. Il y a plusieurs sous-espèces, elle est présente partout en France, y compris en Corse. Elaphe longissima, ou couleuvre d'Esculape Comme son nom scientifique l'indique, c'est une élaphe longue, qui mesure environ 1m10 à 1m50, cela peut aller jusqu'à 2m. Elle est fine de corps, sa couleur est relativement plus uni que les autres espèces, le ventre est plus clair. Ses couleurs peuvent aller du brun au vert olivâtre. Elle est présente de la Bretagne à l'Alsace et dans toutes les régions sous cette "ligne". Coluber viridiflavus, ou couleuvre verte et jaune Cette couleuvre est facile à reconnaître àses couleurs et ses tâches, et son nom latin que je trouve particulièrement barbare ^^ Elle atteint généralement 1m à 1m30, beaucoup plus rarement 2m. elle est présente dans une grande moitié sud de la France ainsi qu'en Corse. Malpolon monspessulanus, ou couleuvre de Montpellier Cette espèce est particulière, à la différence des autres couleuvres françaises celle-ci a des petits crochets à l'arrière de la gueule. Elle a un venin, mais la place des crochets et leur petite taille fait que l'envenimation est très rare. Attention cependant à son caractère, sa première défense est de tenter d'impressioner et elle n'hésite pas à faire semblant d'attaquer. Les adultes mesurent en moyennent de 1m30 à 1m90, les spécimens d'un peu plus de 2m sont possibles. Elle n'est présente que dans le pourtour méditéranéen (ainsi qu'en Espagne). Vipères françaises Vipera aspis, ou vipère aspic Ce petit serpent de 60 à 90cm adulte est comme toutes les vipères très massif. De plus, elles ne sont pas lisses comme les couleuvres mais ont des écaillées carénées. Elles sont présentes dans les deux tiers sud de la France, et présentent selon les régions une grande variété de couleurs (du gris au marron, ou même verdâtre ou rouge brique foncé). Il y a 4 sous-espèces, celle qui a le venin le plus fort est celle qui ne se trouve que dans les Pyrénées. Vipera ursinii, ou vipère d'Orsini Cette vipère est encore plus petite, elle ne dépasse pas 50cm adulte. elles sont caractérisées par uin fond gris à marron avec des tâches régulières. Elles ont une bande foncée qui part de l'oeil pour aller vers les premières tâches du cou. Elle n'est présente que dans le sud Rhône-Alpes, principalement près des montagnes. Elles vivent à 1000m minmum d'altitude. Le venin de cette vipère est le moins fort de toutes. Elles sont vivipares (elles ne pondent pas d'oeufs mais mettent bas des petits déjà formés). Vipera belius, ou Vipère péliade Cette petite vipère mesure entre 50 et 75cm adulte, leur tête est moins large que celle des autres vipères mais elles restent reconnaissables à leur corps massif. elle se trouve dans la moitié nord de la France (nord de la Loire) ainsi que dans le Massif Central. Quand elle est dérangée elle tentera d'intimider en sifflant bouche ouverte, mais quand elle mord ses crochets seront la plupart du temps rangés. C'est la vipère la plus répandue d'Europe. Vipera seoanei, ou Vipère de Seoane Cette espèce est strictement endémique du pays basque français, on la trouve également dans le Nord ouest de l'Espagne. Elles affectionnent les sous-bois et champs humides et les zones tempérées. Cette vipère relativement fine atteint 50 à 60cm à l'âge adulte. Les juvs se nourrissent de lézards, sinon de petits rongeurs. Il existe une forme bilineata (une ligne dorsale remplace les tâches). Elles sont reconnaissables à la coloration jaunâtre de la queue. Voilou ^^
  15. Bon, fallait bien commencer quelque part et j'ai fait au plus facile pour l'espèce (certes parce qu'elle me plaisent aussi beaucoup) ^^ Quelques photos déjà pour vous présenter les bêtes, j'en mets beaucoup certes mais comme ça vous avez une idée de leur évolution Donc j'élève actuellement 3 couples, ils sont maintenus dans 3 terrariums : un exoterra 60*45*60 abrite mes deux premières femelles un exoterra 45*45*45 abrite mes 2 petits mâles et la femelle miami un exoterra 30*30*30 abrite mon mâle ligné qui est tout seul (mais ne vous inquiétez pas il a pas mal d'espace quand même, je lui ai fait plusieurs "plans" dans le terra) Petite parenthèse car on m'a souvent reproché de mettre plusieurs juvéniles ensembles, ils sont très surveillés et nourris séparément, je posterais comment je m'organise si jamais ça intéresse quelqu'un Starlight Phase : Ghost Lignée Sexe : Femelle Naissance : (estimée) fin août 2006 Date d'arrivée : 21 février 2007 Provenance : Ferme Tropicale C'est la raison pour laquelle j'ai choisi les gutts, quand je me suis renseignée sérieusement à la Ferme Trop, ils m'ont montré les juvs, dont cette ptite nouille curieuse comme un chat qui m'a prise pour sa branche. Elle est très cool, instressable, monte sur nos mains quand on entretient le terra, un vrai ptit ange. Photo datant de la semaiine où je l'ai eue, elle était en pension chez un ami 1 mois plus tard, après sa première mue chez moi : en mai avec sa copine : Photo prise début septembre, à 1 an et 70cm : Photo juste avant sa dernière mue : Soul Music Phase : Anéry Motley Sexe : Femelle Naissance : (estimée) fin octobre 2006 Date d'arrivée : 21 février 2007 Provenance : Ferme Tropicale la "copine" de Starlight, elles sont toujours ensembles. Elle est excellente chasseuse, très grimpeuse, surement la seule de mes gutts qui saurait survivre seule. Elle aussi se laisse sans aucun soucis manipuler sans stress, elle a d'ailleurs une tite habitude : avant de descendre de nos mains, elle fait un détour par le bol d'eau et boit perchée dans la main ^^ Photo datant de la semaine où je l'ai eue, là aussi en pension chez un ami 1 mois et 1 mue plus tard A la même époque, la raison pour laquelle je dis qu'elle a un excellent instinct 1 mois plus tard, son jeu préféré Début septembre, 55cm donc à 10 mois : Photo la plus récente, il y a quelques semaines Scoubidou Phase : Ghost Ligné Sexe : Mâle Naissance : octobre 2006 Date d'arrivée : 24 juin 2007 Provenance : Reptilis, à la bourse de Hénin Reptilis m'a signalé quand je l'ai pris qu'il a eu un gros retard de croissance et du mal à démarrer, cela explique qu'il soit plus petit que Soul qui a pourtant le même âge. Ceci dit il s'est bien rattrapé et mange très bien chez moi. Il est explorateur, toujours en mouvement, aussi bien le jour que la nuit. Il est avec deux mâles plus jeunes, mais il n'avait que 8cm d'écart avec le mâle Miami quand je les ai eus. Photo le jour de son arrivée : Photo de septembre, 10 mois et 45cm : On prend la pose : Photo de la semaine dernière : Toki Phase : Miami Sexe : Mâle Naissance : début juin 2007 Date d'arrivée : 24 juin 2007 Provenance : Reptilis, à la bourse de Hénin C'est le plus calme, il aime qu'on lui fasse une "cave" dans nos mains et faire la concierge entre deux doigts. Il mange bien, même si c'est une faignasse qui attend qu'on lui pose la souris dans le bec ^^ une photo quand il est arrivé : Et la séance photo de septembre, il faisait 41cm : A contre-jour : Photo d'il y a deux ou trois semaines je sais plus lol Tékila Phase : Miami Sexe : Femelle Naissance : fin avril 2007 Date d'arrivée : 31 juillet 2007 Provenance : Reptilis, par envoi Particularité : vraie ptite chieuse ^^ Alors celle là c'est une vraie chieuse ^^ Elle est stressée, se transforme en vipère heurtante quand on essaie de l'attraper, se déconcentre facilement quand elle mange (au point de taper la vitre avec la souris dans la gueule ), par contre une fois dans les mains c'est la plus douce. Elle se calme depuis que je l'ai remise avec les deux ptits mâles, elle sera séparée des mâles quand le plus grand aura 15 mois, j'espère qu'à ce moment elle aura assez poussé pour aller avec les grandes, sinon elle aura son terra à elle toute seule un ptit moment Je n'ai pas de photo lui rendant justice à cause de ce ############ de caractère qui fait que déjà je ne l'embête pas avec les séances photos, et aussi que jlui fait qu'à moitié confiance... Photo lors de son arrivée : Et photo de septembre : Sur un autre fond : Et à contre-jour : Photo retouchée ^^ Sur cette photo on voit bien le rouge profond de ses tâches, c'est sa couleur réelle que je n'arrive pas à avoir sans retouche. Photo plus récente montrant le caractère de la demoiselle, on venait de lui changer l'eau... Tortue Géniale Phase : Bloodred Sexe : Mâle Naissance : 26 juin 2007 Date d'arrivée : 31 juillet 2007 Provenance : Reptilis, par envoi C'est une vraie ptite taupe arboricole celui là soit il est dans la gouttière en haut du terra, soit il est enfoui. Il est calme mais encore un peu vif, explorateur aussi et il reste très fin (alors qu'il s'enfilerait tout le sachet de rosés si on lui donnait hmmm...). C'est une vraie galère de le prendre en photo, déjà parce qu'il est très fin, et surtout parce qu'il a la bougeotte. Photo le jour de son arrivée : Photo de septembre : Bon trop de flash je sais bien ^^ : Photos mieux réussie dans un rayon de soleil : Au moins vous avez ses couleurs, sur les flancs il commence à bien perdre ses tâches
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